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Jacques
Sauvageot

Des idées pour un socialisme du XXIe siècle ?

Militantes et militants anticolonialistes dans l’Algérie indépendante

Samedi 7 octobre 2023 de 14 à 18h

Au Maltais rouge – 40 rue de Malte 75011

L’Institut Tribune Socialiste organise un cycle intitulé « Militants anticolonialistes dans l’Algérie indépendante ». Les premières rencontres ( 8 avril et 24 juin 2023) ont réuni des personnes ayant travaillé en Algérie dans les premières années de l’indépendance. Période de l’espoir de voir s’établir petit à petit une société démocratique, réduisant les inégalités. 

La période suivante, marquée par « l’ère Boumédiène » est celle de la consolidation d’un pouvoir a-démocratique. L’indépendance économique, centrée autour d’une politique d’industrialisation accélérée, s’appuie sur la rente pétrolière et gazière et s’organise à l’abri du système bureaucratique, policier et militaire. Mais l’Algérie demeure une plaque tournante pour les mouvements de libération à travers le monde.

Quatre personnes engagées dans cette période pour apporter leurs savoirs et savoir-faire à l’Algérie nouvelle diront quelles ont été, dans ce contexte, leurs activités et leurs relations avec la population, au travail et dans la vie quotidienne. 

Avec

  • Marc Mangenot, économiste, ITPEA, 1972-1979. 
  • Alain Viguier
  • Stanislas Mackiewicz
  • Nicole Mackiewicz
  • Anne Couteau, enseignante

Débat modéré par Michel Capron

Ciné ITS : « Il fare politica, chronique de la Toscane rouge (1982-2004)

Jeudi 5 octobre à 19 heures
Au Maltais rouge

Ciné-Débat ITS

Réalisation : Hugues Le Paige – 86 min, couleur – 2005
Débat avec son réalisateur Hugues LE PAIGE sur le film
et sur la situation politique actuelle en Italie.

« Fabiana, Carlo, Claudio et Vincenzo… Je les ai rencontrés en 1982 à Mercatale, leur village de Toscane, proche de Florence. Ils avaient entre 25 et 45 ans et étaient des militants heureux du Parti Communiste Italien, cet étrange parti qui a marqué l’histoire et qui pour eux était aussi une école et une famille.Pendant plus de 20 années (1982-2004), j’ai tourné à Mercatale tous les deux ou trois ans. À travers la vie du village, le film retrace sur le « temps long » leur évolution politique et personnelle. Histoires humaines et politiques étalées sur un quart de siècle mais aussi questionnements pour le temps présent : que sont devenus les projets de changer le monde dans l’Italie de Berlusconi ? Plus universellement : que peut encore la politique ? Au moment du bilan, les trajectoires personnelles riches et différentes se rejoignent à la fois dans le doute et la fidélité. »

Pour voir le film vous pouvez le consulter sur une plateforme de VOD comme « Dérives« 

ou en voir un extrait sur You Tube

Mon voyage au cœur de la Vème République

Mercredi 4 octobre 2023 à 19 H
Au Maltais rouge

Réunion-débat organisée par l’Institut Edouard-Depreux (IED) autour du livre :

avec Roland CAYROL sur son livre

« Mon voyage au cœur de la Vème République »

Introduction JF Merle et R. Barralis
Roland Cayrol au PSU
Roland Cayrol : les sondages
Débat avec Roland Cayrol

« VICTOR FAY (1903-1991) ITINÉRAIRE D’UN MARXISTE HÉTÉRODOXE AU SEIN DU MOUVEMENT OUVRIER FRANÇAIS »

Lundi 2 octobre 2023
au Maltais rouge

Livre "Itinéraire d'un marxiste hétérodoxe"

Réunion-débat organisée par
l’association Victor-FAY (AAVPF) sur le livre :

VICTOR FAY (1903-1991)
ITINÉRAIRE D’UN MARXISTE HÉTÉRODOXE
AU SEIN DU MOUVEMENT OUVRIER FRANÇAIS 


avec son autrice, Marion Labeÿ
et  Jean-Numa Ducange
professeur en histoire contemporaine à l’université de Rouen.

Un livre paru dans la Collection Dossiers et Documents de l’ITS et en vente auprès de notre éditeur via ce lien : Le Croquant « Victor Fay (1903-1991)

Les vidéos de la soirée

LE PSU EN 1963 L’ANNÉE DES 2 CONGRÈS ET DES 7 TENDANCES

Vendredi 29 septembre 2023 de 9h à 18h30
Au Maltais rouge

Le vendredi 29 septembre 2023, l’Institut Tribune Socialiste et l’Institut Edouard-Depreux organiseront au Maltais rouge un colloque sur le PSU dans l’année 1963, celle de la crise qui a suivi la fin de la guerre d’Algérie, avec ses deux Congrès, d’Alfortville (25-27 janvier) et de la Grange aux Belles à Paris (9-11 novembre). Nous essaierons en particulier de déterminer pourquoi et comment le PSU a pu surmonter cette crise et su rebondir les années suivantes malgré la perte drastique d’adhérents qu’il a subie en 1963.

En cette année du soixantième anniversaire, ce colloque devrait permettre d’apporter de nouveaux éclairages sur l’année au cours de laquelle le PSU a tenté de redéfinir son rôle après la guerre d’Algérie, qui avait constitué le ciment de sa fondation.

