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socialiste

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Jacques
Sauvageot

Des idées pour un socialisme du XXIe siècle ?

Les associations familiales. Combien de divisions?

Cote : BRUN

Les associations familiales prétendent représenter un million d’adhérents en France. Entraîné par les deux puissances traditionalistes que sont Familles de France et les Associations des familles catholiques, ce mouvement aux multiples facettes tire toute sa force d’un cadre juridique défini par le régime du maréchal Pétain. Ces associations œuvrent dans le droit fil de l’esprit de « reconquête » de la société insufflé par Jean-Paul II. Elles ont de multiples fonctions dans nos institutions, et bénéficient d’importantes subventions prélevées sur le montant des allocations que paye tout un chacun. Et c’est dans le plus grand secret que se déploie leur très efficace lobbying politique et médiatique. Les campagnes contre l’avortement, la prévention du sida et la pornographie sont autant de prétextes pour intervenir dans la vie publique. Qui sont ces censeurs à l’ancienne mode ? Quelle est leur histoire ? D’où leur viennent des moyens aussi considérables ? Comment évaluer leurs véritables effectifs ? Quelles sont, au bout du compte, leurs visées politiques ? Le premier livre d’enquête sur un sujet que ne goûtent guère nos modernes ligues de vertu : elles-mêmes. Frédéric Brunnquell, journaliste indépendant, co-fondateur de l’agence Actes de Presse, a déjà publié plusieurs livres dont Victime et Bourreau [Calmann-Lévy, 1989], Fréquence Monde [Hachette Pluriel, 1992] et, avec Cabu, Égalité, Fraternité, Sacrée Soirée [First, 1993]. – Chapitre I. L’UNAF: Pour les familles à l’insu des familles – Chapitre II. La mort lente d’un authentique militantisme révolutionnaire – Chapitre III. La fédération des familles de France: une puissante centrale traditionaliste – Chapitre IV. Les associations familiale catholiques

BRUNNQUELL Frédéric
1994
21 X 11,5 cm, 144 p.
Editions Dagorno

Rapports secrets soviétiques. La société russe dans les documents confidentiels 1921-1991

Cote : WERT

Nicolas Werth et Gaël Moullec ont su saisir l’instant, entre la fin de la fermeture absolue des archives et leur communication réglementée, pour accéder aux sources les plus fermées de l’État soviétique, les fonds des archives du Comité central, des Archives d’État, des Archives centrales du Parti. Dans la masse des documents qu’ils ont pu consulter et ont été autorisés à photocopier et à publier, ce sont les rapports internes de la bureaucratie soviétique sur ce que l’on pourrait appeler l’« état de l’opinion » qui leur ont paru les plus riches et les plus parlants ; les plus susceptibles de constituer un corpus cohérent ; les plus urgents aussi à mettre au jour pour saisir les relations entre l’État-Parti et la société russe, ses réactions ou son absence de réactions. Dans cette « civilisation du rapport », la note interne reste en effet la principale source d’information non officielle, quelle que soit pour l’historien sa difficulté d’interprétation. Adressés aux membres de l’appareil dirigeant, au Centre, à Moscou, c’est-à-dire au Comité central, au Soviet suprême, au gouvernement ou aux responsables des ministères, ces rapports proviennent principalement de la police politique (O.G.P.U., N.K.V.D., M.G.B., K.G.B.), des instructeurs du Comité central envoyés en inspection dans les provinces, de l’appareil central du Parti et des ministères. Ils jettent une lumière neuve et crue sur les agitations ouvrières et les résistances du monde paysan, sur les rapports du pouvoir et de la religion, sur la connaissance des « affaires » et de l’étranger, sur la dissidence comme sur une masse d’événements plus ou moins connus ou occultés. Ils apportent des précisions chiffrées sur une quantité de problèmes controversés, en particulier l’univers concentrationnaire. Sur longue durée, ils révèlent aussi bien les permanences des comportements sociaux que la complexité des mécanismes du pouvoir. Nicolas Werth, né en 1950, est chargé de recherches au C.N.R.S. Il est notamment l’auteur de Être communiste en U.R.S.S. sous Staline (coll. « Archives », Gallimard-Julliard, 1981), La Vie quotidienne des paysans russes de la Révolution à la collectivisation (Hachette, 1984), Les Procès de Moscou (Complexe, 1987), Histoire de l’Union soviétique (P.U.F., 1992). Gaël Moullec, né en 1962, vient d’être nommé directeur du Collège universitaire français de Saint-Pétersbourg. Il achève une thèse de doctorat sur les cadres du Parti communiste soviétique dans les années 1930.

