56ème Congrès de l’U.N.E.F., Lyon
Le texte d’orientation présenté par Caen et Dijon présente une analyse de l’Université en la positionnant par rapport à l’évolution des technologies et du rôle de l’Etat tant dans la fonction productive qu’idéologique. Les sections de Caen et Dijon insistent sur le champ d’action autonome de l’Université et l’importance de l’action syndicale. L’action syndicale de l’UNEF, au-delà des débats théoriques, participe à la transformation démocratique de l’Université et à la prise de conscience politique des étudiants. Les thèmes et les mots d’ordre de luttes prolongent le cadre de réflexion pour une action concrète et immédiate contre le plan Fouchet, contre les plans de réformes qui touchent directement la vie sociale des étudiants, contre la réorganisation des études.
Le texte d’orientation présenté par l’AGE de Saint-Etienne est encore plus précis sur les difficultés rencontrées par les étudiants, et sur les propositions concrètes de luttes contre l’orientation Aigrain et les interventions du pouvoir. Il définit des axes de luttes pour la rentrée et explicite la politique de masse pour la mise en place d’une université démocratique. Enfin sur le plan international, il dénonce la situation au Vietnam.
C’est à ce Congrès que les militants étudiants E.S.U. se présentent au sein du Bureau National U.N.E.F.
Pierre Vandenburie est réélu président ; Jean-Daniel Bénard est secrétaire général ; Deux « délégués universitaires » : Jacques Sauvageot et Robert Andrei sont élus.