La campagne anti-nucléaire
La campagne anti-nucléaire du PSU ne procède pas d’un choix passéiste ni d’une contestation sans fondement. Pour le parti autogestionnaire, ce choix vise à faire prendre en charge par la population elle-même un problème qui engage largement son avenir. Cette campagne explique les choix politiques en matière d’énergie, les méthodes d’évaluation de la demande d’énergie. Elle dénonce la loi de la croissance imposée ainsi que le coût réel du nucléaire. Le Finistère est une des régions particulièrement mobilisée. En Gironde, l’Union des syndicats agricoles (FGA-CFDT) ne veut pas rester en arrière de la lutte anti-nucléaire. Les agriculteurs, les ostréiculteurs sont directement menacés et les travailleurs ont décidé de prendre une position ferme sur la construction de la centrale de Braud-St-Louis. En Champagne, un comité champenois s’est constitué à Vitry et a mené une vigoureuse campagne de protestation contre la décision du conseil régional d’implanter une centrale. Les militants du SGEN-CFDT du CNRS demandent un « moratoire nucléaire ».