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tribune
socialiste

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Jacques
Sauvageot

Des idées pour un socialisme du XXIe siècle ?

La démocratie près de chez vous. Pour une 6 °République des territoires.

Cote : FRAN

Trente ans après les premières lois de décentralisation, la démocratie locale est au plus mal. Sous la tutelle financière d’un État désormais impuissant, les collectivités locales forment un mille-feuille opaque et coûteux, organisé pour et par des barons locaux souvent cumulards. Forts de ce constat, les auteurs dessinent ici une 6ème République des territoires rompant avec la logique jacobine et démocratisant de fond en comble l’exercice du pouvoir local. Ils portent au débat de nombreuses propositions : suppression du département, renforcement des régions et des intercommunalités, mise en place d’une véritable fiscalité locale, séparation des pouvoirs dans les collectivités, association systématique des citoyens à la décision publique, etc. Un chantier urgent, car cette « démocratie près de chez nous » n’est pas seulement un idéal : elle est aussi un outil et une solution à la crise.
Bastien François, universitaire et conseiller régional d’Île-de-France, est membre du conseil d’orientation politique d’Europe Ecologie-Les Verts, délégué national aux institutions et à la réforme territoriale. Agnès Michel est consultante financière et responsable de la commission économie, social et services publics d’Europe Écologie-Les Verts.

FRANÇOIS Bastien, MICHEL Agnès
2012
16,5 X 11 cm, 112 p.
Les petits matins

Populisme. Le fantasme des élites

Cote : SCHN

Alors que le terme de « populiste » semble bien établi dans le vocabulaire des commentateurs politiques, on ne peut qu’être surpris par l’absence de points communs entre les partis ou personnalités qui en sont accusés. Comment pourrait-il en être autrement ? Il sert à décrire tout autant des mouvements progressistes, depuis la fin du XIXe siècle, que l’extrême droite européenne. Ne faut-il pas alors voir dans cette confusion la raison d’être d’un concept qui masque avant tout une défiance face au peuple et à la démocratie ? Il faut entreprendre l’histoire de ce dénigrement pour comprendre la morgue de ceux qui l’utilisent à tort et à travers. Le peuple a toujours fait peur, le libéralisme produit les mécanismes pour le bâillonner. Fantasme des oligarques, le populisme exprime leur haine du peuple. Benoît Schneckenburger, docteur et agrégé de philosophie, est spécialiste de théorie politique et du matérialisme. Membre du bureau national du Parti de Gauche et militant du Front de Gauche, il a publié Apprendre à philosopher avec Épicure (Ellipses) et Hobbes, Léviathan chapitres 13 à 17 (Gallimard Folioplus). Il enseigne la philosophie en lycée à Paris et à l’université Paris 8.

SCHNECKENBURGER Benoît
2012
17 x 12 cm, 96 p.
Bruno Leprince

Cahier André Laude N° 1

Cote : Boîte CUZ-LAU

SOMMAIRE: Au rendez-vous des Amis: poème inédit en dédicace André Laude par lui-même Poésie urgente Préface de l’anthologie Comme une blessure rapprochée du soleil Message d’ailleurs Manifeste du groupe Hora Zéro international Essai pour une impossible biographie Inédits en recueil Quelques années après sa disparition, le premier qui constitua une association pour préserver sa mémoire et sa voix fut Yann Orveillon, disparu en juillet 2011. Plus tard il fut contacté par André Cuzon. A. Cuzon, interpellé, au moment de sa disparition, par le fait que André Laude était originaire de Aulnay sous Bois, se prit d’un intérêt grandissant pour tout ce qui concernait le poète. Mis en contact avec Y. Orveillon puis d’autres proches de Laude, il constitua l’association actuelle des Amis d’André Laude. Plusieurs manifestations furent organisées et grâce aux membres de l’association, particulièrement grâce à l’action et au travail de Abdellatif Laâbi et de son épouse Jocelyne, paraissait fin 2008, L’Œuvre poétique d’André Laude. Depuis les Amis d’André Laude ont permis plusieurs lectures de ses textes, un site, Poésie urgente, lui a été consacré et trois numéros des Cahiers André Laude ont été publiés. Ces cahiers mettent à jour des parts de l’importante documentation que collecte André Cuzon au fil des années, dans le but de constituer un fonds André Laude qui puisse être à disposition des historiens de la littérature, des journalistes et des étudiants. Ils regroupent des inédits, des témoignages, des articles de presse qui rappellent quel journaliste, quel chroniqueur de talent fut André Laude à Combat, au Monde, aux Nouvelles Littéraires et dans bien des revues de poésie. Ils permettent l’édition de correspondances comme celle qu’il échangea avec l’ami fidèle que fut Jean-Michel Fossey, également disparu aujourd’hui.

