Larzac
« Larzac totes los que volon viure al pais »
Au Larzac, les paysans veulent vivre au pays mais l’enquête parcellaire destinée à permettre la vérification de la superficie des parcelles et de leur emplacement sur le cadastre avant l’expropriation a débuté. Après le rejet du recours des « 130 » paysans par le Tribunal Administratif de Toulouse, l’armée a repris des travaux d’aménagement pour montrer qu’elle est déterminée à obtenir l’extension des terres militaires. La « fête des moissons » marque la fin de l’information et de la popularisation du mouvement revendicatif. Une phase plus offensive commence et la construction sans permis de la bergerie de la Blaquière, le labour des terres de non résidents en décembre 1973, puis des terrains militaires cet été, comme l’occupation de Jaça Nova et des Truels signent la « saquatterisation du plateau » pour faire céder l’armée. L’affrontement devient direct. C’est dans le développement des luttes contre la liquidation économique, le chômage et l’exode que se manifeste une solidarité offensive. Une campagne de lutte organisée par le PSU, le PLC et Lutte Occitane est en place pour soutenir les paysans et faire reculer le pouvoir.