WERTH Nicolas, MOULLEC Gaël
1994
24 x 15,3 cm, 700 p.
Gallimard

Missions spéciales. Mémoires du maître-espion soviétique Pavel Soudoplatov

Cote : SOUD

« Je m’appelle Pavel Soudoplatov, mais je ne m’attends pas à ce que mon nom vous rappelle quelque chose car, pendant cinquante-huit ans, il est resté l’un des secrets les mieux gardés de l’Union soviétique. Peut-être vous est-il arrivé d’entendre parler de moi sous d’autres noms, le Centre, le Directeur, dont on se servait pour me désigner à l’Ouest. Le département des Missions spéciales que j’ai dirigé s’occupait des actes de sabotage, des enlèvements et de l’assassinat de nos ennemis hors de nos frontières. C’était une unité particulière au sein du Service de sécurité soviétique. C’est moi qui ai organisé l’assassinat de Trotski. Après la guerre, j’ai continué à diriger des réseaux clandestins à l’étranger, notamment ceux qui avaient pour objectif de saboter les installations américaines et celles de l’OTAN. J’ai également assumé la direction des activités de l’espionnage soviétique qui visaient à percer les secrets atomiques détenus par Robert Oppenheimer, Enrico Fermi, Klaus Fuchs et d’autres. » Pavel Soudoplatov Pendant des décennies, Pavel Soudoplatov a été au cœur des secrets d’État de l’ex-URSS : assassinat de Kirov, élimination des opposants à l’étranger, assassinat de Trotski, « Orchestre rouge » à Berlin, affaire Rosenberg, coulisses de Yalta, disparition de Wallenberg, « complot des blouses blanches », chute de Beria. Son autobiographie constitue un document unique, un témoignage désormais irremplaçable sur les années du stalinisme triomphant.

Pavel SOUDOPLATOV – Anatoli SOUDOPLATOV. Avec Jerrold et Leona Schecter. Préface de Robert Conquest
1994
24 X 15,5 cm, 614 p.
Seuil

Contribution à l’histoire de l’URSS

Cote : FAY

Après la Flamme et la Cendre, oeuvre autobiographique où Victor Fay a retracé les étapes d’une vie militante, cette Contribution à l’histoire de l’URSS est le premier volume d’une série devant restituer la pensée de ce témoin et chercheur engagé. Les articles, conférences, interventions radiophoniques que rassemble le présent ouvrage – y compris le texte auquel il travaillait encore avant sa mort, le 29 juin 1991 – occupent une place centrale dans l’existence de l’auteur. Gagné tout jeune à la cause de la révolution russe, Victor Fav_ en effet s’intéressa toujours passionnément aux choses soviétiques. Le communisme, l’URSS ont fait partie de sa vie. On voit ici comment il suit, évalue, éclaire les événements qui, des dernières années de Staline à la tentative de Gorbatchev, ont abouti à l’effondrement de ce qui avait paru être « le premier Etat prolétarien de l’histoire ». Victor Fay observe l’évolution du régime, ses crises, l’antisémitisme et le nationalisme récurrents. Il analyse la société elle-même, les manipulations et soubresauts de l’appareil, la persécution dont est victime l’intelligentsia. Il s’efforce non seulement de comprendre, mais aussi de prévoir. Lucidement. Victor Fay est né le 18 mai 1903. Il fait des études de lettres et de droit à Toulouse. Après sa rupture avec le PCF, il adhère au Parti socialiste, participe à la Résistance ; à la Libération, il devient rédacteur en chef de Lyon-Libre, puis de Combat, et ensuite aux émissions vers l’étranger de l’ORTF, aujourd’hui Radio France Internationale. Il a collaboré au Monde diplomatique et à un grand nombre de journaux et revues, a été conférencier, un des dirigeants du PSU, responsable syndical, toujours fidèle à la défense de la classe ouvrière.

