Institut
tribune
socialiste

Centre
Jacques
Sauvageot

Des idées pour un socialisme du XXIe siècle ?

Le PSU avant le PSU : le séminaire complet en vidéo

Vous retrouverez ci-dessous toutes les interventions qui ont documenté le séminaire organisé les 30 novembre 2018 et le 15 mars 2019.

Ce séminaire organisé par l’Institut Edouard Depreux avec le soutien de l’ITS confronte des travaux d’historiens et des témoignages d’acteurs de chacune des grandes familles qui ont constitué le PSU, selon deux approches :
– déterminer l’apport spécifique de chacune de ces familles au PSU;
– étudier comment chacune d’entre elles a trouvé son insertion avec d’autres pour déboucher sur une- ou des- « synthèse(s) PSU »

« Le PSU avant le PSU – I» : Le MLP – les mendesistes

« Le PSU avant le PSU – II» : UGS, PSA & TRIBUNE DU COMMUNISME

LA GAUCHE ET L’EUROPE

SÉMINAIRE ORGANISÉ PAR SIX FONDATIONS

Dans le cadre du cycle de séminaires organisé par six Fondations – Saison 2018-2019

L’Europe, obstacle ou opportunité ? 

LA GAUCHE ET L’EUROPE

Le terme de gauche recouvre en Europe une réalité tout aussi complexe qu’en France. Historiquement, la social-démocratie a été, avec les chrétiens-démocrates, à l’origine de la construction européenne actuelle et de ses évolutions, du traité de Rome et de l’Europe des Six jusqu’à la dérive néolibérale de ces dernières années. Pendant longtemps, ces deux courants ont été les seuls à s’organiser véritablement au niveau européen, selon diverses modalités.
La gauche dite « radicale » est en revanche plus composite. Elle rassemble en effet des partis qui, après avoir pendant longtemps refusé la construction européenne, en contestent aujourd’hui les orientations en préconisant une « autre Europe » et des partis, notamment dans les pays scandinaves, ayant milité contre l’adhésion de leurs pays à l’Union européenne et continuant avec plus ou moins de constance à la refuser. Logiquement, certains de ces partis ont davantage hésité et continuent à hésiter à s’organiser au niveau européen. De leur côté, les Verts, apparus plus tardivement dans l’espace politique, ont d’emblée opté pour une organisation plus forte au niveau européen et restent les seuls à se présenter aux élections européennes sur une base commune à tous les pays.
Enfin, le retour sur la scène politique de forces nationalistes et rétrogrades, accédant de plus en plus aux responsabilités gouvernementale nationales, s’est appuyé sur la contestation de plus en plus forte de l’Europe actuelle. Ce qui a profondément changé les rapports de force au niveau national, au détriment principalement mais pas seulement des conservateurs ou des coalitions qu’ils dirigent.
Quelle est aujourd’hui, à quelques semaines des élections européennes, la situation de la gauche dans les divers pays européens ?
Quelles sont les alliances en cours de constitution ?
Quelle est la tendance, s’il en existe une, des sondages d’opinion ?
Quelles sont les perspectives pour une conception « de gauche » de l’Union européenne, par ailleurs déstabilisée par le Brexit ?

Avec

  • Louis Weber, éditeur, co-auteur de « La gauche radicale en Europe »
  •  Anne Le Huerou, maîtresse de conférences à l’Université Paris Nanterre; Assemblée Européenne des Citoyens AEC/IPAM.

« Le PSU avant le PSU – II »

Séminaire

« le PSU avant le PSU »

Ce séminaire organisé par l’ Institut Edouard Depreux avec le soutien de l’ITS confronte des travaux d’historiens et des témoignages d’acteurs de chacune des grandes familles qui ont constitué le PSU, selon deux approches :
– déterminer l’apport spécifique de chacune de ces familles au PSU;
– étudier comment chacune d’entre elles a trouvé son insertion avec d’autres pour déboucher sur une- ou des- <<synthèse(s) PSU »

Le vendredi 15 mars 2019 au Maltais rouge eut lieu la deuxième partie du séminaire

