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tribune
socialiste

Centre
Jacques
Sauvageot

Des idées pour un socialisme du XXIe siècle ?

Social Democracy in Central and Eastern Europe

Cote : FES

1. The Accession Countries – Integration 2. The Western Balkans – Reconciliation 3. The Former Soviet Union – Stagnation

CROOK Nick, DAUDERSTÄDT Michael, GERRITS André
2002
24 x 15 cm, 120 p.
Friedrich Ebert Stiftung – Wiardi Beckman Stichting – Alfred Moser Stichting

Un automne à la prison de Montluc

Cote : GERB

De Gaulle, président de la République depuis 1958, lance le 16 septembre 1959 la formule de « l’autodétermination de l’Algérie ». Les nostalgiques de « l’Algérie française » en restent abasourdis ! Pour autant le prince n’entend pas que des manants le précèdent sur ce chemin. C’est cette année-là que la police va réprimer ce réseau de soutien au F.L.N., constitué de Français de la « métropole », qu’avait créé Francis Jeanson. Suzanne Gerbe est l’une de ces « porteuses de valises ». Elle raconte ici sa double vie d’alors, comment, sage professeur au lycée Morel, elle rendait d’éminents services à ces Algériens que la police recherchait. Elle raconte aussi cette expérience à laquelle rien ne destinait cette mère de famille modèle : la prison !

GERBE Suzanne – BARTHELEMY André (Préf.)
2002
21,5 x 13,5 cm, 74 p.
L’Harmattan

L’égalité des possibles. La nouvelle société française.

Cote : MAUR

Parmi les changements profonds de la société française depuis vingt ans, certains n’ont pas encore été vraiment analysés et compris alors qu’ils apparaissent chaque jour comme un peu plus essentiels. C’est tout particulièrement le cas de l’identité au travail et des relations d’emploi dans l’entreprise. La fragilisation et la personnalisation croissantes de ces relations ont conduit au brouillage d’une appartenance politique et sociale autrefois largement définie par le travail autour de la classe ouvrière notamment. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Le monde du travail fournit de moins en moins de repères, alors même qu’il continue d’être à la source de nombreuses inégalités dans la société. La compréhension du contexte et des enjeux autour de ces questions commande d’aller bien au-delà des imprécations habituelles et des constats désabusés sur «l’individualisation de la société» ou «la fin des classes sociales» ; il s’agit de décrire scrupuleusement les mécanismes à l’œuvre et d’en donner à lire le sens profond. C’est ce que propose cet ouvrage tout en esquissant les contours d’une nouvelle société française dont «l’égalité des possibles» pourrait devenir l’horizon.

MAURIN Eric
2002
20,5 X 14 cm, 80 p.
Editions du SeuilL et la République des idées

1+ 1 +1… Pour ceux qui vont à nouveau croire à la politique

Cote : JARD

D’Alexandre Jardin, on connaît d’abord les romans ou les films. Ce que l’on ignore, en revanche, c’est que cet enfant chéri du public a, plus secrètement, un autre visage : depuis des années, en effet, il tente de faire de la politique à sa façon, et dans le seul but de résoudre, avec des méthodes qui lui sont propres, un certain nombre de problèmes fondamentaux de la société française… Ainsi, voici déjà quelques années, il a essayé, avec des bénévoles, de s’attaquer au problème de l’éducation grâce à une micro-organisation (« Lire et faire lire ») dont l’ambition était simple : puisque la mauvaise maîtrise de la lecture est à la source de toutes les déviances sociales, pourquoi ne pas aider les jeunes en difficulté à mieux lire, à mieux comprendre ce qu’ils lisent ? Pour ce faire – et plutôt que de passer par « en haut » – il s’est attaché à mobiliser des retraités qui, hors horaire scolaire, lisent des histoires à des ados. Comme par hasard, cette méthode a porté ses fruits, et a conjuré la fatalité de l’échec scolaire des ados qui en bénéficiaient. Cette « pratique », d’abord développée en Bretagne, s’est généralisée. Elle rassemble aujourd’hui plus de six mille bénévoles… Du coup, Alexandre Jardin et son association ont ouvert de nouveaux chantiers : sur la violence en milieu scolaire, sur les prisons, sur l’intégration des immigrés, etc… Chaque fois, il s’est agi de recenser des « pratiques innovantes », de les faire appliquer, de les généraliser si les résultats sont concluants. A aucun moment, on ne passe par l’Etat ou par la législation « lourde ». Bref, ce qui se met en place, au jour le jour, c’est bien une autre façon de faire de la politique. Agir, concrètement, et tout de suite. Tel est le programme. 1 + 1 + 1 est le récit pittoresque, drôle, grave, polémique de cette aventure. On y découvre, avec l’auteur, l’inertie des « usines à gaz » réformatrices ; on y comprend mieux les raisons du discrédit qui pèse actuellement sur la politique ; on y devine ce que pourrait être une citoyenneté reconquise et imaginative. Il est pour le moins paradoxal et piquant qu’un écrivain comblé par le succès vienne ainsi à la rescousse d’un appareil d’Etat défaillant. C’est, en soi, un défi.

JARDIN Alexandre
2002
20,5 X 13 cm, 180 p.
Bernard Grasset

Pour le tiers secteur. L’économie sociale et solidaire: pourquoi, comment.