Lire la présentation du colloque


PROGRAMME

Pour participer au Colloque, inscrivez-vous dès maintenant auprès de archives@institut-tribune-socialiste.fr


Accueil à partir de 8h30
9h15 Ouverture du colloque Jean-François Merle, président de l’IED

9h20 : Introduction :Gilles Richard, professeur émérite d’histoire contemporaine (Université Rennes II), président de la Société française d’histoire politique. 
L’année 1963 : fin de la guerre d’Algérie et retour de la question sociale
Les prémices d’une re-bipolarisation de la vie politique
9h45 : Séquence N°1 
Janvier 1963 le congrès d’Alfortville et ses « 7 tendances » ; le PSU entre en crise 

Modératrice : Monique Dental, présidente du Réseau féministe « Ruptures »
 
Bernard Ravenel  et Michel Rocard (extraits vidéos)

Georges Gontcharoff (grand témoin) : la tendance B (Martinet)

Jean Hentzgen,
Les trotskystes du PSU en 1963 : de l’entrisme au « sortisme » ?
Cette intervention ne traite pas de tous les ex-trotskystes du PSU mais de ceux qui ont pratiqué « l’entrisme » en militant aussi au PCI-Frank ou au groupe Lambert. La conclusion portera sur leur situation dans le PSU à la fin de 1963 : la grande majorité d’entre eux l’ont quitté ou vont le faire bientôt.

Contribution de Jean-Pierre Hardy sur la tendance socialiste révolutionnaire (TSR)Débat avec la salle
11h15 : Séquence N°2
La crise déploie ses effets : printemps été 1963 ; l’aspect national ; les départs politiques et la chute du nombre d’adhérents 

Modératrice : Michèle Descolonges, sociologue

Octave Pernot, professeur agrégé de SES
Militer au PSU en 1963 ?

Gilles Morinhistorien
Les départs d’ex PSA en 1963

Roger Barralis,
Jeunes et étudiants du PSU en 1963
l’année de l’entrisme lambertiste et de la quasi-disparition du secteur jeunes et étudiants, c’est aussi celle de la voie universitaire à l’UNEF, avec le rôle de Michel Mousel et du PSU à l’université Débat avec la salle
13h à 14h : pause déjeuner : buffet sur place 
14h00 : Séquence N°3
La crise du parti vue des fédérations : la « révolte de la province » 

Modérateur
Roger Barralis, secrétaire de l’ITSTable ronde

Georges Gontcharoff, Grand témoin, secrétaire fédéral de « Seine banlieue » en 1963
La Fédération de Seine-banlieue dans l’année 1963

François Prigent, historien
1963, des fédérations bretonnes en crise ?

Guy Montariol,
Le PSU vu de Toulouse,
à partir de la correspondance et des archives d’Alexandre Montariol

Contribution écrite de Jean Guichard, premier secrétaire fédéral du PSU à Lyon
 Débat avec la salle

16h00 : Séquence N°4
(novembre-décembre 1963)
Le congrès de la Grange-aux-belles et le nouveau départ du PSU 

Modérateur
Jean-François Merle, président de l’IED, vice-président de l’ITS
 
Baudouin de Rochebrune, 
L’année PSU vue par son journal Tribune Socialiste et son bulletin intérieur Directives : panorama des réflexions et des activités politiques du PSU en 1963
sous les décombres de « l’annus horribilis », la réalité maintenue d’un parti dont les militants ont continué à être hyperactifs toute l’année, tous secteurs confondus
 
Meixin Tambay, archiviste de l’ITS
Le soutien du PSU à la grève des mineurs
 
Claude Roccati, historienne
Les militant-e-s PSU dans les groupes « Reconstruction » : à l’origine de la déconfessionnalisation de la CFTC ?
 
Débat avec la salle

18h00 : Séquence 5
Conclusions du colloque

François Prigent, Université Rennes 2 – Tempura 7468

Clôture du colloque
Pascal Dorival,président de l’ITS
18h30 Apéritif convivial

Collection de Tribune socialiste

Les 15 premières années (1960-1975) de l’hebdomadaire du PSU Tribune Socialiste ont été numérisées et sont entièrement consultables en ligne. Les années suivantes seront publiées progressivement…

Découvrez les numéros en PDF en cliquant ICI.

De nombreux auteurs, dont certains sous pseudonyme (voir le répertoire des pseudonymes utilisés au PSU) ont contribué à Tribune socialiste, hebdomadaire à destination du grand public. La vente du journal constituait une des activités de base des militants et militantes du PSU comme le montre la photographie ci-dessous montrant Geneviève Auzoux au marché de Michel Ange Auteuil dans les années 1970.

Militante du PSU vendant des exemplaires de Tribune socialiste à la criée.

Mémoires Vives du PSU

Militantes et militants anticolonialistes dans l’Algérie indépendante

Samedi 24 Juin à 18h30

Au Maltais rouge – 40 rue de Malte 75011

L’Institut Tribune Socialiste organise un cycle de conférences intitulé « Militants anticolonialistes dans l’Algérie indépendante ».
La première rencontre a réuni des personnes ayant travaillé en Algérie dans les premières années de l’indépendance. Période de l’espoir de voir s’établir petit à petit une société démocratique, réduisant les inégalités. Période inaugurée par un coup d’État, suivi d’un second le 19 juin 1965. Le bilan est plus que mitigé. Loin de l’enthousiasme postindépendance, sans solliciter d’aucune façon la population, la sécurité militaire veillant à ce qu’aucune autre voix ne s’exprime, l’Algérie s’est ensuite engagée dans un processus de développement accéléré dont la base est l’industrialisation.