LAUDE André – LAÂBI Abdelllatif – WELLENS Serge – CABRAL Tristan – ORVEILLON Yann – GRALL Xavier – BEGOT JEAN-PIERRE – JONCOUR GILBERT – CAPMAL Michel
N° 1
11 janvier 2012
20,5 X15 cm, 127 p.
Les amis d’André Laude

Cahiers André Laude N° 2

Cote : Boîte CUZ-LAU

SOMMAIRE: Editorial Critiques: Marie-Claire Bancquart Eric Dussert Hocine Bouakhaz Patrice Delbourg Françoise Han André Chenet Eric Dubois Stéphane Vallet Bernard Morlino Pascal Cole Manuel Cortela Gui Matthieu En exergue: Au-delà des portes et dans les vents rimbaldiens Textes chronologiques de la page 44 à 134 Dossier Action poétique Dossier Action poétique Dossier Yves Mahélin Dossier Algérie du journal Combat Dossier: “la poésie en 1978: morte ou vive” Yann Orveillon: préface à un livre futur: “La constellation du fils”

André LAUDE – Marie-Claire BANCQUART – Eric DUSSERT – Hocine BOUACKHAZ – Patrice DELBOURG – Françoise HAN – André CHENET – Eric DUBOIS – Stéphane VALLET – Bernard MORLINO – Pascal COLE – Manuel CORTELA – Gui MATTHIEU – Yann ORVEILLON – Yves MHELIN
N° 2
11 janvier 2012
20,5 X 15 cm, 139 p.
Les amis d’André Laude

Cahier André Laude N° 3

Cote : Boîte CUZ-LAU

SOMMAIRE: Lettres de René Depestre Hors Jeu n° 1 Avril 1989 Hors Jeu n° 3 septembre 1989 Poèmes Hors Jeu n° 5/6 mars 1990 Hors Jeu n° 7 juin 1990 Hors Jeu n°16 septembre 1994: poèmes Hors Jeu n°17/18 mars 1995: Derniers poèmes et dernier appel Hors Jeu n° 19 novembre 1995 Hors-Jeu n°20 décembre 1995: édito posthume Hors Jeu n° 21 janvier 1996: hommage à André Laude Hors-jeu n° 30 mars 1999: des amis essentiels Correspondance Fossey Aleixandre La mémoire immédiate de Jean-Michel Fossey Les mots du poète de Vicente Aleixandre L’album de Serge Wellens Lettre à André Laude d’André Mathieu André Laude. Moi. Une grande dénégation de M.C. Bancquart Qu’il vienne le temps dont on s’éprenne! d’André Chenet André Laude, l’expérience imparfaite de François Magne Lettres d’André Laude à Jean-Michel Fossey 1990-1994 Chanson du droit chemin d’André Laude A Cioran d’André Laude André Laude et jean-Michel Fossey: Hors Jeu

André LAUDE – R. DESPESTRE – A. FOSSEY – J-M FOSSEY – V. ALEIXANDRE – S. WELLENS – M-C BANCQUART – A. CHENET – F. MAGNE –
N° 3
11 janvier 2012
20,5 X 15 cm, 110 p.
Les amis d’André Laude

Manifeste Utopia. Des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue.

Cote : UTOP

Manifeste utopia Oui, une autre manière d’imaginer, de penser et de faire de la politique est possible. Il existe d’autres perspectives que la résignation et la soumission au modèle actuel. Pour Utopia, il ne s’agit pas de corriger à la marge le système capitaliste, qui accentue les inégalité et détruit la planète. L’enjeu est de construire un projet politique permettant à chacun de se réaliser individuellement et collectivement. L’originalité d’Utopia consiste à porter analyses et propositions au sein du monde associatif, mais aussi des mouvements et partis de gauche, depuis les objecteurs de croissance jusqu’au Parti socialiste, en passant par les Verts, les altermondialistes, les antilibéraux et les alternatifs. Mais pour construire, il faut préalablement déconstruire et, pour cela, remettre en cause trois aliénations : le dogme de la croissance comme solution « magique » à tous les maux, la consommation comme seul critère d’épanouissement individuel, et le travail érigé en valeur absolue. Notre utopie considère que la réflexion alliée à l’imagination arrivera à fédérer un mouvement fort, capable de construire non pas l’alternance, mais un projet susceptible, à terme, d’entraîner l’adhésion du plus grand nombre. C’est notre impératif et notre urgence.