Cote : LIPI

L’effondrement des croyances en la toute puissance de l’État et du marché appelle au développement d’un « tiers secteur d’économie sociale et solidaire ». Il n’en va pas seulement de la création d’emplois pour la fraction de notre population la plus éloignée du monde du travail. Il s’agit surtout d’assurer les fonctions de lien social laissées en déshérence par le délitement de la famille élargie comme par le retrait de l’État, de pourvoir à l’immensité des besoins, notamment culturels, d’une civilisation post-industrielle Dans cet ouvrage, qui reprend le texte du rapport confié à Alain Lipietz par la ministre de l’Emploi et de la Solidarité Martine Aubry, l’auteur définit précisément ce tiers secteur, ses missions et ses valeurs (Au nom de quoi il le fait ?) ainsi que le statut de son action ( Comment le fait-il ?). L’intense débat national suscité par les consultations régionales de l’économie sociale et solidaire a permis de mettre au jour les demandes et les propositions de milliers d’acteurs sociaux venus de cultures différentes. Dans ce débat s’est affirmée l’exigence d’une loi-cadre, définissant le secteur de l’économie sociale et solidaire et ses règles de fonctionnement. En proposant une synthèse particulièrement claire de ces aspirations, cet ouvrage sera particulièrement utile à tous les acteurs de ce mouvement social, et au-delà, à tous ceux qui souhaitent une société plus juste et plus solidaire.

LIPIETZ Alain
2001
22 x 13,5 cm, 156 p.
La Documentation française / La Découverte

Mondes rebelles. Guérillas, milices, groupes terroristes.

Cote : MOND

Mouvements de guérillas, milices ethniques ou partisanes, groupes terroristes, formations paramilitaires ou mafieuses se croisent, s’allient ou s’affrontent sur la scène insurrectionnelle mondiale. Des révolutionnaires mexicains du Chiapas au génocide rwandais, des luttes armées régionales au terrorisme internationalisé, ces situations de guerre montrent toute la variété des conflits qui agitent la planète. Longtemps relégués aux lisières de l’histoire, ces acteurs prennent aujourd’hui le pouvoir, font plier les grandes puissances ou portent la violence au-delà de leurs propres frontières, comme les événements du 11 septembre 2001 en ont fait la tragique démonstration. L’identification du « trou noir » afghan, comme les pistes esquissées aux Philippines ou en Somalie, montrent qu’aucun des conflits étudiés dans cet ouvrage ne peut être impunément jugé digne de désintérêt. Les « guerres oubliées » se rappellent toujours à nous. Connaître les déterminants historiques et géographiques qui favorisent l’émergence de ces mouvements armés, reconstituer le parcours des leaders qui fédèrent ces rébellions, comprendre le fonctionnement politique des Etats qu’ils prennent pour cible et de ceux qui les soutiennent, telle est la tâche – immense – à laquelle les auteurs se sont attelés. Cette nouvelle édition, réactualisée par une équipe de spécialistes utilisant les sources les plus complètes et variées, s’enrichit encore de nouveaux pays (Ouzbékistan, Namibie, Kirghizstan…), ainsi que de chapitres transversaux (la question kurde, l’islam transnational). Différents encarts thématiques et une bibliothèque d’adresses Internet complètent l’ensemble.
Jean-Marc Balencie, docteur en Sciences politiques, est chercheur associé à l’Iris. Arnaud de La Grange est grand reporter au service étranger du Figaro.

BALENCIE Jean-Marc, LA GRANGE Arnaud de (dir.)
2001
24 x 15,5 cm, 1 677 p.
Michalon

Quelle science pour quelle société?

Cote : SCIE

– La politique des savoirs dans la société du risque – La marchandisation de la science – Manifeste pour une science citoyenne, responsable et solidaire – La fabrication du consensus bioéthique. L’exemple de la recherche sur l’embryon – A chacun son capital risque? La nouvelle biopolitique du gêne – Quelle recherche pour l’agriculture biologique ? – De l’outil à l’appropriation des usages – SIDA: la guerre aux pauvres est déclarée! – Le brevet tue – Faire entrer les sciences en démocratie

Urich BECK, Laurent DIANOUX, Pierre CALAME, Jacques TESTART,Jean-Paul GAUDUERE, Mathieu CALAME,Michel BRAND et Denis PANSU, Pierre ANDRÉ et la collectif Copy=Right, Jean-Pierre BERLAN, Christophe BONNEUIL et Jean-Paul GAUDILLERE
5
2001
24 X 17 cm, 88 p.
EcoRev

17 octobre 1961

Cote : EINA

Il y a quarante ans, le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pacifiquement dans les rues de Paris étaient sauvagement assassinés par la police française sous les ordres de Maurice Papon. Les victimes sont aujourd’hui estimées à près de deux cents. Un photographe était présent. Dans les collections photographiques du musée d’Histoire contemporaine-BDIC qui conservent les archives d’Elie Kagan (1928-1999), on peut lire ces lignes écrites pour un autre anniversaire : « La Fédération de France du FLN avait appelé ce jour-là les Algériens de Paris et de la région parisienne à manifester pacifiquement dans les rues de Paris pour protester contre le couvre-feu raciste décrété par le préfet de police Maurice Papon, Roger Frey étant ministre de l’Intérieur. Cette manifestation pacifique venue de toute la banlieue parisienne fut brutalement chargée par la police. C’était … dans l’indifférence la plus totale de la population française. Pour moi qui ai été le seul reporter à photographier ces événements, un peu partout dans Paris, métro Concorde, Solférino, rue des Pâquerettes à Nanterre, l’homme que je suis a ressenti ces brutalités d’un côté et l’indifférence de l’autre comme un affront et m’a rappelé le 16 juillet 42. » Les morts qu’a vus Elie Kagan à Nanterre n’existent pas officiellement. Mais ses photos sont comme une brèche, à partir de laquelle la vérité pourra faire son chemin. Les blessés se comptent par centaines. Les arrestations se chiffrent à plus de onze mille, Les photographies d’Elie Kagan, conservées au musée d’Histoire contemporaine-BDIC sous la direction de Thérèse Blondet-Bisch, demeurent jusqu’à aujourd’hui le témoignage capital de. cet épisode tragique de la guerre d’Algérie longtemps occulté et dont Jean-Luc Einaudi, l’auteur de La Bataille de Paris et de Octobre 61, est l’historien.
Cet ouvrage comprend l’intégralité des photographies du 17 octobre 1961 réalisées par Elie Kagan.