Victor FAY
1994
25 x13,2 cm, 416 p.
La Brèche

Histoire du PSU. 1 La fondation et la guerre d’Algérie

Cote : HEUR

Créé en 1960, le Parti socialiste unifié (PSU) a profondément marqué l’évolution de la gauche française au cours des décennies suivantes. Avec le recul, le PSU apparaît comme un formidable laboratoire d’idées, trop méconnu aujourd’hui après presque quinze ans de  » socialisme gestionnaire « . D’où l’intérêt de ce livre, qui retrace pour la première fois d’une façon aussi rigoureuse l’histoire de la naissance et des premières années du parti des  » socialistes unifiés « . Grâce à une connaissance intime du PSU – il en a été l’un des premiers responsables – et à un travail considérable dans les archives et auprès des témoins, Marc Heurgon restitue le climat de la gauche de l’époque : effritement de l’hégémonie intellectuelle du PCF, écoeurement de beaucoup face aux trahisons et aux échecs de la SFIO, et surtout mobilisation de toute une partie de la jeunesse contre la guerre d’Algérie. C’est cette conjonction qui permit à des courants divers de se réunir dans un parti aux objectifs particulièrement ambitieux : favoriser le rassemblement de  » toutes les forces authentiquement socialistes  » pour  » bâtir cette société socialiste et démocratique répondant aux conditions historiques de la seconde moitié du XXe siècle « . Dans ce livre, à travers le récit des débats et des mobilisations parfois homériques qui façonnèrent ce parti atypique, c’est aussi l’histoire de ses animateurs que l’on retrouvera : ceux venus des partis fondateurs (Claude Bourdet, Gilles Martinet, Jean Poperen, Edouard Depreux, Alain Savary, Michel Rocard, Charles Hernu, Robert Verdier, Jean Verlhac, etc.), mais aussi ceux, plus jeunes, ayant rejoint nombreux le PSU, qui sera le creuset de toute une génération.

HEURGON Marc
1994
24 x 15,5 cm, 444 p.
La Découverte

Le nègre du Palais

Cote : PFIS

“ Dans son palais, le vieil homme, malade, attend la mort. Il a peur. II y a beau temps que les affaires de l’Etat ne l’intéressent plus. Or, voici qu’à l’occasion d’une, réception officielle resurgit de manière inopinée un marabout de brousse, un simple Nègre qui, à l’aube du règne, avait déjà sollicité les esprits et apporté les amulettes bénéfiques. Où s’achève la farce, où commence le témoignage? Ce récit, qui mêle les clins d’œil et les révélations, l’ironie et l’émotion, entraîne le lecteur d’une bouffonnerie de sérail à une fable tragique…”

PFISTER Thierry
1994
18 x 11 cm, 192 p.
Albin Michel. Poche

Crime et Blanchiment

Cote : JEAN

Mille milliards de dollars! C’est le chiffre d’affaires supposé des organisations criminelles de la planète. Pour profiter de cette immense richesse, mafias, cartels, triades et yakuza doivent recycler leur argent, le “blanchir”. Au terme d’une enquête passionnante qui l’a mené à rencontrer des spécialistes de différents pays _ policiers, politiques et magistrats_, Thierry Jean-Pierre démonte les rouages du blanchiment. Avec Patrice de Méritens livre une photographie de l’investissement mafieux en France, constate la faiblesse de nos moyens de défense et expose les stratégies à mettre en place dans a lutte contre le recyclage de l’argent sale. Pour l’équilibre de nos démocraties, déjà mises à mal par la montée de la corruption,il est vital de casser les circuits financiers utilisés par les recycleurs de la mafia. Crime et blanchiment est le premier ouvrage qui fait le point sur ce grave problème de société. Thierry Jean-Pierre est juge d’instruction. Patrice de Méritens est écrivain. Il a été coproducteur du magazine Vécu sur France Inter, producteur délégué sur France Culture, grand reporter au Figaro Magazine.

THERRY Jean-Pierre, De MERITENS Patrice
1993
21 X 13,5 cm, 228 p.
Fixot

Longo Maï. Vingt ans d’utopie communautaire

Cote : WILL

Mai 68 a vu éclore maintes tentatives de vie communautaire qui, non sans rappeler les phalanstères du XIX siècle, se sont constituées à partir d’un refus de la société. La plupart ont échoué, sauf Longo Mai : malgré les attaques, les calomnies, les tracasseries policières, cette communauté de vingt-quatre jeunes venus d’Autriche, de Suisse ou d’ailleurs pour s’installer en Haute-Provence, au pays de Giono, tient le pari de son nom, qui signifie en provençal « pourvu que ça dure ! » Elle compte maintenant deux cents membres. Pourquoi ? Peut-être parce que Longo Mai a dépassé le refus, parce qu’elle construit, essaime et développe de nombreux réseaux de solidarité internationaux. Parce que l’utopie s’accompagne toujours chez elle d’un souci du concret : la terre est devenue fertile, les troupeaux prospèrent, l’école du village rouvre, la musique et les éclats de voix y résonnent des nuits entières et une vraie radio libre, Radio Zinzine, y diffuse une parole des plus impertinentes. Luc Willette fait revivre les moments de lutte et de fête, les échecs et les victoires quotidiennes qui ont ponctué ces vingt ans de vie communautaire.

WILLETTE Luc. Préface : René Dumont. Postface : Pierre Magnan
1993
21,5 x 13,5 cm, 220 p.
Syros

Rocard sinon rien

Cote : BAUM

Texte écrit en réaction à la parution du livre de Jean Louis Andréani « Le Mystère Rocard  » 1993, dans l’optique d’une candidature Rocard aux élections présidentielles de 1995.

