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tribune
socialiste

Centre
Jacques
Sauvageot

Des idées pour un socialisme du XXIe siècle ?

Social Democracy Reader 1. Foundations of Social Democracy

Cote : FES

GOMBERT Tobias U. a.
2009
22 x 17 cm, 146 p.
Friedrich Ebert Stiftung

Les tremblements du monde. Ecrire avec Patrick Chamoiseau

Cote : CHAM

Ateliers d’écriture à la Maison des passages de Lyon. L’édition papier est complétée par un DVD produit par Travoules AV, réalisé par Isabelle Million

SWIATLY Fabienne – CHAMOISEAU Patrick
2009
17 x 12,5, 80 p. + DVD
A plus d’un titre (Lyon)

Le PSU vu d’en bas. Réseaux sociaux, mouvement politique, laboratoire d’idées (années 1950-Années 1980)

Cote : PSU

Cet ouvrage est la première synthèse sur le PSU et son histoire, ses périodes, sa diversité interne et les évolutions de ses courants. Partant de l’échelle régionale et locale, sur la base d’enquêtes de terrain fouillées, il veut ainsi montrer d’en bas l’implantation politique, les réseaux militants et la place originale du PSU dans le champ politique, marquée par le contraste entre son échec électoral global, son impact intellectuel et son influence. – La Bretagne : un bastion du PSU – Un parti dans les régions – Pratiques militantes et laboratoire d’idées : un parti territorialisé.
Auteurs : Didier Bigorgne, Christian Bougeard, Fabien Conord, Olivier Dedieu, Gilles Deroche, Yannick Drouet, Ismail Ferhat, Daniel Gordon, Jean Guiffan, Thierry Hohl, Tudi Kernalegenn, Séverine Lacalmontie, Loïc Le Bars, Jean-Philippe Martin, Fabrice Marzin, Gilles Morin, Fabien Nicolas, Bibia Pavard, Etienne Pingaud, Vincent Porhel, Jean-François Poujeaude, François POrigent, Gilles Richard, Jacqueline Sainclivier, Pierre Simon, Jean-Michel Steiner, Gilles Vergnon

KERNALEGENN Tudi, PRIGENT François, RICHARD Gilles, SAINCLIVIER Jacqueline (Dir.)
2009
24 x 15,5 cm, 376 p.
PUR – Presses Universitaires de Rennes

Quand le travail se précarise, quelles résistances collectives?

Cote : BERO

La précarité est désormais, sous bien des formes, le lot commun des salariés. Précarité de l’emploi, souvent inscrite dans le contrat de travail: précarité du travail: mais aussi précarité des droits syndicaux et sociaux. Ces données sont le plus souvent interprétées comme une dégradation des acquis sociaux et des normes salariales conquises au cours du vingtième siècle. Et comment ne pas conclure, en effet, à un affaiblissement généralisé du mouvement syndical et des capacités des salariés à s’organiser et à se défendre? Au delà de cette réalité, le présent ouvrage cherche à éclairer ce qui naît des contradictions du processus de précarisation. Une vingtaine d’études conduites en France et à l’étranger (Etats-Unis. Royaume-Uni, Espagne, Argentine) explorent les formes prises par les résistances collectives et les possibilités nouvelles qui s’ouvrent à elles. L’ouvrage revient aussi sur l’histoire du salariat pour comprendre ce que sa déstabilisation contemporaine présente de spécifique et comment des collectifs de salariés sont parvenus par le passé à maîtriser des formes de précarité au point de conquérir face à leurs employeurs d’importantes marges de liberté. Il interroge surtout les dynamiques actuelles de mobilisation des précaires – notamment dans le commerce, la restauration rapide, la construction navale – et les ressources sur lesquelles elles s’appuient aussi bien que celles qu’elles tendent à renforcer. Il montre que l’acteur syndical n’est pas condamné aux seconds rôles dans une perspective de transformation sociale intégrant la sécurisation du travail et des conditions d’existence.