EINAUDI Jean-Luc & KAGAN Elie. Postface de Thérèse Blondet-Bisch
2001
20,5 x 15 cm, 80 p.
Actes Sud / Solin

Octobre 61. Un massacre à Paris

Cote : EINA

Il y a dix ans, Jean-Luc Einaudi publiait un livre dont le retentissement allait être considérable : La Bataille de Paris racontait, contre la version officielle, comment, dans la nuit du 17 octobre 1961, la police parisienne avait fusillé, noyé, massacré à coups de crosse des Algériens désarmés qui manifestaient pacifiquement à l’appel du FLN contre le couvre-feu. Cette nouvelle enquête précise et consolide par la preuve la connaissance que nous avons des événements, après l’ouverture des archives officielles à laquelle Jean-Luc Einaudi a pris une large part : son témoignage lors du procès Papon, dans le cadre de l’examen de carrière de celui qui avait également été préfet de police à Paris en octobre 1961, contribua à porter l’affaire à la connaissance du grand public. Début 1999, dans le cadre du procès en diffamation que lui avait intenté Maurice Papon, et à l’issue duquel celui-ci fut débouté de ses demandes, le Parquet de Paris reconnut la réalité du massacre. Alors s’entrouvrirent les premières portes… Jean-Luc Einaudi a ainsi pu consulter les archives du ministère de la Justice, du Parquet de Paris, des Hôpitaux de Paris, de la Gendarmerie, de la Préfecture de Police, et a recueilli de nouveaux témoignages. Ce qui lui permet d’affirmer et de démontrer que la répression policière fit environ 200 morts, et que le 17 octobre 1961 et les jours suivants, en plein cœur de Paris, la police massacra au faciès au vu et au su des plus hautes autorités gouvernementales.

EINAUDI Jean-Luc
2001
23,5 x 15,3 cm, 394 p.
Fayard

Multiple Third Ways. European Social Democracy facing the Twin Revolution of Globalisation and the Knowledge Society

Cote : FES

Forum Scholars for European Social Democracy ISBN 90 72575 70 9

Edited by René CUPERUS, Karl DUFFEK & Johannes KANDEL
2001
24 x 15 cm, 256 p.
Friedrich Ebert Stiftung – Wiardi Beckman Stichting – Renner Institut

Une vie debout. Mémoires politiques. Tome 1 : 1945-1962

Cote : HARB

Mohammed Harbi, né en 1933 à El-Arrouch, est aujourd’hui le meilleur historien de l’Algérie contemporaine : ses nombreux travaux, comme ses prises de position publiques, sont autant de références incontournables. Mais il a été aussi un combattant de la première heure pour la libération de son pays, et il a joué un rôle important dans les premières années de l’indépendance, épisodes sur lesquels il était toujours resté très discret. C’est pourquoi ce premier tome de ses mémoires, attendues depuis plusieurs années, constitue un livre-événement : à la fois chronique subjective de la vie d’un « homme debout » et étude historique rigoureuse, il est nourri de documents et de témoignages inédits qui lèvent le voile sur bien des secrets. Dans ce récit plein de vie et chaleureux, M. Harbi évoque ses engagements d’adolescent dans les années quarante et son apprentissage politique. Sans perdre sa distance critique d’historien, il retrace la mobilisation des jeunes lycéens dans le MTLD, puis l’épopée de la Fédération de France du FLN pendant la guerre de libération – sur laquelle il apporte des révélations qui surprendront. Viennent ensuite la Tunisie du GPRA, avec ses conflits internes, puis Le Caire, la Guinée, et enfin l’année 1962 à Alger, où s’achève une odyssée et où commence une autre qui ira de l’illusion lyrique à la fermeture autoritaire. Par la force du témoignage, par les secrets douloureux d’une période historique décisive qu’il révèle, ce livre apporte un éclairage unique pour comprendre l’extraordinaire complexité de la société algérienne, et les drames qui la déchirent aujourd’hui.

HARBI Mohamed
2001
22 x 13,5 cm, 422 p.
Casbah Editions

Bien négocier les 35 heures. Guide pratique (et critique) à l’usage exclusif des salariés

Cote : FILO

Les pauses sont-elles incluses dans le temps de travail ? Suis-je obligé d’accepter la flexibilité des horaires ? Peut-on diminuer mon salaire mensuel ? Je suis encore à 39 heures. me doit-on 4 heures supplémentaires ? Le forfait en jours pour les cadres est-il obligatoire ? Quelles conséquences pour les temps partiels ? Comment contraindre à l’embauche ? Peut-on remettre en cause un mauvais accord ? À toutes ces questions et à bien d’autres, les salariés trouveront des réponses précises et argumentées dans ce  » mode d’emploi des 35 heures « , qui leur permettront de mieux comprendre les subtilités de la loi et d’éviter les pièges éventuels tendus par leurs directions. Ce guide « politiquement , incorrect « , à partir de leur expérience de terrain, écrit par deux inspecteurs du travail, met les problèmes complexes à la portée de tous et donne des outils efficaces pour négocier ou renégocier les accords sur les 35 heures. Dans leur présentation générale, les auteurs expliquent pourquoi il devient urgent de renverser la vapeur, car beaucoup de chefs d’entreprise réussissent à détourner les 35 heures à leur profit en volant les temps de pause, en flexibilisant à outrance, en maintenant les cadres à 48 heures et plus. Résultat : 200 000 emplois créés en 1999 grâce aux 35 heures, 60 000 seulement en l’an 2000 depuis que l’Inspection du travail a reçu l’ordre de ne plus contrôler la légalité des accords. Un résultat médiocre qui impose de revoir complètement les conditions dans lesquelles les accords sont négociés

