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socialiste

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Jacques
Sauvageot

Des idées pour un socialisme du XXIe siècle ?

Actualité de Keynes

« Keynes est plus actuel que jamais, mais la plupart des Français l’ignorent parce qu’ils ont peu de culture économique (surtout anglo-saxonne, repoussée comme libérale) et que ceux auxquels son nom évoque quelque chose l’identifient avec la dépense publique à tout va. Aujourd’hui, l’information se réduit pour l’essentiel aux médias qui la condensent « en petites phrases ». Dés lors, le débat public devient simpliste et relève de la pensée « binaire » : « êtes-vous pour la croissance ou l’austérité ? » « libéral ou de gauche » ? pour ou contre la confrontation avec « l’Allemagne de Merkel ? »…Ces simplifications abusives empêchent tout dialogue ainsi que la réflexion personnelle. Mais pour les dépasser, il faut prendre le temps d’entrer dans les détails. Keynes est à la fois « libéral » et « de gauche », Britannique mais pas Anglais, partisan du rôle de l’État mais aussi de l’initiative privée. Il brouille donc le simplisme de la « pensée binaire » ! Dans les limites de cet article, il ne pourra s’agir que de poser les définitions et les arguments de base ».

Friedrich Ebert Stiftung. Bibliographie der Veröffentlichungen 2012

Cote : FES

ISSN 0939-4389

BÄRHAUSEN Anne
2013
21 x 15 cm, 240 p.
Bibliothek der Friedrich Ebert Stiftung

L’UNEF et la guerre d’Algérie.

Cote : UNEF

Il y a cinquante ans s’achevait une guerre qui avait commencé en novembre 1954 en Algérie. Etudiants français, algériens, français d’Algérie se sont côtoyés durant ces sept années. Largement représentative, l’UNEF a vécu les conflits qui ont traversé le milieu étudiant comme le pays tout entier. Elle y a joué un rôle essentiel dans une volonté de dialogue et de solidarité, sur la base des valeurs qui, à travers la Charte de Grenoble de 1946, rejoignaient celles du Conseil National de la Résistance. Ce rôle est encore mal connu. C’est pourquoi l’Association des Anciens de l’UNEF et l’UNEF ont voulu donner la parole à tous ceux qui ont exercé des responsabilités locales ou nationales au sein de l’UNEF durant cette période. Les anciens présidents, des membres du Bureau national, des responsables d’Associations Générales ont accepté d’apporter leur témoignage et de dire leur engagement pour la paix et la démocratie. C’est toute une génération, longtemps silencieuse, qui s’est exprimée pour expliquer ce qui a conduit nombre de ses membres à devenir, dans les années suivantes, des militants politiques, syndicaux, associatifs, soucieux de faire vivre les valeurs qu’ils ont défendues au temps de ce qu’on appelle aujourd’hui la guerre d’Algérie. INTERVENANTS Bernard Archer, François Borella, Paul Bouchet, Robert Chapuis, Guy Coq, Pierre-Yves Cossé, Georges Danton, Jacques Freyssinet, Pierre Gaudez, Charles Josselin, Jacques Julliard, André Larquié, Jean Lecuir, Alain Monchablon, Michel Mousel, Claude Neuschwander, Jean-Claude Roure, Dominique Wallon, Emmanuel Zemmour.

Actes du colloque du 12 octobre 2012 à l’initiative de l’Association des Anciens de l’UNEF
2013
18,5 x 13 cm, 180 p.
ML

La richesse, la valeur et l’inestimable. Fondements d’une critique de l’économie capitaliste

Cote : HARR

La richesse est le trou noir de la science économique. Se réduit-elle à la valeur économique des marchandises ? Pour sortir de la crise sociale et écologique du capitalisme, faut-il procéder à une fuite en avant productiviste ? La théorie économique dominante ne sait pas répondre à ces questions parce qu’elle assimile la valeur d’usage à la valeur d’échange, elle postule que l’accumulation infinie du capital est porteuse de bien-être et tient pour acquis que les forces libres du marché conduisent la société à son optimum et à son équilibre. Ce livre propose une critique sociale et écologique de l’économie capitaliste contemporaine en effectuant un retour sur l’économie politique, d’Aristote à Smith et Ricardo, et sur sa critique radicale accomplie par Marx : le travail est le seul créateur de valeur économique, et cette valeur acquiert une reconnaissance sociale à travers l’échange monétaire, que celui-ci soit marchand ou non marchand. Mais l’humanité puise dans la nature des richesses irréductibles à la valeur économique, richesses que le capitalisme tente de transformer en nouvelles marchandises et donc en occasions de profit. Toutes les institutions internationales, prises de panique devant la dégradation écologique, s’évertuent à calculer la valeur intrinsèque de la nature, celle des services qu’elle rend, afin de la réduire à du capital qu’il s’agira de rentabiliser. En maintenant la distinction radicale entre richesse et valeur, ce livre montre au contraire l’importance de ce qui échappe à la quantification marchande parce que c’est inestimable. Jean-Marie Harribey est professeur agrégé de sciences économiques et sociales et ancien maître de conférences à l’université Bordeaux-IV. Il a coprésidé Attac-France de 2006 à 2009 et il copréside actuellement Les Economistes atterrés. Il a déjà publié notamment L’Economie économe (L’Harmattan, 1997), La Démence sénile du capital (Le Passant ordinaire, 2002), Raconte-moi la crise (Le Bord de l’eau, 2009).

