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Des idées pour un socialisme du XXIe siècle ?

Dialogues en humanité : De la créativité citoyenne pour prendre soin de chaque humain

à la Maison des Passages à Lyon,

chacun.e est invité.es à témoigner et aller à la découverte du livre

La Maison des Passages dans le Vieux-Lyon au 44 rue Saint Georges, chère aux anciens du PSU, est reliée depuis toujours aux Dialogues en humanité co fondés en 2002 par Patrick Viveret et Geneviève Ancel, Michel Mousel, Hugues Sibille, Henryane de Chaponay, ainsi que Edgar Morin et Stéphane Hessel pour le Collégium international éthique, scientifique et politique, accueillis par la Ville de Lyon.

Les Dialogues en humanité ont essaimés dans plus de 100 lieux, générant un Réseau-monde actif pour valoriser les porteuses et porteurs d’initiatives positives sociales, solidaires, écologiques, économiques, politiques.

Les 20 ans de cet engagement ont fait l’objet d’un livre aux Editions Chronique Sociale.

Ce livre rend compte d’une aventure citoyenne, un laboratoire à ciel ouvert où l’on expérimente d’autres façons de se relier pour faire société quels que soient son statut social, son origine, sa culture ou sa confession…

Face à la tentative de confiscation du Vieux Lyon par quelques identitaires, une cinquantaine d’acteurs associatifs dont la Maison des Passages sont activement à l’initiative de « Vieux Lyon en humanité ». C’est la version de Dialogues en humanité, choisie pour reconquérir et apaiser l’espace public par des associations et citoyens habitants de ce quartier. Ils se considèrent porteurs d’un patrimoine vivant, citoyen et ouvert sur les autres quartiers et le monde tout en étant patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 25 ans.

Le mardi 16 janvier de 19 à 21h30, à la Maison des Passages à Lyon, chacun.e est invité.es à témoigner et aller à la découverte du livre « Dialogues en humanité : De la créativité citoyenne pour prendre soin de chaque humain » écrit par Philippe Piau et Muriel Scibilia, édition Chronique Sociale, collection Comprendre la société

Accueillis par Nadine Chopin présidente de la Maison des passages, plusieurs témoins et contributeurs du livre seront présents :

– l’autrice Muriel Scibilia, écrivaine et contribue au média UN Today. Elle a assuré la direction de l’information et de la communication d’une agence des Nations Unies

André Soutrenon éditeur Chronique sociale

Christian Delorme, spécialiste de Martin Luther King et Gandhi, du dialogue interreligieux et interconvictionnel et un des initiateurs de la Marche pour l’égalité contre le racisme

Azdine Benyoucef, chorégraphe et directeur artistique de la Compagnie Second Souffle, danse contemporaine urbaine Hip hop à Givors Vénissieux, Vaulx-en-Velin, Strasbourg, Meaux, Trappes ainsi qu’au Japon USA et Sénégal

Jean Sangally, artiste musicien franco-camerounais, Blues, Jazz, qui chantera Brassens et différentes compositions en langues d’Afrique. Il a accompagné la grande chanteuse Nina Simone.

– Shoki Alisaid, président de l’association des Dialogues en humanité et de l’association France Éthiopie corne de l’Afrique

Zehra Ainseba, secrétaire générale de l’association des Dialogues en humanité et formatrice FLE méthode Gattegno

Etienne Régent, architecte urbaniste et membre du Vieux-Lyon en humanité et contributeur du contenu du livre

Carry Philippe, adjoint à la Maire du 5e arrondissement (Patrimoines, Nature en ville et biodiversité), membre du Vieux-Lyon en humanité et contributeurs du contenu du livre

Maanam Oujja, président de l’association la 40N

Laure Cedat, partenaire active sur le quartier Saint-Georges et Barbara Humbert animatrice de Vieux Lyon en humanité

Les larges échanges avec le public, en cercle et en toute convivialité. seront animées par Geneviève Ancel, co-fondatrice des Dialogues en humanité et présidente UNICEF Rhône Loire Ain

Michel Rocard au PSU

© Ces photographies sont tirées de la collection de Pierre Collombert.

Projection-débat « Aucune rue ne portera ton nom »

Jeudi 21 novembre 2024 à 18h

Au Maltais rouge
40 rue de Malte, 75011 PARIS

Projection du film documentaire de Nadia SALEM suivie d’un débat en présence de la réalisatrice.

Animation : Marc MANGENOT

« Aucune rue ne portera ton nom », c’est le titre du premier documentaire réalisé par
Nadia SALEM. Originaire de Metz, la journaliste aujourd’hui parisienne s’est replongée dans son passé en revenant sur les traces de sa mère et des autres femmes qui ont contribué depuis la France à la lutte pour l’indépendance de l’Algérie. Une parole rare et précieuse qui témoigne d’un combat dont on ne sait encore que trop peu de choses.

Pour participer à la séance en visioconférence, cliquez ICI.

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LE CONTRE-PLAN DU PSU EN 1964

Genèse, contenu et postérité

Vendredi 4 octobre de 9h30 à 18h
au Maltais rouge

Après l’évocation l’an dernier du PSU de l’année 1963, nous sommes revenus cette année sur l’année 1964, celle du 60ème anniversaire du « Contre-Plan » du PSU, dans le cadre d’un colloque qui fut organisé le vendredi 4 octobre conjointement par l’ITS et l’Institut Edouard-Depreux (IED).