FILOCHE Gérard et CHICOTE Sylvain
2001
19 x 12,5 cm, 154 p.
La Découverte et Syros

Vingt ans de comité d’hygiène et sécurité et de conditions de travail. Étude du Conseil Économique et Social

Cote : ATTI

Le CHSCT est devenu aujourd’hui le principal acteur de la prévention des risques professionnels dans l’entreprise. Il s’intéresse à un nombre toujours croissant de risques particuliers comme l’amiante ou la protection des non fumeurs et plus récemment, du harcèlement moral comme l’envisage le projet de loi sur la modernisation sociale. Face à cet accroissement de ses missions, on perçoit les limites des moyens dont il dispose pour assurer l’ensemble des responsabilités confiées par le législateur. Une réflexion doit être engagée pour apporter des réponses novatrices et adaptées aux exigences nouvelles qui sont apparues

Etude présentée par M. Gérard FILOCHE
2001
23 X 15,5 cm, 108 p.
Les éditions des Journaux officiels

La nouvelle économie sociale. Efficacité, solidarité,démocratie

Cote : FOUR

La loi du 1er juillet 1901 a instauré la liberté d’association et continue de porter un message profondément moderne : s’associer, c’est faire société. Mais comment rendre aujourd’hui l’économie plus respectueuse de la personne humaine ? Certes, les associations, mutuelles et coopératives qui constituent l’économie sociale et solidaire affichent un bilan impressionnant (plus de 1,7 million de salariés et 30 millions de bénévoles impliqués dans l’insertion sociale, la santé, la formation, les services de proximité, les loisirs, la culture…) mais, parce que la société évolue, elles continuent de s’interroger sur le sens de leur action et sur les moyens à mettre en œuvre. Ce livre est donc un appel – et un soutien – à la mobilisation des intelligences, qui intéressera tout autant les citoyens, les bénévoles, les militants ou les gestionnaires déjà impliqués dans cette économie sociale et solidaire. Ils trouveront ici une présentation claire des débats en cours ainsi que les propositions concrètes : quels nouveaux droits pour les bénévoles ? quelles aides publiques aux entreprises d’économie sociale ? quelles négociations avec l’Union européenne ? etc. Au-delà, ce livre annonce aussi de nouveaux partenariats possibles avec le syndicalisme, et une invitation à construire une politique publique originale et offensive.
Edith Arnoult-Brill est présidente du Conseil national de la vie associative (CNVA). Christophe Fourel, secrétaire général du CRÉDOC, est président de l’association des lecteurs d »Alternatives Economiques. Jean-Louis Laville est sociologue au CRIDA-CNRS. Jean-Christophe Le Duigou est secrétaire national de la CGT. Alain Lipietz, député Vert européen, est l’auteur d’un rapport sur les sociétés à vocation sociale. Hugues Sibille est délégué interministériel à l’innovation et à l’économie sociale (DIES).

FOUREL Christophe (dir.) avec Edith ARNOULT-BRILL, Jean-Louis LAVILLE, Jean-Christophe LE DUIGOU, Alain LIPIETZ, Hugues SIBILLE Préface de Lionel jospin
2001
22 X13,5 cm, 132 p.
La Découverte & Syros

Mutualistes et médecins. Conflits et convergences XIX °- XX ° siècle

Cote : GUIL

La croissance actuelle des dépenses de santé est-elle une constante ? Peut-on la dater et quels en sont les acteurs ? Parmi ceux-ci, les mutualistes et les médecins constituent un couple indissociable mais conflictuel depuis un siècle et demi. C’est l’histoire de cette relation faite de crises et de partenariats qui est retracée dans cet ouvrage. Depuis 1850, la relation entre les médecins et leurs patients s’est trouvé modifiée par l’intervention d’un tiers : les sociétés de secours mutuels destinées à mutualiser les risques liés à la maladie. Les sociétés ont besoin des médecins pour que ceux-ci dispensent leurs soins à leurs adhérents mais elles vont néanmoins chercher à limiter les frais médicaux. Dès lors, le conflit s’ouvre entre la médecine libérale et les principes mutualistes. Il ne fera que s’accroître avec le développement du corporatisme médical au cours de cette seconde moitié du XIXe siècle. Le XXe siècle verra l’apparition d’un autre acteur, l’Etat. Sa volonté de fonctionnarisation et ses velléités hégémoniques généreront une convergence ponctuelle des mutualistes et des médecins afin de défendre leur autonomie respective. Mais sur le fond, les différends entre deux conceptions de la médecine demeurent.
Pierre Guillaume est Professeur d’histoire contemporaine à l’Université Michel de Montaigne de Bordeaux. Auteur de nombreux ouvrages, il a notamment publié Histoire sociale de la France au XX » siècle (Masson, 1993), Le rôle social du médecin depuis deux siècles : 1800-1945 (Association pour l’étude de la Sécurité sociale, 1996) et a co-dirigé, avec André Gueslin, De la charité médiévale à la Sécurité sociale (Éditions Ouvrières, 1992).

