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Sauvageot

Des idées pour un socialisme du XXIe siècle ?

L’école bordelaise dans le réseau international de l’animation ( 2003-2013)

Cote : GILL

Le présent ouvrage met l’accent sur ce que l’on peut appeler « L’école bordelaise de l’animation ». Il est constitué de certaines des productions théoriques bordelaises marquantes concernant les champs de l’animation professionnelle (avec parfois des professionnels associés), présentées lors de ces rassemblements internationaux organisés à chaque fois par des universités locales. Recueil de contributions issues des six rencontres de l’Association des départements carrières sociales de France qui se sont tenues dans divers pays de 2003 à 2013. Des réflexions générales sur l’animation professionnelle en France, mais aussi des analyses portant sur des champs multiples : le tourisme, les loisirs, les espaces et les territoires, les équipements, le patrimoine, la culture, etc.

Jean-Claude GILLET (coord.). Préface Jean-Pierre Augustin. Postface Pascal Tozzi
2014
24 x 15, 5 cm, 280 p.
Carrières sociales Editions. L’Harmattan

Guerre et paix…. et écologie. Les risques de militarisation durable

Cote : CRAM

La militarisation du monde est la cause principale de la détérioration de nos environnements, sur terre, en mer et dans l’espace. Notre planète, qui mérite des soins intensifs, est de plus en plus abîmée par ceux-là mêmes qui s’en font les défenseurs auto-proclamés : les forces armées. Limiter les dégâts des armes de tout calibre. Contrer la démesure, dans la répartition internationale de la menace de mort du complexe militaro-industriel, un complexe qui détourne nos ressources vitales, accapare nos territoires et militarise nos esprits. Intégrer le mot d’ordre de « Halte à la Croissance » dans le domaine de l’armement, à une époque où les écosystèmes sont victimes de reconfigurations stratégiques sur fond de dérèglement et manipulation climatiques. Concevoir la sécurité écologique en neutralisant la nocivité des préparatifs de guerre en temps de paix. Tout cela dépendra de la façon dont agiront en tandem écologistes et pacifistes, sans chercher à savoir qui est le mieux placé ou le mieux armé pour « sauver » la planète. Penser l’écologie, c’est mieux évaluer jusqu’à quel point la crise écologique – y compris l’urgence climatique – est liée au déficit des exigences de paix. Ben Cramer enseigne la géopolitique du développement durable à l’Université à Paris.

Ben CRAMER. Préface : Alain Joxe
2014
22 x 12 cm, 176 p.
Yves Michel

Commun. Essai sur la révolution au XXI° siècle

Cote : DARD

Partout dans le monde, des mouvements contestent l’appropriation par une petite oligarchie des ressources naturelles, des espaces et des services publics, des connaissances et des réseaux de communication. Ces luttes élèvent toutes une même exigence, reposent toutes sur un même principe : le commun. Pierre Dardot et Christian Laval montrent pourquoi ce principe s’impose aujourd’hui comme le terme central de l’alternative politique pour le XXIe siècle : il noue la lutte anticapitaliste et l’écologie politique par la revendication des « communs » contre les nouvelles formes d’appropriation privée et étatique ; il articule les luttes pratiques aux recherches sur le gouvernement collectif des ressources naturelles ou informationnelles ; il désigne des formes démocratiques nouvelles qui ambitionnent de prendre la relève de la représentation politique et du monopole des partis. Cette émergence du commun dans l’action appelle un travail de clarifi cation dans la pensée. Le sens actuel du commun se distingue des nombreux usages passés de cette notion, qu’ils soient philosophiques, juridiques ou théologiques : bien suprême de la cité, universalité d’essence, propriété inhérente à certaines choses, quand ce n’est pas la fin poursuivie par la création divine. Mais il est un autre fil qui rattache le commun, non à l’essence des hommes ou à la nature des choses, mais à l’activité des hommes eux-mêmes : seule une pratique de mise en commun peut décider de ce qui est « commun », réserver certaines choses à l’usage commun, produire les règles capables d’obliger les hommes. En ce sens, le commun appelle à une nouvelle institution de la société par elle-même : une révolution.

Pierre DARDOT et Christian LAVAL
2014
24 X 15,5 cm, 599 p.
La Découverte

L’Algérie au coeur. Révolutionnaires et anticolonialistes à Renault-Billancourt.