Postface André GORTZ
janvier 2012
20 X 12 cm, 296 p.
Les éditions Utopia

Guerre d’Algérie : une sélection de fictions et documentaires

Cote : BOITE ALGÉRIE

Documents dans le réseau des bibliothèques de la Ville de Pantin

20 (HS)
2012 novembre
21 x 14,7 cm, 18 p.
Ville de Pantin

Guerre d’Algérie. Mémoires parallèles

Cote : ALG

« Le prix humain payé par l’Algérie pour son indépendance est dix fois plus élevé que celui que la France a consenti pour tenter de maintenir son pouvoir sur la colonie », écrit l’éditorialiste dans un avant-propos où il estime que si la Guerre a dressé une barrière entre les deux pays, celle des « mémoires parallèles et du ressentiment, des volontés d’apaisement existent sur les deux rives » de la Méditerranée. Evoquant une « sale guerre », il soutient que celle-ci a opposé des nationalistes à l’Etat français, tous gouvernements confondus, sûr du « rôle positif » de la colonisation. Sous le titre « Mémoires sous tension », l’historien Benjamin Stora observe qu’au moment où un travail de réconciliation pouvait commencer à la faveur notamment de l’année de l’Algérie en France en 2003, un « basculement » s’opère en 2005 et une « guerre des mémoires » s’installe ouvertement avec l’adoption par l’Assemblée française de la loi du 23 février 2005 glorifiant les « bienfaits d’une colonisation positive ». Le militant et historien Mohammed Harbi soutient, dans un long entretien, que cinquante après, il est « trop tôt » pour aller vers une histoire commune. « C’est bon signe. Mais rien ne peut se fonder sur l’oubli d’un côté comme de l’autre. L’important est de sortir de l’approche émotionnelle et du discours moral », a indiqué M. Harbi, un des acteurs de la lutte pour l’indépendance nationale, aujourd’hui établi en France où il est professeur à l’université Paris VIII. Sur 100 pages, le numéro spécial (Février-Mars 2012) du journal Le Monde publie des reportages et des entretiens sur la guerre d’indépendance nationale dont un témoignage d’Henri Alleg, directeur du quotidien Alger républicain, sur la torture dont il a fait l’objet en 1955 et à propos de laquelle il consacra un ouvrage La Question, rédigé alors qu’il était détenu à la prison Barberousse (Serkadji). « Grâce à la publication de cette lettre, j’étais devenu +quelqu’un+. Un Français à qui il ne fallait pas qu’il arrive la même chose qu’à Maurice Audin », témoigne-t-il. Dans un autre entretien, l’historienne Raphaelle Branche soutient que la torture permettait de « terroriser la population et de lui rappeler la toute-puissance de la France ». « La torture était l’arme-clé de cette guerre : elle n’était pas fondamentalement utilisée parce qu’elle aurait permis de faire parler (qui dit la vérité sous la torture ?), mais parce qu’elle permettait de terroriser la population, de lui rappeler ainsi la toute-puissance de la France », explique-t-elle, signalant que les méthodes utilisées étaient elles-mêmes le signe de cette intention et la « gégène » la symbolise très exactement.

REDACTEURS Mattea Battaglia, Florence Beaugé, José-Alain Fralon, Muriel Godeau, Benoît Hopquin, Michel Lefebvre, Nicolas Lepeltier, Isabelle Mandraud, Yann Plougastel, Michel Sikora, Catherine Simon. ONT COLLABORÉ A CE NUMÉRO Raphaëlle Branche, Jean-Pierre Guéno, Amar Mohand Amer, Renaud de Rochebrune, Benjamin Stora, Sylvie Thénault.
2012 février-mars
28,7 x 22,6 cm, 98 p.
Le Monde

Créateurs d’utopies. Démocratie, Autogestion, Économie sociale et solidaire

Cote : THOM

Ouvrage de réflexion collective coordonné et écrit par Pierre Thomé Préface : Patrick Viveret, philosophe Postface : Denis Clerc, fondateur d’Alternatives économiques Principaux contributeurs : Serge Depaquit, Élie Gaborit, Pierre Mahey, Michel Marzin, Hélène Rescan, et de nombreux témoins. Témoins de l’histoire et de l’actualité : Lucien Alluy, Sonia Annic, Béatrice et Gérard Barras, André Barthélemy, Jean Berthinier, Harold Bertrand, Josselin Boireau, Marie-France Bommert, Hamou Bouakkaz, Sylvain Bouchard, Huguette Bouchardeau, Pierre et Simone Bourges, Pierre Bourguignon, Marie-Hélène Bunoz, Raymond Burgy, Robert Chapuis, Robert Chartier, Michel Chaudy, Denis Clerc, Gabriel Cohn-Bendit, Daniel Delaveau, Fatima Demougeot, Vladimir-Claude Fišera, Florence Fréry, Élie Gaborit, Alain Genthon, Bernard Gerland, Damien Girardier, Georges Gontcharoff, Roger Gosselin, Jean-Yves Griot, Jean-François Guillemaud, Jean Haffner, Bernard Huissoud, Cyril Huneau, Odile Jacquin, Michel Jeanningros, Cyril Kretzschmar, Marie-Paule Lambert, Agnès Lambert-Samson, François Lamy, Dominique Lebailly, Marylise Lebranchu, Monique Le Minter, Edwige Lepelletier, Charlotte Leydier, Maurice Libessart, Julia Lopez, Pierre Mahey, Jean-René Marsac, Michel Marzin, Gilbert Meynier, Alexis Morvan, Claude Neuschwander, Janine Palm, Nathalie Perrin-Gilbert, Henri Pérouze, Manuella Philippot, Charles Piaget, Jean-Pierre Radix, Michel Rocard, Jacques Salvator, Yann Sourbier, Charles Toullier, Gine Vagnozzi, Pierre Vanlerenberghe, Pierre Vial, Roland Vittot, Irène Voiry

THOMÉ Pierre – VIVERET Patrick (Préf.). CLERC Denis (Postf.)
2012 avril
22 x 14 cm, 305 p.
Yves Michel

La richesse des autres. Maison des Passages.