Sous la direction de Sophie BEROUD et Paul BOUFFARTIGUE BARNIER L-M – BEAU A-S – BEROUD S. – BOUFFARTIGUE P. – CALDERON J. – CHAUVIN S. – CINGOLANI P. – COLLOVALD A. DENIS J-M – DUFOUR C. – FRIBOURG B. – FRIOT B. – HEGE A. – LOPEZ CALLE P. – MATHIEU L. , MERKLEN D. – PENDARIES J-R – PERNOT J-M – PEROUMAL F. – PERRIN E. – PIGENET M. SCANDELLA F.
SEPTEMBRE 2009
22 X 14 cm, 360 p.
La Dispute

François Maspero et les paysages humains

Cote : MASP

À l’occasion du cinquantenaire de la création des éditions François Maspero, La Maison des Passages et la librairie A plus d’un titre proposent, à travers un livre et une exposition, de cheminer en compagnie de François Maspero, libraire, éditeur et, aujourd’hui, écrivain et traducteur. Pour beaucoup, les éditions François Maspero furent une véritable boîte à outils, une université pour tous, une porte ouverte sur le monde. Pendant plus de vingt ans, la librairie et la maison d’édition ont été au carrefour des interrogations, des espérances et des combats pour la construction d’un autre monde.

Ouvrage colll. sous la dir. de Bruno GUICHARD, J. HAGE A. LEGER. Avec la contrib. de Andersson, Balzan, Baudelot, Chamoiseau, Discepolo, Gonzales Batlle, Hazan,, Martin,Piccoli, Plenel, Potel, Sluban,Talbo-Bernigaud, Zahzah

Septembre 2009
22 x 17 cm, 336 p.
A plus d’un titre. La fosse aux ours.

Contribution à une hypothétique histoire des étudiants socialistes unifiés

Grève des mineurs en 1963, soutien des luttes pour une Algérie indépendante, occupation du journal Le Progrès… sont des expériences malgré tout moins importantes que tout ce que pouvait apporter le fait d’être membre des ESU ou du PSU. C’était l’apprentissage de la position minoritaire tout en étant non sectaire et intransigeant sur les positions humanistes, tout en allant voir ce qui se passait ailleurs. Ouverture, enthousiasme et désir de toujours apprendre sont les valeurs qui restent quand les grands moments sont passés.

Syndicalistes ! De la CFDT à la CGT

Cote : SYND

Aujourd’hui très morcelé, le paysage syndical est amené à évoluer dans un avenir proche. La réforme des critères de représentativité va modifier les comportements de tous. Elle peut clore une période qui a favorisé l’émiettement du syndicalisme français. Les auteurs de ce livre ont quitté la CFDT, pour la plupart après la réforme des retraites de 2003. Mais, pour la première fois, un mouvement de démission collective n’a pas alimenté la division. Ils ont rejoint une autre grande confédération la CGT. Militants acharnés du bien commun, ils pensent qu’il est grand temps pour le syndicalisme de se recomposer, de s’unifier, d’attirer à lui le salariat dans sa diversité, jeunes, femmes, cadres, précaires, chômeurs, etc. Retraçant trente ans d’histoire syndicale, leur expérience est une contribution vivante à la nécessité de faire vivre la notion de syndicalisme rassemblé en dessinant des perspectives pour un renouveau de l’action syndicale.

Paule MASSON (coord.), Jean-Claude BRANCHEREAU, Patrick BRODY, Bruno DALBERTO, René de FROMENT, Jean-Marie ROUX, Éric THOUZEAU, Raymond VACHERON (Préface de Bernard THIBAULT secrétaire général de la CGT)
2008
21 X 15 cm, 176 p.
Editions Syllepse

Les guerres irrégulières. XX°-XXI° siècle

Cote : CHAL

Les guerres irrégulières, guérillas et terrorismes, ont grandement contribué à transformer le monde de la seconde partie du XXe siècle à nos jours. Récits d’acteurs, analyses de cadres ayant participé à la lutte armée ou d’observateurs de terrain, écrits théoriques et organisationnels, tant du côté des insurgés que de celui de la contre-insurrection, permettent au lecteur de comprendre la complexité de la guérilla. Le terrorisme, d’abord apparu avec la « guérilla urbaine » popularisée par les Sud-Américains (Uruguay, Brésil, Argentine) et réédité en Europe occidentale surtout (Italie, Allemagne), a pris une autre ampleur au Moyen-Orient : l’adoption de la technique quasi unique du terrorisme par divers groupes palestiniens fut exploitée par des États dans le cadre de diplomaties coercitives. Il est aujourd’hui l’arme des islamistes combattants. À rencontre de la guérilla, il a, à ce jour, donné lieu à peu de textes théoriques ou de témoignages. Aussi le lecteur trouvera-t-il ici des textes essentiels sur la contre-insurrection, inédits en français, qui tirent un bilan de la guerre en Irak. Le lecteur dispose désormais des textes fondateurs et des clefs nécessaires pour comprendre la forme de lutte essentielle de notre époque.