GUILLAUME Pierre
2000
24 X 16,5 cm, 208 p.
Les Editions de l’Atelier/ Editions Ouvrières

Cassettes, mensonges et vidéo

Cote : PLAN

PLANTU
2000
24 x 16,5 cm, 200 p.
Seuil

Pages d’histoire Syndicale. La CFTC-CFDT SNECMA-Villaroche (1947-1980)

Cote : CFDT

Après l’avoir faite, ils décident d’écrire leur histoire… Résultat d’un travail collectif, l’analyse que les auteurs font de leur action, de leurs pratiques et de leur réflexion donne un éclairage vivant du syndicalisme des années 60 et 70. Leur analyse permet de disposer d’informations qui donnent sens aux transformations qu’a vécues le syndicalisme ces 20 dernières années. Passant de l’action à la réflexion, les auteurs, ouvriers, techniciens ou cadres, tous militants de la section syndicale CFDT de la SNECMA-Villaroche, nous invitent à entrer dans leur histoire, à la parcourir avec eux. Plus qu’un témoignage, cette véritable histoire « d’en bas », nous montre comment, à force de ténacité, de détermination et de courage, ces militants CFTC, puis CFDT, ont acquis une légitimité que personne ne pouvait leur contester. Comme l’écrit Frank Georgi, dans la préface, il n’y aura pas de véritable histoire sociale du syndicalisme sans une approche et une meilleure connaissance des pratiques des militants au quotidien, là où ils mènent l’action, de la section syndicale à la confédération. Avec cette histoire, c’est bien une réflexion sur le syndicalisme que les auteurs nous proposent. Ils nous invitent à entrer dans les coulisses de leur section syndicale.

R. CHILIN et R. MULLIÉ coord. – , JP Castellant, S Coutor, J Volleau, L Marceau, P Martinat
2000
21,5 x 13,5 cm, 262 p.
L’Harmattan

Le peuple américain. Origines, immigration, ethnicité et identité

Cote : PEUP

« America is a Melting Pot », cette fameuse définition paraît encore trop conventionnelle aux yeux des Français. Autant dire que, au-delà du mythe du rêve américain et de certains autres stéréotypes, tout un chacun serait bien embarrassé de dire exactement la réalité que recouvre cette expression. Comment a évolué la législation américaine de l’immigration, selon quels principes juridiques s’opère-t-elle ? Qui étaient ces Indiens, premiers Américains, avant l’arrivée des Blancs, comment la cohabitation, dans ses heurs et ses malheurs, s’est-elle produite, que sont-ils aujourd’hui ? Mais ces Européens eux-mêmes, d’où viennent-ils, à quel moment et où s’installent-ils et quel est leur devenir par la suite? Et ces fleuves humains venus de la proche Amérique latine et de la lointaine Asie et ceux déportés du continent africain ? Par quels processus s’accomplit l’acculturation, réussie ou échouée, de ces immigrants du monde entier, par quels méandres de dissensions violentes, de phases d’apaisement sont-ils passés pour devenir américains ? Et, au fond, qu’est-ce qu’un Américain ? Ce pays, laboratoire de la modernité, parviendra-t-il à rendre viable pour tous une société multiculturelle, ou bien s’enfoncera-t-il dans un état chronique de conflits entre ethnies et cultures différentes ? Des cartes, des statistiques à jour (les mariages interethniques, le vote noir, etc.) viennent enrichir cet instrument indispensable de discernement du présent et de l’avenir, dont on perçoit bien qu’ils ne sont pas seulement ceux de l’Amérique.
Philippe Jacquin est professeur d’anthropologie américaine à l’université de Lyon II. Daniel Royot est professeur émérite de civilisation américaine (Sorbonne nouvelle). Stephen Whitfield est professeur d’études américaines à Brandeis University, Massachusetts, États-Unis.

JACQUIN Philippe, ROYOT Daniel, WHITFIELD Stephen
2000
24 x 15,6 cm, 302 p.
Seuil

Les Années 68. Le temps de la contestation

Cote : CONT

1968 est une année singulière qui s’inscrit dans le temps plus long des années 1960 et 1970 où fleurit la contestation. Cet ouvrage propose de penser ces « années 68 » en articulant la chronologie courte des événements avec la moyenne durée, tout en croisant l’étude du phénomène contestataire avec celle des mutations profondes de la société et des cultures politiques. Si 1968 ne se réduit pas au mois de mai, l’espace de protestation ne se limite pas non plus aux pavés parisiens. De Berkeley à Berlin, de Londres à Woodstoek, se dessine une aire de circulation des idées et des pratiques, une aire d’émergence et de révolte de la jeunesse. L’approche comparatiste et internationale s’avère nécessaire pour comprendre le renouvellement des rapports entre l’individu et la société à l’heure de la consommation de masse – à la fois triomphante et critiquée – et pour analyser les liens complexes entre la contestation culturelle et la contestation politique. Les scènes décalées de la lutte étudiante et ouvrière, ainsi que l’ambivalence des réactions de l’Etat, hésitant entre répression et réappropriation du mouvement, sont ainsi mises en perspective par des essais de périodisation. Cette réflexion sur l’espace et sur le temps, au cœur de la démarche historienne, constitue, à ce titre, le fil directeur de cet ouvrage.
Textes de A. de Baecque, K. Bartosek, M. Bergère, S. Berstein, L. Bertrand Dorléac, A. Bonnet, B. Brillant, G. Dreyfus-Armand, R. Frank, F. Georgi, I. Gilcher-Holtey, N. Hatzfeld, G. Le Béguec, J.-P. Legois, M.-F. Lévy, A. Monchablon, R. Morder, P. Ory, V. Porhel, D. della Porta, J. Portes, M.-A. Rauch, J.-F. Sirinelli, A.-M. Sohn, L. Taylor, M. Trebitsch, D. Veillon, X. Vigna, J.-L. Violeau, M. Zancarini-Fournel

DREYFUS-ARMAND G., FRANK R., ZANCARINI-FOURNEL M. (dir.)
2000
21,5 x 12,3 cm, 526 p.
Complexe