Cote : RICH

Actes du colloque du 6 octobre au 8 novembre 2011 organisé par la Maison des Passages (Lyon) La construction de nos identités Alice CHERKI Farid RIGHI Claude BER Comment la France se construit ? Comment elle se raconte? : le récit national français Louis LEVEQUE Julien HAGE Ahmed KALOUAZ Emmanuel TERRA Y

BEAUVOIR Marcel – CHERKI Alice – RIGHI Farid- BER Claude – LEVEQUE Louis – HAGE Julien – KALOUAZ Ahmed – TERRAY Emmanuel
2012 ?
21 x 14,7 cm, 72 p.

Essai sur la qualification du travail

Cote : NAVI

En 1956, Pierre Naville écrit Essai sur la qualification du travail, ouvrage fondamental pour qui veut comprendre ce qui se joue, d’une part dans les processus de mise en valeur ou de dévalorisation du travail et, d’autre part dans la constitution des hiérarchies professionnelles et salariales. Cinquante-six ans se sont écoulés sans que, sur le fond des enjeux de société autant que sur la méthode, l’«Essai» n’ait pris une seule ride. Bien au contraire, alors même que le langage de la logique de compétence est devenu dominant et que le travail industriel et machinique côtoie désormais des formes d’organisation du travail alors inexistantes, les analyses de Pierre Naville permettent toujours de penser et de comprendre les modalités de négociation de la qualification et de la valeur du travail. À dessein, il déconstruit les énoncés d’évidence qui, sous couvert des catégories et des mesures statistiques envisagées comme objectives, autorisent finalement à ne pas remettre en cause les inégalités hiérarchiques. Il nous interpelle sur le sens des arguments retenus pour qualifier ou disqualifier le travail et insiste sur l’importance que revêtent la formation et le prestige social dans la constitution des échelles de valeur. D’une écriture claire et directe, sans langage expert codé, l’« Essai » offre ainsi la possibilité de comprendre le niveau de reconnaissance attribué à son activité professionnelle. Au-delà du plaisir de sa lecture, ce livre est un outil de prise de conscience pour qui se propose de réfléchir et d’agir sur la justice des hiérarchies sociales. Enfin, il représente pour plusieurs disciplines universitaires, notamment la sociologie du travail, et leurs enseignements, un support pédagogique exemplaire et essentiel, véritable petit manuel d’apprentissage pour les étudiants. Pierre Naville (1904-1993). Du surréalisme à la sociologie du travail, Pierre Naville a eu un engagement constant à vouloir penser, réfléchir et agir pour la transformation révolutionnaire des rapports sociaux liant les hommes entre eux. En France, comme fondateur de la sociologie du travail, il est au travers de ses publications celui qui, par sa pensée critique et dialectique, permet d’échapper aux illusions de la révolution technologique, notamment celles de l’automation, comme œuvrant mécaniquement à l’émancipation des travailleurs, alors même qu’elles peuvent contribuer à renforcer les formes de l’« esclavage moderne ».

NAVILLE Pierre – SÉHILI Djaouida et ROZENBLATT Patrick (Préf.)
2012 juin – (1956 1° édit.)
21 x 13 cm, 180 p.
Syllepse

Parti et mouvement social : le chantier ouvert par le PSU

Parti et mouvement social : le chantier ouvert par le PSU

Editions L’Harmattan, Mars 2012

A partir d’une problématique questionnant les rapports du parti au mouvement de masse, des responsables et des militants qui ont vécu les diverses luttes apparues plus particulièrement entre 1969 et 1981 ont contribué à l’écriture d’une histoire interrogeant la société actuelle et ses enjeux.

Contributions : Georges Bégot, Abraham Béhar, Huguette Boucharderau, Thérèse Carette, Thierry de Larochelambert, Serge Depaquit, Alain Desjardin, Pascal Dorival, Jean-Marie Harribey, Jean Huillket, Charles Piaget, Jean-Marie Renversade, Daniel Richter, Pierre Soletti, Paul Tréguer, Roland Vittot, Christophe Wargny

La souffrance au travail. Osons le dire !

Cote : LANG

Fatigue, stress, surmenage, manque de considération et de reconnaissance, promesses d’augmentation et d’évolution non tenues, ces trente dernières années les conditions de travail de millions d’hommes et de femmes ont été bouleversées. L’individualisation a remplacé le travail collectif. La mise en compétition des salariés a chassé la solidarité déjà fragile. La réussite individuelle a été récompensée. La surcharge de travail est appelée « défi », « challenge ». Dans cette ambiance, faire preuve d’indépendance d’esprit est suspect. Les nouvelles méthodes de gestion engendrent une dureté et une déshumanisation des relations de travail. Il a fallu un siècle de luttes syndicales et de combats politiques pour encadrer les conditions de travail et protéger les salariés. Mais rien n’est jamais conquis durablement, tout est rapport de force syndical et politique. Aujourd’hui, la domination totale de la finance rend l’action difficile. La rapacité est devenue priorité. Guizot disait « enrichissez-vous ». Il faudrait dire « goinfrez-vous ». La course au profit aboutit à une logique de création de capital par destruction d’emplois. Le marché détruit l’emploi. OSONS LE DIRE!
Denis LANGLET, syndicaliste, élu du personnel pendant près de 30 ans dans un grand groupe industriel international, est aussi membre du Réseau de recherche sur l’innovation. Auteur de L’Industrie dans la tourmente de la finance (2008) et de L’économie en ruine ou la fin d’une histoire (2010).