HARRIBEY Jean-Marie
2013
23,5 x 15,5 cm, 544 p.
Les Liens qui Libèrent

Avec les Fralib, de la résistane à l’alternative

Cote : CACH

La lutte des Fralib – Thé Éléphant – est emblématique à plusieurs titres. Elle nous montre des salariés qui refusent de baisser les yeux face à Unilever, géant capitaliste de l’agro-alimentaire. Non contents de défier la multinationale, ils ont construit un projet alternatif, celui de créer une société coopérative ouvrière de production, la « SCOP T.I ». S’inscrivant dans une démarche de circuits courts, ils feront appel à des producteurs locaux pour les ingrédients nécessaires à la fabrication des infusions. Ce livre raconte cette histoire exemplaire. Il est le fruit des travaux du premier « Séminaire ouvrier ». D’autres sont en gestation. Celui-ci s’est déroulé le 8  décembre 2012 sur le site de Fralib, à Gémenos, près d’Aubagne. Ensemble, universitaires, journalistes, ouvriers, militants politiques et syndicalistes, ont réfléchi et débattu de l’économie sociale et solidaire. Face à la domination médiatique et idéologique du libéralisme, il est urgent de montrer que la lutte de classe est productrice de résistance et d’idées neuves, qui sèment les graines d’un autre monde. Hélène Le Cacheux est membre du bureau national du Parti de Gauche et co-animatrice du Front de Gauche des Bouches-du-Rhône. François Longérinas est secrétaire national du Parti de Gauche et co-animateur du Front de Gauche de l’économie sociale et solidaire. Avec les contributions de : Benoît Borrits, Gérard Cazorla, Alexandre Fassi, José-Angel Fernandez, Amine Ghenim, Elodie Groutsche, HK, Rim Hidri, Olivier Leberquier, Philippe Levaillant, Evelyne Perrin, et Jean-Paul Pla.

Hélène Le cacheux et François Longérinas (coord.). Préface de HK
2013
19 x 13 cm, 104 p.
Bruno Leprince

Le chantre de l’opinion. La communication de Michel Rocard de 1974 à 1981

Cote : GUIG

La communication est devenue un élément indispensable de la vie politique. En s’intéressant à la personnalité de Michel Rocard, Pierre-Emmanuel Guigo démontre qu’il fut certainement l’un des premiers hommes politiques, tout particulièrement à gauche, à comprendre l’importance des médias et des sondages et à soigner sa communication dès ses débuts. Souvent, de par ses idées et son parcours, à la marge du Parti socialiste, il trouva dans la communication politique un moyen essentiel de dialogue avec une opinion publique dont le rôle devenait alors croissant. Sa communication, des plus originale, s’appuyant sur tout un panel de techniques alors en gestation comme les sondages, les études marketing, le videotraining, ainsi que sur un style tranchant avec les discours de ses contemporains, fit de lui un acteur central du jeu politique des années 1970 et 1980. De simple militant, il devint l’un des candidats les plus sérieux pour l’élection présidentielle de 1981, devançant même François Mitterrand dans les sondages. Mais cette histoire est aussi celle d’un échec… La vie politique était alors bien différente, les idéologies, les partis, jouaient alors un rôle essentiel dans le choix du candidat et firent barrage à l’ascension fulgurante du tenant de la « deuxième gauche ». Un échec qui nous rappelle ainsi que la communication ne fait pas tout. S’appuyant sur de nombreuses archives, sur un large panel d’interventions de Michel Rocard dans les médias, l’historien veut ici restituer une époque qui apparaît lointaine par les balbutiements et certaines erreurs – le célèbre Appel de Conflans-Sainte-Honorine est encore aujourd’hui étudié comme l’exemple à ne pas suivre dans les écoles de communication –, mais surtout si proche de nous par la modernité des techniques mises en œuvre et par les évolutions sociales et politiques qu’elles mettent en valeur. Cet ouvrage a reçu le Prix de la Fondation Jean Jaurès, le Prix d’encouragement de l’Inathèque et le 5ème Prix d’encouragement de l’Institut François Mitterrand. Pierre-Emmanuel Guigo est agrégé d’histoire et doctorant à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris. Ses travaux portent sur la communication politique et sur le socialisme contemporain.

Pierre-Emmanuel GUIGO
2013
23 x 15 cm, 261 p.
INA

Le Parti Socialiste Unilfié. Histoire et postérité

Cote : PSU

Plus de cinquante ans après sa naissance, en 1960, et vingt-quatre ans après son décès officiel, en 1989, le Parti socialiste unifié nourrit encore la curiosité des historiens. Ce petit parti a laissé l’image d’un « laboratoire d’idées », doté d’une grande influence dans les années 1960 et 1970, et d’une longue postérité jusqu’à nos jours. Pour aller au-delà, ce livre retrace la trajectoire météorique du PSU, de son combat contre la guerre d’Algérie, à son déclin, amorcé, dès 1974, avec le ralliement de Michel Rocard au Parti socialiste, en passant par les barricades de Mai 1968. Ce faisant, il éclaire le rapport du PSU avec les institutions de la Ve République, qui l’ont en quelque sorte étouffé ; montre que son organisation, toujours proche de la balkanisation, a cependant permis, par son ouverture, la socialisation politique de plusieurs générations; dévoile les multiples facettes de sa culture politique, anticapitaliste, anticolonialiste, anti-impérialiste et antimilitariste; et, enfin, révèle son épaisseur sociétale. Complexe, l’histoire du PSU est incontournable pour qui veut comprendre l’histoire politique française du second XXe siècle.
Noëlline CASTAGNEZ est maître de conférences d’Histoire contemporaine à l’université d’Orléans (POLENEA 4710) et chercheur associé au CHSP. Laurent JALABERT est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Pau et chercheur au groupe ITEM (EA 3002). Marc LAZAR est professeur d’Histoire et de Sociologie politique à Sciences Po où il dirige le département d’Histoire. Gilles MORIN est enseignant et chercheur associé au Centre d’histoire sociale du XXe siècle (UMR-CNRS 8058). Jean François SIRINELLI est professeur d’Histoire contemporaine et directeur du Centre d’histoire de Sciences Po. Auteurs : Ludivine Bantigny, Eric Bélouet, Alain Bergougnioux, Phille Buton, Noëlline Castagnez, Tangi Cavalin, Roberto Colozza, Fabien Conord, Yannick Drouet, Ismail Ferhat, Mathieu Fulla, Franck Georgi, Sylvie Guillaume, Hélène Hatzfeld, Laurent Jalabert, Tudi Kernalegenn, Marc Lazar, Gilles Morin, Bibia Pavard, Vincent Porhel, Maryvonne Prévot, François Prigent, Pierre Simon, Jean-François Sirinelli, Xavier Vigna