CHALIAND Gérard
2008
18 x 11 cm, 980 p.
Gallimard

La servitude volontaire hier et aujourd’hui

Cote : BAU

Le choix du titre du livre de Jean Baumgarten n’est pas dû au hasard. Il n’est pas non plus le fruit d’un phénomène de mode. Quand il avait 17 ans, en 1949, il avait lu avec grand intérêt « La servitude volontaire » d’Etienne de la Boëtie. Soixante ans après, le déroulement des événements dans le monde doit amener les révolutionnaires à regarder les comportements des opprimés et des puissants avec un regard plus critique et moins complaisant. Voici comment Blanqui il y a 150 ans décrivait à la fois la recherche du « communisme » et montrait dans la démarche des gens la difficulté d’y arriver : « Que la soif de l’égalité soit le premier, le plus irrésistible effet de l’instruction, il suffit pour s’en convaincre, de jeter les yeux autour de soi et sur soi. Qui, parmi les gens éclairés, voudrait souffrir une prédominance quelconque, s’il n’y était contraint par la force ? L’habitude de cette contrainte donne l’habitude de la résignation. On n’y songe même pas, ou si l’on y songe, c’est avec un haussement d’épaules, geste éloquent de l’impuissance. »

BAUMGARTEN Jean
2008
21 x 14,5 cm, 184 p.
J. Baumgarten

Social Democracy and Education. The European Experience

Cote : FES

Forum Scholars for European Social Democracy ISBN 978 90 5330 596 6

Edited by Frans BECKER, Karl DUFFEK & Tobias MÖRSCHEL
2008
21 x 13,5 cm, 272 p.
Friedrich Ebert Stiftung – Wiardi Beckman Stichting – Renner Institut

“Nein zu Hitler”. Sozialdemokratie und Freie Gewerkschaffen in Verfolgung, Widerstand und Exil 1933-1945

Cote : FES

Eine Ausstellung der Friedrich-Ebert-Stiftung

2008
29,5 x 16 cm, 70 p.
Friedrich Ebert Stiftung

La France des travailleurs pauvres

Cote : CLER

De la pauvreté à la précarité – De l’emploi à l’employabilité – Des tentatives aux tentations – De l’exclusion à l’insertion – De l’inégalité à la solidarité

CLERC Denis
2008
21,5 x 13,5 cm, 226 p.
Bernard Grasset

68. Une histoire collective (1962-1981)

Cote : ARTI

Mai 68 demeure l’un des moments de l’histoire contemporaine de la France qui suscitent les plus vifs débats : magnifiées par certains, accusées par d’autres des pires maux d’aujourd’hui, les « années 68 » dérangent autant qu’elles fascinent. Elles restent pourtant largement méconnues – d’autant plus qu’on ne retient de 68 que son fameux mois de mai, les barricades du quartier Latin et l’occupation de la Sorbonne. Or ces scènes participent d’un paysage beaucoup plus vaste, à Paris, en province, en Europe et dans le monde. Surtout, on ne peut comprendre ce « moment 68 » sans examiner la longue séquence historique dans laquelle il s’inscrit, de la fin de la guerre d’Algérie en 1962 à l’élection de François Mitterrand en 1981, de la révolution cubaine à la révolution iranienne. Cet ouvrage collectif invite pour la première fois à parcourir l’histoire de ces vingt années qui ont transformé la société française. Ce grand récit fait apparaître un autre visage de 68 : le lecteur découvrira ainsi que la question sociale – les grèves ouvrières, mais aussi les luttes des femmes et des immigrés – occupe une place aussi centrale que la mobilisation des étudiants, et que le monde rural et les villes de province participent autant, voire plus, que Paris à l’effervescence qui gagne alors le pays.
AUTEURS : Isabelle Astier, Antoine de Baecque, Frédéric Bas, Sophie Bessis, Bernard Brillant, Alain Brossat, Claude Burgelin, Laurent Chollet, Jean-Christophe Coffin, Olivier Compagnon, François Cusset, Christian Delacroix, François Dosse, Vincent Duclert, Francis Dupuis-Déri, Jean-Louis Fabiani, Béatrice Fraenkel, Robert Frank, Pierre Girard, Philippe Gottraux, Frédéric Gros, Jean Guisnel, Julien Hage, Abdellali Hajjat, Hélène Hatzfeld, Nicolas Hatzfeld, Choukri Hmed, Thomas C. Holt, Liora Israël, Fabien Jobard, Dominique Kalifa Azadeh Kian-Tiébault, Jean-François Laé, Emmanuel Laurentin, Christian Laval, Vincent Lemire, Bertrand Lemonnier, Annick Lempérière, Dominique Linhardt, Emmanuelle Loyer, Robi Morder, Élodie Nowinski, Niek Pas, Claude Pennetier, Vincent Porhel, Jean-Yves Potel, Yann Potin, Laurent Quéro, Anne-Claire Rebreyend, Frank Renken, Judith Revel, Florence Rochefort, Sabine Rousseau, Philippe Ryfman, Catherine Simon, Xavier Vigna, Jean-Louis Violeau, François Weil, Abderrahim Zerouali