Avant le contre-plan

Le contre-plan du PSU

Les autres démarches

Postérité du contre-plan

Conclusions du colloque

« Socialistes contre la guerre d’Algérie : de la SFIO au PSU (1956-1960) »

Rencontre-Débat
Jeudi 3 octobre 2024 à 19H au Maltais rouge

Soirée organisée par l’Institut Edouard-Depreux et l’Institut Tribune Socialiste

En présence de Gilles Morin, auteur de l’ouvrage
« Socialistes contre la guerre d’Algérie : de la SFIO au PSU (1956-1960) ».

Disparition : Hommage à Henri LECLERC

Jeudi 26 septembre 2024 à 19H
au Maltais rouge

Notre ami et camarade Henri Leclerc est décédé ce 31 août 2024 à 90 ans.

Venu au PSU par l’UGS, il y est resté jusqu’aux bouleversements post-68 qui l’ont orienté vers des formes de militantisme hors des structures partisanes. Il a ensuite présidé la Ligue des Droits de l’Homme, en harmonie intime avec ses convictions sur la justice. Avocat militant, ainsi qu’il se définissait lui-même, il laisse à ses anciens camarades du PSU le souvenir d’un homme exceptionnel qui irradiait de bonheur la défense des droits humains.

À Henri, notre ami, la reconnaissance et l’hommage de tous ses camarades du PSU !

Nous lui avons rendu un dernier hommage, jeudi 26 septembre à 19h au Maltais rouge où d’anciens camarades témoigné de leur parcours militant à ses côtés.
Retrouver les vidéos de toute les interventions de la soirée.

Photo : Henri Leclerc à la tribune du Conseil National du PSU à Rouen, aux côtés de Michel Rocard à gauche, en juin 1970. © Pierre Collombert.

Cliquer sur l’image pour accéder aux vidéos

Bertrand Badie, le sud global : sens et puissance

Le 14 juin 2024 au Maltais rouge

À l’issue de l’AG du vendredi 14 juin dernier, la soirée-débat avec Bertrand Badie sur le « SUD global, sens et puissance » a été suivie de bout en bout par un public très attentif de 50 à 60 personnes, De nombreuses questions ont été posées. Plus longue que prévu, cette séance a témoigné de l’intérêt du public pour le sujet abordé mais aussi pour le conférencier qui a su captiver son attention. Les livres de ce dernier ont été vendus à de nombreux exemplaires par la librairie « L’Acacia », avec qui nous travaillons en partenariat.

Si vous avez manqué son intervention, retrouvez l’enregistrement de la séance dès à présent !

INTERVENTION
DÉBAT

MARSEILLE 73, Une histoire française

PROJECTION- DÉBAT

au Maltais rouge
le mercredi 12 juin 2024

Animée par Mijo THOMAS en présence de l’autrice du livre Dominique MANOTTI

SYNOPSIS : La France connaît une série d’assassinats ciblés sur des rabes, surtout des Algériens. On les tire à vue, on leur fracasse le crâne. En six mois, plus de cinquante d’entre eux sont abattus, dont une vingtaine à Marseille, épicentre du terrorisme raciste. C’est l’histoire vraie.

Onze ans après la fin de la guerre d’Algérie, les nervis de l’OAS ont été amnistiés, beaucoup sont intégrés dans l’appareil d’État et dans la police, le Front national vient à peine d’éclore. Des revanchards appellent à plastiquer les mosquées, les bistrots, les commerces arabes. C’est le décor.

Introduction de Dominique Manotti
Débat avec Dominique Manotti

Le sud global : sens et puissance

Rencontre ITS dans le cadre de la soirée des donateurs

Vendredi 14 juin 2024 à 18h au Maltais rouge

Conférence-débat avec Bertrand BADIE, professeur émérite à l’IEP de Paris.

Projection Ciné ITS « Marseille 73, une histoire française »

MERCREDI 12 JUIN 2024 à 18H30

Projection-débat au Maltais rouge
40 rue de Malte, 75011 PARIS

Documentaire de 34 minutes sorti en 2021, réalisé par Union Urbaine d’après le livre de Dominique MANOTTI.

Synopsis : La France connaît une série d’assassinats ciblés sur des Arabes, surtout des Algériens. On les tire à vue, on leur fracasse le crâne. En six mois, plus de cinquante d’entre eux sont abattus, dont une vingtaine à Marseille, épicentre du terrorisme raciste. C’est l’histoire vraie.
Onze ans après la fin de la guerre d’Algérie, les nervis de l’OAS ont été amnistiés, beaucoup sont intégrés dans l’appareil d’État et dans la police, le Front national vient à peine d’éclore. Des revanchards appellent à plastiquer les mosquées, les bistrots, les commerces arabes. C’est le décor.

En présence de l’autrice Dominique MANOTTI
Animation par Mijo THOMAS

La séance se déroulera en présentiel et en visioconférence à partir de 18h30.