UGS, PSA
&
TRIBUNE DU COMMUNISME

Matin

Ouverture de la journée
Jean-François Merle

Ouverture de la session
Germaine Pivasset

« La Jeune République vers le PSU »
Georges Gontcharoff,

La Nouvelle Gauche à Toulouse
Paul Arrighi, historien

«L’UGS {Union de la Gauche Socialiste}, entre expérience éphémère et intermédiaire indispensable»
Vincent Soulage, agrégé d’histoire,
doctorant EPHE-GSRL avec une recherche en cours sur les chrétiens de gauche

I’UGS à Lyon
Jean Guichard (extrait vidéo)

Débat général après les interventions

Après-midi

Tribune du Communisme
Michelle Perrot, historienne
Bernard Ravenel, historien

Débat : Tribune du communisme

Les militants trotskistes
Claude Pennetier, co-directeur du Maitron

Débat : Les militants trotskistes

Le PSA {Parti Socialiste Autonome)
Gilles Morin, chercheur associé au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains

Témoignage: «Pourquoi nous sommes venus au PSA»
Jean Pivasset, délégué PSA au congrès d’unification du PSU

Débat général

Clôture de la journée
Gilles Candar, historien, Président de la Société d’études jaurésiennes

 URGENCE CLIMAT !

Les vidéos de la soirée

Mercredi 20 février 2019

au Maltais rouge

SÉMINAIRE ORGANISÉ PAR SIX FONDATIONS


 Réunion-débat 

 URGENCE CLIMAT ! 

 En 2015, l’Accord de Paris avait suscité l’espoir d’un véritable démarrage des politiques climatiques de dimension internationale, même s’il y avait encore de bonnes raisons de se garder d’un excès de confiance. Il avait été accompagné pour la première fois en France d’une mobilisation populaire, notamment de jeunes, sortant des mobilisations politiques traditionnelles. 

Trois ans après, les paradoxes s’accumulent. D’un côté, le retrait des Etats-Unis s’ajoute aux trahisons grandes et petites des pays industrialisés, dont la France. Conséquence : alors que l’objectif minimal aurait été de limiter le réchauffement à la fin du siècle à +2°, c’est plutôt vers +3° que l’on s’achemine. 

A l’opposé, le dernier rapport « spécial » du GIEC révèle l’ampleur du différentiel de risques encourus en tous genres de ce fait. Il n’hésite pas à déborder sur le champ politique en recommandant des transitions systémiques incluant par exemple, dans leurs objectifs, non seulement la lutte contre la pauvreté, mais aussi la réduction des inégalités. Il met en outre l’accent sur les conséquences incalculables qui résulteraient d’un dépassement de la cible. De nombreux scientifiques dénoncent le risque de « basculement systémique » non datable car sans précédent historique, qui exige d’autant plus d’exclure tout retard dans l’exécution du scénario à +1,5 °. 

Ces changements du paradigme du climat posent de façon encore plus aigüe les questions de renouvellement des politiques nationales. Il s’agit d’ouvrir un débat de société. Deux faits récents peuvent nous y encourager : le succès de la pétition « L’affaire du siècle » qui a dépassé les 2 millions de signatures ; la manière dont le mouvement des gilets jaunes a évité de tomber dans le climato-négationnisme malgré son déclenchement dû à une politique aussi technocratique qu’imbécile. 

Débat animé par Benoit Monange, directeur de la Fondation de l’Ecologie politique.

Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, directrice de recherche au CEA et co-présidente du groupe nᵒ 1

Maxime Combes, économiste, militant d’Attac France, où il suit les grands enjeux environnementaux et énergétiques nationaux et mondiaux

Débat

Le BIO est-il Écolo ?

le samedi 2 février de 14 heures 30 à 18 heures 30 
40, rue de Malte 75011 – Paris (Métro République ou Oberkampf) 

 Avec la participation de
Marc DUFUMIER, agronome, professeur émérite à Agro-Paris,
Didier-Claude ROD, médecin, ancien député vert au Parlement Européen,
Michel BUISSON, agro-économiste et des intervenant.e.s de la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique (FNAB) et de la Confédération Paysanne 

Gilets jaunes, l’irruption de l’inédit

Les vidéos de la soirée

Mercredi 23 janvier 2019 à 18h30
à l’espace « Le Maltais rouge »

Réunion-débat organisée par six Fondations : 

 Gilets jaunes, l’irruption de l’inédit 

Le mouvement des gilets jaunes, d’abord protestation contre la taxe sur les carburants, s’est transformé en un mouvement inédit de contestation du gouvernement et, nommément, du président de la République. Un bouillonnement d’actions de désobéissance civile, d’expériences de démocratie directe, et de propositions pour en finir avec la misère, la précarité et le mépris de classe d’une oligarchie déconnectée. 