Sous la direction de Philippe ARTIÈRES et Michelle ZANCARINI-FOURNEL
2008
24 x 15,5 cm, 848 p.
La Découverte

Sociologie des classes moyennes

Cote : BOSC

Cadres, petits entrepreneurs, enseignants, fonctionnaires, employés de bureau, etc., tous, à un titre ou à un autre, peuvent se prévaloir de l’appartenance aux «classes moyennes». L’expression, à la différence d’autres appellations (bourgeoisie, classe ouvrière), ne peut être associée d’emblée à un ou des groupes sociaux précis. Pourtant, les classes moyennes constituent aujourd’hui un pôle important de la société. Cet entre-deux à géométrie variable renvoie, plus qu’à des attributs «moyens» comme le revenu, à une constellation de profils sociaux, certains peu visibles, d’autres pourvus d’une identité forte. Cet ouvrage présente un parcours socio-historique des glissements sémantiques du terme et du déplacement de son centre de gravité avec l’essor des «cols blancs», une description des différentes composantes de ces classes moyennes, l’évocation des problématisations successives dont elles ont été l’objet en relation avec les transformations socio-économiques et culturelles. Il se clôt sur une question d’actualité : les classes moyennes sont-elles en crise?
Serge Bosc a été professeur en classes préparatoires puis enseignant de sociologie à l’université Paris-VIII-Saint-Denis. Il est l’auteur de Stratification et classes sociales (Armand Colin, 2004,5e édition) et a réalisé un dossier sur « Les classes moyennes » pour Problèmes politiques et sociaux (La Documentation française, 2007).

BOSC Serge
2008
18 X 11 cm, 128 p.
La Découverte Collection Repères

De la précarité à la pauvreté. A quel horizon l’égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes ?

Cote : FEMM

Forum-débat du 16 février 2008 à l’Hôtel de Ville de Paris Préoccupé-e-s par l’accroissement de la pauvreté et de la précarité subies par les femmes, les militantes du Collectif National pour les Droits des Femmes (CNDF), ont organisé en février 2008 un forum pour en débattre, chercheurEs, militantEs associatifs-ves, politiques, syndicaux-les réuniEs. Mieux connaître les transformations du travail des femmes, analyser combien la précarité est source de renforcement des inégalités entre femmes et hommes, étudier comment les inégalités s’instaurent et pourquoi la société s’en accommode, ont été au centre des exposés et des débats. Les tables rondes du matin ont mis en lumière les conséquences qu’ont pour la vie des femmes et leur insertion professionnelle la multiplication des emplois à temps partiel, le développement du secteur des services à la personne utilisant les «compétences traditionnelles des femmes» et les politiques de prise en charge de la petite enfance favorisant les solutions individuelles plutôt que collectives. Lors des ateliers, la politique résolument anti-sociale du gouvernement a été dénoncée : suppression de postes dans la Fonction Publique et les services publics – à main-d’œuvre fortement féminine, on le sait – redistribution des richesses nationales en faveur des plus riches… On a pu entendre aussi des témoignages sur les multiples pressions patronales exercées sur les salariés, aggravant les injustices et précarisant encore les plus précaires. Les intervenant-e-s et participant-e-s ont avancé de nombreuses propositions pour aller vers l’égalité femmes-hommes et vers l’amélioration des conditions de travail et de vie de toutes et tous.
Intervenant-e-s : Marie Annick Mathieu, Gisèle Stievenard, Françoise Battagliola, Françoise Milewski, Pierre Concialdi, Tania Angeloff, Jeanne Fagnani, Antoine Math, Christelle Avril, Elisabetta Pernigotti, Michelle Ernis, Jean-Marie Sala, Evelyne Perrin, Marie-Chantal Koman, Keila Chabi, Odile Merckling, Marie-Thérèse Dufour, Amandine Degousée, Michèle Cerveaux.

Collectif national pour les droits des femmes
2008
21 x 14,8 cm, 122 p.

De la précarité à la pauvreté. A quel horizon l’égalité professionnelle et salariale entre les hommes et les femmes?

Cote : ?