Le siècle des communismes

Cote : COMM

Le communisme a traversé et marqué profondément l’histoire du XXe siècle. Funeste production de l’imaginaire pour certains (Furet), entreprise essentiellement criminogène pour d’autres (Le livre noir du communisme), le communisme est une réalité autrement plus complexe. L’heure est venue d’interprétations plus distanciées et plus lucides. Les contextes différents dans lesquels le communisme s’est développé, les investissements militants multiples dont il fit l’objet, les contradictions qui le caractérisent, expliquent l’extraordinaire diversité et l’ambivalence du communisme. Participant aux luttes libératrices du XXe siècle, offrant aux classes populaires des voies d’accès à la vie politique, d’un côté, il se singularise aussi, d’un autre côté, par le recours à de multiples formes de violence physique et symbolique. Toute la difficulté – et l’enjeu de ce livre – est de penser ensemble ces dimensions contradictoires. Une équipe internationale d’une vingtaine d’universitaires, historiens, politologues, sociologues, propose dans cet ouvrage une somme d’analyses et de synthèses, d’une grande lisibilité, nourries par la consultation d’archives longtemps inaccessibles.
Cet ouvrage a été dirigé par une équipe de sept chercheurs : Michel Dreyfus (CNRS), Bruno Groppo (CNRS), Claudio Sergio Ingerflom (CNRS), Roland Lew (Université Libre de Bruxelles/EHESS), Claude Pennetier (CNRS), Bernard Pudal (Université de Montpellier), Serge Wolikow (Université de Bourgogne). Les auteurs : Alain Blum, Pierre Brocheux, Michel Dreyfus, Sabine Dullin, Donald Filtzer, René Gallissot, Bruno Groppo, Wendy Goldman, Peter Holquist, Claudio Sergio Ingerflom, Roland Lew, Michaël Lowy, Frédérique Matonti, Claude Pennetier, Bernard Pudal, Gabor T. Rittersporn, Lewis Sigelbaum, Rémi Skoutelsky, Brigitte Studer, Antony Todorov, Jean Vigreux, Lynne Viola.

Alain Blum, Pierre Brocheux, Michel Dreyfus, Sabine Dullin, Donald Filtzer, René Gallissot, Bruno Groppo, Wendy Goldman, Peter Holquist, Claudio Sergio Ingerflom, Roland Lew, Michaël Lowy, Frédérique Matonti, Claude Pennetier, Bernard Pudal, Gabor T. Rittersporn, Lewis Sigelbaum, Rémi Skoutelsky, Brigitte Studer, Antony Todorov, Jean Vigreux, Lynne Viola.
2000
24 x 16,5 cm, 542 p.
Editions de l’Atelier

Le syndicalisme dans la mondialisation

Cote : SYND

Comment arrêter la marche en avant ultralibérale de la mondialisation ? Le syndicalisme, habitué à négocier des règles sociales dans le cadre de l’État-nation, a été pris de court par la stratégie des firmes transnationales qui mettent en compétition salariés et territoires dans un souci exacerbé de rentabilisation financière. Pour la première fois à cette échelle, des universitaires américains et européens analysent dans cet ouvrage les difficultés d’intervention du syndicalisme dans la nouvelle donne planétaire. Ils relèvent également les nouveaux terrains d’action des salariés afin d’instaurer des règles sociales dans la mondialisation. Ces règles doivent être proposées dans les espaces régionaux comme l’Union européenne, l’Alena pour l’Amérique du Nord ou le Mercosur pour l’Amérique latine. Par ailleurs, de nouveaux réseaux syndicaux de solidarité utilisant les nouvelles technologies de la communication comme internet peuvent se mettre en place au sein des entreprises transnationales. Ainsi, dans la dynamique de la mobilisation autour du sommet de Seattle de novembre 1999, le syndicalisme pourra-t-il participer à la régulation d’une mondialisation qui a besoin de l’intervention des citoyens pour s’humaniser.
Cet ouvrage est le fruit d’une collaboration entre le pôle universitaire de recherche « Travail, emploi et production » de Marne-la-Vallée et les universités américaines de New York et Columbia. Il a été dirigé par Annie Fouquet, directrice du Centre d’étude de l’emploi, Serge Le Roux, secrétaire général de l’Institut syndical d’études et de recherches économiques et sociales (ISERES) et Udo Rehfeldt, chercheur à l’Institut de recherches et d’études sociales (IRES).

FOUQUET Annie, REHFELDT, LE ROUX Serge (coord.) – Barisi, Brandell, Caire, Cohen, La Cueva, Delaunay, La Vega, Di Ruzza, Early, Freyssinet, Gobin, Gumbrell-McCormick, Hoffmann, Hyman, Mason, Pochmann, Talahite, Treillet
2000
22 x 15,5 cm, 238 p.
Éditions de l’Atelier

Les ouvriers russes dans la tourmente du marché. 1889-1999. Destruction d’un groupe social et remobilisations collectives

Cote : CLEM

Karine Clément, sociologue et enseignante à l’université Paris 8, a longtemps séjourné en Russie où elle a effectué de nombreuses enquêtes dans une douzaine d’entreprises. Elle en a ramené des témoignages qui nuancent à la fois le tableau noir d’un monde en voie de disparition et l’image colorée d’une population qui se « débrouillerait » et regorgerait de ressources et d’inventivité. Elle explore la vie quotidienne des ouvriers russes et scrute leur subjectivité en leur cédant la parole. Elle nous montre comment ils parviennent, malgré les contraintes qui pèsent sur eux, malgré le poids des rapports de domination, à se forger des espaces d’autonomie individuelle ou collective. Artisans de la chute de l’Ancien Régime, les prolétaires russes ont été sommés d’être libres, en même temps qu’on les privait des moyens de leur liberté. Et tout en perdant les protections des ouvriers soviétiques, ils ont hérité de leurs chaînes. Une fois de plus, ils ont été floués par l’histoire. Le régime ne s’est libéralisé que pour mieux continuer à les exploiter. La tâche est d’autant plus facile que les nouveaux maîtres du Kremlin manient à leur aise la ficelle historique qui permet de jeter le discrédit sur une classe ouvrière qui passe pour avoir été la « classe dirigeante » de l’Etat soviétique. Là où l’on ne voit souvent dans la Russie d’aujourd’hui que désordre et instabilité, l’auteure nous propose des logiques explicatives d’ensemble où l’instabilité est au cœur de la logique du système qui s’est mis en place sur les décombres de l’URSS.