Photo issue de l’article « L’armée a abattu Ben Bella au moment où il pouvait se passer d’elle », Tribune Socialiste n°246 du 26 juin 1965. SAMEDI 24

Quatre personnes engagées dans cette période pour apporter leurs savoirs et savoir-faire à l’Algérie nouvelle, parleront de leurs activités, des relations qu’elles ont entretenues avec la population, au travail et dans la vie quotidienne :

  • Alain GRIVEL, médecin, 1962-66, témoignage enregistré.
  • Christian PHÉLINE, juriste au Ministère de l’Agriculture et de la réforme agraire, 1966-67.
  • Michel CAPRON, économiste, Ministère de l’Agriculture puis Faculté, 1969-71.
  • Jean-Bernard GONZALES, économiste, Ministère de l’Agriculture, 1969-70.
  • Fadila MEHAL, journaliste et productrice (Radiodiffusion-télévision algérienne), 1972-76.

Débat modéré par Akram BELKAÏD, rédacteur en chef du Monde Diplomatique


Interventions de la salle après les témoignages.
Participation en présentiel et en visioconférence.
Inscription à contact@institut-tribune-socialiste.fr

Qui sont les opposants à la réforme des retraites ?

Qui sont les opposants à la réforme des retraites ?

Mercredi 7 juin à 18h30
Au Maltais rouge, 40 rue de de Malte, PARIS 11e

Alors que beaucoup croyaient le mouvement social définitivement inerte, et malgré des décennies de rabâchage idéologique sur l’allongement de la durée de vie, la France est traversée depuis six mois par un mouvement populaire d’une ampleur quasi inédite. Pourquoi les Françaises et les Français, que l’on disait résignés, se sont-ils massivement mobilisés contre le projet d’un président qu’ils avaient pourtant réélu quelques mois auparavant ? Qui sont donc ces opposants à la réforme des retraites, et quelles sont leurs motivations ? Loin de se limiter aux foyers traditionnels de mobilisation, le mouvement a pris des formes nouvelles, et témoigné d’une capacité d’engagement de secteurs différents, notamment de la jeunesse ou du privé. Cela a conduit à des formes d’action différentes, complémentaires. Le collectif de chercheurs Quantité critique a conduit tout au long de cette mobilisation un travail d’enquête sur l’opinion des actifs sur la réforme et leur rapport à la mobilisation sociale. Ce travail montre notamment comment les rapports salariaux et les divisions idéologiques structurent les rejets de la réforme.Les Sept Fondations vous proposent de profiter de résultats inédits issus de cette enquête

Avec

Yann LE LANN

maître de conférences en sociologie à l’Université de Lille et coordinateur du collectif « Quantité Critique », spécialisé dans l’étude quantitative des mouvements sociaux actuels.

Yann Le Lann
Débat

CINE ITS : HÉBRON PALESTINE La fabrique de l’occupation

Un événement co-organisé par L’ITS, le CEDETIM, l’AFPS et « temps noir »

HÉBRON
PALESTINE
LA FABRIQUE DE L’OCCUPATION

Un film de Idit AVRAHAMI et Noam SHEIZAF

PROJECTION-DÉBAT

Le Mardi 13 juin à 18h30
Au Maltais rouge
40 rue de Malte 75011 Paris

À 19H, projection du film documentaire
Hébron Palestine, la fabrique de l’occupation (2023)
réalisé par Idit AVRAHAMI et Noam SHEIZAF
(80 minutes en VO sous-titrée français).

Le film sera présenté par son co-producteur Serge GORDEY.

La projection sera suivie d’un débat avec la participation de
Bertrand HEILBRONNprésident de l’AFPS
Dominique VIDALjournaliste et essayiste.

Possibilité de participer au débat en visioconférence à partir de 20h20
Inscription : contact@institut-tribune-socialiste.fr 
Le Maltais rouge : 40 rue de Malte, 75011 PARIS

A la suite du film le débat a été enregistré, vous pouvez le trouver ci-dessous

L’actualité de l’émancipation

Repenser la critique du capitalisme à partir des expériences démocratiques, écologiques et solidaires

Cycle de séminaires organisés par sept Fondations

Mercredi 5 avril à 18h30
Au Maltais rouge – 40 rue de de Malte, PARIS 11e

Le livre de Bruno Frère et Jean-Louis Laville, La Fabrique de l’émancipation, propose de repenser la critique du capitalisme à partir des expériences, démocratiques et solidaires. Il ouvre la discussion sur la définition des projets alternatifs à partir d’une question essentielle, celle de l’émancipation. L’ambition est de construire une conception renouvelée de l’émancipation en partant de la théorie critique centrée sur l’ampleur des aliénations et des dominations, mais sans s’y cantonner. Il s’agit de rechercher les voies par lesquelles la démocratie se réinvente. en s’appuyant sur les apports des philosophies et connaissances du Sud et de l’économie solidaire.