Forum-Débat 16 février 2008 à l’Hôtel de Ville de Paris Citation: Avoir vraiment le choix de travailler à temps partiel ce serait avoir la possibilité de pouvoir choisir son nombre d’heures et pouvoir convertir le temps partiel en temps plein, ce qui n’est pas le cas pour l’écrasante majorité des emplois conçus, pensés et organisés à temps partiel.

Collectif national pour le droit des femmes
Forum-Débat 16 février 2008 à l’Hôtel de Ville de Paris
21 X 15 cm, 128 p.
Collectif droits des femmes

La violence politique et son deuil. L’après 68 en France et en Italie.

Cote : SOMM

En France comme en Italie, il y a seulement quarante ans, la violence exercée au nom de la classe ouvrière était fortement exaltée. N’est-elle pas « l’accoucheuse de toute vieille société », le prélude mais aussi l’instrument de la révolution prolétarienne que les nombreux groupes d’extrême gauche de l’époque appelaient de leurs voeux ? C’est dans cette attente de l’épreuve décisive que se développent, au sortir de 68, agit-prop et « actions exemplaires ». Pourtant, très vite, la violence finit par être abandonnée, parfois même abjurée, par la majorité de ceux qui la préconisaient. Seule l’Italie connaîtra le « passage à l’acte », qui restera cependant résiduel par rapport au nombre initial de candidats-soldats de la Révolution. Comment expliquer cette séduction du recours à la violence, intense au-delà des Alpes, plus retenue en France ? Quels ont été les ressorts de cette critique des armes qui, le plus souvent, conduira au désengagement et au retrait dans la sphère privée ? Peut-on faire le deuil de la violence politique sans « tuer le mort » : cet idéal révolutionnaire qui la légitimait ? Telles sont les questions auxquelles Isabelle Sommier s’efforce de répondre, à l’heure où la France célèbre le quarantième anniversaire des événements de mai 1968. – Présentation de l’éditeur – (date de publication : 2008 (1ère éd. 1998))

SOMMIER Isabelle
Mars 2008
23 X 14 cm, 256 p.
Presses Universitaires de Rennes

La société du mépris. Vers une nouvelle théorie critique

Cote : HONN

‘Les individus ont souvent – et à raison – le sentiment de vivre dans une société du mépris. Ils perçoivent que l’accroissement des possibilités de réalisation de soi conquises au cours du XXe siècle donne lieu aujourd’hui à une récupération de ces idéaux par le néolibéralisme. N’est-ce pas là un paradoxe ? Comment expliquer que les progrès des décennies passées soient à ce point détournés pour légitimer une nouvelle étape de l’expansion capitaliste ? Comment, à l’inverse, concevoir une théorie critique de la société lorsque les exigences d’émancipation dont elle se réclame se muent en idéologie ? Autant de questions abordées ici par Axel Honneth, à la lumière d’une pensée profondément originale. Inscrit dans le sillage de la philosophie sociale de l’École de Francfort dont il est un des représentants contemporains majeurs, il s’emploie surtout à mettre au jour les « pathologies sociales » du temps présent, qu’il analyse comme des évolutions affectant les conditions fondamentales d’une vie sociale réussie. Cette démarche s’inscrit au plus près de l’expérience sociale des sujets sociaux soumis au mépris et s’arti¬cule avec force à une morale de la reconnaissance. Ce livre traduit un effort rigoureux pour concevoir une nouvelle théorie critique de la société offrant des perspectives précieuses pour affronter certains enjeux politiques et sociaux majeurs du XXIe siècle.
Né en 1949, Axel Honneth est philosophe et sociologue, professeur à l’Université J. W. Goethe de Francfort, où il a succédé à Jürgen Habermas, et directeur de l’Institut de recherche sociale. Il est l’auteur de nombreux ouvrages de philosophie sociale dont, à La Découverte, Les Pathologies de la liberté (2008) ou encore Un monde de déchirements (2013).

HONNETH Axel
2008 (2006)
19 x 12,5 cm, 352 p.
La Découverte/Poche

Mai 1968 dans le monde

Une déferlante commune, au-delà des spécifiés nationales

Mai 68 en France a été l’épicentre d’une période révolutionnaire qui a été largement mondiale. Il s’inscrit dans plusieurs temporalité ;  Mai 1968 est d’abord un mouvement social et sociétal d’une exceptionnelle ampleur. Mai 1968 n’a pas éclaté par surprise dans un ciel serein. Dés avant le Mai français, des universités sont occupées dans de nombreux pays. Les débats et le renouvellement de la pensée sont engagés depuis 1960. C’est la forme de la convergence avec les luttes ouvrières qui va marquer le caractère emblématique de la situation française qui ne sera comparable de ce point de vue qu’au « mai rampant » italien. L’analyse de Gustave Massiah n’aborde le mouvement en France que par référence au mouvement international. Plusieurs parties de cet exposé (pp. 1 à 4 et 10 à 12) ont été rédigées pour l’introduction du Dictionnaire de Mai 68, dirigé par Jacques Capdevielle et Henri Rey, (Paris, Larousse, Mars 2008)

Mai 68: histoire sans fin. Liquider mai 68? même pas en rêve!