Inscription à : institut.tribune.socialiste@gmail.com

Pour assister à la séance à distance, connectez-vous via le lien Zoom en cliquant ICI

Aux sources de l’écologie du PSU

Si le terme d’ « écologie » fut assez rarement utilisé au sein de la production documentaire du PSU,  sa pensée et sa déclinaison multiforme font du parti l’un des précurseurs de l’écologie politique. Cette vision novatrice l’a impliqué dans de nombreuses luttes, bien que cette participation se fasse souvent au second plan et de façon conjointe à d’autres mouvements. Ces luttes ont pu s’exprimer à la fois d’un point de vue programmatique mais également par de multiples pratiques militantes décentralisées. Elles sont à l’origine de dialogues entre le PSU et les organisations écologistes créées à partir des années 70, encourageant une forte diaspora vers le parti des Verts dès sa création.

Années 1960 : Prémices de la pensée écologique. La question du « cadre de vie »

La sensibilité environnementale du PSU n’est pas évidente au premier abord. Comprendre l’intégration des préoccupations écologiques passe nécessairement par la notion de cadre de vie. Dans un parti fortement centré sur les ouvriers naît ainsi l’idée que les mobilisations ouvrières ne s’arrêtent pas aux portes des usines. Ces luttes s’étendraient en réalité bien au-delà, justifiant par conséquent le fait de s’intéresser dès la seconde moitié des années 1960 à l’urbanisme ou encore aux transports.

Si jusqu’en 1967 la réflexion écologique est encore mince, quelques pistes de réflexions s’élaborent néanmoins. Le secteur « cadre de vie » du PSU, formé dans les années 1964-1966, réfléchit sur la gestion de la ville et de l’habitat. Cependant, celui-ci axe davantage son questionnement autour de la santé, sans faire référence explicitement aux enjeux environnementaux.

Le Ve congrès PSU de Paris (1967) constitue un premier point de départ important. Bien qu’il ne fasse pas l’objet de débat, un texte évoquant le thème de l’environnement est déposé par des urbanistes du PSU. Ce moment marque l’entrée de l’urbanisme et de l’environnement dans le débat interne du parti. La même année est fondé un premier syndicat de l’habitat pour les grands ensembles de Sarcelles.

L’intégration progressive de ces thématiques est visible à travers la documentation interne du PSU. Deux numéros de Directives, réalisés après un stage d’organisation interne sur l’urbanisme, firent ainsi explicitement référence à la question du cadre de vie.

Années 1970 : De l’intégration programmatique aux luttes écologistes

Les questions écologiques connaissent un réel tournant programmatique en 1972. Deux évènements majeurs sont à souligner : tout d’abord, le congrès de Toulouse, lors duquel sont évoqués explicitement la question du productivisme ainsi qu’une critique de la croissance. De plus, la même année connaît la publication du manifeste Contrôler aujourd’hui pour décider demain, qui constitue une étape importante pour la structuration de la pensée proto-écologiste. Emerge ainsi un nouveau vocabulaire : pollution, destruction de l’environnement, gaspillage des ressources naturelles, accaparement de la nature…

Cette rupture se poursuit par la prise en compte de ce questionnement au sein même de la structuration du PSU. Au congrès d’Amiens de 1974 est créée une commission nationale « Ecologie », qui a par la suite porté plusieurs noms. Les dossiers de cette commission sont à retrouver aux Archives Nationales de Pierrefitte-sur-Seine. De surcroît, nous pouvons noter que le PSU eut une commission agricole très active, proche du mouvement des paysans travailleurs de Bernard Lambert.

Au-delà de l’intégration programmatique, l’écologie s’est également développée au sein du PSU par le biais des pratiques militantes et des luttes. Il faut ici mentionner les Plans Alters, dont le plus célèbre fut le Plan Alter breton. Ces plans et la réflexion autour de l’énergie qui les caractérisent trouvent leur origine dans la lutte contre le nucléaire et la question de la force de frappe développée dès les années 1960 dans le contexte de la Guerre Froide. En 1963, avec la création par Claude Bourdet du Mouvement Contre l’Armement Atomique (MCAA), le PSU s’engage dans une lutte anti-nucléaire non-alignée. Le positionnement du parti en ce sens relevait notamment de la critique démocratique induite par le contrôle de l’arme nucléaire. Dans les années 1970 émerge la question du nucléaire civil, menant à une réflexion plus générale poursuivie par le congrès de Toulouse sur le productivisme et sa menace sur l’environnement. Cette lutte est symbolisée par l’ouverture de plusieurs centrales : la construction de Fessenheim dès 1971, celle du Bugey mise en service en 1972, puis l’ambitieux Plan Messmer de 1974 à l’origine du parc nucléaire français. Le PSU s’implique dans les luttes anti-nucléaires en association avec d’autres organisations écologistes ou associations de riverains.

Toutefois, les luttes environnementales du PSU ne se cantonnent pas à la question de l’énergie. Celles-ci touchent de nombreux sujets, à l’instar des enjeux liés à la pollution, à l’amiante, à l’urbanisme ou encore aux politiques agricoles. La lutte du Larzac est à ce titre emblématique du refus de prendre aux paysans leurs terres afin de les donner à l’armée.

Années 1980 : L’institutionnalisation

A partir des années 1980, alors que le PSU fait face à des difficultés électorales, l’investissement du parti sur les causes environnementales est reconnu par le biais de la nomination en 1983 d’Huguette Bouchardeau au poste de Secrétaire d’Etat à l’Environnement et au Cadre de Vie, puis par sa nomination en 1984 au Ministère de l’Environnement.

