L’Internationale communiste après Lénine ou Le grand organisateur des défaites. Tome 2
Cote : TROT
« La politique des marionnettes et des dragons de papier n’est pas la nôtre. » C’est à propos de la Révolution chinoise de 1925-1927 que Trotsky reprit et généralisa, pour lui donner un caractère universel, la théorie de la révolution permanente, qu’il avait appliquée en 1905 à la Révolution russe. Il cherche à découvrir, à partir des erreurs commises par les dirigeants de l’Internationale lors de l’insurrection de Canton, le futur schéma du soulèvement en Extrême-Orient. Il définit les mots d’ordre et les méthodes d’action de la période inter-révolutionnaire. Il montre comment, en tirant parti du suffrage universel et en mettant à profit les formes démocratiques de la représentation parlementaire, on peut rapprocher le temps de la conquête du pouvoir et de l’institution des soviets. Il enseigne enfin à lutter contre les déviations bureaucratiques, « les mœurs asiatiques, les vestiges de la servilité… ». Les événements de Tchécoslovaquie posent aujourd’hui une question fondamentale : celle des « voies nationales » vers le socialisme. Le livre de Trotsky l’éclaire dans sa dernière partie, en montrant pour quelles raisons il est illusoire de vouloir construire une société socialiste dans les limites des frontières nationales, et chimérique d’imaginer avec Staline (« le grand organisateur des défaites »), que les rapports avec les pays capitalistes pourraient s’établir sur la neutralisation de la bourgeoisie mondiale. Contre les révisionnistes, Trotsky maintient avec force que tous les problèmes se tranchent dans et par la dynamique révolutionnaire. – Bilan et perspectives de la révolution chinoise – La question chinoise après le VI° Congrès – Qui dirige aujourd’hui l’Internationale communiste ? – Le socialisme dans un seul pays ?
TROTSKY Léon. Préface et notes de Pierre Frank. Tome 2
1969
17,6 x 11,4 cm, 311 p.
Éditions sociales