Cote : BENO

Clara et Henri Benoits : elle, fille d’immigrés hongrois, et lui, gamin des fortifs, se sont rencontrés au début des années 1950 dans l’usine Renault de Billancourt. Plongés dans cette Babel ouvrière, ils témoignent de l’irruption des guerres coloniales d’Indochine et d’Algérie, et de l’activité de ceux qui y ont organisé le FLN, leurs camarades dans l’usine. L’Algérie a été au cœur de leur engagement militant Investis dans le soutien aux Algériens, ils racontent les conséquences du vote des pouvoirs spéciaux en 1956 au gouvernement socialiste de Guy Mollet pour la poursuite de la guerre coloniale, entraînant le départ de la quasi-totalité des militants algériens du PCF vers le FLN. Ils décrivent la solidarité concrète manifestée dans les ateliers entre Français et Algériens lors d’incursions policières dans l’usine. Clara et Henri, chacune et chacun a eu son histoire, ses engagements, ses adhésions politiques ou syndicales, et ce récit est celui de deux parcours distincts. Ce récit n’est pas le discours fusionné d’un couple qui ne saurait dire que « nous », mais celui de deux parcours mêlant singularités assumées et engagements partagés. Clara, rare déléguée aux côtés de ses collègues et camarades hommes, luttait dès les années 1950 contre les discriminations frappant les femmes dans les ateliers et services de Renault. Surnommée « camarade mitraillette » pour sa pugnacité à défendre ses collègues, son engagement féministe se prolonge dans sa participation au groupe femmes Renault. Henri, trotskiste, s’est toujours revendiqué de la 4e Internationale. Ils ont été des militants critiques, mais jamais isolés. Dans cette chronique de plus de cinquante années de luttes se succèdent les premières manifestations syndicales de 1945 où travailleurs algériens et vietnamiens défilent ensemble, le vécu quotidien de militants syndicaux au plus près de leurs collègues de travail, l’indépendance conquise par l’Algérie en 1962, l’occupation de Billancourt pendant la grève générale de 1968, les luttes des ouvriers immigrés, et l’agonie du site aujourd’hui partagé entre friches industrielles et immeubles de standing.

Clara et Henri BENOITS. Avec Jean-Claude VESSILLIER
2014
21 X 15 cm, 222 p.
Syllepse

Voyage de classes. Des étudiants de Seine-Saint-Denis enquêtent dans les beaux quartiers.

Cote : JOUN

Une demi-heure de métro sépare les quartiers parmi les plus pauvres de France de ses zones les plus riches. Partis de Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris, une centaine d’étudiants ont enquêté sur trois quartiers bourgeois du VIIIe arrondissement de la capitale. Pour s’initier à la démarche sociologique, ils ont dû se familiariser avec un monde nouveau et étrange, dont les indigènes présentent des coutumes et préoccupations insolites. Boire un café dans un palace pour observer ce qui s’y passe (et être traité comme un client illégitime), stationner dans les boutiques de luxe pour décrire leur organisation (et se faire mettre dehors), apprendre à manger un mille-feuilles à 14 euros avec des « bourgeoises », approcher des institutions prestigieuses où les femmes n’ont pas le droit de vote, se faire expliquer le Bottin mondain et l’arrangement des mariages, interviewer dans son hôtel particulier un grand dirigeant qui « fait partie de ces familles qui ont des châteaux un peu partout » : ce sont quelques-unes des expériences que ces étudiants du 93 ont vécues. En même temps qu’il leur a fallu dompter l’exotisme pour bien comprendre le milieu dans lequel ils pénétraient, ils ont dû encaisser l’humiliation des multiples rappels à l’ordre social que suscitait leur démarche. Des premières incursions anonymes et timides jusqu’aux face-à face sans échappatoire, ce livre raconte de manière crue et joyeuse les batailles livrées pour mieux connaître un monde social dominant. L’enjeu : renverser l’habitude qui veut que ce soit « ceux d’en haut » qui inspectent l’existence de « ceux d’en bas ».Biographie de l’auteur, Nicolas Jounin est sociologue et enseignant à l’université Paris-8-Saint-Denis. Il est l’auteur, à La Découverte, de Chantier interdit au public. Enquête parmi les travailleurs du bâtiment (2e éd., Poche, 2009), et, avec Pierre Barron, Anne Bory, Sébastien Chauvin et Lucie Tourette, de On bosse ici, on reste ici ! La grève des sans-papiers : une aventure inédite (2011).