Le néolibéralisme veut ouvrir à la concurrence tous les secteurs qui échappaient à la marchandisation et aggrave considérablement les inégalités. Les règles politiques sont considérées comme des rigidités qui freinent l’impératif de croissance.  Le progrès est l’apanage d’une élite et s’exprime par les start-up et la technologie numérique. Trois ruptures viennent troubler cette épopée du capitalisme, la décolonisation, les révoltes sociales et les ruptures climatiques et écologiques. Les citoyens ne sont donc pas résignés. La volonté d’émancipation et la capacité d’agir sont toujours présentes. L’histoire de la notion d’émancipation en témoigne à partir du choc des Lumières, de l’exigence de libertés et de l’égalité, et des apports de Marx sur l’importance de la critique et de la pratique de l’émancipation. Quels sont aujourd’hui les acteurs du changement alors même qu’il faut tirer les leçons de l’échec des tentatives d’émancipation du XXe siècle ? Il s’agit de repenser la théorie critique, de la réinventer à partir des pratiques, d’une réflexion historique et des recherches empiriques.

Interventions de
Michèle Riot-Sarcey & Jean-Louis Laville
DÉBAT avec Michèle Riot-Sarcey & Jean-Louis Laville

Militantes et militants anticolonialistes dans l’Algérie indépendante

Samedi 8 avril 2023 de 14 à 18h

Au Maltais rouge – 40 rue de Malte 75011

Juillet 1962, l’Algérie est enfin indépendante. Le pays est vidé de la plupart de ses cadres. Les sabotages de l’OAS, les camps de regroupement qui ont dépeuplé les campagnes, les villes prises d’assaut ont créé une situation difficile que les tensions au sein du FLN et du nouveau pouvoir ne font que complexifier.

Le coup d’État du 19 juin 1965 ne fera qu’accentuer l’autoritarisme et les tendances bureaucratiques. Mais il y avait l’élan de la Révolution non encore éteint, et l’autogestion plus ou moins anarchique.

Des militants anticolonialistes ayant soutenu la lutte du peuple algérien, certains du PSU, décident d’aider l’Algérie nouvelle en mettant leur compétence et leur énergie à sa disposition. Ils diront les expériences et les enseignements qu’ils en ont tirés.

Avec

Paul ORIOL,
médecin, 1963-1972

Daniel DAYOT,
instituteur, 1964-1966

Jean THÉNAISY,
instituteur, 1964-1966

Jean-Yves LE GOFF,
géographe-cartographe, 1963-1965

Jacques LAMBOUR,
ajusteur, 1963 ; enseignant 1966-1971

Alain GRIVEL,
médecin, 1962-1966, témoignage enregistré

Comment l’accès à l’eau redessine le champ politique

Cycle de séminaires organisés par sept Fondations

Comment l’accès à l’eau
redessine le champ politique

Mercredi 8 février 2023 au Maltais rouge

L’été 2022 a marqué les esprits par la répétition des épisodes de canicules et fortes chaleurs. Les sols, eux, ont été marqués par une sécheresse d’une rare intensité. Le 26 septembre, le préfet des Côtes-d’Armor annonçait un risque de pénurie d’eau potable quand des photos de la Loire asséchée envahissait les médias français. La bataille pour l’eau, sa préservation et son partage, que l’on pensait être l’enjeu de pays moins riches à des latitudes moins favorables, s’est invitée en France et est, à coup sûr, l’une des lignes de front politique les plus importantes des années et décennies qui viennent. 

Avec

Julie TROTTIER

Directrice de recherches au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), elle enseigne le cours Critical Political Ecology of Water à Sciences Po Paris et poursuit depuis plus de 25 ans des recherches sur l’eau.

Débat animé par

Kevin PUISIEUX
(Fondation de l’Ecologie Politique)

Quelle place pour le travail aujourd’hui ?

Cycle de séminaires organisés par sept Fondations

Quel place pour le travail aujourd’hui ?

La soirée du 7 décembre 2022 en VIDEO

Absent de la campagne électorale, le travail a récemment surgi dans le débat à gauche. Joue d’abord un contexte général marqué par la « grande démission » et les difficultés patronales de recrutement. Une part importante de ces tensions reflète le rejet de conditions de travail délétères, avec en particulier une perte de sens du travail et des interrogations grandissantes sur ses conséquences écologiques. Ce phénomène montait déjà avant la crise sanitaire, qui l’a accéléré. 

A gauche plus spécifiquement, le débat a été nourri par le constat d’une désaffection électorale des catégories populaires. Les salarié·es peu qualifié·es, précarisé.es, travaillant dans des PME et/ou soumis à un travail répétitif, tendent à s’abstenir ou à voter RN. La colère sociale provient pour une part de la dégradation du travail sous l’effet du « lean ou new public management ». Or si la gauche sait parler salaires et emploi, elle ne dit rien ou presque sur le travail. Que propose-t-elle par exemple aux soignant·es ou travailleuses du « care » qui démissionnent en masse, accablées par le mal-travail et les conflits éthiques ? Ou aux ouvrier·es dépossédé·es de leurs savoir-faire par les algorithmes ?

Au-delà des petites phrases et des tweets, comment sortir de ce déni ? Comment s’appuyer sur l’aspiration générale des salarié·es à mieux travailler ? Comment lier la lutte pour les salaires avec la défense du travail vivant ? Comment mieux associer la défense des retraites avec la reprise en main de leur travail par les premier·es concerné·es ? Comment faire de la réduction du temps de travail un instrument de la reconquête du travail ?

Les Sept Fondations vous proposent de venir en débattre.