BAUMGARTEN Jean
1993 ?
29,7 x 21 cm, 59 p.

Les intellectuels et l’État soviétique de 1917 à nos jours

Cote : KAGA

Première partie : Le roseau pensant Introduction, 3 1. L’Etat et l’intelligentsia en Russie, 9 2. Révolution et bureaucratie, 33 3. Les labyrinthes de la bureaucratie ou les règles du jeu, 63 4. Le dégel, 107 5. Le tournant ou la crise de la dissidence, 157 6 En quête d’une issue, 215 Conclusion, 257 Deuxième partie : L’intelligentsia et la glasnost 1. Le nouveau contexte culturel, 265 2. La glasnost, la presse soviétique et les Verts rouges, 287 3. La Nouvelle Gauche soviétique : Robin Blackburn interroge Boris Kagarlitsky, 293

KAGARLITSKY Boris
1993
24 x 15,5 cm, 341 p.
PUF

La Révolution russe

Cote : PIPE

Ce livre, avec sa suite La Russie sous le nouveau régime, est le premier, en quelque langue que ce soit, à offrir une vue d’ensemble complète de la Révolution russe, dont on peut soutenir qu’elle a été l’événement le plus important de ce siècle. Les études à son sujet ne manquent pas, mais elles concentrent leur attention sur les luttes tant militaires que politiques dont le pouvoir en Russie a été l’enjeu entre 1917 et 1920. Mais si on la considère avec quelque recul, la Révolution russe a été beaucoup plus que la lutte pour exercer le pouvoir dans un pays : rien de moins que « renverser le monde », te! était selon l’un de ses principaux acteurs, Léon Trotski, le projet de ceux qui eurent le dessus. Ils entendaient par là une refonte totale de l’Etat, de la société, de l’économie et de la culture dans le monde entier, dont le but ultime était de créer un homme nouveau… Ce volume est divisé en deux parties. La première, « L’agonie de l’ancien régime », relate le déclin du tsarisme et s’achève par la mutinerie de la garnison militaire de Petrograd en février 1917. qui en un temps étonnamment court non seulement renversa la monarchie mais démantela les structures politiques et sociales du pays. La deuxième partie, « La conquête de la Russie par les bolcheviks », raconte comment les bolcheviks s’emparèrent du pouvoir d’abord à Petrograd, puis dans les provinces de population grand-russienne, et imposèrent à cette région un régime de parti unique avec ses moyens d’intimidation et son système économique centralisé… Pour écrire l’histoire de la Révolution conformément aux règles de la méthode historique, il faut donc non seulement absorber une masse énorme de faits, mais se libérer de l’espèce de « camisole de force » intellectuelle dans laquelle soixante-dix ans d’historiographie au service de la politique ont réussi à ligoter les historiens. Richard Pipes.

PIPES Richard
1993
24 x 15,5 cm, 866 p.
PUF

Le temps des responsables

Cote : ETCH

La responsabilité est à l’ordre du jour. Qui sont les responsables ? s’interroge-t-on à propos d’une catastrophe ferroviaire, de la propagation du sida comme du chômage. Et de tous les horizons – entreprises, médias, médecine ou monde politique – émerge la revendication de responsabilité. Ce phénomène est-il un effet de mode ou la volonté d’une nouvelle exigence morale ? Pour répondre à cette question, il faut d’abord définir les significations et les implications concrètes du mot et en particulier son rapport essentiel à l’action et à l’engagement envers autrui. Poursuivant sa réflexion de fond sur la cohésion sociale et la morale publique, Alain Etchegoyen revisite la notion de responsabilité qui pourrait être le point de repère dont notre monde semble tant avoir besoin aujourd’hui.

ETCHEGOYEN Alain
1993
25 X 13 cm, 266 p.
Editions Julliard

Robotisés, rebelles, rejetés? Maîtriser les nouvelles technologies

Cote : LASF

Vivre et travailler avec les nouvelles technologies Comprendre les enjeux des changements technologiques Agir sur les changements technologiques pour éviter les exclusions, les inégalités et les injustices Petit dictionnaire/ annuaire des changements technologiques

LASFARGUE Yves
1993
21,5 X 14 cm, 224 p.
Editions de l’Atelier/ Editions ouvrières

L’économie face à l’écologie

Cote : ECON

Points d’accord et divergences Environnement et croissance économique La France dans le contexte international Les instruments des politiques publiques Une taxe pour limiter l’effet de serre? Quelles actions prioritaires?