Cote : FILO

SOMMAIRE Mai 68 – Le parti L’annonce de mai Mai 68-  L’après-mai de la ligue Rouge – La ligue Bidasse for president Fronts rouges -Les campagnes politiques centrales – Les maos sont partout- L’histoire nous mord la nuque – La mort de l’après-mai 1973, les élections, puis la dissolution -L’effet différé de mai Cipunpag- La chute du mur – Au secours la droite revient!

FILOCHE Gérard
2007
24 X 15,5 cm, 480 p.
Jean-Claude Gawsewitch Editeur

Pierre Naville (1904-1993). Biographie d’unn révolutionnaire marxiste

Cote : CUEN

Témoin de son époque, Pierre Naville participe à tous les débats qui agitent la gauche révolutionnaire et le monde des lettres et des sciences, de 1924 à nos jours. Membre du mouvement surréaliste, directeur avec Benjamin Péret de la Révolution surréaliste, Pierre Naville s’efforce d’unir la pensée subversive d’André Breton à l’action politique révolutionnaire. Découvrant Marx, Hegel, la révolution d’Octobre, Lénine et Léon Trotsky, il rompt avec sa classe d’origine et devient un leader éminent de l’opposition de gauche en France, de 1929 à 1939. Prenant ses distances par rapport au mouvement trotskiste à l’été 1945, il se tourne avec passion vers la recherche scientifique. Alliant marxisme et scientificité, il prône un objectivisme radical. Traducteur de l’œuvre de Watson, il se présente comme un théoricien reconnu du béhaviorisme. Praticien de l’orientation professionnelle, il met en lumière le poids des déterminants sociaux et économiques dans l’orientation de l’élève au sein de l’appareil scolaire. Cofondateur de la sociologie du travail avec Georges Friedmann, il s’applique à démontrer, par ses enquêtes et ses nombreuses publications, le degré d’aliénation qui s’abat sur l’ouvrier confronté au circuit économique du capitalisme. Spécialiste de Clausewitz, il analyse tous les rouages de l’appareil militaire et de son impérialisme déployés dans le cadre des guerres de Corée et d’Indochine. Animateur de la nouvelle gauche, membre fondateur du PSU, Pierre Naville défend sans relâche une pensée socialiste rénovée et pluraliste, reposant sur l’union des forces communistes et non communistes. Il se bat sur tous les fronts. Contre le jeu des blocs, il oppose le neutralisme et la construction d’une Europe sociale au service des peuples. Il combat sans cesse la répression coloniale de la IVe et de la Ve République, le pouvoir gaullien, son capitalisme d’État et son complexe militaro-industriel. Il lutte sans répit contre le socialisme soviétique et son arbitraire politique. Dans cette entreprise de défrichage de nouvelles perspectives socialistes, Pierre Naville se fait l’interprète d’un marxisme innovant qui débouche sur une recherche fertile, sur l’autogestion et sur l’application nouvelle d’une planification démocratique et décentralisée où l’ouvrier, le consommateur, le syndicaliste deviennent des acteurs politiques privilégiés, fondement premier d’une démocratie citoyenne à construire. Professeur agrégé d’Histoire, Alain Cuenot est titulaire d’un doctorat de 3e cycle et d’un doctorat d’université. Spécialiste d’Histoire culturelle, il a animé de nombreux colloques universitaires consacrés à Victor Serge, Louis Aragon, Tristan Tzara, Aimé Césaire, Pierre Naville. Il travaille actuellement à la publication prochaine d’une histoire politique et intellectuelle de la revue Clarté d’Henri Barbusse.