Avec Thomas COUTROT

Statisticien, économiste et militant associatif, chercheur associé à l’IRES, co-animateur des « Ateliers Travail et Démocratie »

Animation Louise GAXIE

Fondation Gabriel Péri

Avec Thomas COUTROT Statisticien, économiste et militant associatif, chercheur associé à l’IRES, co-animateur des « Ateliers Travail et Démocratie »
Animation Louise GAXIEFondation Gabriel Péri
Thomas COUTROT
Débat avec Thomas COUTROT

IL Y A 60 ANS, L’INDÉPENDANCE DE L’ALGÉRIE

RENCONTRE – DÉBAT- PROJECTION
Le samedi 9 juillet 2022 de 10 H à 18 H
Au Maltais rouge, 40 rue de Malte, 75011 PARIS

Il y a soixante ans, l’Algérie accédait à l’indépendance après 130 ans de colonisation, d’humiliation, de déni de droits, de résistance, de luttes, de révoltes, et huit années d’une trop longue guerre de Libération. Cette guerre meurtrière, inutilement prolongée par des gouvernements ineptes et dépassés, a laissé des plaies qui ne sont pas encore refermées. Cette guerre a laissé le pays dans un état de ruines matérielles et humaines. Une partie de la population d’Algérie (un million de personnes), perdant ses privilèges, craignant pour son avenir, a déserté le pays. Le FLN lui-même, s’il a permis à l’Algérie d’être indépendante et de recouvrer sa dignité, s’est confronté à une France qui continuait de s’enliser, mais aussi à ceux parmi les Algériens qui n’approuvaient ni sa stratégie ni son hégémonie. Tout comme le gouvernement français et les organisations de gauche, dont le PSU, il a dû combattre l’OAS, expression violente, criminelle et suicidaire des ultras de l’Algérie française. Les divisions, rivalités et dissidences au sein même du FLN n’ont pas été surmontées. Au contraire, les conflits de pouvoir, à l’œuvre avant même le déclenchement de l’insurrection, vont perdurer. Le prix payé dès les premières années de l’indépendance dans un pays exsangue sera élevé, loin de l’idéal démocratique annoncé et des promesses d’émancipation portées par les discours et manifestes. Des « illusions » quant au devenir émancipateur de l’Algérie s’incrusteront au sein de la gauche progressiste française. Après avoir organisé une soirée à l’occasion du soixantième anniversaire du massacre de Charonne et une session aux Accords d’Évian, cette histoire mouvementée, marquée par l’espoir et la tragédie, est l’objet d’une journée que l’Institut Tribune Socialiste lui consacre le 9 juillet 2022. Prélude à d’autres rencontres et colloques sur les questions qui, en Algérie et en France, mais pas seulement, se sont posées et se posent encore dans un contexte changé.

Vidéos de la journée

Séance de 10h
Séance de 14h30
Séance de 16h30

Programme

Introduction : Marc Mangenot

À partir de 10 H : la fin de l’Algérie française
L’autodétermination, la proclamation de l’indépendance

Avec : 

  • Sylvie Thénaulthistorienne sur l’OAS
  • Ali Guenounhistorien sur les conflits et dissensions annonçant la crise de l’été 62,
  • Bernard Ravenel historien positions du PSU durant la phase post-accords d’Évian et sur l’indépendance elle-même.

Projections

  • Dominique Wallon : le débat à l’UNEF sur l’indépendance
  • Film de Hubert Rouaud : 1er jour de l’indépendance à Philippeville
  • Extraits du film de B. Stora Algérie : été 62, une indépendance aux deux visages

Débat avec la salle

À partir de 14 H : Les débuts de l’indépendance
Débats, affrontements, dissidences, le pouvoir confisqué … l’illusion socialiste 

 Avec : 

  • Ghazi Hidouciancien ministre : le pouvoir confisqué  
  • Sadek Sellamhistorien : sur les divergences et les affrontements avant et après l’indépendance 
  • Mohammed Harbihistorien ((ou extrait de ses mémoires filmées)
  • Robi Morder, politologue, sur la problématique de l’autogestion
  • Michel Capronéconomiste : : sur la question de l’État et l’autogestion, et sur les illusions qui, par ailleurs, ont pu habiter les militants de gauche, du PSU en particulier

Projections  

  • Extraits du film de B. Stora 
  • Extrait de l’entretien accordé par Malika Rahal à France Inter le 18 mars 2022

Débat avec la salle

À partir de 16 H 30 : table ronde sur l’indépendance : paroles d’écrivaines

Avec : 

  • Leïla Sebbar auteure de « Lettre à mon père » (éd. Bleu Autour)
  • Nadia Henni-Moulaï auteure de « Un rêve, deux rives » (éd. Slatkine et Cie)
  • Nedjma Kacimi auteure de « Sensible » (éd. Cambourakis) 

Débat avec la salle.

Vente de livres et séances de dédicaces prévues lors des pauses.

Mémoires Vives du PSU : Dominique Lambert

Dominique LAMBERT 

entre dans la collection des Mémoires vives du PSU !

***

Dominique LAMBERT, née le 1er février 1950, a milité au PSU dans les années 70/80 en région parisienne, en sections locales et d’entreprise, ainsi que dans les groupes femmes ; elle a participé au secteur Femmes du PSU et à l’équipe qui a travaillé avec Huguette Bouchardeau au Ministère de l’Environnement. 

De ces années riches d’évènements et d’engagements, elle livre quelques-uns de ses souvenirs dans l’entretien auquel elle s’est prêtée avec l’ITS pour le compte de la collection des mémoires vives du PSU.