Commissariat général du Plan. Préface de Bertrand Collomb. Rapport du groupe présidé par Christian Stoffaës.
1993
22 X 13,5 cm, 276 p.
La Découverte/ La documentation française

De l’usure à l’identité professionnelle. Le burn-out des travailleurs sociaux

Cote : PEZE

– D’où vient notre recherche sur l’usure En guise d’introduction: paroles d’éducateurs sur l’usure professionnelle Une recherche puis un livre sur “L’usure des sociaux”: pourquoi faire? Notre recherche-action: son contenu, ses enjeux -Trois regards croisés pour comprendre l’usure des travailleurs sociaux, résultats de notre recherche Usures, burn-out: “je suis à bout!” Tenir au travail, un pari fou? Définir notre métier: une mission impossible? Les enjeux de l’identité professionnelle L’équipe, une nécessité, un grand malheur! Evaluation(s): totem ou tabou? – Quelle suite donner à cette recherche? Trois regards croisés: quelles appropriations par les travailleurs sociaux? Quelles tendances porteuses de l’avenir du “social”? Postface – La parole aux acteurs: “agir sur nos conditions de travail”

Valérie PEZET, Robert VILLATTE, Pierre LOGEAY
1993
20 X 12 cm, 300 p.
T.S.A. éditions

Les liaisons dangereuses de Pierre Bérégovoy. Enquête sur la mort d’un premier ministre

Cote : VILL

Le 1er mai 1993, Pierre Bérégovoy se suicide au bord d’un canal de Nevers. La nouvelle pétrifie les Français. L’ex-Premier ministre a-t-il été victime de l’acharnement des médias et des juges ? Ou était-il à la veille de subir de redoutables révélations ? Trois jours plus tard, François Mitterrand accuse : « On a jeté l’honneur de cet homme aux chiens. » Charles Villeneuve, au terme d’une minutieuse enquête, reconstitue la chronologie et les raisons cachées d’un acte qui bouleversa la France. Le prêt Pelât d’un million de francs fut-il accordé en remerciement d’une faveur à l’ami intime du Président ? Pierre Bérégovoy en avait-il bien remboursé la moitié ? Pourquoi cette fiction du remboursement final par des œuvres d’art ? Pierre Bérégovoy était-il prisonnier du « système Pelât » ? A-t-il, ou non, été lâché par l’Elysée ? François Mitterrand, Patrice Pelât, Jack Lang, Bernard Tapie, des juges, des proches de Pierre Bérégovoy et quelques autres sont les acteurs de ce livre qui, derrière la tragédie d’un homme, dévoile les mécanismes occultes au cœur du pouvoir d’État.

VILLENEUVE Charles
1993
20 X 13 cm, 252 p.
Plon

La haine tranquille

Cote : SCHN

Aux yeux de l’opinion publique, François Mitterrand et Michel Rocard sont faits pour s’entendre. Et pourtant, depuis un quart de siècle, c’est la défiance mutuelle qui les unit. Même – et surtout – quand les aléas de la politique et de l’Histoire les amènent à gouverner ensemble. Dès lors, un lourd contentieux fait de ce couple inévitable un couple impossible. Puisque tout les oppose, ils se sépareront, mais à la manière de ceux qui sont appelés à se retrouver nécessairement. La passionnante chronique d’une longue aversion entre un président qui aura marqué l’Histoire et un éternel présidentiable qui sera peut-être un jour président. Robert Schneider Chef du service politique et rédacteur en chef du Nouvel Observateur, est l’auteur du Roman de la rose (en collaboration avec Albert du Roy) et d’une biographie de Michel Rocard.

SCHNEIDER Robert
1993
18 x 10,7 cm, 288 p.
Seuil. Points actuels

Jours tranquilles à Matignon

Cote : HUCH

Quand, en mai 1988, Michel Rocard devint le nouveau Premier ministre de François Mitterrand, la France entière guetta — avec espérance ? avec scepticisme ? — la rencontre du rocardisme et de la réalité. Comment l’ancien leader du PSU allait-il s’y prendre pour gouverner, et pour séduire, un pays en proie à d’insaisissables désarrois ? Comment le symbole de la « deuxième gauche » allait-il s’accommoder d’un socialisme mitterrandien ? Jusqu’où, enfin, oserait-il, ou pourrait-il, réformer une société bloquée par ses innombrables corpora-ismes ? Pendant trente-six mois, Jean-Paul Huchon — qui était alors le directeur de Cabinet de Michel Rocard — a donc suivi, au jour le jour, cette aventure pleine de surprises et d’embûches. Des « jours tranquilles » ? Par antiphrase, bien sûr… Car Jean-Paul Huchon a choisi, sans complaisance, de tout raconter. Révélations, anecdotes, indiscrétions, portraits tendres ou cruels, analyses, rien ne manque à ce récit. De la guerre du Golfe aux ambiguïtés élyséennes, de l’ouverture au centre aux événements de Nouvelle-Calédonie, des « stratégies de communication » aux mœurs impitoyables de la classe politique, l’auteur se souvient, égratigne, s’explique. De plus, à l’heure où l’ancien Premier ministre est devenu le «candidat virtuel », voire officiel, de la gauche aux prochaines élections présidentielles, rien n’interdit de lire, dans le bilan de cette expérience, les grandes lignes d’un programme pour demain. Jean-Paul Huchon est né en 1946. Il a dirigé le Crédit Agricole (1984-1986) et le groupe EXOR (1986-1988). Il fut directeur du Cabinet de Michel Rocard (1988-1991) avant de rejoindre le groupe Pinault-Printemps.