Nicolas JOUNIN
2014
22 X 13,5 cm, 248 p.
La Découverte

Ambiance Bois. Le travail autrement

Cote : AUDIO-VIS

Film Couleur – Format 16/9 – Stéréo & 5.1 A Ambiance Bois, une scierie qui assure la transformation du bois “de l’arbre à la maison”, les décisions sont prises à l’unanimité des 25 salariés, polyvalents, qui touchent le même salaire, tirent au sort leur PDG et décident de leur planning. Ambiance Bois est une SAPO, société anonyme à participation ouvrière, créée en 1988 sur le plateau de Millevaches dans la Creuse. Le film raconte l’histoire d’une alternative réussie face au modèle dominant de l’entreprise ,

BENSADOUN Sophie
2014
53 ‘
Leitmotiv production

Que faire de l’Europe ? Désobéir pour reconstruire

Cote : EURO

Construction libérale, l’Europe a toutefois su pendant un temps en limiter les effets négatifs grâce à des politiques communes et un protectionnisme européen. Mais en réunissant des pays de plus en plus hétérogènes, en privilégiant la concurrence (l’acte unique) et en imposant avec la crise de la monnaie unique une politique économique déflationniste, l’Union européenne est devenue un monstre socialement régressif, économiquement libéral et politiquement impuissant : une « machine à diverger », contrairement à ses buts initiaux. Pour les auteurs, la solution ne consiste pas en une sortie de l’euro, et encore moins en une sortie de l’Union, car nous avons tous besoin de solidarité européenne pour résister au libéralisme ambiant comme à la xénophobie montante. Il s’agit de refonder l’Europe sur de nouvelles bases : la solidarité plus que la concurrence, la transition énergétique plus que la croissance, la convergence sociale et fiscale au lieu du dumping actuel. Dans ce domaine, quelques orientations de politique économique alternative sont proposées. Mais pour le reste, la refondation, estiment les auteurs, doit résulter des mouvements citoyens. Une construction issue de la base, pas des élites. Qui n’en rêverait ? Sommaire : Chap. 1 De continuité en rupture Chap. 2 : L’euro, machine à diverger Chap. 3: L’austérité, une erreur? Non: un projet Chap. 4 : La sortie de l’euro, un remède illusoire Chap. 5: Le mouvement social européen en chantier Chap. 6 : Désobéir aux traités pour refonder l’Europe

(COPERNIC – ATTAC) – ANGELI Verveine – COUTROT Thomas – ETIEVAN Guillaume HUSSON Michel – KHALFA Pierre – RALLET Daniel – RIGAUDIAT Jacques – SAMARY Catherine – TROUVÉ Aurélie
2014
22 X 14,5 cm, 176 p.
Les liens qui libèrent

Révolutions précaires. Essais sur l’avenir de l’émancipation.

Cote : CING

Depuis les années 1980, le mot « précaire » est teinté d’ambivalences. Il désigne en effet à la fois ceux qui subissent les nouveaux modes de fragmentation et de flexibilisation du travail et ceux qui développent des tactiques alternatives de vie et d’emploi. C’est cette double acception que ce livre tente d’analyser. Il faut en effet comprendre, d’une part, que l’expérience du travail non subordonné, notamment chez les travailleurs du savoir et de la culture, les plus touchés par ce phénomène, reconduit la dissymétrie et l’opacité d’un rapport social qui permet d’autant mieux de les exploiter… Et, d’autre part, reconnaître la part active, positive, de ces pratiques disruptives, dans une période où le processus de précarisation s’étend au-delà des classes populaires et touche les classes moyennes. Sans nostalgie à l’égard du salariat, qui a institutionnalisé la subordination du travail, ce livre montre le potentiel libérateur de ces « révolutions précaires ». Il propose de repenser les luttes et le droit du travail à partir de la contestation des nouvelles formes de domination économique et de leurs puissances démultipliées d’exploitation. Il cherche ainsi à penser l’avenir de l’émancipation, c’est-à-dire à comprendre comment les luttes de cette « nouvelle plèbe » peuvent s’articuler à un mouvement ouvrier replié sur les figures spécifiques du travailleur industriel et du salariat ; à montrer quelles sont les conditions d’émergence de mobilisations à distance des organisations bureaucratiques antérieures ; à mettre au jour les configurations militantes et syndicales qui peuvent agréger les sociabilités et les solidarités propres à la « vie précaire » ; et à déployer les valeurs politiques portées par ces formes de collectifs en gestation, à la rencontre du socialisme des origines et d’une écologie générale appliquée à la vie quotidienne.

