Interviews après le Conseil National d’Orléans
Le Conseil national d’Orléans est l’occasion pour les membres de la Direction politique provisoire de faire le point sur l’avant et l’après conseil après de nombreux mois difficiles, et de réaffirmer les orientations de Toulouse en leur donnant vie. Si Michel Mousel rappelle l’importance de la décision de non fusion PSU-PS il ajoute que le parti prend solennellement l’engagement d’un dialogue libre et ouvert au sein du parti. André Barjonet insiste sur les rapports à construire avec les syndicats et les partis dans le sens de la construction d’une unité populaire avec tous les travailleurs, notamment ceux qui luttent contre le pouvoir et le patronat. Charles Piaget assure que les idées d’autogestion et de contrôle ouvrier seront portées par un mouvement massif aux ramifications nombreuses, en prise réelle sur les luttes en cours. Il veut un parti de masse c’est-à-dire une organisation dont les militants sont directement engagés et ont une audience réelle sur leur lieu d’activité. En outre, ce parti doit permettre au courant autogestionnaire de s’exprimer publiquement, de se structurer, de se développer et de proposer des actions de lutte concrètes. Pour lui, seule l’unité d’action peut obliger le pouvoir à des reculs décisifs.
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