Il met ainsi l’ensemble de la politique sociale du gouvernement dans le débat public et, plus largement les politiques néolibérales mises en oeuvre depuis des décennies. L’évasion fiscale n’a en effet jamais été aussi importante. Les plus riches ont bénéficié de multiples allègements d’impôts, l’impôt sur les sociétés a diminué, etc. L’augmentation des taxes sur les carburants est apparue ainsi comme « la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ». 

L’extrême droite a vainement tenté de récupérer un mouvement qui se caractérise par son auto-organisation horizontale et pose l’exigence d’une démocratie réelle contre une présidence autoritaire et méprisante. 

Les gilets jaunes mettent également en évidence le lien entre la question sociale et les impératifs écologiques : les plus grands pollueurs sont exonérés de tout effort, les principales causes du réchauffement climatique ne sont pas traitées, la casse des services et des commerces de proximité et l’étalement urbain se poursuivent, les alternatives en matière de transport en commun ne sont pas développées. 

Au moment où l’impopularité du gouvernement atteint des sommets, le soutien au mouvement des gilets jaunes de se dément pas. Mais l’existence même de ce mouvement traduit aussi le discrédit des organisations traditionnelles, que beaucoup de « gilets jaunes » expriment régulièrement à l’égard des partis politiques mais aussi des syndicats. Comment dans ces conditions favoriser une plus grande convergence des luttes, aspiration largement partagée dans le mouvement social dans son ensemble ? 

Le débat était animé par
Louise Gaxie,
Fondation Gabriel Péri.

Emmanuelle Reungoat, politiste au Centre d’études politiques de l’Europe latine de l’université de Montpellier. Elle a participé à l’enquête lancée par des chercheuses du Centre Emile Durkheim (Bordeaux) au lendemain du 17 novembre.

Yann Le Lann, sociologue à l’université de Lille. Il a coordonné l’enquête du collectif Quantité critique, composé de chercheurs et de doctorants de Lille et de Sciences Po Paris.

Emmanuel Terray, anthropologue

Débat avec la salle

 Quand le Sud réinvente le monde

 Mardi 18 décembre 2018 
au Maltais rouge

Bertrand Badie a présenté son livre

 Quand le Sud réinvente le monde
Essai sur la puissance de la faiblesse 

Bertrand Badie.
Professeur des universités à l’ IEP de Paris (Sciences Po),
Il s’est imposé comme l’un des meilleurs experts en relations internationales. Il est l’ auteur d’une vingtaine d’ouvrages qui font référence et conseiller de la rédaction de "L’ état du monde" depuis une vingtaine d’ années. (Editions La Découverte/2018)

 Né d’une décolonisation ratée, longtemps exclu du système international, le Sud se rappelle au Nord de façon souvent spectaculaire et violente. Il pèse d’un poids considérable en majorité absolue à l’ONU. Ses Etats sont très peu associés à la gouvernance mondiale (G7, G20). Ils regroupent pourtant plus des trois quarts de la population mondiale. Leur faiblesse institutionnelle résulte du « placage » de systèmes politiques importés et inadaptés à l’ histoire de leurs sociétés. Ces Etats faillis s’enlisent dans des conflits d’un type nouveau qui aboutissent à des « sociétés guerrières » où les jeunes n’ont d’autre avenir que de migrer ou de devenir « enfant-soldat ». Ce manque de lien social, de sociétés civiles fortes et de développement met à l’ordre du jour des enjeux sociaux majeurs : lutte contre l’insécurité alimentaire et sanitaire, réduction des inégalités au niveau mondial, inclusion dans le système international, accueil des migrants.

Les videos de la soirée

Présentation Bernard Ravenel
Bertrand Badie
Débat avec Bertrand Badie

Quelles politiques de défense en Europe?