CINGOLANI Patrick
2014
20,5 X 14 cm, 152 p.
La Découverte Collection l’horizon des possibles

Atlas des inégalités. Les Français face à la crise.

Cote : LEBR

Plus de 120 cartes et infographies pour dresser l’état des inégalités en France. – Densité démographique, mortalité, fécondité : un portrait de la population française. – Les territoires de l’inégalité : chômage, éducation, revenus. – Les facteurs déterminants de l’exclusion. – La géographie du vote : l’expression politique d’un désarroi. Les cartes inédites soulignent crûment les différences de patrimoine, d’éducation, de réseau de relations, de sexe, de mentalité, qui fabriquent l’inégalité des chances et des revenus. Un ouvrage essentiel pour comprendre la France contemporaine et envisager les moyens de son redressement.

LE BRAS Hervé
2014
25 X 17,5 cm, 98 p.
Editions Autrement Collection Atlas/ Monde

Révolutions précaires. Essai sur l’avenir de l’émancipation

Cote : CING

Depuis les années 1980, le mot« précaire» est teinté d’ambivalences. Il désigne en effet à la fois ceux qui subissent les nouveaux modes de fragmentation et de flexibilisation du travail et ceux qui développent des tactiques alternatives de vie et d’emploi. C’est cette double acception que ce livre tente d’analyser. Il faut en effet comprendre, d’une part, que l’expérience du travail non subordonné, notamment chez les travailleurs du savoir et de la culture, les plus touchés par ce phénomène, reconduit la dissymétrie et l’opacité d’un rapport social qui permet d’autant mieux de les exploiter… Et, d’autre part, reconnaître la part active, positive, de ces pratiques disruptives, dans une période où le processus de précarisation s’étend au-delà des classes populaires et touche les classes moyennes. Sans nostalgie à l’égard du salariat, qui a institutionnalisé la subordination du travail, ce livre montre le potentiel libérateur de ces « révolutions précaires ». Il propose de repenser les luttes et le droit du travail à partir de la contestation des nouvelles formes de domination économique et de leurs puissances démultipliées d’exploitation. Il cherche ainsi à penser l’avenir de l’émancipation, c’est-à-dire à comprendre comment les luttes de cette « nouvelle plèbe » peuvent s’articuler à un mouvement ouvrier replié sur les figures spécifiques du travailleur industriel et du salariat ; à montrer quelles sont les conditions d’émergence de mobilisations à distance des organisations bureaucratiques antérieures ; à mettre au jour les configurations militantes et syndicales qui peuvent agréger les sociabilités et les solidarités propres à la « vie précaire » ; et à déployer les valeurs politiques portées par ces formes de collectifs en gestation, à la rencontre du socialisme des origines et d’une écologie générale appliquée à la vie quotidienne.
Patrick Cingolani enseigne la sociologie à l’université Paris 7-Denis Diderot. Dans une perspective proche de celles de Jacques Rancière, il a publié plusieurs ouvrages sur la pauvreté et le précariat, dont il est un spécialiste reconnu depuis de nombreuses années.

CINGOLANI Patrick
2014
20,5 x 14 cm, 148 p.
La Découverte

Atlas des inégalités. Les Français face à la crise

Cote : LEBR

« La montée des inégalités agit comme un venin qui affaiblit progressivement la démocratie.» Plus de 120 cartes et infographies pour dresser l’état des inégalités en France. • Densité démographique, mortalité, fécondité : un portrait de la population française. • Les territoires de l’inégalité : chômage, éducation, revenus. • Les facteurs déterminants de l’exclusion. • La géographie du vote : l’expression politique d’un désarroi. Les cartes inédites soulignent crûment les différences de patrimoine, d’éducation, de réseau de relations, de sexe; de mentalité, qui fabriquent l’inégalité des chances et des revenus. Un ouvrage essentiel pour comprendre la France contemporaine et envisager les moyens de son redressement.
Hervé Le Bras est démographe et historien, directeur de recherches émérite à l’INED, et directeur d’étude à l’EHESS. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont L’invention de la France (avec Emmanuel Todd. Hachette, 1981), Les Trois France (Odile Jacob-Le Seuil, 1985), Les 4 mystères de la population française (Odile Jacob, 2007) et Le Mystère français (avec Emmanuel Todd. Le Seuil, 2013).

