La grève à l’Université
Martine Micheland, Vice-présidente de l’U.N.E.F., comme Michel Mousel dans leur analyse soulignent que ce n’est pas une grève comme les autres car les étudiants ne se sont pas mobilisés seulement sur les budgets de misère alloués à l’enseignement supérieur. D’autres mots d’ordre, d’autres voix ont été entendues : «Non au bachotage», «Salaire étudiant », «Des cours, pas de sermons» . Ils ont fait grève, ils ont manifesté parce qu’ils veulent un changement des méthodes et des contenus de l’enseignement mieux adapté à la réalité économique et à l’avenir. Dans toutes les villes une réelle réflexion avec et autour des professeurs a eu lieu et la grève a été l’occasion d’une réelle mobilisation intérieure. On assiste à une prise de conscience syndicale du milieu étudiant.