Bien que la marge d’action du Ministère de l’Environnement soit limitée, ses fonctionnaires soulignent alors les avantages d’un ministre formé aux enjeux écologiques. Huguette Bouchardeau avait ainsi pour objectif la démocratisation de l’environnement en encourageant le rôle des associations et des citoyens. Cette période participe au processus de renforcement du ministère qui gagne alors en légitimité : le nombre nombre de procédures et de fonctionnaires relevant de celui-ci augmentèrent.

Une écologie propre au PSU ?

Les débuts de l’écologie politique furent marqués par un manque de crédibilité accordé à la pensée environnementale. La volonté de ne pas être caricaturé a mené le PSU à promouvoir une pensée écologiste spécifique.

Le PSU souligne l’enjeu démocratique touchant aux luttes pour l’environnement, ce positionnement rejoignant les ambitions autogestionnaires du parti. Alors que l’aménagement du territoire est marqué par un fort autoritarisme, cette question s’applique particulièrement aux choix technologiques.

Il insiste également sur la critique du productivisme en tant que système économique favorisant la massification de la production, menant par conséquent à des nuisances et pollutions. La volonté de définir un autre modèle de développement conduit le PSU à traduire en langage politique les enjeux environnementaux. Cette démarche s’illustre tout particulièrement à travers les Plans Alters, qui ont pour objectif non seulement de s’opposer à la nucléarisation mais également de proposer un modèle de territoire et de production d’énergie. Ces projets illustrent aussi le poids de l’expertise au PSU, avec des réflexions portées notamment par le groupe de Bellevue, précurseur de ces questions et ayant ensuite permis des déclinaisons régionales. L’idée est donc de proposer un « éco-développement » qui prendrait uniquement en compte les énergies renouvelables. Ce projet implique un rapport au paysage marqué par une production d’énergie très manifeste, se traduisant notamment par un nombre important d’éoliennes et soulevant des questions en termes d’acceptabilité sociale. Ces brochures formulent également des pistes de solutions socioéconomiques à l’enjeu de l’emploi.

Plans alters

L’écologie dans la documentation du PSU

Pour en savoir plus…

Retrouvez ci-dessous les différentes interventions de la soirée du 04 avril 2014 autour du thème Le PSU, précurseur de l’écologie ? :

Les entretiens Mémoires vives du PSU avec Bernard Ravenel :

A consulter également :

  • Tudi KERNALEGENN, « Le PSU, laboratoire de l’écologie politique », in Noëlline CASTAGNEZ, Laurent JALABERT, Marc LAZAR, Gilles MORIN, Jean-François SIRINELLI (dir.), Le Parti socialiste unifié. Histoire et postérité, Presses universitaires de Rennes, 2013.

Assemblée Générale des donateurs et donatrices ITS 2024

Le 14 juin 2024 dès 17h, l’ITS vous accueille au Maltais rouge à l’occasion de l’Assemblée générale annuelle des donateurs ITS. Elle sera suivie par une soirée-débat sur le Sud global.

Pour celles et ceux d’entre vous qui sont donateurs ou donatrices de l’ITS – mais aussi pour tous les autres qui peuvent le devenir – cette journée du 14 juin est à noter, puisque nous y tiendrons notre assemblée annuelle. Nous y accueillerons avec plaisir nos nouveaux contributeurs et contributrices !

Ce sera en outre l’occasion de réfléchir avec notre conférencier Bertrand Badie aux questions soulevées par l’émergence stratégique du « Sud global », dans les relations internationales.

Pour nous soutenir, rendez-vous sur la page « Soutenez-nous ! » en cliquant ICI.

PROJECTION ciné ITS « LES BALLES DU 14 JUILLET 1953 »

Samedi 20 avril 2024 de 14h30 à 18h30

Au Maltais rouge, 40 rue de Malte, 75011 PARIS

Documentaire de 85 minutes sorti en 2014, réalisé par Daniel KUPFERSTEIN.
Animation par Christian PHÉLINE

La séance se déroulera en présentiel et en visioconférence à partir de 14h30.
Cliquez ICI pour accéder au lien du Zoom.

SYNOPSIS : Le 14 juillet 1953, un drame terrible s’est déroulé en plein Paris. Au moment de la dislocation d’une manifestation en l’honneur de la Révolution Française, la police parisienne a chargé un cortège de manifestants Algériens. Sept personnes (6 Algériens et un Français) ont été tuées et plus de quarante blessés par balles. Cette histoire est quasiment inconnue en France comme en Algérie. Ce film, est l’histoire d’une longue enquête contre l’amnésie.

Projection ciné ITS « algériennes en France, l’héritage »

Samedi 13 avril 2024 de 14h30 à 18h30

Projection-débat au Maltais rouge,
40 rue de Malte 75011 PARIS

En présence de Samia MESSAOUDI.

Documentaire de 71 minutes sorti en 2022, réalisé par Bouchera AZZOUZ

Synopsis : Soixante ans après l’indépendance de l’Algérie, les parcours de quatre femmes, Djamila, Samia, Dalila et Fadila, quatre femmes nées ou ayant grandi en France, illustrent un pan de l’histoire franco-algérienne.