LE BRAS Hervé
2014
25 x 17,3 cm, 96 p.
Editions Autrement

L’intégration inégale. Force, fragilité et rupture des liens sociaux.

Cote : PAUG

La notion d’intégration est omniprésente dans le débat social. Elle permet à la fois de penser les institutions, les normes et les politiques qui assurent la régulation sociale et d’analyser les phases du processus au cours duquel les individus parviennent à participer à des groupes déterminés et à la société dans son ensemble. L’objectif de ce livre est d’interroger le système social dans sa globalité en partant des différents types de liens sociaux (filiation, participation élective, participation organique et citoyenneté) qui attachent les individus entre eux et à la société. Sa problématique repose sur l’hypothèse que l’intégration est fondamentalement inégale en raison de la fragilité intrinsèque de ces liens sociaux et de la fragilisation poussée de leur entrecroisement. Pour en faire la démonstration, il interroge, d’une part, la transformation du système normatif qui encadre ces liens et, d’autre part, à partir de nombreux exemples, les obstacles réels auxquels sont confrontés les différents groupes sociaux pour s’y conformer. Il débouche sur une typologie qui permet de comparer les différents paliers de l’intégration et, par conséquent, les inégalités structurelles à l’origine des tensions sociales actuelles.
A propos des auteurs : Serge Paugam est sociologue, directeur de recherche au CNRS et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales. Ses travaux portent sur les inégalités, les ruptures sociales et les formes contemporaines du lien social. Ce livre est le résultat d’un travail d’équipe, qui a été élaboré au sein de l’Équipe de recherche sur les inégalités sociales (ERIS) du Centre Maurice Halbwachs.

PAUGAM Serge
Février 2014
21,5 X 15 cm, 518 p.
Presses Universitaires de France.Collection le lien social

Le bel avenir de l’Etat providence

Cote : LAUR

Un essai remarquable et très original qui redessine l’espace de l’État Providence. L’État Providence ne doit pas s’effacer devant la société de marché, mais doit à l’inverse être réfléchi et ré-enrichi à la lumière des évolutions profondes de nos sociétés. A la lumière notamment de l’accroissement des inégalités dans le monde et de l’essor des crises écologiques. La protection sociale contribue à l’affaissement moral des individus ? C’est faux : elle assure leur bien-être. L’Etat Providence bride le dynamisme économique et écrase de ses insupportables charges la création de richesse et l’innovation ? C’est faux : il favorise la prise de risque, développe les capacités humaines et maintient la cohésion sociale. L’Etat providence est insoutenable financièrement ? C’est faux : il n’a jamais provoqué la moindre crise économique. Depuis trente ans, l’Etat Providence n’est envisagé que sous l’angle de sa crise et son inéluctable effondrement. Ce discours inquiétant se veut performatif : on espère préparer ainsi les esprits au recul inévitable et pour tout dire souhaitable de la mutualisation des risques sociaux. Réfutant fermement le déclinisme social ambiant (« nous mourrons ensevelis sous le poids de notre Etat Providence »), ce livre laisse entrevoir non seulement la consolidation sociale mais la perpétuation écologique de l’Etat providence : l’état actuel des insécurités sociales comme la menace de celles, écologiques, qui sont déjà là et grandissent à l’horizon conduisent à penser que nous allons vers un renforcement global de nos protections collectives, dans le sens exactement opposé à ce que nous indique une vulgate néolibérale en bout de course.
Éloi Laurent est économiste à l’OFCE et enseigne à Sciences Po-Paris ainsi qu’à la Stanford University. A l’automne 2013, il était chercheur et professeur-invité à l’Université d’Harvard. Il a notamment publié La nouvelle écologie politique : économie et développement humain avec Jean-Paul Fitoussi (Seuil) et Social-écologie (Flammarion).