Sous la direction de Noëlline CASTAGNEZ, Laurent JALABERT, Marc LAZAR, Gilles MORIN, Jean-François SIRINELLI
2013
24 x 15,5 cm, 336 p.
Presses Universitaires de Rennes

Mon PSU. Dialogue avec Stéphane Sitbon-Gomez

Cote : PHIL

Ils étaient de toutes les luttes emblématiques : l’anticolonialisme, Mai 68, l’autogestion, les mouvements féministes et écologistes, la solidarité internationale… Rassemblés sous l’étendard du Parti socialiste unifié, un mouvement né de l’opposition à la guerre d’Algérie qui avait su agréger des déçus de la SFIO et des marxistes révolutionnaires autant que des chrétiens sociaux ou des transfuges du PC. Trente ans de combats à gauche, du début des années 1960 à la fin des années 1980. Cette aventure, nous la vivons par le témoignage d’un militant de terrain, Guy Philippon, qui a participé à la création du PSU et s’y est investi jusqu’à l’autodissolution du parti, victime de la bipolarisation de la vie politique française. Il ouvre ici sa mémoire et ses archives à Stéphane Sitbon-Gomez. Si soixante années séparent les deux hommes, une complicité personnelle et militante les unit. Entre grands événements et anecdotes cocasses, ils évoquent les figures de Pierre Mendès France ou de Michel Rocard, les ouvriers en lutte de Lip ou les insurgés du Larzac, nombre d’intellectuels ou d’artistes, et tous ces acteurs de terrain qui font la trame vivante et chaleureuse d’un parti. Une passionnante leçon d’engagement, toujours actuelle.

Guy PHILIPPON
2013
21 x 13, 5 cm, 320 p.
Les Petits matins

le combat nationalitare de la fédération corse du Parti Socialiste Unifié (1960-1990)

Cote : GILL

C’est en 1966 que le PSU lance comme mot d’ordre politique « Décoloniser la province». C’est en 1966 que la Fédération PSU corse dénonce les « liens coloniaux » de l’île avec la métropole. Le PSU corse est né en même temps que le PSU national en i960 et il a disparu la même année que son homologue continental en 1990. Cet ouvrage est l’histoire de cette fédération dans les différentes étapes de son existence, avec des moments d’intensité et des moments de dépression, des temps d’espérance et des temps de doute. Le PSU corse a traité de tous les problèmes que l’île a rencontrés au cours des trente années de la période : le statut de l’île, le développement, la colonisation, la «décorsisation» des emplois, l’exode des jeunes, la spéculation et la pression immobilière sur le littoral, l’agriculture et la viticulture (autour des questions de la chaptalisation), les transports, le tourisme, les clans et les appareils politiques traditionnels, la culture et la langue, la violence en politique, etc. Ce sont quelques dizaines de militants acharnés qui ont persévéré dans une voie étroite consistant à mettre en tension autonomie et autogestion, nationalisme et socialisme, sans concession démagogique ou électoraliste refusant à la fois un nationalisme apolitique et une lutte de classes sans racine nationale. On retrouvera ici l’histoire des responsables que furent Toussaint Marchioni, Georges Viale, Marc Cianfarani, Antoine Murati, René Baude, Jean-Pierre Olivesi, et ceux issus du PSU qui reconstituèrent la CFDT en Corse, Sanvitus Predali, Jean Maïboroda, Pierre Cervetti, Walter Boccaccini. Et tous les autres. L’ouvrage est bâti à partir d’entretiens et de documents personnels, d’archives nationales, ajacciennes et du PSU.
Jean-Claude Gillet est un non-corse, professeur honoraire des universités, qui a mené son enquête surplace en 2011 et 2012. Il fut un des responsables nationaux du PSU et créateur de la fédération catalane de ce parti à Perpignan. Il a déjà écrit de nombreux articles sur le PSU et dirigé plusieurs ouvrages sur cette organisation.