HUCHON Jean-Paul
1993
20,5 x 13 cm, 280 p.
Grasser

L’univers des élections professionnelles

Cote : ANDO

Si les élections politiques polarisent l’actualité, les élections professionnelles restent bien souvent méconnues. Or leurs enjeux, nombreux, sont de véritables clés pour la vie sociale : prud’hommes, comités d’entreprise, délégués du personnel, sécurité sociale, etc., sont autant de lieux, aujourd’hui, fondés sur le suffrage professionnel, et contribuant à la régularisation des relations du travail comme, plus globalement, de la société. Ce livre est donc une invitation au voyage dans l’univers complexe des élections professionnelles. L’histoire permet d’abord de remonter à ses origines et de rechercher le sens dont cet univers est chargé. Elle montre le développement cahotique du suffrage professionnel, en liaison étroite tant avec celui, conflictuel, du mouvement social, qu’avec la confrontation évolutive des idées et des forces politiques. La sociologie des élections professionnelles révèle parallèlement le paysage syndical français à travers le temps et l’espace (régional). Elle permet de mesurer précisément les audiences syndicales et d’analyser leurs évolutions. A ce titre, ce livre est aussi une contribution fouillée à l’étude du syndicalisme des salariés. Et, pour le présent, il aide à comprendre son bouleversement.

ANDOLFATTO Dominique
1992
21,5 x 14 cm, 224 p.
Éditions ouvrières

Palestine – Histoire d’une terre – 1880 à 1950‬

Cote : AUDIO-VIS

Documentaire De la fin du XIXe siècle jusqu’à nos jours, l’histoire d’une terre, la Palestine, une terre où s’est établie, en 1948, l’Etat d’Israël, une terre revendiquée par Israéliens et Palestiniens, une terre devenue un enjeu pour la paix du monde. Un récit historique unique, à partir d’archives rares, pour comprendre si une négociation, un partage sont possibles aujourd’hui. 1ère partie de 1880 à 1950 Sporadique dans les premiers temps, l’immigration juive en Palestine s’organisa dès 1897. A cette époque, une large majorité de musulmans cohabitait avec un faible pourcentage de chrétiens et de juifs. Le sionisme d’abord, des persécutions ensuite conduisirent un nombre croissant de juifs à s’installer en Palestine, au sein d’un foyer national, créé par les Britanniques après la Première Guerre mondiale, puis dans le cadre de l’Etat hébreu, institué par l’ONU en 1947. Les nations arabes n’acceptèrent pas la décision de l’ONU et refusèrent la coexistence pacifique. Des guerres sporadiques, brèves et violentes, permirent à Israël de résister à ceux qui voulaient sa destruction sans jamais régler le problème des Palestiniens, parqués ici, massacrés ailleurs. 2ème partie de 1950 à 1991 En Juin 1967, la guerre des Six jours fait tomber la bande de Gaza, le Sinaï, la Cisjordanie et le Golan dans l’escarcelle d’Israël. Une nouvelle fois, les Palestiniens s’enfuient. Yasser Arafat s’installe à la tête de l’OLP en 1969. Il refuse l’existence d’Israël et le partage de la Palestine. En octobre 1973, le jour de la fête juive du Yom Kippour, l’Egypte et la Syrie croient surprendre l’ennemi et lancent une attaque qui tourne à la correction. Bouffées de violence, velléités de dialogue, la route sera encore longue jusqu’à une certaine poignée de main dans les jardins de la Maison Blanche, en septembre 1993.