Animation par Marc MANGENOT.

La séance se déroulera en présentiel.

En visioconférence pour le débat uniquement à partir de 15h45. Cliquez ICI pour accéder au lien du Zoom.

RENCONTRE ITS : Le PSU, précurseur de l’écologie ?

Jeudi 4 avril 2024 à 18h30

Au Maltais rouge, 40 rue de Malte 75011 Paris

Avec

Alain LIPIETZ, économiste, ancien du PSU, député vert européen pendant dix ans, auteur de nombreux ouvrages ;

Meixin TAMBAY
Archiviste de la Fondation de l’Écologie Politique
et de l’Institut Tribune Socialiste ;

Alexis VRIGNON, maître de conférences à l’Université d’Orléans, historien des mouvements écologistes en France.

Débat animé par Dominique FRAGER.

En partenariat avec la Fondation de l’Écologie Politique (FEP).

Vous pouvez suivre la réunion avec les vidéos ci-dessous

PROJECTION « Ne nous racontez plus d’histoires ! »

Vendredi 29 mars 2024 de 18h30 à 21H30

Au Maltais rouge, 40 rue de Malte 75011 Paris
En présence du réalisateur Ferhat Mouhali

Documentaire de 88 minutes sorti en 2020, réalisé par
Carole Filiu-Mouhali et Ferhat Mouhali.

Synopsis : Elle est Française, il est Algérien. Toute leur enfance a été bercée par la guerre d’Algérie. Souvenirs traumatisants d’un départ forcé pour la journaliste, fille d’un pied noir ; récit mythifié d’une indépendance glorieuse pour le réalisateur, militant des droits humains. Loin de l’historiographie officielle, ils rencontrent des témoins aux discours volontairement oubliés et qui se battent contre la guerre des mémoires pour faire entendre une vérité plus apaisée.

Animation par Christian Phéline

Présentation du film

Débat autour du film

Le film ne peut être présenté gratuitement sur un site mais la bande annonce est visible

RENCONTRE ITS : l’héritage perdu du parti communiste italien

Jeudi 28 mars 2024 à 18h30

Au Maltais rouge, 40 rue de Malte 75011 Paris
En présence d
e l’auteur Hugues Le Paige

« C’était le Parti communiste le plus puissant
et aussi le plus original d’Europe occidentale.
À la fin des années 1970, le Parti Communiste Italien représentait près d’un tiers des électeurs de la péninsule, il gérait de nombreuses villes et régions et exerçait son hégémonie sur le monde culturel. Il se distinguait par une participation politique massive et sans précédent de ses militants. Il faisait rêver la gauche européenne. »

À l’occasion de la parution du livre “L’héritage perdu du Parti communiste italien” d’Hugues Le Paige, l’ITS organise une soirée de rencontre et de débat autour de cet ouvrage.

En présence de l’auteur Hugues Le Paige, journaliste-réalisateur, auteur de nombreux documentaires historiques, spécialiste de l’Italie où il a longtemps vécu et travaillé.

Débat présenté par Mijo THOMAS.

Présentation du livre

Débat autour du livre

Journaux électoraux de 1967

Liste des numéros spéciaux pour les législatives de mars 1967 présents dans la collection du Centre Jacques Sauvageot (par ordre alphabétique) :

– Achille AUBAN ;

– Jean-AUBRY ;

– Raymond BADIOU ;

– Jean BINOT ;

– Pierre BOISSON ;

– Michel BOUCHER ;

– Claude BOURDET ;

– Marc BOUSCASSE ;

– Manuel BRIDIER ;

– Claude BRIXHE ;

– Maurice COMBES ;

– Roger DAUPHIN ;

– Robert DUBREUIL ;

– François ETIENNE ;

– Christian FARJON ;

– René FOUCART ;

– Félix FRANC ;

– Bernard FREVAQUE ;

– Emile GODET ;

– Michel GOND ;

– André GRAND ;

– Michel HERODY ;

– Daniel HOLLARD ;

– Michel KELLERMAN ;

– Jean LALLEMAND ;

– Philippe LAUBREAUX ;

– Jacques LAUTMAN ;

– Yves LE FOLL ;

– Roger LEROY ;

– Serge LESBRE ;

– Victor MADELAINE ;

– Serge MALEK ;

– Pierre MANNEVILLE ;

– Jean-Pierre MARTEIN ;

– Henrti MARTIN ;

– Daniel MIGNOT ;

– Maurice MILPIED ;

– Alexandre MONTARIOL ;

– Pierre NOËL ;

– Marcel PIERRE ;

– Daniel PIGOT ;

– Louis POINTIER ;

– Harris PUISAIS ;

– Eugène QUEVERDO ;

– Bernard RAVENEL ;

– Pierre SIMON ;

– André SOCHON ;

– Jean VANCRAEYENEST ;

– Paul VIEILLARD ;

– Jean WALTER.

La paix est-elle encore possible pour les peuples israélien et palestinien ?