Jean-Claude GILLET
2013
24 x 16,5 cm, 200 p.
Editions Alain Piazzola

Le syndicalisme à Thiers (Puy-de-Dôme) .150 ans d’histoire

Cote : SYND

Publ.à l’occasion de l’exposition” le syndicalisme à Thiers Puy-de-Dôme: 150 ans d’histoire « Retracer l’évolution du mouvement social sur le temps long et à une échelle départementale et locale répond pleinement à cette fonction de l’histoire, qui consiste à sensibiliser les citoyens aux enjeux de la société contemporaine à partir des éclairages qu’apporte le passé. Les documents et les témoignages exposés ici permettent en effet de voir comment, sur le terrain, les acteurs locaux, parfois oubliés par la « grande histoire », ont été partie prenante de mouvements collectifs inscrits dans des évolutions nationales, voire internationales. Ils sensibilisent chacun d’entre nous à ces interactions complexes entre l’individuel et le collectif, le particulier et l’universel, le passé et le présent – interactions qui constituent le coeur de l’histoire des hommes » Mathias Bernard, historien, Président de l’Université Blaise-Pascal. Saluons au passage le travail mené par le Conseil général depuis 2011 : expositions, conférences-débats, films, spectacles… Cette volonté de restituer l’évolution singulière du syndicalisme dans notre département est une belle initiative !

2013
25 x 24 cm, 81 p.
Département du Puy-de-Dôme

L’empowerment, une pratique émancipatrice?

Cote : BACQ

Attention, livre important pour celles et ceux qui questionnent l’incapacité des politiques et des experts à répondre aux défis de notre époque troublée. Et qui s’interrogent sur la façon dont les citoyen(ne)s peuvent construire des alternatives. Ce questionnement est en effet à l’origine, dans les États-Unis d’après guerre, du concept d’empowerment, désignant le « pouvoir d’agir » des individus et des collectifs. Ce concept a connu depuis un succès planétaire dans le monde anglophone. Mais il n’a percé que plus récemment dans les autres espaces culturels, dans les milieux du travail social comme dans la littérature du management. D’où l’utilité de ce livre qui synthétise la foisonnante littérature anglophone sur la notion d’empowerment. Il retrace sa genèse, l’histoire de ses multiples variantes et celle des pratiques sociales qu’elles ont nourries. Des mouvements féministes du Nord et du Sud jusqu’aux programmes de la Banque mondiale et de l’ONU, la notion est utilisée aussi bien dans une perspective radicale d’émancipation que pour conforter les visions néolibérales ou social-libérales. Défendant résolument sa version émancipatrice, les auteures en expliquent les limites, mais aussi son importance pour éclairer les débats contemporains sur la démocratie.
Marie-Hélène Bacqué, professeure d’études urbaines à l’université Paris-Ouest-Nanterre, a codirigé plusieurs ouvrages collectifs, dont, à La Découverte, La Démocratie participative. Histoires et généalogies (avec Y. Sintomer, 2011). Carole Biewener est professeure d’économie et d’études du genre à Simmons Collège (Boston).

BACQUÉ Marie-Hélène. BIEWENER Carole
2013
19 X 12,5 cm, 176 p.
La Découverte

Frêche, l’héritage sans partage. Montpellier municipales 2014: renouveau ou séisme

Cote : PORT

L’ombre de Georges Frêche plane sur les municipales 2014 à Montpellier. Près de quarante années de pouvoir exercé avec vigueur, parfois avec excès, ça laisse des traces. Un parti socialiste en lambeaux. Des héritiers divisés. Des gardiens de la mémoire à l’affût d’un mandat. Trois socialistes, peut-être quatre ou cinq pour un fauteuil. Hélène Mandroux sortante et partante pour une reconduction. Le Président de l’Agglomération, choisi par ses pairs, veut la mairie et l’Agglo. Premier déclaré, Philippe Saurel laboure le terrain. Les Ecologistes comptent bien tirer les marrons du feu. La droite se prend à rêver d’une revanche. Nourri d’anecdotes, d’intrigues mémorables, de petits faits et de grands événements, ce livre présente le décor et les acteurs d’une épopée entre comédie et tragédie. Ce livre d’histoire immédiate et d’analyse politique souligne la constitution d’une « classe d’élus » et la professionnalisation de la vie politique depuis les années 1970. Le cumul des mandats, de plus renouvelables à vie et la maîtrise par les élus du processus de désignation des candidats ont vidé la démocratie de sa substance. De l’illusion à la désillusion, les municipales de 2014 oscillent entre renouveau ou séisme.

PORTÉ Dominique
2013
21 X 15 cm, 296 p.
Editions CAIRN

Quarante ans d’histoire de la CFDT (1964-2004)

Cote : MOUR

Deuxième édition, revue et augmentée d’une postface 2004-2013 L’histoire de la CFDT s’enracine dans le catholicisme social. D’où la nécessité de revenir sur la genèse de la doctrine de l’Église catholique et sur l’itinéraire de la CFTC (1919 – 1964). La « déconfessionnalisation » opérée en 1964 n’affecte pas la sociologie. Les phases de la nouvelle centrale, radicalisation, recentrage, crise de 2003 et stabilisation, affirmation du pôle réformiste et rénovation interne depuis l’élection de Laurent Berger (28 novembre 2012) sont étudiées dans leur dynamique propre mais sans les séparer du passé chrétien qui distingue la Centrale cédétiste de la CGT-FO et de la CGT.