Simone Bitton et Jean-Michel Meurice
1992
58’ + 60’ Couleur
Point du jour Intern

La part d’ombre

Cote : PLEN

NOUVELLE EDITION REVUE ET AUGMENTEE Ce livre navigue entre confession et colère. Confession d’un journaliste qui rend des comptes, livre ses doutes et ses contradictions, dit ce que, jusqu’ici, il n’avait pas écrit. Colère d’un citoyen qui, explorant les coulisses d’un règne présidentiel, ses secrets et ses mensonges, se surprend à affronter des valeurs étrangères à la gauche. Il ne s’agit pas ici de l’homme Mitterrand, qui vaut mieux que son œuvre, mais d’un système, le mitterrandisme, où les courtisans devancent les militants, où les fidélités priment l’éthique, où l’engagement s’efface devant l’arrangement, où la mémoire a ses absences, l’argent ses jeux et la basse police ses cabinets noirs. Sans en démentir la part de vérité, cette part d’ombre éclaire la cohérence d’une politique convenablement bourgeoise mais, à coup sûr, rien moins que socialiste. L’identification de la gauche au mitterrandisme est le chemin assuré de son déclin, celui sur lequel s’avance la longue cohorte des déceptions devenues rancœurs, des désespoirs livrés aux haines lepénistes, des tragédies amères prenant leur revanche sur d’illusoires consensus. C’est de cette fascination que la gauche doit se déprendre si elle veut, demain, se reconstruire et se refonder dans ce paysage d’espérances égarées ou trahies que nous lèguent la débâcle d’un communisme d’imposture et le discrédit d’un socialisme d’occasion.

PLENEL Edwy
1992
18 x 10,7 cm, 464 p.
Gallimard Folio actuel

Les immigrés devant les urnes

Cote : ORIO

Les immigrés sont de plus en plus acteurs de la vie économique, sociale, culturelle, religieuse, syndicale… du pays. Et même politique. Ils demeurent cependant exclus de toutes les consultations électorales, du moins en tant qu’acteurs, électeurs ou candidats. Pourtant il n’en a pas toujours été ainsi. Il n’en est pas partout de même. La question est désormais posée par les Accords de Maastricht. Quelles sont les positions en présence ? des personnalités, des organisations ? Que propose la Commission des Communautés européennes ? Que permet la Constitution ? Et surtout quelles sont les raisons qui peuvent inciter à faire participer les résidents étrangers aux élections locales ? Paul ORIOL, auteur de « Les immigrés, métèques ou citoyens » (Syros, 1985), est membre de la Commission Immi¬grés de l’AREV, il poursuit ici son travail de réflexion sur l’ouverture de la citoyenneté aux résidents étrangers. Chapitre 1 : National, citoyen Chapitre 2 : Ils ont dit Chapitre 3 : Elles ont dit… Les positions des organisations politiques, syndicales, associatives Chapitre 4 : Les étrangers et leurs droits. Pays par pays Chapitre 5 : La Commission des communautés européennes propose Chapitre 6 : La loi dispose Chapitre 7 : Le droit de vote a ses raisons Conclusion Maastricht comme postface Annexe. De quelques inégalités Publications-CIEMI sur le droit de vote des étrangers

ORIOL Paul
1992
21,5 x 13,5 cm, 224 p.
CIEMI L’Harmattan

Documents divers – Emploi

Cote : SEIB-RE-17

DÉFENSE 1996 – Coupures diverses – La nouvelle loi de programmation militaire – Trema 1 Le Service national en question – Armement : réduction des coûts, Vive la crise, La déroute de l’industrie. – Textes Seibel et Jean-Paul Hébert – Comment servir la France (La Vie) – Le service miliaire sur la sellette (TC) – Notes manuscrites… – Coupures La Tribune, L’Humanité, Non-violence actualités… COMITÉS D’ENTREPRISE (et exclusion) – Lettre IRES : des disparités (1998) – DARES : premières synthèses (1997 ) – Coupures diverses du Monde, Témoignage chrétien, syndicalisme hebdo CFDT – Etude Daniel Labbé : Syndicalistes et comités d’entreprise face à l’exclusion (1994, 154 pages). DÉLOCALISATIONS – Le Peuple, 1994 – Centre d’études de l’emploi, 1993 – Michel Husson : Face à la contrainte extérieure – S. Volkoff : maîtriser l’intensité du travail ; – Collectif, 1993, Coupures Rouge et vert – ANACT : la santé en question (1993) – Futuribles : délocalisations et emplois (1993) – Rencontres Sud-Nord, St-Denis, 1993 – Coupures A la Une, 1993 ; Actualité n° 120 : projet de loi relative au travail… (1993). JUSTE À TEMPS – Courrier international : du juste à temps à la production agile (1993 – Science et vie économique : le point sur le travail (1992) – Notes manuscrites – Les pratiques de livraison en juste à temps en France, fournisseurs et constructeurs automobiles (1991, 78 pages) – ANACT : penser le travail c’est penser l’avenir. GÉNÉRATION BANLIEUE 1992-1993 – Créer de l’activité – Épargne solidaire…

Le président hip hop !