Ce que les femmes Afghanes ont à nous dire

Le Réseau Féministe « Ruptures »
et l’Institut Tribune Socialiste/Le Maltais Rouge
accueillent et soutiennent l’exposition
d’oeuvres d’artistes afghanes en exil

« Ce que les femmes Afghanes ont à nous dire »

Du 2 au 7 avril 2022 de 14h à 19h

Au Maltais rouge, 40 rue de Malte 75011 Paris

Rencontre-débat autour de l’exposition – mardi 5 avril à 16H

Cette exposition réunit les oeuvres de cinq artistes photographes talentueuses contraintes à l’exil depuis le coup de force des talibans : Tahmina ALIZADA,
Roya HEYDARI, Fatimah HOSSAINI, Najiba NOORI, Tahmina SALLEM.
En organisant cette exposition d’oeuvres photographiques d’artistes afghanes renommées, nous souhaitons que les artistes récemment exilées s’expriment sur leur situation et celle de leur pays.Depuis août 2021, suite au retrait des forces américains, les Talibans, à nouveau au pouvoir, ont balayé en quelques semaines les acquis des Afghanes et mutilé la culture. La burqua grillagée est de retour, les filles empêchées de poursuivre leurs études, les femmes de travailler et sortir librement de chez elles, la musique interdite.Le 23 mars, jour de rentrée scolaire en Afghanistan, les talibans ont fait encore une fois, la démonstration de leur haine des femmes et des filles en leur interdisant l’accès à l’éducation.Nous témoignons notre soutien indéfectible aux résistantes qui courageusement descendent dans la rue à Kaboul et dans d’autres villes du pays pour défendre leurs droits et libertés.
Ensemble, il s’agit de maintenir un niveau d’alerte maximum en France et en Europe sur les filles et les femmes afghanes privées de leur place dans l’espace public et de leurs droits humains fondamentaux.

La Gauche et l’Ukraine

Cycle de séminaires organisés par six Fondations

LA GAUCHE ET L’UKRAINE

Jeudi 31 mars au Maltais rouge

L’invasion de l’Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine viole les principes élémentaires du droit international. Elle a été très largement condamnée. Après près d’un mois de bombardements, qui n’épargnent pas la population civile, la résistance du peuple ukrainien et de son gouvernement s’organise. Des manifestations contre la guerre se déroulent en Russie, malgré une répression sévère. 

Quelles propositions pour la gauche, au-delà de mesures d’urgence comme un cessez-le-feu immédiat, le retrait des troupes russes d’Ukraine et l’ouverture de négociations sous l’égide de l’ONU ?

Cette agression montre en effet qu’il est urgent d’exclure l’emploi de la force pour résoudre les conflits, d’assurer le respect dans tous les pays des libertés fondamentales et de l’État de droit, seuls de nature à instaurer une paix durable. Comment concevoir et faire adopter un pacte de sécurité collective incluant tous les États du continent européen et dissoudre les alliances militaires ? 

Vidéos de la soirée
Cliquez sur le drapeau


Solidarité avec l'Ukraine

60ème anniversaire des accords d’Évian

Dans le cadre de la journée de
commémoration du 60ème anniversaire
des accords d’Evian

LE PSU ET LES ACCORDS D’EVIAN
LE PSU ET LA LUTTE CONTRE L’OAS

UNE RELECTURE DE L’ANNÉE 1962

Le samedi 26 mars au Maltais rouge

Le 18 mars les Accords d’Évian sont signés, mettant fin à la guerre d’Algérie. Soulagement, mais pas pour tout le monde cependant. Dès le lendemain, l’OAS initie un nouveau et terrible cycle de violences dans le but d’empêcher leur application et l’indépendance de l’Algérie. Profitant de son désarroi, l’OAS va entraîner une partie importante de la population européenne dans cette entreprise suicidaire. Résultat, des attentats, des morts, des blessés, de la contre violence, des destructions, l’exode de la majorité de la population européenne, les harkis laissés pour compte. Le PSU, également dans le viseur de l’OAS, participe à la lutte contre l’OAS, intervient dans le débat, notamment lors du référendum du 8 avril 1962.

L’Institut Tribune Socialiste organise une rencontre-débat pour un retour lucide sur cette période qui n’est pas sans écho sur la situation d’aujourd’hui en France et en Algérie.

Le PSU et les accords d’EVIAN

Le PSU et la lutte contre l’OAS

Le patchwork de la gauche : clés pour comprendre

A l’invitation

et des Six Fondations

Le patchwork de la gauche :
clés pour comprendre

Le plateau final de la présidentielle n’est pas encore définitivement fixé. Mais, pour l’instant, le plus vraisemblable est que nous nous trouverons devant une gauche éclatée et fragilisée. Dans cette soirée, il ne s’agira pas de distribuer les bons et les mauvais points et de défendre telle ou telle écurie, mais de comprendre comment on en est arrivé là. Peut-être aurons-nous aussi le loisir de formuler quelques hypothèses sur les effets possibles de cette situation.
La réunion s’est déroulée le lundi 14 février
en visio-conférence