MOURIAUX René
2013 octobre
21 x 15 cm, 78 p.
Institut CGT d’histoire sociale

Pour quoi nous travaillons

Cote : TRAV

Pour quoi nous travaillons? Dans quel but passons-nous des milliers d’heures à faire en sorte que le produit que nous fabriquons, le service que nous rendons soient bien faits? Pourquoi, malgré tout ce qui l’entrave, sommes-nous si attachés à notre travail ? Pourquoi en tirons-nous à la fois du plaisir, de la souffrance et de la fierté? C’est à partir de ces questions qu’est construit ce livre. La réalité vivante du travail a tendance à se dérober. Les mutations technologiques, les nouvelles techniques de management modifient son contenu. La précarité s’est installée, la rentabilité financière à court terme a imprégné les manières de s’organiser. Mais la résistance des salariés soucieux de bien faire leur travail a mis en évidence les dysfonctionnements générés par des stratégies incapables de répondre à leurs exigences d’être écoutés et reconnus. De nouveaux leviers d’action apparaissent: valorisation des métiers, prévention des accidents du travail et des maladies qu’il génère, création de solidarités avec des salariés précaires et isolés, démonstration de l’utilité de postes qu’une direction veut supprimer afin d’empêcher des licenciements… Autant de perspectives pour un mouvement syndical qui peut ainsi accompagner et amplifier les initiatives des salariés afin de les rendre efficaces.
Cet ouvrage, fruit d’une démarche de recherche de la CGT sur le thème «Transformation du travail et émancipation », a été coordonné par Catherine Guaspare, sociologue, ingénieure d’études au CNRS, et Jacques Léger, ancien secrétaire général de l’Union départementale CGT de l’Essonne, coordinateur du comité de pilotage de cette recherche.

BONGIORNO Yves, LE DUIGOU Jean-Christophe, MANSOURI-Guilani, NATON Jean-François, NÉDÉLEC Catherine – LEPAON Thierry (Préf.)
2013 septembre
22 x 15,5 cm, 176 p.
Editions de l’Atelier / Editions ouvrières

Nos vies discount

Amip - Vies discount

« Nos vies discount » est un documentaire (50 minutes, produit par amip-multimedia)  dans l’univers du « pas cher », qui nous conduit en Irlande, en Allemagne et en Roumanie. Loin d’être des humanistes, les propriétaires des enseignes « low cost » exploitent leurs salariés et les délocalisent dans les pays d’Europe sans fiscalité sociale pour éviter de payer les charges, les retraites, la formation. Les tendances que Serge Mallet et Bernard Lambert décelaient dès 1964 dans l’évolution des modes de production et de consommation, l’introduction de l’automatisation, sont désormais la réalité d’aujourd’hui. Conclusion du reportage : Le discount n’est pas un modèle de croissance ; en fait il nourrit la crise.

xavier.carniaux@amip-multimedia.fr

Le combat nationalitaire de la Fédération Corse du PSU

Le combat nationalitaire de la fédération Corse du PSU

Le PSU corse a traité de tous les problèmes rencontrés par l’île entre 1960 et 1990 : le statut de l’île, le développement, la colonisation, la «décorsisation» des emplois, l’exode des jeunes, la spéculation et la pression immobilière sur le littoral, l’agriculture et la viticulture (autour des questions de la chaptalisation), les transports, le tourisme, les clans et les appareils politiques traditionnels, la culture et la langue, la violence en politique, etc. Ce sont quelques dizaines de militants acharnés qui ont persévéré dans une voie étroite consistant à mettre en tension autonomie et autogestion, nationalisme et socialisme, sans concession démagogique ou électoraliste refusant à la fois un nationalisme apolitique et une lutte de classes sans racine nationale.

Editions Alain Piazzola, Mars 2013 – 198 pages

Mon PSU

Éditions Les Petits Matins, Mars 2013 – 320 pages

Si soixante années séparent les deux hommes, une complicité personnelle et militante les unit. Entre grands événements et anecdotes cocasses, ils évoquent les figures de Pierre Mendès France ou de Michel Rocard, les ouvriers en lutte de Lip ou les insurgés du Larzac, nombre d’intellectuels ou d’artistes, et tous ces acteurs de terrain qui font la trame vivante et chaleureuse d’un parti.

Guy Philippon, qui a participé à la création du PSU et s’y est investi jusqu’à l’autodissolution du parti, ouvre ici sa mémoire et ses archives à Stéphane Sitbon-Gomez.

Le PSU, des idées pour un socialisme au XXIème siècle ?

Le PSU : des idées pour un socialisme du XIXème siècle ?

Actes du colloque Centre international de Cerisy -15 et 16 mai 2011

En présentant des réflexions d’acteurs d’hier et d’aujourd’hui, ainsi que des documents historiques qui permettent d’éclairer ces réflexions, cet ouvrage contribue à revisiter les idées et l’expérience du PSU.

Contributions de Serge Depaquit, Hélène Hatzfeld, Edith Heurgon, Jean-François Kesler, Alain Lipietz, Gus Massiah, Michel Mousel, Maryvonne Prevot, Bernard Ravenel, Michel Rocard, Joël Roman, Lucile Schmid, Emmanuel Terray, Aurélie Trouvé et Patrick Viveret.

Documents : Manuel Bridier, Edouard Depreux, Victor Fay, Marc Heurgon, Bernard Jaumont, Daniel Lenègre, Serge Mallet, Pierre Mendès-France, Michel Mousel, Charles Piaget, Michel Rocard

 

Éditions Presses Universitaires de Rennes, Janvier 2013 – 416 pages

De la Halle aux vins à Orsay…

Daniel Richter n’a pas pu participer à l’écriture collective du livre « Au cœur des luttes des années soixante, les étudiants du PSU » publié en 2010 aux éditions PubliSud et propose de revenir plus particulièrement sur la place des étudiants en Sciences, notamment au moment de la réforme Fouchet et sur le congrès de l’U.N.E.F. d’avril 1966 à Grenoble, quelques mois avant la décision des E.S.U. de « prendre » la direction de l’U.N.E.F.. Il a été l’un des protagonistes de ce congrès de crise. Il explicite également les enjeux des élections MNEF entre 1963 et 1966.

