Brest, 18 ans après la fin de la guerre des baraques servent encore d’écoles
Si à Brest depuis la fin de la guerre beaucoup de logements ont été construits, l’enseignement laïque a toujours été sacrifié au profit de l’enseignement privé. Ce sont des baraquements vétustes à la limite de l’insalubrité, mal chauffés qui accueillent des classes surchargées. Le lycée technique construit pour 800 élèves en accueille en réalité 1 200 élèves. Les patronages municipaux sont eux aussi démunis de tout et les animateurs se transforment en réparateurs. Dans le Finistère, bastion du cléricalisme, la lutte scolaire s’intensifie. Une grande manifestation de protestation concrétisa la colère des parents et des maîtres et dénonça l’abandon, par le gouvernement, de l’école laïque.