CUENOT Alain
2007
24 x 16 cm, 688 p.
Bénévent

The Future of Social Democracy

Cote : FES

MEYER Thomas and BREYER Nicole
2007
21,5 x 13,7 cm, 318 p.
Samskriti

“Kampf dem Hakenkreuz”. Politische Graphic des Verlags J.H.W. Dietz Nachf. im antifachistischen Abwehrkampf

Cote : FES

Eine Ausstellung der Bibliotek der Friedrich-Ebert-Stiftung ISBN 978-3-89892-850-2

2007
29,5 x 16 cm, 70 p.
Bibliothek der Friedrich Ebert Stiftung

Une ville peut en cacher une autre. Chroniques d’Aubervilliers

Cote : SALV

« J’aime l’histoire mais je ne suis pas historien, j’aime Aubervilliers et je suis albertivillarien. La coexistence de ces deux passions m’a amené tout naturellement à m’intéresser à l’histoire de ma ville. L’utilisation dans cette phrase d’un pronom possessif n’est pas fortuite. Comme beaucoup de familles d’origine immigrée, la terre d’asile prend d’abord le nom de la ville de résidence. Aubervilliers, c’est la France, forcément… »
Jacques Salvator est né à Paris en 1949 et habite Aubervilliers depuis 1958. Il s’engage dans la vie politique au lendemain des évènements de mai 68 et rejoint le Parti socialiste en 1985. De 1989 à 2008, il est adjoint au maire, chargé de la santé, puis de la jeunesse et de la politique de la ville. Il fut Conseiller régional d’Ile de France de 1998 à 2004 et représente depuis 2006 l’Association des maires de France au Conseil national de lutte contre la pauvreté et les exclusions. Il a été élu maire d’Aubervilliers en mars 2008.

SALVATOR Jacques
2007
25 x 14 cm, 160 p.
ADELS

Mendès France

Cote : ROUS

Pierre Mendès France (1907-1982) est, avec le général de Gaulle, le seul grand acteur de la vie publique qui, dans la seconde moitié du xxe siècle, a suscité un mythe. Sa trace dans l’Histoire ne se limite pas à son bref passage au pouvoir de juin 1954 à février 1955, sept mois et dix-sept jours marqués par le règlement de la guerre d’Indochine et le début du processus d’indépendance de la Tunisie. Le rayonnement et l’influence de cet homme de gauche réaliste se sont exercés bien au-delà de sa famille politique d’origine. Pour plusieurs générations de hauts fonctionnaires, de cadres dirigeants, d’intellectuels et de citoyens anonymes, Mendès France a été une référence morale. Si de Gaulle avait une certaine idée de la France, lui incarnait une certaine idée de la République, avec pour principes le souci du bien commun, le respect de l’adversaire, la volonté de dire toujours la vérité. S’écartant d’une légende simplificatrice, Éric Roussel est parti à la recherche de cet homme courageux, complexe, attachant, quelquefois paradoxal. De ses débuts de jeune élu radical en Normandie à ses relations passionnelles avec de Gaulle et compliquées avec François Mitterrand, maints épisodes que l’on croyait connus apparaissent sous un jour nouveau, tandis que se révèle un être sensible, très marqué par le procès inique que lui intenta le régime de Vichy, et plus d’une fois en proie au doute. Fondé sur une vaste enquête dans les archives françaises et étrangères, les témoignages de proches de Mendès France et ses écrits inédits les plus intimes, ce livre éclaire un destin d’exception profondément ancré dans la mémoire nationale.
Historien et journaliste, Éric Roussel est l’auteur d’ouvrages de référence sur de grands contemporains. Sa biographie du général de Gaulle (Gallimard, 2002) a marqué une étape dans l’historiographie du fondateur de la V* République.

ROUSSEL Éric
supplément au N°143
2007
24 x 15,2 cm, 608 p.
Gallimard

Les animateurs professionnels face à la différence ethnique

Cote : GILL

En France, notamment d’un point de vue politique, l’ethnicité reste un concept ambigu : tantôt elle est utilisée comme un argument investi pour justifier des actions ou des orientations, tantôt elle est considérée comme taboue pour éviter toute stigmatisation des populations dîtes concernées. Ce paradoxe interroge directement le modèle français d’intégration au sein duquel les professionnels de l’animation se situent en première ligne.

Sous la direction de Chantal CRENN, Laurence KOTOBI et Jean-Claude GILLET
2007
21,5 X 13,5 cm, 208 p.
L’Harmattan

Lettre ouverte au ministre de la santé

Cote : BEAU

Une fois de plus, santé et assurance maladie furent les perdants du débat électoral présidentiel. Les français méritent cependant ce rendez-vous. Déficits sociaux récurrents, carences de santé publique, inégalités de santé, dysfonctionnements du système de soins, autant de défis à relever. Une nouvelle vision ‘impose. La santé du 21 ° siècle est à imaginer. Un nouveau gouvernement s’installe et le ministre de la Santé vient de recevoir une lettre “ouverte” très argumentée …
Pascal Beau, 54 ans, spécialiste des questions d’assurance maladie, est président de l’Observatoire européen de la protection sociale et directeur-fondateur de l’hebdomadaire Espace social européen. Il a déjà publié plusieurs ouvrages notamment sur l’Europe sociale, la Mutualité.