Jeudi 31 janvier 2024 A 18H30

Au Maltais rouge, 40 rue de Malte 75011 Paris

Depuis plus de trois mois, l’actualité́ internationale est à nouveau dominée par le conflit israélo-palestinien. Le déclenchement d’un nouvel épisode guerrier, le 7 octobre, par les attaques criminelles du Hamas et, aujourd’hui, le déchaînement à une échelle inconnue de la violence criminelle de l’armée israélienne contre les populations civiles de Gaza bouleversent la donne. L’urgence du moment est de parvenir à un cessez-le-feu, comme vient de le proclamer l’assemblée générale de l’ONU.
L’engrenage infernal des affrontements vengeurs ne peut être enrayé que par la perspective d’une paix juste et équilibrée pour les deux peuples israélien et palestinien : cette perspective semble plus que jamais bloquée tant la montée aux extrêmes des principaux acteurs du drame actuel – gouvernement israélien et Hamas – s’y oppose. Ce n’est donc que par la pression internationale que la paix pourrait advenir, et avec elle la sécurité.

Quels sont donc les fondements possibles d’une telle paix ?
La solution à deux États est-elle encore possible ? Les « plans de paix » arabes peuvent-ils servir de base à une paix qui pourrait être imposée internationalement ?
Ce qui suppose bien sûr que États-Unis mettent fin à leur soutien inconditionnel au gouvernement israélien, en violation des résolutions de l’ONU. Quel rôle les Européens, et particulièrement la France, pourraient-ils jouer pour débloquer la situation ? De quelle manière les gauches pourraient-elles peser en France et sur le plan international pour imposer la paix ?
Il est plus que jamais nécessaire aujourd’hui de définir les contours d’une paix possible, de l’imposer aux fauteurs de guerre et de prendre des initiatives qui puissent favoriser celles et ceux qui, au sein des peuples concernés, recherchent les voies de la coexistence pacifique, cette notion dont la pertinence a une si forte résonance au Proche-Orient !

DÉBAT ANIMÉ ET PRÉSENTÉ PAR :

Louis WEBER,

Sophie BESSIS,
historienne, ex-secrétaire internationale adjointe de la FIDH, auteure de nombreux ouvrages portant essentiellement sur les relations Nord-Sud.

Alain GRESH,
journaliste, directeur des journaux en ligne OrientXXI.info et AfriqueXXI.info.

Gilbert ACHCAR,

professeur à la School of Oriental and African Studies de l’Université de Londres (par visio).

DÉBAT,

La nouvelle année à l’ITS

Jeudi 25 janvier 2024 de 17h à 21H

Au Maltais rouge, 40 rue de Malte 75011 Paris

Nous vous convions à notre soirée de nouvelle année 2024 pour partager un moment de convivialité autour d’un riche programme :

17h :
Accueil
Librairie ITS

Présentation et dédicaces du n°14 de la revue Les Débats de l’ITS : « Quel avenir pour la (les) gauche(s) en France ? »

18h :
L’ITS en 2024 : projets et perspectives.

18h15 – 19h30 :
Les Lip d’hier à aujourd’hui :
Présentation par Gérard MAGNIN, militant PSU et CFDT à Besançon au moment de Lip.

Charles PIAGET, extraits filmés

– Entretien de 1978 par Dominique DUBOSC.
– Entretien de 2021 (Mémoires Vives du PSU).

À partir de 19h30 :
Soirée conviviale

Présentation du programme de l’année
Présentation du dernier « Débats de l’ITS »

Présentation par
Gérard MAGNIN,

militant CFDT,
militant PSU à Besançon au moment de Lip.

L’Europe et l’extrême-droite

Mercredi 13 décembre 2023 à 18h30
Au Maltais rouge, 40 rue de Malte 75011 Paris

Cycle de séminaires organisés par Sept Fondations

Les partis, mouvements et groupes d’extrême droite du continent européen présentent des différences, mais ils ont tous des traits communs, notamment leur conservatisme social, leur sexisme, leur rejet de l’immigration, leur racisme, leur climato-scepticisme, leur nationalisme. Ils portent une critique radicale de la démocratie au nom d’une idéologie autoritaire, tendant à exclure une partie des individus. La montée du vote d’extrême droite en Europe est liée à des facteurs multiples, dont plusieurs crises qui ont touché le continent ces dernières années. Les prochaines élections européennes seront-elles une étape de cette montée en puissance de l’extrême droite ? Comment à l’échelle européenne s’opposer à son ascension ? C’est le débat auquel vous invitent les 7 fondations. 

Avec Erwan LECOEUR, sociologue et politologue, enseignant à l’Institut d’Études Politiques de Grenoble.

Débat modéré par Marie-Christine Vergiat, Vice-présidente de la Ligue des Droits de l’Homme.

Introduction : Marie-Christine VERGIAT
Erwan LECŒUR
DÉBAT

L’Algérie, de Gaulle et la Bombe

Jeudi 7 décembre 2023 à 18h

Projection-débat au Maltais rouge

Dès 1945, la France songe à mettre au point un programme nucléaire militaire, de Gaulle est alors chef du gouvernement. Le premier aura lieu aura lieu à Reggane le 13 février 1960, deux ans avant l’indépendance de l’Algérie. Il y en aura 17, soit aériens, soit souterrains. Le Sahara ? Un gros morceau de l’empire colonial français. La population est clairsemée, quantité négligeable. On ne met guère de gants. L’indemnisation promise des victimes algériennes est loin d’avoir atteint son but.
Lors de la reprise des négociations avec le FLN, le gouvernement français, on comprend pourquoi, considérait que le Sahara ne faisait pas partie de l’Algérie. Finalement, il lâchera sur ce point, les négociations pourront se poursuivre, mais à condition que l’armée française puisse poursuivre les essais, ce qui se fera jusqu’en 1966. Ensuite, jusqu’en 1996, c’est la Polynésie qui sera le théâtre forcé de la poursuite des essais nucléaires.