LAURENT Eloi
2014 Mai
19 X 12,5 cm, 156 p.
Les liens qui libèrent

Les Samedis Trema, Portugal 1974-2004

De la révolution à l’effondrement néo-libéral. Projection du film « Capitaines d’Avril » suivi d’un débat animé par Bernard Ravenel (ancien responsable du secteur international du P.S.U), avec la participation d’Abraham Béhar (CEDETIM), Alain Joxe (CIRPES), Cristina Maria Semblano économiste représentante en France du Bloco d’Esquerda. Co-organisé par le CEDETIM et les  Amis de Tribune Socialiste avec le soutien de l’Institut Tribune Socialiste.

Crise sociale, crise démocratique, quels enjeux ?

Force est de constater que la dégradation du rapport des citoyens à la représentation politique connaît aujourd’hui une ampleur inégalée. La France est évidemment la première concernée, mais cette perte de substance du rapport démocratique s’étend maintenant à toute l’Europe, ce qui témoigne de la profondeur de cette remise en cause. Un groupe de travail s’interroge sur cette crise de la démocratie. La question centrale soumise au débat doit être celle du principe même de la démocratie : comment concevoir une   véritable « souveraineté populaire » dans les mutations des sociétés actuelles, autrement dit, quelle est la place du citoyen dans les logiques de la décision publique, en tenant compte des enjeux les plus actuels comme la métropolisation des grands espaces urbains ou la place à donner aux dynamiques régionales.

Vous pouvez envoyer vos suggestions, propositions, remarques, contributions à l’Institut Tribune Socialiste

Décoloniser les territoires et les affranchir

Séminaire du 1er Avril 2014

Dans le rapport pour les « Colloques de Grenoble » titré « Décoloniser la province » (1966), Michel Rocard, défendait une conception hardie d’une réforme locale et régionale des institutions et du pouvoir économique. Dans la conclusion, il émettait ce pronostic :

«La ligne proposée rencontrera des ennemis de tous bords. Les technocrates la déclareront absurde, de nombreux élus y  verront une menace pour leurs mandats. Certains hérauts du régionalisme seront pris de frayeur devant l’idée d’unités régionales assez grandes et assez urbanisées pour prendre en mains l’animation de leur développement  économique. La quasi-totalité des forces politiques organisées de ce pays a en fait manifesté souvent des positions et toujours des attitudes centralisatrices plutôt que décentralisatrices. »

Près d’un demi siècle plus tard, on s’y reconnaîtrait bien… En y ajoutant cette crise des rapports entre le citoyen et le politique que tous commentent mais que peu proposent de traiter.

A la lumière des questions d’aujourd’hui, ITS a invité l’auteur du rapport à  débattre de la construction d’un nouveau pouvoir local. En commençant par une réflexion sur les réformes institutionnelles intervenues depuis 1981 et  en cours maintenant. Un premier séminaire à eu lieu à l’Institut Tribune Socialiste le 1er Avril 2014, il se prolongera par un deuxième séminaire en décembre sur le thème : « Décoloniser les territoires et les investir »

SERGE DEPAQUIT ITS – Présentation du débat
PIERRE CALAME. Fondation Charles Meyer Pour le progrès de l’homme
MICHEL ROCARD. Auteur de Décoloniser la Province
GEORGES GONTCHAROFF. Ancien responsable de l’ADELS. Anime l’UNADEL
GUILLAUME BAUDOUIN. Directeur général adjoint de la Communauté d’agglomération La Rochelle
JO SPIEGEL . Maire de Kingersheim

De quoi la transition est-elle le nom ?

Les « rendez-vous de l’ITS  organise un cycle  de débats autour de « la transition. Prenant acte du fait que le mot « transition » s’est récemment  réintroduit dans le lexique politique français et anglais pour désigner des processus de changements plus ou moins subis ou au contraire orientés vers une transformation désirée de la société.

« Les rendez-vous d’ITS » sont des séminaires ouverts au débat qui s’inscrivent dans la vocation de l’Institut à conserver et vivifier le patrimoine historique du PSU et de ses cercles proches, mais aussi de le mettre au service d’une capacité de rénovation bien nécessaire aujourd’hui

Lire le programme des débats 2013-2015 

 

« Crise Sociale, crise démocratique »

Réunion du groupe de travail. Lire le texte de présentation en cliquant sur le titre de l’information

« Les forces de travail »

Réunion du groupe de travail. Lire la présentation en cliquant sur le titre de l’information.