CLÉMENT Karine
2000
23 x 16,5 cm, 250 p.
Syllepse

La bourse ou la vie. La grande manipulation des petits actionnaires.

Cote : LABA

Tous capitalistes ! Fini le salariat ! Plus d’exploitation ! Des actions, des fonds de pension, des stock-options, la Bourse pour tous ! Vous y croyez, vous ? Alors vous êtes prêts pour la nouvelle économie portée par Internet, les nouvelles technologies, la mondialisation et les sommets vertigineux de la Bourse. Et pourtant… la Bourse pour tous est une remise en cause totale du modèle démocratique élaboré par les Lumières. Avec elle, la démocratie se dissout dans le marché. Ce n’est plus  » un homme égale une voix  » mais  » un dollar égale une voix « . Voilà que naît sous nos yeux un système censitaire d’une dureté et d’une inégalité sans précédent, construit au nom du salarié devenu capitaliste et de fables comme  » le gouvernement d’entreprise  » ou  » la création de valeurs « .
Philippe Labarde et Bernard Maris, les auteurs de Ah Dieu ! que la guerre économique est jolie ! dénoncent, avec le même talent de polémistes et la même connaissance économique, le contre-modèle social que l’on cherche à imposer et donne les clés pour y échapper.

LABARDE Philippe, MARIS Bernard
2000
22,5 x 14,5 cm, 207 p.
Albin Michel

Immigration – Citoyenneté – Européennes. 2000/2007

Cote : ORI-PAU-7

2000-2004. Vote. Citoyenneté. Forum social. Régionales. Fresnes Alter.CR Réunions. Droit de vote étrangers. Cahier débat congrès Alternatifs. Rouge et vert en Yvelines n° 38. Israël-Palestine. Alternatifs : élections européennes. Alternatifs Yvelines 2005. Européennes : comités pour le non. Contribution au congrès : fonctionnement des alternatifs. RAS l’Front, Les Mureaux. Collectif des 200. Droit des femmes. Parti autogestionnaire ? Ensemble nous avons gagné. Jean-Marie Harribey : Glossaire autour de l’accumulation, du développement, de la croissance, de la décroissance… + quelques divers 2006-2007. 2008-2010. Gauche citoyenne Mantes la Ville. Alternatifs : consultation élections européennes. Réunion unitaire Île de France. Citoyenneté la France. Textes divers 2001-2008 sur citoyenneté (participation immigrés et résidents – citoyens des pays tiers – à la vie locale, aux élections)

2000 – 2001 – 2002 – 2003 – 2004 – 2005 – 2006 – 2007 – 2008 – 2009 – 2010

Déchiffrer l’économie

Cote : CLER

Nous sommes plongés dans l’information économique, au point qu’elle nous submerge et parfois nous écrase. Mais comment s’en passer ? Premier objectif de ce livre, donc : « déchiffrer » (c’est-à-dire traduire en clair) l’avalanche de faits, de chiffres, d’événements ; démêler l’écheveau, qu’il s’agisse de questions monétaires, de la production, de l’investissement, du chômage ou de l’inflation. Toutefois, l’économie n’est pas un ensemble de mécanismes neutres, automatiques ou inéluctables. C’est aussi le résultat de choix collectifs, conscients ou non, car il n’existe pas de fatalité en économie. Il est possible – et souhaitable – de modifier notre modèle de production pour sortir de la crise : voilà le second objectif. Cet ouvrage de base est conçu pour s’adresser au plus grand nombre. Best seller de la collection « Alternatives économiques », Déchiffrer l’économie est devenu un manuel indispensable. Cette treizième édition est entièrement actualisée et modifiée pour tenir compte des développements de l’actualité.

CLERC Denis
1999
18 x 11 cm, 442 p.
Syros et La Découverte

THE BRAVE NEW WORLD OF EUROPEAN LABOR European Trade Unions at the Millennium

Cote : MART

European trade unions played a central rôle in building a « European model of society » – negotiated labor-management relations, high labor standards, generous welfare states, and collective political représentation – which reached its pinnacle in the earlier post-World War II era. More recently, this European « model » and the unions’ place in it hâve been challenged by lower growth, rising unemployment, accelerated European intégration, and neo-liberal policies. Thèse essays, written by some of the leading scholars in the field, examine responses of union movements to thèse challenges over the past two décades in six major European countries as well as cross-nationally at the European Union level. The product of a group effort, the essays are given cohérence and comparability by a common framework that focuses on unions as mature social movement organizations engaged in continuing stratégie interactions with their constituents and principal interlocutors in the economy and the state. The book concludes with a reflection on new union positions and their implications – in particuiar the most important question of what will happen to the « European model of society » in conséquence. George Ross is Morris Hillquit Professor in Labor and Social Thought at Brandeis University and Executive Director of the European Union Center at the Minda de Gunzburg Center for European Studies at Harvard University. He is also editor of French Politics, Culture, and Society. Andrew Martin is a Research Affiliate of the Harvard Center for European Studies and currently Fellow of the German Marshall Fund of the United States.