Cote : PLAN

PLANTU
1991
24 x 16,5 cm, 160 p.
Le Monde

Capitalisme Socialisme Écologie. Désorientations Orientations

Cote : GORZ

« Qu’est-ce maintenant qu’une perspective de gauche ? Que signifie être socialiste ? Comment faut-il concevoir la place future du travail-emploi dans la vie des individus et de la société ? Une société peut-elle se perpétuer sans orientation, ni but, ni espoir ? » 1. Désorientations, Orientations 2. Marché, marchandise, rapports marchands 3.1. Société de services, société duale 3.2. Pistes pour une politique de l’emploi 4. Capitalisme, Socialisme, Écologie 5. Pour redéfinir le socialisme 6. La crise de l’idée de travail et la gauche post-industrielle 7. Anciens et nouveaux acteurs du conflit central 8. À gauche, c’est par où ? 9. La réduction de la durée du travail comme contrat social Postface. Y aura-t-il une gauche européenne ? Par Otto Kallscheuer

André GORZ
1991
21,5 x 13,5 cm, 248 p.
Galilée

Documents divers

Cote : ORI-PAU-14

Dossiers CERAS – Centre de recherche et d’action sociales, et Club du REVEIL (Dossiers non re-inventoriés) 91-92 92-93 93-94 94-95 95-96 96-97 97-98

91 – 92 – 93 – 94 – 95 – 96 – 97 – 98

La grande manip

Cote : CLOS

La manipulation, c’est la maladie des démocraties. C’est l’arme du pouvoir pour convaincre des citoyens qu’il ne peut plus contraindre. Afin de nous séduire, de nous entraîner, les nouveaux apôtres détournent les grandes valeurs et frappent au coeur. L’un prétend incarner la justice et l’autre la morale, celui-ci parle pour la France et celui-là pour la liberté. Nous n’avons plus à juger, plus à apprécier, c’est la carte forcée. Il faut prendre les avocats ou renoncer à la cause. C’est ainsi que tant de démocrates sont devenus communistes pour être dans le sens de l’histoire. Aujourd’hui, chaque parti, chaque mouvement, chaque corporation nous fait le coup des bons sentiments pour obtenir notre approbation. C’est la grande manip qui régit toute notre société. Menant enquête et contre-enquête avec la liberté de ton et l’intransigeance d’esprit qu’on lui connaît, François de Closets refuse le terrorisme intellectuel, l’intimidation morale, et démonte pièce à pièce ces mécanismes. Voici les partis qui imposent aux Français un jeu dont ils ne veulent pas, voici Le Pen utilisant l’inquiétude des petits Blancs, voici l’antiracisme professionnel au service des socialistes. Voici le jeu des pouvoirs et la France déboussolée. Mais ce livre provocant, corrosif et plein d’humour se veut aussi un guide du citoyen. En nous dévoilant les trucs et ficelles, il nous rend notre esprit critique et notre liberté. Se faire avoir ou pas ? Pour les lecteurs de La Grande Manip le choix est fait: on ne les aura plus.

François de CLOSETS
1990
24 x 15,5 cm, 481 p.
Seuil

Les voix de la Révolution. Projets pour la démocratie

Cote : REVO

« On voit volontiers le Lamartine de 1848 comme un poète égaré dans la politique. Il faudrait savoir au juste ce qu’était le gouvernement de Louis-Philippe et l’état de la France au milieu du XIXe siècle. Une explosion se produisit le 24 février 1848, bientôt suivie des Journées de Juin. Il vaut la peine de bien regarder et de bien comprendre la nature et la signification de ces événements. » Henri Guillemin

BOSC Yannick, WAHNICH. Préface : Michel VOVELLE
1990
24 x 16 cm, 468 p.
Documentation française

Documents divers. Photocopies d’articles de René Seibel

Cote : SEIB-RE-4

Photocopies d’articles de René Seibel publiés dans Rouge et verts, Collectif, Témoignage ACO, Alternatives économiques… des années 1990-1994 (emploi, économie, problèmes sociaux, notes de lecture…).

Colloque L’Europe des citoyens

Cote : EURO

Actes d’un colloque organisé par l’Alternative rouge et verte, avec des contributions critiques sur les droits des femmes, des peuples sans Etat, des immigrés, etc., dans une Europe qui se fait sans les citoyens.

G. ALMEYRA, M. BULTOT, T. CALIFANO, O de CARVALHO, A. COMTE, B. DELEMOTTE, B. DREANO, J.A. EGIDO, M. FIANT, R. GENÉ, I. JOHANSEN, C. KIRMES, R. KIS, P. LE TREHONDAT, M. RIOT-SARCEY, D. RIVA, P. SILBERSTEIN, J. STAMBOULI, R. WINTERHALTER
1990
21 x 14 cm, 142 p.
Syllepse