1963 – 2013

Bretons-4La rubrique « Régions », propose un ensemble de documents, extraits de Tribune socialiste, de la période 1960-1965, et notamment de l’année 1963, grève des mineurs, mouvements paysans et dans la métallurgie, luttes dans la Drôme, dans la Seine-Maritime, le Haut-Rhin, à Neyrpic (Grenoble), à Sochaux, Dijon, La Rochelle, Caluire, Besançon… Restructurations industrielles, renforcement de la compétitivité, problèmes des conditions de travail, inégalités de développement… sont, déjà, à la base de ces mouvements sociaux. Dans ce panorama, la Bretagne est particulièrement présente : Lorient, Brest, Hennebont, Saint-Nazaire, Nantes… En octobre 1963 les organisations régionales syndicales créent un Comité d’Action pour la Bretagne, dont la première réunion se tient à Pontivy.

Accéder à la rubrique Régions

Le PSU s’affiche, 30 ans d’affiches politiques

Le Collectif le Seau et la Colle, Michel Perrot, Les Éditions Bruno Leprince, L’institut ITS, la Librairie Les Libres Champs vous invitent à la présentation-signature du livre à la Librairie Les Libres Champs, 18 Rue Le Verrier Paris 6ème Métro Vavin.

Tricontinentale. Quand Che Guevara, Ben Barka, Cabral, Castro et Hô Chi Minh préparaient la révolution mondiale (1964- 1968)

Cote : FALI

En janvier 1966 naît à Cuba la Tricontinentale, organisation regroupant les forces « anti-impérialistes » d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Au total, se retrouvent à l’hôtel Habana Libre quatre-vingt-deux délégations de pays décolonisés, de mouvements de libération afro-asiatiques et de formations de guérilla d’Amérique latine. Et même les frères ennemis du « camp socialiste », Chinois et Soviétiques. Parmi ceux qui ont contribué à préparer cette rencontre historique : Mehdi Ben Barka, Che Guevara, Ahmed Ben Bella, Salvador Allende, Hô Chi Minh, Amílcar Cabral ou Douglas Bravo… Les États-Unis sont au coeur des accusations, du fait de la guerre qu’ils mènent au Viêt-Nam et de la mobilisation de la CIA pour décapiter les groupes présents à La Havane. Roger Faligot retrace ici l’étonnante épopée de la Tricontinentale, qui marqua l’actualité mondiale des années 1960. Un récit aux nombreuses révélations grâce à une enquête de grande ampleur, nourrie des témoignages de survivants recueillis sur quatre continents, des archives de la Tricontinentale à Cuba ou de celles de l’administration américaine. On y trouvera des portraits inattendus de nombreuses figures de l’époque, comme Guevara, Ben Barka ou Joséphine Baker. Et des éclairages originaux sur l’enlèvement de Ben Barka, la tentative de « troisième voie » de Fidel Castro ou le rôle du général de Gaulle pour sauver les rescapés de la colonne Guevara en Bolivie, dont Régis Debray. Une fresque sans équivalent, à l’écriture romanesque mais toujours rigoureuse, qui passionnera tous ceux et celles curieux de découvrir une époque mal connue, dont les échos résonnent encore aujourd’hui…

Roger FALIGOT
Novembre 2013
24 x 15,5 cm, 638 p.
La Décuverte

Images des Lip, Créations en luttes

À la Maison des Métallos. Colloque, débat, projection, exposition. Dans le cadre du Mois du film documentaire. Partenariat ITS.

Algérie, témoignage de Jean Lhopital

Jean Lhopital est un technicien électronicien qui après une formation technique à l’école d’apprentissage de l’armée de l’air est mobilisé en Algérie durant 4 années. Quand il arrive en Algérie, il n’a pas 19 ans. Il va découvrir à Colomb Béchar les méfaits du colonialisme, la torture et l’horreur du bagne militaire de Timfouchy situé au Sahara où il est envoyé pour des réparations. Ce séjour long et difficile va contribuer dès son retour en France à une prise de conscience syndicale puis politique.