BEAU Pascal
2007
21 X 14 cm, 240 p.
Espace social européen

Léo Lagrange, l’artisan du temps libre. Textes choisis

Cote : LASN

Véritable « meccano » des conquêtes du temps libre, il traduit dans les faits les droits nouveaux nés du Front populaire : tourisme, sport, mais aussi culture… une action au service du plus grand nombre, pour le plein épanouissement de la personne humaine. Cet ouvrage revient sur les grands acquis de cette période, autour d’une volonté politique sans faille, mais permet aussi de retrouver cet inconnu célèbre qui s’est engagé avec passion dans les temps forts de son époque, comme militant socialiste et député du Nord, jusqu’à son décès au front en 1940. On y trouve aussi quelques-uns de ses textes les plus significatifs : interventions à la Chambre des députés, articles parus dans la presse, discours dans des congrès socialistes. On y voit vivre un homme impliqué dans son époque, porteur d’une ambition : permettre à tous l’accès aux loisirs, au savoir et à la connaissance.
Cet ouvrage est préfacé par Pierre Mauroy, sénateur, ancien Premier ministre, président de la Fondation Jean-Jaurès et Lauriane Deniaud, administratrice de la Fédération nationale Léo Lagrange. Postface de Bruno Le Roux, député, président de la Fédération nationale Léo Lagrange et d’Édith Arnoult-Brill, secrétaire générale de la Fédération unie des auberges de jeunesse et présidente du Conseil national de la vie associative. Ouvrage publié avec le concours de la Fédération nationale Léo Lagrange Né en 1967, Yann Lasnier est secrétaire général adjoint de la Fédération nationale Léo Lagrange

LASNIER Yann. Préface Pierre Mauroy
2007
20,5 X 14 cm, 192 p.
CGM / Editions Bruno Leprince

Alain Le Dilosquer

Cote : PERSONN. PSU

Une quinzaine de feuillets-photocopies (dont des témoignages à l’occasion de son décès (2007) envoyés par sa femme à Roger Barralis en 2012.

21 x 29,7 cm

“La vie, la santé, l’amour sont précaires. Pourquoi le travail ne le serait-il pas?” Faut-il brûler le Code du travail?

Cote : FILO

La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ?  » proclame Laurence Parisot, présidente du Medef. Nicolas Sarkozy est ovationné par le Medef lorsqu’il défend une  » rupture  » avec le  » modèle social français « . Ensemble ils veulent mettre à bas le droit du travail et généraliser la précarité. Madame Parisot veut même changer l’article 34 de la Constitution française pour enlever aux élus du peuple le pouvoir de légiférer souverainement sur le droit du travail et la protection sociale. Elle défend un système corporatiste où domineraient employeurs et actionnaires, au détriment des salariés. Ce livre analyse la déconstruction de 150 ans d’histoire républicaine et sociale. Avec l’instauration du CNE, qui permet de licencier sans motif, le rétablissement de l’apprentissage pour les jeunes à 14 ans, MM. Villepin et Larcher avaient mis en chantier la réécriture des 3 851 articles du Code du travail, à droits très allégés. Leurs buts ? Mettre à mal le CDI, le droit du licenciement, la durée légale du travail, le droit de grève, les droits syndicaux, l’inspection du travail… Mais la formidable mobilisation des jeunes et des salariés contre le CPE, appuyée par une écrasante majorité de l’opinion, les a contraints à reporter leur projet après la présidentielle. Si la droite gagnait avec Nicolas Sarkozy en 2007, communautarisme et corporatisme seraient les deux mamelles de  » la France d’après”.
TABLE DE MATIERES 1.Les évolutions théoriques du Medef 2.Les travaux pratiques du Medef: la “révolution des mille fleurs” 3.Le code du travail 4. Licencier sans motif 5. CNE, CPE, CDE: le démantèlement du CDI par tous les bouts 6. Vingt ans d’extension de contrats atypiques 7.“Travailler plus pour gagner moins?” 8. Baisser le coût du travail? 9. Le bilan destructeur de la droite est , hélas, impressionnant 10. La mise à mal de l’inspection du travail, des syndicats, du droit de grève… Conclusion: Pourquoi faut-il changer la Constitution?

Gérard FILOCHE
2006
22,5 X 14 cm, 288 p.
Jean-Claude Gawsewitch Collection “Coup de gueule”