Débat : l’alternative
Un débat autour de l’élaboration possible ou non d’un mouvement alternatif. Alain Lipietz expose son point de vue sur les organisations politiques ou syndicales et affirme qu’elles sont nécessaires mais ne peuvent être une fin en soi. Pour lui il faut une organisation à caractère politique, souple et pluraliste. L’organisation de l’alternative ne regroupera jamais toutes les associations ni toutes les pratiques alternatives. Elle agira comme un intellectuel collectif, un porte-voix. Pour cela il faut imaginer une étape confédérative. Jacques Lévy pense que chacun contribue à une convergence socialiste autogestionnaire dont il est actuellement difficile de dire quelles formes institutionnelles elle revêtira. Jacques Freyss soutient l’idée d’une « alternative socialiste, autogestionnaire et écologique ». Pour lui ce mouvement devrait être un agitateur d’idées, un lieu de réflexion stimulant l’expérimentation sociale et politique. Il conclut en admettant qu’il y a encore beaucoup à faire pour que l’idée d’alternative devienne crédible, réalisable et permette de reconstruire la gauche.