LANGLET Denis – LE GARREC Jean (préf.)
2011
176 x 12 cm, 80 p.
Bruno Leprince

Parti et mouvement social. Le chantier ouvert par le PSU

Cote : GILL

Cet ouvrage est centré sur la question de la construction d’un socialisme en rupture avec le système capitaliste sans entraîner de régression démocratique. Cette espérance a animé le PSU (Parti Socialiste Unifié) de sa création en 1960 à sa disparition en 1990. Des responsables et militants rappellent ici les apports de la pensée du PSU à l’intelligence collective de l’alternative socialiste, ainsi qu’à l’histoire du mouvement social et à la réflexion sur la question de l’autogestion et du pouvoir. Contributions : Georges Bégot, Abraham Béhar, Huguette Boucharderau, Thérèse Carette, Thierry de Larochelambert, Serge Depaquit, Alain Desjardin, Pascal Dorival, Jean-Marie Harribey, Jean Huillket, Charles Piaget, Jean-Marie Renversade, Daniel Richter, Pierre Soletti, Paul Tréguer, Roland Vittot, Christophe Wargny

GILLET Jean-Claude et MOUSEL Michel (Dir.)
2011
24 x 15 cm, 396 p.
L’Harmattan – ATS

17 octobre 1961. 17 écrivains se souviennent

Cote : ALGE

Dans le cadre de la commémoration du cinquantième anniversaire de la manifestation du 17 octobre 1961, l’association Au nom de la mémoire a pris l’initiative de publier un livre rassemblant les contributions de 17 écrivains, hommes et femmes, français et algériens, lointains « héritiers » sans testament ou porteurs de mémoire. Il y a dix ans, elle avait demandé à des dessinateurs de presse, des caricaturistes de plancher sur le sujet. Cela avait donné un très beau et très suggestif recueil de dessins et de caricatures. Place donc aujourd’hui à la littérature avec Gérard Alle, Jeanne Benameur, Maïssa Bey, Bernard Chambaz, Mehdi Charef, Madgyd Cherfi, Didier Daeninckx, Dagory, Abdelkader Djemai, Salah Guemriche, Tassadit Imache, Mohamed Kacimi, Mehdi Lallaoui, Samia Messaoudi, Michel Piquemal, Leila Sebbar et Akli Tadjer. Autant de sensibilité et d’écriture qui expriment, dans des textes courts, puissants et innovants, les résonances plurielles et ambivalentes du 17 octobre 1961.

Collectif. Textes recueillis par Mustapha Harzoune et Samia Messaoudi
2011
21 x 14,8 cm, 224 p.
Au nom de la mémoire

Trois femmes

Cote : LEGA

J’ai vécu mes premières années à Belle île où je suis né. Avec le temps qui passe, ne restent que des images de cartes postales, photos qui prennent lentement la couleur sépia des anciennes gravures. Alors que j’ai six ans le départ de Belle île est précipité, je n’en comprendrai les raisons que beaucoup plus tard. Une nouvelle histoire commence, loin, très loin de la mer, dans les Causses du Quercy, terre d’origine de ma famille maternelle. Mon arrière-grand-mère parle toujours des Prussiens, elle utilise le même mot en 1940. Ma grand-mère, fille de salle au Val-de-Grâce, puis aide infirmière parle toujours de la boucherie de 14-18, ma mère gère au mieux un mariage qui m’a permis d’avoir un nom. Trois femmes qui se tiennent droites, assument les difficultés, cachent les douleurs, m’apportent la tendresse, l’importance du regard et l’amour de la vie. Avec ces trois femmes qui m’élèvent, je vais vivre la terrible mutation d’un pays. Après une carrière dans l’entreprise privée, Jean Le Garrec devient membre du gouvernement de Pierre Mauroy en 1981. Quatre fois ministre, il sera ensuite élu cinq fois député du Nord.

LE GARREC Jean
2011
20,5 x 14 cm, 144 p.
Bruno Leprince

Six présidents à l’épreuve des 15 évènements qui ont changé la V° République

Cote : RAYN

La France bouge, la Ve République aussi. En un demi-siècle, de Gaulle et ses successeurs ont été confrontés à maintes épreuves. L’indépendance de l’Algérie, l’élection du chef de l’Etat au suffrage universel, la révolte de mai 1968, la légalisation de l’avortement, la suppression de la peine capitale, l’arrivée de la gauche au pouvoir, la guerre scolaire, le quinquennat présidentiel ne constituent que l’abrégé politique d’une période riche en épisodes.

