Le Congrès de Tours (18° Congrès national du Parti socialiste)
Cote : TOUR
Le 29 décembre 1920, les délégués du Congrès de Tours décident, dans leur majorité, l’adhésion du Parti socialiste à l’Internationale communiste : le Parti communiste français est né, les minoritaires vont maintenir le Parti socialiste. Comment empêcher une nouvelle guerre mondiale ? Comment interdire, en toute hypothèse, le retour du mouvement ouvrier à la collaboration avec les gouvernements des États du monde capitaliste ? Comment, à l’appel de la IIIe Internationale, forger un parti nouveau pour préparer et diriger la révolution socialiste en France ? Quelles leçons tirer de la révolution d’Octobre et de l’existence du premier État socialiste ? Ce sont là les enjeux de la lutte entre partisans et adversaires de l’adhésion à la IIIe Internationale. Quand le Congrès s’ouvre, on sait que la majorité adhérera à la IIIe Internationale mais on ne sait pas où passera la ligne de partage : vers qui pencheront les centristes ? Les auteurs : Jean Charles, chargé d’enseignement d’histoire à l’université de Besançon, thèse d’État en cours sur la CGTU. Jacques Girault. maître-assistant à l’université de Paris-1, thèse d’État en cours sur les origines et le développement du Front populaire dans le Var. Jean-Louis Robert, assistant à l’université de Paris-1, thèse sur la scission syndicale de 1921, thèse d’État en cours sur le mouvement ouvrier pendant la Première Guerre mondiale. Danielle Tartakousky. agrégée d’histoire, thèse sur les écoles et les éditions communistes en 1921-1933, thèse d’État en cours sur le mouvement ouvrier pendant le Front populaire. Claude Willard, professeur d’histoire à l’université de Paris-VIII, thèse d’État sur les guesdistes.
Préface, annotations, annexes : Jean CHARLES, Jacques GIRAULT, Jean-Louis ROBERT, Danielle TARTAKOWSKY, Claude WILLARD
1980
25 x 16,5 cm, 919 p.
Éditions sociales