AVEC

Roger MARTELLI – historien, ancien membre du PCF et de sa direction, 

Il a récemment publié deux textes sur le site de Regards :

http://www.regards.fr/actu/idees-culture/article/la-gauche-en-quete-de-sens

http://www.regards.fr/actu/idees-culture/article/le-peuple-et-la-gauche-13252

Les vidéos de la soirée

Introduction par Louis Weber

Intervention de Roger Martelli

Débat avec de nombreux intervenants

60ème anniversaire du massacre de Charonne

Dans le cadre de la journée de
commémoration du 60ème anniversaire
du massacre de Charonne

CHARONNE 8 FEVRIER 1962 : 

HISTOIRE ET MEMOIRE POUR AUJOURD’HUI

Le mardi 8 février 2022 
Au Maltais Rouge, 40 rue de Malte 75011 Paris

Venant après l’initiative du 17 octobre 2021 évoquant le rôle méconnu du PSU dans la mobilisation contre la répression de la manifestation des Algériens le 17 octobre 1961 et avant de commémorer le soixantième anniversaire de paix avec l’Algérie le 19 mars 1962, l’Institut Tribune Socialiste (ITS), vous invite à une rencontre débat en hommage aux victimes de la manifestation du 8 février 1962 au métro Charonne. 

Animation : Marc Mangenot, Monique Dental (ITS).

Vous trouverez ci-dessous les vidéos de la soirée

Après Glascow, que disent les mobilisations pour le climat ?

Cycle de séminaires organisés par six Fondations

Après Glascow,
que disent les mobilisations pour le climat ?

Le Jeudi 3 février 2022 en webinaire

La COP 26 devait être l’occasion pour les dirigeants mondiaux d’agir ensemble pour limiter les hausses de température et les changements climatiques. Ils devaient s’engager notamment à atteindre des objectifs plus ambitieux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.

Mais la COP26 n’a abouti à aucune véritable avancée, contrairement à ce qu’ont affirmé les gouvernements, y compris le gouvernement français. Pourquoi cette inertie organisée alors que les mobilisations pour le climat ne cessent de prendre de l’ampleur dans l’ensemble des pays du monde ?

Pourquoi les engagements des États et des institutions financières restent-ils insuffisants ? Pire même, il a été acté que ces mêmes États et institutions subventionnent massivement la poursuite de la croissance des énergies fossiles !

Les 6 fondations proposent de faire le point avec des participants à la conférence de Glasgow et de débattre des stratégies que peuvent mettre en œuvre les mouvements citoyens pour faire basculer le rapport de force et réorienter complètement l’action internationale.

 

Les vidéos de la soirée

Introduction par
Benoit Monange,
directeur de la Fondation de l’Ecologie Politique (FEP)

Nicolas HAERINGER 
Directeur de campagne pour l’ONG 350.org, membre d’Attac & co-auteur de l’ouvrage Attac « pour la justice climatique, stratégies en mouvement » paru aux Liens qui Libèrent en 2021

Marie Pochon
Secrétaire générale de « Notre affaire à tous »

Débat animé par
Benoit Monange,
directeur de la Fondation de l’Ecologie Politique (FEP)

MÉMOIRES VIVES DU PSU – 3 témoins

Alain Geismar, Charles Piaget et Yves Tavernier

entrent dans la collection ITS « Les mémoires vives du PSU »

En 2021, l’ITS a lancé la collection des « Mémoires filmées du PSU », destinée à recueillir des archives orales sur des figures marquantes du PSU – qu’elles l’aient été par leur rôle dans, et/ou en-dehors, de ce parti, mais dont ce dernier a pu à juste titre être fier de les avoir attirées dans ses rangs à un moment ou à un autre.

Cette nouvelle collection de l’ITS répond à l’extension continue de ses missions relatives à la postérité de l’histoire et des idées du PSU, en les faisant vivre non seulement par la collecte et la préservation des archives écrites détenues au Centre Jacques Sauvageot, mais aussi par la constitution d’archives orales de figures du PSU. Elle a ainsi l’ambition de contribuer à assurer la transmission au fil des générations de la vie, des idées et des pratiques de ce qu’a été le PSU au travers des témoignages de ses acteurs, avec la conviction que l’histoire permet aussi de réfléchir aux questions du présent.

La collection a débuté en mai 2021 par un entretien avec Michelle PERROT, historienne et figure marquante dans l’histoire du féminisme français, et s’est poursuivie en juin avec Emmanuel TERRAY, anthropologue et militant politique ; elle se poursuit ici avec trois personnalités interviewées en novembre et décembre 2021 : Charles Piaget, Alain Geismar, et Yves Tavernier. 

On trouvera ci-après le « chapeau » de présentation de leur notice biographique dans le dictionnaire Maitron :

Découvrez maintenant leur trajectoire au PSU

https://vimeo.com/showcase/9060342


Charles PIAGET : 
Né 23 juillet 1928 à Besançon (Doubs) ; ouvrier horloger, technicien, puis contremaître chez Lip (usine d’horlogerie) ; membre de l’ACO (1957-1975 environ), syndicaliste CFTC puis CFDT, adhérent UGS (1956), militant PSU (1960-environ 1980), membre fondateur d’AC (Agir ensemble contre le chômage) en 1993 à Besançon ; syndicaliste CFDT du Doubs.

https://vimeo.com/showcase/9206474


Alain GEISMAR : 

Né le 17 juillet 1939 à Paris (XVIe arr.) ; professeur ; syndicaliste SNESup ; militant du Parti socialiste unifié (PSU), puis d’extrême gauche, puis socialiste.

https://vimeo.com/showcase/9174003


Yves TAVERNIER : 

Né le 20 octobre 1937 à Lyon (IIe arr., Rhône) ; militant du PSA et du PSU en Essonne ; professeur de l’Institut d’études politiques, spécialiste des problèmes du monde rural.