Larbi Benchiha, journaliste et documentariste présentera son film L’Algérie, de Gaulle et la Bombe (52 min – 2010). Ce dernier retrace l’histoire des essais nucléaires au Sahara ses secrets et mensonges, ses drames. Il sera projeté en début de séance.

Avec la participation de Abraham Béhar (président de l’Association des médecins français pour la prévention de la guerre nucléaire) et de Roland Desbordes, porte-parole du CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendantes, créée après l’explosion de Tchernobyl).

Le film « Algérie, de Gaulle et la bombe» de Larbi Benchiha
Abraham BÉHAR, Larbi BENCHIHA,
Roland DESBORDES, Marc MANGENOT
Débat

À propos de LIP

Sur cette page, vous trouverez un ensemble de ressources (documents, brochures, table ronde) sur le thème de l’affaire Lip (1973). Elle sera actualisée au fur et à mesure.

Photos de la marche Lip en 1973 par © Hervé de MINIAC – Droits réservés

Le reste des images de la grande marche Lip est à retrouver dans notre galerie de photos : « En images : la marche lip de 1973 ».

Vous trouverez ci-dessous, une liste de documents disponibles sur le site de la CFDT.

En images : la marche lip de 1973

Les photos ci-dessous de la grande marche du 29 septembre 1973 à Besançon ont été prises par Hervé de MINIAC, ancien secrétaire général de l’UNEF dans le bureau de Michel Mousel en 1963. Il a été par la suite membre du PSU et surtout militant CFDT.

© Hervé de MINIAC – Droits réservés

LE CINÉMA ALGÉRIEN ET L’AVENTURE DE LA CINÉMATHÈQUE D’ALGER DURANT LES PREMIÈRES ANNÉES DE L’INDÉPENDANCE

Samedi 18 novembre de 14h30 à 18h30 au Maltais rouge

Wassyla TAMZALI,
présentera et discutera de son dernier livre

En attendant Omar Gatlato – Sauvegarde” 

Le film de Merzak ALLOUACHE (1976) sera projeté en ouverture de la séance.
Wassyla Tamzali, qui nous a fait le plaisir de discuter l’an passé avec Michelle Perrot, revient avec dans ses bagages un livre magnifiquement illustré.

Tous les films algériens des années soixante à soixante-dix (et pas mal du cinéma tunisien), florilège finement analysé, incisif, percutant, avec des mots qui parlent cinéma.

« Sauvegarde », ajouté en 2022, c’est l’aventure de la cinémathèque algérienne, libre de parole, accueillant les films du monde entier. Histoire vivante, culture, cinéma, hommes et femmes enthousiastes, engagées, incarnant l’espoir dans un contexte où la liberté n’était pas donnée.
Les éditions Talitha (collection Intalak) rééditent donc pour l’Histoire et le plaisir le livre paru en 1979 « En attendant Omar Gatlato », précédé d’un texte intense et émouvant, justement intitulé « Sauvegarde ». Écrits plein de vie et de philosophie qui disent l’aventure du cinéma post-indépendance, de la cinémathèque d’Alger, avec en plus un détour par le cinéma tunisien.

La réunion sera suivie d’une vente-dédicaces du livre de Wassyla Tamzali.

Charles Piaget (1928-2023)

Les contributions et hommages
à Charles Piaget

Charles Piaget, symbole de la lutte autogestionnaire des ouvriers et ouvrières de LIP, est décédé le 4 novembre 2023, à l’âge de 95 ans. Militant de toujours, syndiqué à la CFTC devenue CFDT, adhérent du PSU dès sa fondation, Charles Piaget a été de tous les combats des LIP, commencés bien avant 1973. Devenu l’incarnation même des LIP dans ce qui a constitué à partir de 1973 la référence des luttes autogestionnaires, il est constamment resté celui qui privilégiait le collectif avant tout, n’acceptant de devenir durant quelques années co-secrétaire national de notre parti que pour y affirmer le drapeau de l’autogestion. Fidèle à ses convictions, il a porté jusqu’à la fin la parole des luttes ouvrières, et militait depuis plusieurs décennies contre le fléau du chômage.

Charles Piaget, en 1973.

À Charles Piaget, notre camarade au PSU, vont nos souvenirs et notre reconnaissance ; nous nous emploierons à ce que le modèle qu’il incarne pour les combats des temps présents ne soit pas oublié.

Vous pouvez retrouver sa biographie complète sur le site du Maitron.

Charles Piaget et Lip

Charles Piaget et sa vie militante

Les affiches Lip du PSU

La cérémonie d’hommage

France 3 a par ailleurs réalisé un très riche compte rendu de la cérémonie d’hommage à Charles Piaget qui s’est tenue le vendredi 10 novembre 2023 à Besançon. Découvrez l’article « Quel privilège d’avoir lutté avec toi « , revivez l’hommage au syndicaliste Charles Piaget, leader du conflit Lip » de Sarah Rebouh, Emmanuel Deshayes et Elisabeth Khanchali.

