Les contradictions du néo-capitalisme
« spécial N°200 : économie »
Le néo-capitalisme a su organiser depuis vingt ans sa propre croissance mieux que jamais, mais il n’a pas pour autant résolu ses contradictions fondamentales.
Le capitalisme aggrave par son développement l’injustice sociale et l’inégalité. L’inflation, régulateur des capitalismes oblige une intervention croissante de l’Etat ce qui enlève toute signification à la libre entreprise. Par ailleurs, le capitalisme, en limitant la misère, en France, tout particulièrement, fait apparaître de nouveaux types de besoins. Ainsi la part des achats de produits ou de services décroît au fur et à mesure que les revenus s’élèvent. Les besoins d’enseignement, d’aménagement urbain, de transport en commun… augmentent plus vite que les demandes liées directement à la production. Cela veut dire que la part de l’activité de production sur laquelle il est directement possible de tirer des profits diminue. A terme, le capitalisme ne peut être que paralysé par cette évolution. Il résulte de cette situation que le socialisme doit analyser ces contradictions et ne pas limiter ses axes de luttes au seul domaine de la production. La lutte contre l’inflation, pour de meilleures conditions de vie, pour une répartition plus juste des revenus, sont les formes de combat qui visent les points faibles du capitalisme.