 

Algérie, témoignage de Jacques Devos

Jacques Devos est né en 1938, vit dans la région Lilloise. En 1958, après avoir milité à la CFTC et à la JOC, Jacques Devos, qui aurait pu ne pas partir en Algérie, en choisissant la nationalité belge acquise par son père, a finalement opté pour la nationalité française et a demandé son incorporation, par solidarité avec ses camarades, puis est parti en Algérie comme sous-officier, persuadé que la cause des Algériens était une juste cause qui finirait par triompher. A sa demande il a été muté dans une harka, Il a quitté l’Algérie en 1961, a renoué avec le syndicalisme à la CFDT, puis a milité au PSU avant de rejoindre le PS dont il a été un élu municipal, sans pour autant apprécier le fonctionnement de ce parti. Aujourd’hui il n’a pas d’ affiliation politique, mais il demeure un militant, en particulier, lorsqu’il témoigne de son expérience algérienne auprès des jeunes.

 

Sortir du néolibéralisme

En novembre 2013 Gustave Massiah a publié, dans le prolongement de son livre « Une stratégie altermondialiste » (La Découverte, 2011), un texte intitulé : sortir du néolibéralisme. Ce texte propose une analyse de « la crise », les avancées possibles, les changements de la mondialisation capitaliste, la stratégie altermondialiste, les politiques nouvelles, les perspectives. Gus Massiah présente les mesures marquantes de ces politiques : le traitement de la dette, le contrôle du secteur financier, le soutien aux secteurs créateurs d’emplois et de revenus, une politique environnementale incitative, une planification territoriale…

Gustave Massiah propose de prolonger ses réflexions : quels pourraient dans un programme de gouvernement, les points essentiels du volet économique et financier susceptibles de répondre à la situation et aux attentes ?

Le PSU s’affiche, trente ans d’affiches politiques

Le PSU s'afficheLe PSU s’affiche, un ouvrage qui retrace trente ans d’affiches politiques. Les Affiches du Parti Socialiste Unifié ont alimenté le débat politique pendant trois décennies. Elles racontent son parcours et ses engagements. Elles nous étonnent souvent par l’actualité de leurs mots d’ordre.

Les Cahiers de l’ITS. Edité par Bruno Leprince, Octobre 2013.

Commandes et envois : chez votre libraire ou Cahiers de l’ITS/Bruno Leprince 

Palestine : le devoir de solidarité

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Vingt ans après les accords d’Oslo,  la situation de la Palestine est toujours aussi dégradée. Le peuple palestinien n’a toujours pas d’État avec des frontières sûres et reconnues et aucun progrès n’est réalisé sur les trois questions fondamentales des colonies, des réfugiés et de Jérusalem. La question de la Palestine et le soutien au peuple palestinien occupent une place centrale dans les mobilisations de la société civile internationale. Les actions de solidarité prennent de très nombreuses formes. Gustave Massiah pose la question du boycott comme action citoyenne. Cette question se réfère au droit international et interroge le refus de la colonisation et de son idéologie. L’offensive juridique développée autour de l’appel au boycott est révélateur de l’organisation du monde autour des valeurs du marché et du commerce et de tout ce qui remet en cause la liberté des échanges et de l’organisation du commerce mondial.

Illustration : © George Dupin, Gaza, série Palestine, 2004

Les travailleurs peuvent-ils gérer l’économie ?

Les travailleurs peuvent-couvLes travailleurs peuvent-ils gérer l’économie ? La question posée à ce débat de 1963 n’a pas, on s’en doute, de réponses simples. Oserait-on d’ailleurs aujourd’hui la poser encore de façon aussi globale ? Pourtant, comment parler de « démocratie » sans aborder les problèmes des décisions économiques, de la gestion de l’économie, en associant la théorie et la pratique, le petit et le grand, le proche et le lointain ? Annick Coupé, Thomas Coutrot et Jacques Rigaudiat apportent leur contribution à ce débat… avec leur regard d’aujourd’hui.

Cahiers de l’ITS-Edité par Bruno Leprince, Novembre 2013
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Rentrée inaugurale de l’ITS

À partir de 9H30 :

Présentation de l’ITS, découverte du centre de documentation de l’ITS, livres, dédicaces

(40 rue de Malte, 75011 Paris) –

 

À 14H15 :

Premier débat public de l’ITS, « 40 années de crise : réalisme et utopie hier et aujourd’hui »

(AGECA, 177 rue de Charonne, 75011 Paris)