Inflation, chômage, répression politique
Longtemps « limitée » au domaine économique (inflation, échanges extérieurs, spéculation monétaire), la crise du système capitaliste se développe aujourd’hui dans le domaine social. En un an les demandes d’emploi non satisfaites ont augmenté de 28 % tandis que les offres d’emploi ont diminué de 30%. Le chômage touche environ 3,2% de la population salariée. La crise est voulue par le patronat qui souhaite une restructuration en profondeur par la concentration des emplois et la disparition des secteurs les plus traditionnels et des sous-traitants pour rentabiliser au mieux l’outil de production. La crise est aussi organisée par le pouvoir qui sacrifie délibérément les Charbonnages comme l’aviation civile, les équipements collectifs comme les services publics. La répression contre les ouvriers en grève ou les syndicats est de plus en plus présente. A cela il faut riposter en adaptant les luttes au contexte. Il faut transformer la tactique habituelle (défense du pouvoir d’achat, défense de l’emploi) en une stratégie offensive ou tout succès, même partiel, dans un secteur donné entraîne forcément des succès plus vastes dans d’autres branches industrielles.