Rapport politique de l’Assemblée générale de l’UNEF (1967)

Rapport politique de l’Assemblée générale de l’UNEF des 14 et 15 janvier 1967 (9 pages).

Socialisme ou Barbarie

Georges Gontcharoff
et Ludivine Bantigny

ont rencontré l’auteur

Dominique FRAGER

Vendredi 12 novembre 2021 – Au Maltais rouge

Vidéos de la soirée

La Tribune
Le Débat

Charles PIAGET au Maltais rouge

Les ATS
ont invité

Charles PIAGET

au Maltais rouge
pour parler et débattre
autour de son livre

Le vendredi 5 novembre 2021

 

Que disent les mobilisations sur le travail ?

Cycle de séminaires organisés par six Fondations
Cycle 2021-2022

L’écho des luttes
Mobilisations sociales et échéances électorales

Le Lundi 18 octobre 2021 à 18 h 30

Que disent les mobilisations sur le travail ?

Le travail continue à être l’objet de luttes : contre la mise en cause du droit du travail via des changements législatifs (les « réformes » successives) et la casse de la hiérarchie des normes, les délocalisations et suppressions d’emploi, les dégradations des conditions de travail et de la protection sociale… Ces luttes sont le plus souvent défensives.

 Les mutations dans la nature du travail, avec l’irruption de nouvelles formes, sont moins propices à la lutte collective : travail à distance, développement des plateformes, individualisation de l’activité de travail, injonction à l’engagement personnel, contrôle et évaluation permanents, prégnance des outils informatiques, travaux saisonniers…

 Le travail reste cependant ambivalent, mêlant ombres et lumières : ubérisation ou travail collaboratif, autonomie ou domination, aliénation ou émancipation, réalisation ou perte de soi…

Avec

Marie-Claire CAILLETAUD, chercheure, membre du bureau confédéral de la CGT et présidente du groupe CGT au CESE.
Julien Lusson, membre de l’AITEC et des Ateliers Travail et Démocratie.
Mathieu CISERANE,  représentant du personnel SUD de l’entrepôt de Brétigny d’AMAZON.

Modératrice : Barbara GOMESmaîtresse de conférences en droit social et du numérique (Avignon), administratrice de la Fondation Gabriel-Péri

LES VIDEOS DE LA SOIRÉE


Hommage à Michel Mousel

Hommage à Michel MOUSEL
(1940/2020)

L’itinéraire syndical, politique et professionnel de Michel Mousel  appartient à une génération engagée à gauche qui a eu vingt ans en pleine guerre d’Algérie et dont le conflit orienta, au moins en partie, le destin.
Animateur de la JEC, membre du PSU à sa fondation, Président de l’UNEF, haut-fonctionnaire de l’Etat et dirigeant du PSU, Président de l’ITS de 2013 à 2017, Michel a été un homme-clé de la conception et de la mise en oeuvre du « développement durable », qui l’amena à créer l’association 4D ; c’est au siège de celle-ci, à la Chapelle des Récollets, qu’un vibrant hommage lui a été rendu par sa famille et ses amis le lundi 27 septembre 2021.
Vous trouverez ci-après les vidéos de chacune des interventions qui ont évoqué les jalons de l’engagement d’une vie


« OCTOBRE à Paris » Ciné-ITS – N°2

Vidéo-projection

le jeudi 14 octobre 2021 à 18 heures
40 rue de Malte 75011

 Ce film a été réalisé, pendant le cours même des évènements qu’il relate, d’Octobre 1961 à Mars 1962, par une équipe de cinéastes français. 

Avec le soutien du Comité Maurice Audin et Vérité-Liberté

 

 Le 5 octobre 1961 Maurice Papon, avec l’accord du gouvernement de l’époque, imposa un couvre feu discriminatoire, visant exclusivement tous les français musulmans d’Algérie. Ce couvre feu raciste entraîna, à l’appel de la Fédération de France du FLN, une réaction pacifique sous la forme d’une grande manifestation dans les rues de Paris. Au soir du mardi 17 octobre près de trente mille algériens, hommes, femmes et enfants manifestèrent donc pacifiquement sur les grandes artères de la capitale pour rappeler leur droit à l’égalité et à l’indépendance de leur pays. Il s’en suivit une répression féroce, dissimulée à l’opinion publique durant de nombreuses années. Onze mille arrestations, des dizaines d’assassinats, dont de nombreux manifestants jetés à la Seine après avoir été tabassés. Des centaines d’expulsions et des plaintes restées sans suite.

Inscription préalable à l’ITS 40 rue de Malte 75011 Paris 

ou par courriel à institut.tribune.socialiste@gmail.com

Des droits des femmes au féminisme

RENCONTRE – DÉBAT

Samedi 2 octobre 2021 à partir de 14h

Des droits des femmes au féminisme

Les expériences de la Commission Femmes du PSU

Cette rencontre autour du livre de Jean-Claude Gillet écrit en collaboration avec Josette Boisgibault a donné lieu à des interventions de Monique Dental, Madeleine Estryn-Béhar et de plusieurs membres de la Commission Femmes du PSU.
Michelle Perrot a fait la conclusion de la soirée.

Vous trouverez ci-après les vidéos de chaque intervention en cliquant sur le carton.