Mélancolie ouvrière

Cote : PERR

«Je suis entrée comme apprentie chez MM. Durand frères. J’avais alors douze ans. » Ainsi commence le témoignage de Lucie Baud (1870-1913), ouvrière en soie du Dauphiné, femme rebelle et oubliée, en dépit de grèves mémorables. Une ouvrière méconnue peut-elle être une héroïne? Michelle Perrot s’efforce de comprendre son itinéraire en renouant les fils d’une histoire pleine de bruits et d’ombres, énigmatique et mélancolique. Mélancolie d’un mouvement ouvrier qui échoue, d’une femme acculée au départ et peut-être au suicide, de l’historienne enfin, confrontée à l’opacité des sources et à l’incertitude des interprétations.
Michelle Perrot Historienne du travail et des femmes, Michelle Perrot croise ici des chemins souvent parcourus. Elle a publié de nombreux ouvrages, codirigé, avec Georges Duby, L’Histoire des femmes en Occident. Son livre, Histoire de chambres (Seuil, « La Librairie du XXIe siècle » 2009 et « Points », 2013) a obtenu le prix Femina Essai (2009).

PERROT Michelle
2012
17,8 x 10,9 cm, 187 p.
Grasset

Un travail sans limites ? Subordination, tensions, résistances.

Cote : CING

Nous sommes à un tournant. Les mesures qui pouvaient apparaître comme des acquis sociaux inscrits dans une histoire revendicative de longue durée, tels la réduction du temps de travail ou le déclin du modèle disciplinaire dans la vie professionnelle et dans les carrières, ont tendance à s’inverser en leur contraire. L’obsession d’une rentabilité à court terme imposée par les marchés financiers et les actionnaires, l’intensification du travail, l’organisation flexible de la production provoquent la perte d’expérience et des savoir-faire, la remise en cause des confiances et des sécurités instituées dans les entreprises. L’imposition d’un régime temporel incertain multiplie les charges psychiques qui pèsent sur le travailleur et dégradent sa vie privée beaucoup moins stable que par le passé. En analysant les tensions provoquées par la flexibilité, les formes de captation du temps libre par le temps de travail, les auteurs interrogent les limites entre subordination et loisir et les débordements de la sphère privée par la sphère professionnelle. La modulation du temps professionnel, l’autonomie, l’affirmation d’activités hors travail ne sont-elles pas tout à la fois les ressorts de nouvelles constructions de soi que de nouveaux assujettissements ?

CINGOLANI Patrick (dir.) – Isabelle Berrebi-Hoffmann, Paul Bouffartigue, Sylvie Célérier, Philippe Fâche, Dominique Glaymann, John Krinsky, Michel Lallement, Chantai Nicole-Drancourt, Laurence Roulleau-Berger, Maud Simonet, Mathias Waelli.
2012
17 x 11 cm, 248 p.
Éditions érès

Les étudiants de France et la guerre d’Algérie. Identité et expression collective de l’UNEF (1954-1962)

Cote : ORKI

Le 1er novembre 1954, éclate l’insurrection algérienne qui allait mener le pays à l’indépendance. Dès 1956 l’Union. nationale des étudiants de France (UNEF) bascule dans l’opposition à la politique gouvernementale en Afrique du Nord et dans la lutte contre la guerre coloniale. L’équipe dirigeante du syndicat entend renouer avec l’esprit et la lettre de la « charte de Grenoble » qui avait refondé le syndicalisme étudiant à la Libération. Voulant se porter à «l’avant-garde de la jeunesse française», soucieuse de maintenir les relations entre étudiants des deux côtés de la Méditerranée et de « défendre la liberté contre toute oppression », l’organisation étudiante va s’engager de plus en plus sur ce terrain et gagner, voire entraîner, une grande partie du mouvement syndical dans ce sens. Comment cette évolution d’une action strictement corporative vers une implication concrète dans la vie de la cité se manifeste-t-elle dans la presse, les résolutions, le vocabulaire de l’organisation étudiante? Quelles valeurs et quelles visions de la société et du mouvement étudiant se donnent à voir dans cette production textuelle? Fondé sur l’analyse des archives et notamment de la presse de l’UNEF et de ses associations générales, ce livre s’approche au plus près de la réalité d’un mouvement étudiant qui dynamise l’opposition à la guerre coloniale, coordonne l’action collective et qui devient une force à part entière du mouvement social.
Eithan Orkibi est maître de conférences au département de sociologie et d’anthropologie au Centre universitaire d’Ariel (Israël). Il est membre du groupe de recherche ADARR (Analyse du discours, argumentation et rhétorique) de Tel-Aviv et du Germe.

ORKIBI Eithan. Préface de Gilles Manceron
2012
21 x 15 cm, 302 p.
Syllepse

Les Français d’Algérie

Cote : NORA

Cet essai a paru en mars 1961, au moment le plus dramatique et incertain de la guerre d’Algérie : au lendemain du référendum sur l’autodétermination, qui ouvrait la voie à une négociation sur l’indépendance, et à la veille de l’insurrection du « quarteron de généraux » décidé à tout pour conserver l’Algérie française. Retour d’Algérie, où j’avais été professeur à Oran, j ‘ avais écrit à la hâte ce petit livre, qui analysait en historien et en citoyen engagé la responsabilité des pieds-noirs dans cet engrenage tragique. Ma sévérité de jugement à l’égard d’Albert Camus et de Germaine Tillion, icônes du progressisme libéral, fit en particulier scandale. Une réaction inattendue me vint de Jacques Derrida, dont j’avais été le condisciple en khâgne et qui était resté un ami. Dans une lettre d’une cinquantaine de pages, celui-ci prenait appui sur mon livre pour se mettre à jour, pour l’unique fois de sa vie, avec son Algérie natale. Le cinquantenaire de l’indépendance était l’occasion d’en proposer une nouvelle édition. Augmentée d’une préface, de cet important inédit et d’un dossier critique, celle-ci contribuera, je l’espère, à éclairer ce moment douloureux qui reste parmi les plus importants de l’histoire contemporaine de la France.
P. N. Édition revue et augmentée, avec une préface de l’auteur, un document inédit de Jacques Derrida et un dossier critique