ANDREW MARTIN & GEORGE ROSS with Lucio Baccaro, Anthony Daley, Lydia Fraile, Chris Howell, Richard M. Locke, Rianne Mahon, Stephen J. Silvia
1999
21,5 x 13,7 cm, 416 p.
Berghahn Books

Le stalinisme au quotidien. La Russie soviétique dans les années 30

Cote : FITZ

La vie quotidienne des Soviétiques est soudainement bouleversée au début des années 30. Avec l’abolition de l’économie de marché, ils découvrent les pénuries répétées de nourriture ou de vêtements et les interminables files d’attente. Alors que les paysans fuient les villages collectivisés, les principales villes connaissent une crise du logement sans précédent. Des familles entières s’entassent dans des appartements communautaires où toute intimité est exclue. Porté par la promesse d’un « avenir radieux », le cauchemar s’installe : les marchés parallèles se développent, le règne de la bureaucratie assoit le pouvoir des petits chefs, la délation fleurit, et de véritables vagues de terreur – telles les Grandes Purges de 1937 – s’abattent sur la société. S’appuyant sur des archives ouvertes depuis peu, Sheila Fitzpatrick raconte l’histoire édifiante des efforts déployés par des gens ordinaires pour mener une vie normale en des temps extraordinaires… SHEILA FITZPATRICK enseigne l’histoire de la Russie à l’université de Chicago. TRADUIT DE L’AMERICAIN ET DU RUSSE PAR JEAN-PIERRE RICARD ET FRANCOIS-KAUIER HERARD.

FITZPATRICK Sheila
1999
24 x 15,2 cm, 415 p.
Flammarion

Le nouvel esprit du capitalisme

Cote : BOLT

Le capitalisme prospère ; la société se dégrade. La croissance du profit s’accompagne de celle de l’exclusion. La véritable crise n’est pas celle du capitalisme, mais celle de la critique du capitalisme. Trop souvent attachée à d’anciens schémas d’analyse, la critique conduit nombre de protestataires à se replier sur des modalités de défense efficaces dans le passé mais dCapitalisme – Critique – ésormais largement inadaptées aux nouvelles formes du capitalisme redéployé. Cette crise, Eve Chiapello et Luc Boltanski, sociologues, l’analysent à la racine. Ils tracent les contours du nouvel esprit du capitalisme à partir d’une analyse inédite des textes de management qui ont nourri la pensée du patronat, irrigué les nouveaux modes d’organisation des entreprises : dès le milieu des années 70, le capitalisme renonce au principe fordiste de l’organisation hiérarchique du travail pour développer une nouvelle organisation en réseau, fondée sur l’initiative des acteurs et l’autonomie relative de leur travail, mais au prix de leur sécurité matérielle et psychologique. Ce nouvel esprit du capitalisme a triomphé grâce à la formidable récupération de la « critique artiste » — celle qui, après Mai 68, n’avait eu de cesse de dénoncer l’aliénation de la vie quotidienne par l’alliance du Capital et de la bureaucratie. Une récupération qui a tué la «critique artiste». Comme, dans le même temps, la «critique sociale » manquait le tournant du néocapitalisme et demeurait rivée aux vieux schémas de la production hiérarchisée, on la trouva fort démunie lorsque l’hiver de la crise fut venu. C’est à une relance des deux critiques complémentaires du capitalisme qu’invite cet ouvrage sans équivalent.

BOLTANSKI Luc, CHIAPELLO Ève
1999
22,5 x 14 cm, 843 p.
Gallimard

Comités d’entreprise européens

Cote : COMI

La directive 94/45 sur les comités d’entreprise européens est sans nul doute, pour les vingt dernières années, la réalisation principale du législateur européen dans le domaine de l’information et de la consultation. En prévision de l’amendement de la directive en 1999, le groupe de travail interuniversitaire de droit du travail européen, qui est composé d’universitaires de Belgique, de France, d’Allemagne et des Pays-Bas, a tenté de procéder à l’évaluation juridique de l’effectivité de la directive 94/45. Une analyse générale de la directive et une étude comparative de la transposition de la directive dans les législations de quatre Etats membres (la Belgique, la France, l’Allemagne et les Pays-Bas), ainsi que quatre études de cas composent le présent ouvrage et sont complétés par une réflexion sur la politique sociale européenne et des études plus spécifiques sur les aspects de droit international privé et la classification des différents accords. En guise de conclusion, le groupe de travail tente de formuler une proposition d’amendement en vue de la révision de la directive.

RIGAUX M., DORSSEMONT F. – R. Birk, P. Burger, W. Däubler, P. Humbert, T. Jaspers, F. Kessler, J. Lamers, .J Meeusen, C. Sachs-Durand, P. Strasser, B. Waas
1999
24 x 15,5 cm, 384 p.
Intersentia Rechtswetenschappen

Avenirs et avant-gardes en France XIX°-XX° siècles. Hommage à Madeleine Rebérioux

Cote : AVEN

Des élèves et des collègues de Madeleine Rebérioux ont choisi d’écrire ce livre en son hommage, qui est aussi et d’abord un hommage à l’histoire contemporaine. Ce choix de l’histoire est du reste la meilleure façon d’honorer une historienne du contemporain, engagée dans la politique parce que la politique est une autre manière de faire de l’histoire. Autour des pensées d’avenirs et des choix d’avant-garde, la diversité des contributions de cet ouvrage reflète les multiples influences d’une histoire sociale, intellectuelle et culturelle en constant renouvellement, retrouvant une dimension politique qu’elle n’a jamais quittée. Les auteurs : Gérard Baal, Jean-Jacques Becker, Maïté Bouyssy, Gilles Candar, Christophe Charle, Yolande Cohen, François Delpla, Vincent Duclert, Rémi Fabre, Patrick Fridenson, René Gallissot, Marie-Claude Genet-Delacroix, Jacques Girault, Marie-Louise Goergen, Philippe Gumplowicz, Charles Heimberg, Lucien Mercier, Gérard Noiriel, Philippe Oulmont, Christophe Prochasson, Michèle Riot-Sarcey, Nicole Savy, Marianne Schaub, Béatrice Slama, Marie-Noëlle Thibault, Lucette Valensi, Pierre Vidal-N aquet.

DUCLERT Vincent, FABRE Rémi, FRIDENSON Patrick (Dir.)
1999
22 x 13,5 cm, 440 p.
La Découverte – Syros