Les syndicats dans les Chemins de Fer en France (1890-1910)
Cote : FRUI
L’histoire vivante de la création et du développement des premiers syndicats de cheminots jusqu’à la grève « de la thune » de 1910. « Durant les vingt années qui vont de 1890 à 1910, Elie Fruit décrit sans élever le ton mais avec grande force ce que les frères Bonnef ont appelé « la vie tragique des travailleurs ». Pour ceux du rail, c’est le temps du patronat de droit divin, des journées de travail de douze à quinze heures, des salaires dérisoires au bas de l’échelle, de la réforme et non de la retraite, comme pour les vieux chevaux dans les régiments de cavalerie… « Sur un autre plan, plus général, se trouvent soulignés nombre de problèmes d’un permanent intérêt : celui du caractère réformiste ou révolutionnaire des luttes, dans la mesure où il est justifié de simplifier ainsi le débat, celui aussi de l’opposition entre l’action syndicaliste, économique et l’action parlementaire, politique, et là encore on peut se demander s’il n’y aurait pas lieu de parler de complémentarité plutôt que d’opposition, celui enfin — et je suis loin d’épuiser la variété des questions soulevées — de stratégie syndicale qui doit tenir compte et des majorités souvent passives et des affrontements entre les deux minorités patronale et syndicale, dominante et opposante… » Jean MAITRON (extrait de la préface de l’ouvrage)
FRUIT Elie
1976
21 x 13,5 cm, 216 p.
Éditions ouvrières