NORA Pierre
2012
20 x 12 cm, 345 p.
Christian Bourgeois

L’Algérie au coeur des passions. Idées reçues sur une histoire et une actualité mouvementées

Cote : MORI

À moins d’une heure d’avion de Marseille, l’Algérie est véritablement un « voisin de palier » avec lequel la France a entretenu, au travers des siècles, des relations passionnelles faites d’attirance et de répulsion. La colonisation, la guerre d’indépendance, l’actualité sanglante des années 1990, ont ainsi suscité clichés et contre-vérités dans l’opinion publique française : « L’Algérie de 1830 était en friche ; les Français l’ont mise en valeur », « Les Pieds-Noirs étaient des nantis », « L’Algérie tourne le dos à la francophonie », « L’armée manipule les insurgés islamistes », « Il n’y a pas de presse libre en Algérie », « Cinquante ans après, à quoi bon remuer le passé ? »… Fervent artisan du rapprochement de la France et de l’Algérie, Georges Morin analyse ici la réalité complexe de ce pays, dont le devenir ne saurait nous laisser indifférents. Georges Morin est né à Constantine où il a passé sa jeunesse. Parallèlement à sa carrière dans l’éducation nationale, il s’est spécialisé dans les questions relatives au Maghreb et à l’intégration. Il a notamment fondé en 1985, et préside depuis lors, l’association « Coup de soleil », qui a pour objectif de mieux faire connaître en France le Maghreb et les populations qui en sont originaires.

MORIN Georges
2012
20,5 x 14 cm, 208 p.
Le Cavalier bleu

Le temps de la coopération. Sciences sociales et décolonisation au Maghreb

Cote : HENR

Accompagné d’un DVD contenant le film Coopérations. Au moment où les pays du Maghreb se libéraient l’un après l’autre de l’emprise coloniale, la mise en place simultanée d’une politique de coopération avec la France était paradoxale. C’était particulièrement sensible en Algérie, où le flux des rapatriés et militaires qui regagnaient massivement la métropole à l’issue d’une guerre impitoyable croisait celui des milliers de jeunes diplômés qui traversaient en sens inverse la Méditerranée, porteurs d’un espoir de réconciliation, de reconstruction et de développement partagé. Cette coopération fut intense dans l’enseignement supérieur, lieu par excellence où se négociaient des éléments de rupture et d’héritage avec le passé. Les ambitieux projets de société qui se formulaient alors au Maghreb trouvaient leur prolongement dans les questionnements des sciences sociales. Quel bilan intellectuel et humain tirer aujourd’hui de ces années singulières de la coopération ? Pour y répondre, cet ouvrage conjugue deux approches, d’histoire orale et d’histoire intellectuelle. D’une part, le film « Coopérations », joint au volume (DVD) et réalisé à partir d’une enquête auprès d’universitaires français et maghrébins, montre la diversité des parcours individuels. D’autre part, les contributions à l’ouvrage s’attachent à analyser la dimension collective de l’expérience de coopération et ses effets sur la reformulation des savoirs en sciences sociales. Les deux approches se complètent et s’imbriquent, d’autant que les auteurs sont aussi pour beaucoup des acteurs de cette période. Leur statut de spécialistes des sciences sociales donne à leurs témoignages oraux ou écrits une tonalité particulière. Loin d’opposer la mémoire et l’histoire, l’ensemble incite à replacer chaque destin individuel dans une aventure humaine et intellectuelle commune.
Les auteurs : Madjid Benchikh, Chantal Bernard, Négib Bouderbala, Jean-Philippe Bras, Omar Carlier, Salem Chaker, Marc Côte, Sébastien Denis, Daho Djerbal, René Gallissot, Gilbert Grandguillaume, Jean-Robert Henry, Claude Journès, Aïssa Kadri, Ahmed Mahiou, Paul Pandolfi, Jean Peneff, Marc Riglet, Daniel Rivet, Paul Siblot, Rachid Sidi Boumedine, François Siino, Jean-François Troin, Jean-Claude Vatin.

HENRY Jean-Robert et VATIN Claude (Dir.) – DENIS Sébastien et SIINO François (Coll.)
2012
24 x 16 cm, 408 p. + DVD
Karthala – IREMAM

Le PSU. Des idées pour un socialisme du XXI° siècle ?