Jacques RAYNAUD
2011
21,6 x 13,5 cm, 194 p.
L’Harmattan

Faire de la politique autrement. Les expériences inachevées des années 1970

Cote : HATZ

Les années 70 sont souvent oubliées ou dénigrées :  » Utopiques ! « , « Idéologiques »,  » Rien à voir avec aujourd’hui « . Et pourtant, de multiples fils nous rattachent à elles : discontinus ou recomposés, nous les avons démêlés. Mettre au jour les choix qui ont construit la force du Parti socialiste, c’est réentendre les multiples questions qui ont agité les clubs, la CFDT, des associations : à quoi servent des partis ? Peut-on mettre en cause la division des rôles entre parti, syndicat et association ? Nous avons retrouvé l’exigence de construire un parti ouvert, qui ferait participer les citoyens à l’élaboration d’un programme politique. Longtemps enfouie, elle a ressurgi avec les mobilisations du 21 avril 2002. Mouvement social : les années 70 réinventent l’expression, la chargent de dire les nouveaux thèmes de lutte. Avec les féministes et les écologistes, elle porte les exigences de nouveaux thèmes de lutte. Avec les féministes et les écologistes, elle porte les exigences de nouveaux rapports entre sexes, entre les hommes et la nature. Elle devient l’emblème de nouvelles formes d’engagement. Les années 70 interpellent le politique : de mai 68 à Lip, du mouvement de libération des femmes à la dénonciation du totalitarisme, elles explorent ses limites. De nouvelles figures se sont esquissées avec l’autogestion, la démocratie participative. Aujourd’hui reformulées avec l’expérience des années 80, ces questions fondent celles d’aujourd’hui : qu’est-ce qui donne sens à une vie en commun ? En redécouvrant ce passé, nous pouvons mieux comprendre les appels du monde d’aujourd’hui. Car  » l’incompréhension du présent naît fatalement de l’ignorance du passé.  » (Marc Bloch)

Hélène HATZFELD
2011
23 x 14 cm, 330 p.
ADELS

Les Légitimités ordinaires. Au nom de quoi devrions-nous nous taire?

Cote : HATZ

Comment des légitimités peuvent-elles être ordinaires ? D’habitude, on pense que les légitimités concernent les hommes et les situations de pouvoir ou de compétences. Il est même fréquent d’entendre un élu dire qu’il est le seul à détenir une légitimité, du fait de son élection. Et pourtant, de plus en plus souvent, il est question de légitimité à propos de personnes ou de faits ordinaires,qu’il s’agisse d’éducation, de procréation assistée, de luttes, d’expressions artistiques, que ce soit pour revendiquer ou dénier une légitimité. Hélène Hatzfeld a enquêté pour mesurer et surtout comprendre ce phénomène, dans les articles de la presse quotidienne, sur Internet et par une série d’entretiens dans un quartier en rénovation urbaine. Au- delà d’un abus de langage ou d’un effet de mode, les revendications de légitimités sont significatives de transformations profondes. Tout en partageant avec les luttes pour la reconnaissance l’attente d’une égalité réelle de droits, les revendications actuelles de légitimités s’en distinguent par leurs enjeux. Elles interpellent les principes de légitimité, le partage des droits à définir des normes dans la société, à distinguer ce qui est légitime et ce qui ne l’est pas. Poser la question « au nom de quoi ? », c’est interroger les fondements des légitimités électives et révéler les mutations du rapport au politique. Hélène Hatzfeld est docteur d’État en science politique, agrégée de lettres classiques. Elle est membre du Laboratoire Architecture Ville Urbanisme Environnement (Lavue). Engagée depuis de nombreuses années dans la recherche sur les mutations actuelles des conceptions et des pratiques politiques.

Hélène HATZFELD
2011
24 x 15,5 cm, 272 p.
L’Harmatttan Adels

Memories of May ‘ 68

Cote : REYN

1968 in France has been the focus of much attention for over forty years; while mai 68 is seen as a watershed in the development of French society, a common narrative that portrays it in an increasingly reductive light has become prévalent. As a resuit, the French collective memory has been shaped and cultivated in such a way as to undermine the true magnitude of the ‘events’. Why this should be the case.who benefits from the dominance of this consensus, and to what extent the history of 1968 is retrievable are the questions that underpin Aiemor/es of May ’68: France’s Convenient Consensus. Chris Reynolds is Senior Lecturer in French and European Studies at Nottingham Trent University.

Chris REYNOLDS
2011
23,5 X 5,5 cm, 192 p.
University of wales press Cardiff

La Voie. Pour l’avenir de l’humanité

Cote : MORI

Le vaisseau spatial Terre, continue à toute vitesse sa course dans un processus à trois visages : mondialisation, occidentalisation, développement. Tout est désormais interdépendant, mais tout est en même temps séparé. L’unification techno-économique du globe s’accompagne de conflits ethniques, religieux, politiques, de convulsions économiques, de la dégradation de la biosphère, de la crise des civilisations traditionnelles mais aussi de la modernité. Une multiplicité de crises sont ainsi enchevêtrées dans la grande crise de l’humanité, qui n’arrive pas à devenir l’humanité. Où nous conduit la voie suivie ? Vers un progrès ininterrompu ? Nous ne pouvons plus le croire. La mort de la pieuvre totalitaire a réveillé la pieuvre des fanatismes religieux et stimulé celle du capitalisme financier. Elles enserrent de plus en plus le monde de leurs tentacules. La diminution de la pauvreté se fait non seulement dans un accroissement de bien-être matériel, mais également dans un énorme accroissement de misère. Allons-nous vers des catastrophes en chaîne ? C’est ce qui paraît probable si nous ne parvenons pas à changer de voie. Edgar Morin pose ici les jalons d’une « Voie » salutaire qui pourrait se dessiner par la conjonction de myriades de voies réformatrices et nous conduire à une métamorphose plus étonnante encore que celle qui a engendré les sociétés historiques à partir des sociétés archaïques de chasseurs-cueilleurs. Edgar Morin est né à Paris en 1921. Directeur de recherches émérite au CNRS.

