Fraternellement libre
Cote : JUQU
Il y a deux ans, Pierre Juquin prenait ses distances par rapport à la ligne officielle du PCF dont il fut longtemps membre dirigeant. Autocritiques, publié alors, était une pierre blanche sur le chemin de la déchirure. Aujourd’hui, Pierre Juquin choisit de bâtir, d’aller de l’avant. En toute liberté, et sous forme de lettres, il s’adresse à un petit ramasseur de grenouilles indien, à Jean-Jacques Rousseau, à un chômeur, à Miles Davis, à Jean-Marie Tjibaou, à Coluche au paradis, à Gorbatchev et à beaucoup d’autres. « Ainsi, écrit-il à un jeune inconnu, j’ai songé à mes propres interrogations. A mes doutes. J’ai soupesé mon bilan, évalué ma part de responsabilité à ton égard. Pas plus que toi, je ne m’accommode de cette société brutale et inégale, de cette politique sans morale et sans élan. » Mais au fil de ces lettres, encore, s’esquisse une force neuve, irrépressible, celle qui conduit jusqu’au bout du rêve, jusqu’à la vie sans limite.
JUQUIN Pierre
1987
22,5 X 14 cm, 264 p.
Grasset