Cote : SAUV

Actes du colloque Centre international de Cerisy -15 et 16 mai 2011 En présentant des réflexions d’acteurs d’hier et d’aujourd’hui, ainsi que des documents historiques qui permettent d’éclairer ces réflexions, cet ouvrage contribue à revisiter les idées et l’expérience du PSU. Contributions de Serge Depaquit, Hélène Hatzfeld, Edith Heurgon, Jean-François Kesler, Alain Lipietz, Gus Massiah, Michel Mousel, Maryvonne Prevot, Bernard Ravenel, Michel Rocard, Joël Roman, Lucile Schmid, Emmanuel Terray, Aurélie Trouvé et Patrick Viveret. Documents : Manuel Bridier, Edouard Depreux, Victor Fay, Marc Heurgon, Bernard Jaumont, Daniel Lenègre, Serge Mallet, Pierre Mendès-France, Michel Mousel, Charles Piaget, Michel Rocard

SAUVAGEOT Jacques (Dir.) – Contributions de S. Depaquit, H. Hatzfeld, E. Heurgon, JF. Kesler, A. Lipietz, G. Massiah, M. Mousel, M. Prevot, B. Ravenel, M. Rocard, J. Roman, L. Schmid, E. Terray, A. Trouvé et P. Viveret.
2012
23 x 14 cm, 414 p.
PUR Presses Universitaires de Rennes

Si c’était à refaire… Une fraternité plus forte que la guerre d’Algérie

Cote : WINT

Appelé du contingent, Roger Winterhalter est envoyé en Algérie en 1960. Il y découvre le chaos et reste vingt-sept mois pour y rétablir « l’ordre ». La découverte de l’horreur, la rencontre d’Algériens en quête d’indépendance et de paix, le lien d’amitié et de fraternité indéfectible qu’ils tissent ensemble, le décident à s’engager contre son propre camp, celui d’une armée française autoritaire et indifférente. Cinquante ans plus tard, il retrouve ses frères d’armes avec lesquels il partage ses souvenirs et dont il livre les témoignages : un message à celles et ceux qui, comme ces anciens combattants, luttent et militent pour mieux vivre ensemble.

WINTERHALTER Roger
2012
22,5 x 14 cm, 110 p.
Le Manuscrit, Paris

Robespierre, reviens !

Cote : CORB

Il souffle un vent mauvais sur la manière dont se transmet l’histoire de la Révolution Française. Pas un mois ne passe sans qu’elle soit calomniée, caricaturée et suspectée des pires crimes. Moquer la Révolution et avoir la nostalgie de l’Ancien Régime semble même devenu «tendance». Toutes ces attaques se concentrent généralement sur un homme : Robespierre. Oser le citer et le défendre, c’est prendre aussitôt le risque en retour des pires insultes. Et, comme toujours, à travers lui, c’est la grande Révolution qui est visée. Voilà pourquoi, en tant que militants politiques engagés, il nous a semblé urgent d’aider à transmettre quelques faits et arguments, facile d’accès, à tous ceux qui subissent ou observent, souvent désarmés, cette offensive idéologique. Défendre Robespierre et la Révolution Française n’est donc pas une querelle passéiste, c’est la condition pour bâtir aujourd’hui une gauche tournée vers l’avenir. Laurent Maffeïs est responsable du secteur Études du Parti de Gauche et militant du Front de Gauche. Il travaille depuis plus de dix ans avec Jean-Luc Mélenchon dont il est aujourd’hui le directeur de cabinet. Alexis Corbière est secrétaire national du Parti de Gauche et Conseiller de Paris. Il est l’auteur de tribunes publiées régulièrement dans Le Monde, L’Humanité, Médiapart, le JDD, etc.

Alexis CORBIERE – Laurent MAFFEÏS
2012
17 x 12 cm, 128 p.
Bruno Leprince Politique à gauche

Prenons le pouvoir. Coopératives, autogestion et initiatives citoyennes

Cote : LONG

Face à la crise de civilisation et à la catastrophe écologique programmée, les acteurs de l’économie sociale et solidaire proposent des réponses concrètes et radicales. Ils sont en première ligne de la mise en œuvre de la relocalisation et de la reconversion des activités économiques. Avec à la clé, plusieurs millions d’emplois préservés et créés. Des luttes de résistance à la création de projets alternatifs, les salariés de Fralib, producteurs du thé Éléphant, les imprimeurs d’Helio Corbeil et les métallos des Aciéries de Ploërmel, se sont mobilisés pour transformer leurs entreprises en sociétés coopératives. Remontant aux premières expériences autogestionnaires du XIXe  siècle, l’auteur témoigne du bouillonnement de ces pratiques alternatives et plaide la cause d’une économie sociale et solidaire de transformation de la société. Chacun d’entre nous peut en être acteur. Du local au global.
François Longérinas dirige une coopérative de formation professionnelle et co-préside une régie de quartier parisienne. Secrétaire national du Parti de Gauche, il est co-animateur du Front de Gauche de l’économie sociale. Clémentine Autain est journaliste, co-directrice du mensuel Regards. Membre de la Fédération pour une alternative sociale et écologique, elle est en 1912 l’une des porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à l’élection présidentielle.

François LONGERINAS
2012
17 x 12 cm, 108 p.
Bruno Leprince

Immigrants & Intellectuals. May’ 68 & The Rise of Anti-Racism in France

Cote : GORD

This book tells, for the first time, the full story of the rise and fall of a cycle of protest movements for the rights of migrant workers from 1961 to 1983. Based on more than a decade of research in France, including special access to normally closed police archives, it reveals an encounter between two worlds, the immigrant and the intellectual. Highlighting links to international struggles from Portugal to Senegal, this book considers reactions to the massacre of Algerians in Paris in 1961; uncovers the hidden history of migrant worker participation in the general strike of 1968; shows how activists built creches for immigrants’ children and asks: how did immigrants view the New Left militants who sought to politicize them? It recounts how a hunger strike by a Tunisian activist leader in 1972 sparked a movement which mobilized some of France’s best-known thinkers from Sartre to Foucault, and brought this civil rights campaign into mainstream politics. After showing how the dreams of ’68 were buried and recycled, Gordon concludes with the legacy of this story for the politics of migration and the politics of protest today in France and beyond.

Daniel A. GORDON
2012
23,5 x 15,5 cm, 352 p.
Merlin Press