MORIN Edgar
2011
21,5 X 13,5 CM, 320 p.
Fayard

Le Larzac s’affiche (Préface Stéphane Hessel. Avant-propos Louis Joinet)

Cote : LETO

En octobre 1971, les habitants du Larzac apprennent la décision officielle de l’extension du camp militaire situé sur leur plateau. Les paysans décident alors de défendre leurs terres et s’engagent dans une lutte acharnée qui prendra valeur de symbole et durera 10 ans. En 1981, François Mitterrand renonce à cette extension. Mais le Larzac ne s’arrête pas là. Un « après-Larzac » se met en place, qui poursuit un développement agricole basé notamment sur la gestion collective des terres, le renforcement des solidarités locales, nationales et internationales. Au cours de toutes ces années, le Larzac a peu à peu dessiné l’image d’un combat dont témoignent la centaine d’affiches rassemblées ici. Réalisées dans l’enthousiasme, ou la rage parfois, elles ont le mérite de mettre à jour une formidable énergie créative et une belle aventure humaine.
Solveig Letort, née en 1964, fille de militants, elle a vécu enfant la lutte du Larzac et y vit toujours aujourd’hui. Diplômée de l’université de Montpellier en éthnosociologie, elle a publié Chronique des gens du schiste en 1990 aux éditions Siloë.

LETORT Solveig
2011
25 X 17 cm, 144 p.
Seuil

Tricolores. Une histoire visuelle de la droite et de l’extrême droite.

Cote : NOVA

Lutte des signes et combat politique se mêlent. L’imagerie de la gauche et de l’extrême gauche occupe aujourd’hui bien plus l’espace public et notre imaginaire que celle des droites. L’image serait-elle par essence émancipatrice? La droite utilise-t-elle d’autres moyens pour convaincre et mobiliser? Ce livre montre que sa propagande graphique n’a pourtant jamais cessé. Elle a même été souvent surprenante et explosive! Campagnes de soutien au général Boulanger, activisme désespéré de l’OAS, multiplication des affiches sous Pétain, tribulations poujadistes, virtuosité visuelle du gaullisme à la Libération, qui sombre dans les pommes de la chiraquie 50 ans plus tard, Front national producteur d’images en tout genre, impact graphique des identitaires aujourd’hui… Ce livre raconte l’histoire visuelle de la droite et de l’extrême droite en France depuis 1880. Analyser la production graphique et confronter les thématiques de ces courants politiques permet de saisir leur idéologie et de comprendre leur histoire. Quels symboles utilisent-ils? Quelles valeurs défendent-ils? Qu’en est-il du racisme et de la xénophobie? Existe-t-il toujours une imagerie antisémite? Comment sont représententés la gauche, les femmes, les jeunes… ? Laissons parler les petits papiers, en sachant qu’une bonne image ne s’oublie jamais! Collectionneur d’autocollants politiques et de papiers éphémères de propagande, Zvonimir Novak, professeur d’arts appliqués, est l’auteur d’une étude sur les fresques murales de la Révolution des oeillets au Portugal et de La Lutte des signes. 40 ans d’autocollants politiques (Éditions libertaires, 2009).

NOVAK Zvonimir
2011
26 X 20 cm, 304 p.
L’échappée

La légende du demi-siècle 1- Des années folles aux années noires. 1922-1940

Cote : Boîte CUZ-LAU

Un jour qu’il remettait au journal Le Monde la nécro d’une personnalité en vue, il croisa l’intéressé dans les couloirs. Surpris de voir vivant quelqu’un qu’il venait d’enterrer, il faillit, me confia-t-il, lui présenter ses condoléances. Poète, homme à tout faire du journalisme André Laude a collaboré à de nombreux périodiques… En 1975, Les Nouvelles littéraires, décident, pour faire peau neuve, de réaliser un numéro spécial, une espèce d’anthologie succincte des arts et des lettres. L’idée est bonne, encore faut-il trouver quelqu’un qui soit capable, pour une somme modique de la mener à bien dans des délais très brefs. « Ils m’ont mis en perfusion avec une caisse de bière et quelques sandwichs et vogue la galère. J’ai travaillé sans discontinuer pendant trois jours, les feuillets partaient à l’imprimerie, sans que j’ai le temps de les relire, la commande portait sur un numéro, j’en ai livré deux ». La Légende du demi-siècle, qui circule depuis lors comme un Samizdat, serait née ainsi, dans l’urgence et la précipitation. Cette balade à travers cinquante ans de peinture, de musique et de littérature, passe en revue tous les courants, tous les mouvements qui ont enrichi la vie culturelle de 1920 à 1975. Ruiné par l’alcool et la solitude, André Laude est mort à Paris en Juin 1995 dans le plus total dénuement. Quelque temps avant, il écrivait : « Toute ma vie, avec ma poésie, j’ai tissé un manteau de misère et maintenant ce manteau de misère me ronge les os ».

