Une politique étrangère progressiste
La campagne électorale pour les élections présidentielles n’a pas abordé la politique étrangère. Robert Chapuis a ouvert devant la presse une série de dossiers sur les questions auxquelles il faudra trouver une réponse au lendemain des élections. La réalité de 1974 dans les trois secteurs essentiels qui conditionnent l’action internationale d’un pays est marqué de l’empreinte de Giscard qui a donné aux responsables des firmes multinationales tous les pouvoirs. Giscard propose d’intégrer la France dans un ensemble atlantique qui supprimerait toute indépendance nationale. Le PSU propose de construire l’Europe et ouvre le débat pour créer des solidarités réelles au-delà d’une simple union douanière qu’est l’Europe aujourd’hui. Le PSU veut créer une communauté de travail dans laquelle les droits politiques et syndicaux seraient les mêmes pour tous les ressortissants de la C.E.E.. Il souhaite faire l’inventaire de la dépendance technologique actuelle de l’Europe et propose la création d’un organisme européen de l’énergie sur des objectifs communs. Il demande la préservation du secteur public et la coordination des politiques européennes en matière d’achats.