Présidentielles, bilan politique
Réunie ce 26 mai la Direction Politique Nationale a fait le bilan politique de la campagne des présidentielles. La DPN constate l’importance de la mobilisation unitaire qui a permis à la gauche de frôler la victoire. Ce simple fait constitue la preuve de l’importance de l’unité des forces politiques et syndicales du mouvement ouvrier. Il a cependant manqué à la gauche au cours de cette campagne la capacité de définir un projet socialiste suffisamment crédible pour montrer que l’avenir se trouvait réellement de son côté. Pour poursuivre et renforcer son action la DPN dans sa résolution finale souhaite que soient jetées « les bases d’une action et d’une organisation de masse fondée sur une orientation socialiste autogestionnaire et sur une action militante étroitement liée aux luttes sociales ». Elle réaffirme qu’il n’est pas question que le PSU envisage de s’intégrer dans l’actuel Parti Socialiste.
Jean Le Garrec insiste sur la dynamique mise en place lors de la campagne électorale et met en garde contre les dangers de l’immobilisme et la menace de régression si la gauche n’agit pas vite : « le temps presse ». En outre il réaffirme la nécessité de se préparer à la lutte contre un pouvoir qui cherchera à diviser la gauche notamment en utilisant l’inflation pour imposer de nouvelles restrictions. Pour lui, il n’y a pas de temps à perdre et les forces socialistes doivent savoir travailler en commun pour concrétiser le projet de société et l’organisation politique réclamée par 49,2% des électeurs.