LAUDE André ( Préface de François Vignes)
2011
21 X 12,5 cm, 112 p.
Levée d’encre

Le syndicalisme dans le Puy-de-Dôme de 1864 à 2011

Cote : SYND

A l’occasion de l’exposition “ Le syndicalisme dans le Puy-de-Dôme de 1864 à 2011” Des destins d’exception Ouvriers, agriculteurs, enseignants, mineurs, cadres, étudiants… l’exposition dépeint toute la diversité syndicale puydômoise dans le respect des sensibilités : du syndicalisme révolutionnaire au mouvement social chrétien en passant par les mouvements réformistes. Des personnalités aussi célèbres que symboliques sont présentées : Abel Gauthier le paysan résistant, Antoine Barrière le travailleur chrétien, Robert Marchadier le cégétiste charismatique, Roland Viel le tribun de l’agriculture, Jean-Auguste Senèze l’instituteur, Michel Debatisse le syndicaliste ministre, Raymond Perrier le militant de la protection sociale … Mais le Conseil général met aussi à l’honneur les hommes et les femmes anonymes du Département, trop souvent oubliés de l’histoire. Leçons du passé et défis du futur Les femmes et les hommes qui se sont engagés dans le syndicalisme, au risque de leur carrière, de leur liberté, et parfois de leur vie, ont légué aux Puy-dômois comme à tous les Français de précieuses valeurs communes. Au chacun pour soi et au corporatisme, à l’isolement et au morcellement, à la passivité et au fatalisme, aux conflits d’origines, de cultures, de philosophies et de religion, à l’ignorance, ils ont opposé ces règles d’or : s’unir, s’organiser, lutter, négocier, partager, apprendre.

Avant-propos de Pierre Juquin
Mars 2011
25 x 24 cm, 160 p.

Le Temps de la Justice. Algérie : 1954-1962

Cote : DAVE

De 1954 à 1962, le peuple algérien, dans la misère, se rebella contre son pays colonisateur : la France. Le gouvernement français fit tout pour cacher cette guerre aux Français qui l’ignorèrent totalement en leur disant qu’on allait simplement rétablir l’ordre en Algérie. Pour étouffer la liberté, les journaux écrits voulant parler de cette guerre furent saisis, et 1 500 000 Français « appelés » furent ainsi envoyés faire leur service militaire en Algérie. Un prêtre courageux, Robert Davezies, au nom de sa foi chrétienne et de sa qualité de Français, apprit à connaître ces Algériens et prit fait et cause pour soutenir leur libération, en essayant d’éveiller la population française, ce qui lui valut dix ans de prison par contumace pour atteinte à l’honneur de la France. Il écrivit alors Le Temps de la Justice, édité au printemps 1961 en Suisse. Ce livre fut aussitôt par arrêté ministériel interdit de vente et resta inconnu du public français. Cinquante ans plus tard, il est plus que temps de faire éclater la vérité au grand jour, et plus d’un « appelé » de l’époque y découvrira ce que fut cette guerre sanglante et qu’il n’est pas à notre honneur de nous proclamer « Anciens d’Afrique du Nord ». Outre les cinq cent mille à un million de morts africains, près de vingt cinq mille Français y laissèrent la vie et des millions d’autres furent traumatisés au point de n’en avoir jamais parlé, même à leur famille.

DAVEZIES Robert. Présentation de Jean Lajonchère
(1961) – 2011
21,5 x 13,5 cm, 164 p.
L’Harmattan

Participation à l’histoire des ESU à Lyon de 66 à 68

Successeur d’Alain Rocher en tant que secrétaire de la section ESU/Lyon en 1966, Georges Tissot montre que les ESU étaient des militants étudiants aux côtés des militants syndicaux et ouvriers.

Pourquoi adhérer aux ESU en 1960 ?

On n’adhère pas aux ESU mais au PSU, les ESU n’étant que les sections du PSU en milieu étudiant. On adhère pour des raisons idéologiques ou politiques, ou encore pour faire prendre en compte les difficultés d’organisation de l’Université dans un monde en profonde mutation.


Les ESU de Lyon dans les luttes

Le journal du Rhône, 1968La section ESU/Lyon est partie prenante de toutes les luttes : Guerre d’Algérie et combat antifasciste, militants actifs contre la guerre du Vietnam, présents dans le Mouvement de Mai, occupation du Journal « Le Progrès »…ainsi que le raconte Alain Rocher.

Les ESU à Nanterre

Les étudiants PSU de Nanterre, en particulier dans le département Sciences Humaines ont occupé une place importante dans le mouvement de Mai et après.