Tout le possible
Cote : BOUC
Le bonheur est une idée neuve, proclamait Saint-Just en 1793. Cette recherche-là est devenue urgence. Quelle nuit du 4 Août balaiera les privilèges — anciens et nouveaux — d’une société crispée, hiérarchisée, patriarcale, policière, nucléaire, militariste, obéissante et exploiteuse ? L’alternative au « tout-nucléaire », la semaine de trente heures, la ville reconstruite, les hiérarchies cassées : pour Huguette BOUCHARDEAU, le futur est le contraire d’un rapiéçage de ce présent qui nous échappe. Utopies que tout cela, clament en chœur tous les pouvoirs. Comme la semaine de quarante heures et les congés payés en 1936 !… Une priorité : que les femmes [un homme sur deux est une femme) et le Tiers Monde (plus de la moitié du globe) fassent entendre leurs voix, qu’on se souvienne du sens concret de ce mot usé sans avoir servi : égalité. Huguette BOUCHARDEAU Agrégée de philosophie, elle enseigne à l’université de Lyon les sciences de l’éducation. iMilitante de l’U.N.E.F. d’abord, puis de la F.E.N., du planning familial, du M.L.A.C, de la C.F.D.T., elle devient en 1975 responsable du « Secteur femmes » du Parti Socialiste Unifié. Elue secrétaire nationale du P.S.U. en 1979, elle continue à participer au Mouvement des Femmes. Sommaire : Réduire le temps de travail, proposer des alternatives régionales pour l’emploi Réduire les inégalités, abolir les privilèges, casser la hiérarchie Progrès technique et choix de société: arrêter le nucléaire, contrôler l’informatique La France non alignée La politique des femmes Institutions et libertés L’autogestion Le PSU, pour quoi faire?
BOUCHARDEAU Huguette
1981
21,5 X 13,5 cm, 172 p.
Syros