Militer en toute liberté. Une vie pour un engagement collectif
Cote : DESC
Eugène Descamps vient de quitter le Secrétariat général de la C.F.D.T., la deuxième et la plus remuante Centrale syndicale française. Il se prépare aujourd’hui à entamer une carrière politique. Dans ces entretiens avec Alain Duhamel, c’est d’abord sa propre histoire, par ailleurs fort mouvementée, qu’il raconte avec humour, une vivacité, une intelligence et un franc-parler remarquables. Mais c’est aussi l’histoire de son syndicat, dont il retrace l’évolution, dont il évoque les luttes et les réalisations. La CF.D.T. n’a-t-elle pas, sous sa direction, abandonné son étiquette chrétienne? N’a-t-elle pas choisi le socialisme, l’unité d’action avec la C.G.T. ? N’a-t-elle pas enfin, en mai 1968, joué un rôle déterminant? Cette nouvelle orientation a imposé des choix nouveaux, parfois difficiles, toujours importants. En abordant tous les grands problèmes qui se posent aujourd’hui à la C.F.D.T., c’est le syndicalisme tout entier qu’Eugène Descamps examine ici. Ses explications, les opinions qu’il exprime, les réponses qu’il donne aux questions pertinentes d’Alain Duhamel font la lumière sur un aspect souvent mal ou peu connu de notre histoire sociale. Eugène Descamps, né en 1922, électricien, tisserand, métallurgiste. Successivement, secrétaire général de diverses fédérations syndicales, membre du Conseil économique et social, membre du Conseil supérieur du Plan, il est, à partir de 1961, secrétaire général de la C.F.T.C, devenue CF.D.T. en 1964. Il a quitté ce poste le 1er septembre 1971
DESCAMPS Eugène
1971
21 x 14,5 cm, 270 p.
Fayard