L’enregistrement vidéo de la cérémonie est par ailleurs à retrouver ci-dessous. Elle est extraite du billet d’Edwy Plenel « Ce que nous lègue Charles Piaget » paru sur le blog de Médiapart le 15 novembre 2023.

Nos Archives Vidéo

Découvrez ou redécouvrez l’interview filmée de Charles Piaget dans la collection « Mémoires vives du PSU » avec Jean-Pascal Bonhotal.

Il y a 2 ans, en novembre 2021, Charles Piaget nous avait fait le plaisir de nous rendre visite au Maltais rouge dans le cadre d’une rencontre organisée par les ATS sur son ouvrage « On fabrique, on vend, on se paie : Lip 1973 ». La vidéo est à retrouver ICI.

Un numéro de notre collection Cahiers de l’ITS a été dédié à Charles Piaget à travers l’analyse de ses interventions de 1974 par Théo Roumier.

LE PSU EN 1963 Colloque

présentent

Le PSU en 1963
l’année  des 2 congrès et des 7 tendances

Vendredi 29 septembre 2023

Le vendredi 29 septembre 2023, l’Institut Tribune Socialiste et l’Institut Edouard-Depreux ont organisé au Maltais rouge un colloque sur le PSU dans l’année 1963, celle de la crise qui a suivi la fin de la guerre d’Algérie, avec ses deux Congrès, d’Alfortville (25-27 janvier) et de la Grange-aux-belles à Paris (9-11 novembre). Nous avons essayé en particulier de déterminer pourquoi et comment le PSU a pu surmonter cette crise et su rebondir les années suivantes malgré la perte drastique d’adhérents qu’il a subie en 1963. 

En cette année du soixantième anniversaire, ce colloque a permis d’apporter de nouveaux éclairages sur l’année au cours de laquelle le PSU a tenté de redéfinir son rôle après la guerre d’Algérie, qui avait constitué le ciment de sa fondation. 

Les vidéos de la journée

Jean-François MERLE – Gilles RICHARD

Monique DENTAL – Georges GONTCHAROFF – Jean HENTZGEN
Jean-Pierre HARDY

Roger BARRALIS – Georges GONTCHAROFF – François PRIGENT
Guy MONTARIOL

Jean-François MERLE – Baudoin De ROCHEBRUNE
Meixin TAMBAY – Claude ROCCATI

François PRIGENT – Pascal DORIVAL

DE LA PANNE DE LA POLITIQUE DE LA VILLE AUX RÉVOLTES URBAINES DE L’ÉTÉ 2023

les vidéos de la soirée

Mercredi 11 octobre 2023 à 18h30
Au Maltais rouge, 40 rue de de Malte, PARIS 11e

La « panne » de la politique de la ville est déjà ancienne :  enterrement du rapport Borloo, lutte de la présidence Macron contre les professionnels du développement social local et contre les associations et les équipements proches des populations urbaines marginalisées (exemple des Centres Sociaux), suppression de la police de proximité, harcèlement et chasse au faciès, extension de la notion de terrorisme, surinvestissement de la police dans la lutte contre le cannabis, etc. Tout ceci a nourri sur des années les ressentiments qui ont éclaté avec les violentes révoltes urbaines de l’été 2023. 

Comment une « politique de la ville » suivie et volontariste pourrait-elle sortir le pays de la crise profonde qui vient de secouer les quartiers populaires ?

Témoignages de la période post 1970 en Algérie

SAMEDI 7 OCTOBRE de 14h30 à 18H30
Au Maltais rouge, 40 rue de de Malte, PARIS 11e

Militants et militantes anticolonialistes dans l’Algérie indépendante

L’Institut Tribune Socialiste organise un cycle intitulé « Militants et militantes anticolonialistes dans l’Algérie indépendante ». Les premières rencontres (8 avril et 24 juin 2023) ont réuni des personnes ayant travaillé en Algérie dans les premières années de l’indépendance. Période de l’espoir de voir s’établir petit à petit une société démocratique, réduisant les inégalités.

La période suivante, marquée par « l’ère Boumédienne » est celle de la consolidation d’un pouvoir a-démocratique. L’indépendance économique, centrée autour d’une politique d’industrialisation accélérée, s’appuie sur la rente pétrolière et gazière et s’organise à l’abri du système bureaucratique, policier et militaire. Mais, l’Algérie demeure une plaque tournante pour les mouvements de libération à travers le monde.
Cinq personnes engagées dans cette période pour apporter leurs savoirs et savoir-faire à l’Algérie nouvelle diront quelles ont été, dans ce contexte, leurs activités et leurs relations avec la population, au travail et dans la vie quotidienne :

Marc Mangenot, économiste, ITPEA (Institut de formation à planification et à la statistique), fin 1971-fin 1979;
Alain Viguier, ingénieur, formateur (1971-1972) ;
Stanislas Mackiewicz, Ministère du Travail
(1971-1973), psychologue ITPEA (1973-1975) ;
Nicole Mackiewicz, enquête sur l’artisanat (1972), enseignante ITPEA (1973-1975) ;
Anne Couteau, enseignante (1965-1972).

Débat modéré par Michel Capron.
Interventions de la salle après les témoignages.
Vente de livres et documents, dédicaces.