Les vidéos de la soirée

Mercredi 12 décembre 2018
au Maltais rouge

Quelles politiques de défense en Europe?

Armée européenne ? Initiative d’intervention européenne ? Autonomie stratégique européenne ?  De quelle défense parle-t-on, face à quelle menace, et pour quelle Europe, ou faudrait-il dire quelles Europes ?Pendant la période de guerre froide, la «défense en Europe (de l’ouest)» c’était d’abord, face à la « menace » soviétique, l’Alliance Atlantique sous contrôle politique et stratégique américain, les modes opératoires et doctrines d’engagement (y compris intérieur) de l’OTAN, la domination industrielle américaine en matière d’équipement… et la place particulière de la France gaullienne et post-gaullienne avec sa force de frappe nucléaire,qui, sans remettre en cause cette architecture atlantiste, a joué son propre « avantage compétitif » politique et industriel en Europe. La fin de l’affrontement des blocs après 1989-1992 et les nouvelles menaces n’ont pas remis en cause fondamentalement cette situation. Et la nouvelle course aux armements, y compris nucléaires, l’accumulation des contentieux russo-européens en Europe de l’est, semble même la remettre en selle.Pourtant le monde a changé. Les rivalités mondiales et conflits régionaux ne sont plus les mêmes. L’Europe s’est élargie, mais elle est en crise profonde, y compris sur le plan stratégique et militaire. Les relations euro-américaines se sont gravement dégradées avec Trump. Les appareils militaires et les doctrines d’emploi semblent inefficaces face aux crises concrètes. Contrairement aux espérances de la fin du XXe siècle aucun système de coopération et de sécurité collective ne s’est développé entre l’Europe et sa périphérie, tandis que sont remis en cause les conceptsissus de la période précédente.Avec

  • Claude Serfati, économiste et chercheur (Institut de recherches économiques et sociales et CEMOTEV université de Versailles St. Quentin, membre du conseil scientifique d’ATTAC, auteur de Le militaire, une histoire française, Editions Amsterdam 2017.
  • Bernard Dreano, président du centre d’études et d’initiative de solidarité internationale CEDETIM et membre de l’Assemblée européenne des citoyens (HCA-France), auteur (dir.) de (In)sécurité humaine, les luttes pour la paix au XXIe siècle, Editions Non-Lieu, 2015.

Débat animé par Iris Muraz, doctorante en sociologie à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociale (EHESS) à Paris, rattachée au laboratoire du Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre européen (CERCEC).

« Le PSU avant le PSU – I»

Séminaire

« le PSU avant le PSU »

Ce séminaire organisé par l’ Institut Edouard Depreux avec le soutien de l’ITS confronte des travaux d’historiens et des témoignages d’acteurs de chacune des grandes familles qui ont constitué le PSU, selon deux approches :
– déterminer l’apport spécifique de chacune de ces familles au PSU;
– étudier comment chacune d’entre elles a trouvé son insertion avec d’autres pour déboucher sur une- ou des- <<synthèse(s) PSU »

Le vendredi 30 novembre au Maltais rouge eu lieu la première partie du séminaire

Le MLP – les mendesistes

Jean-François MERLE ouvre la journée

  • Bruno Duriez (sociologue au CNRS): « Le MLP, la recherche d’une façon de faire de la politique autrement »
  • Pierre Frappat (auteur de la biographie du « métallo de Dubedout, Georges Boulloud« ) : communication sur le MLP à partir de l’exemple de G. Boulloud
  • Le témoignage de Marc Mangenot
    (militant du MLP dans les Vosges) 
  • Débat avec la salle 
  • Le témoignage de Jean Guichard
    (militant et responsable du MLP dans le Rhône)
  • Jean-louis Rizzo (agrégé d’histoire, auteur d’une thèse et d’ouvrages sur PMF): «Entre le radicalisme et le socialisme, le Centre d’action démocratique en 1959. »
  • Débat avec la salle
  • Conclusion du séminaire par
    Michelle Perrot, historienne

Soirée des Amis de l’ITS

Grâce à l’appui apporté à l’Institut Tribune Socialiste par de nombreux amis et camarades, soutien financier et/ou militant, mais aussi pour nombre d’entre eux en y déposant leurs archives,  l’institut a pu constituer, et faire vivre depuis cinq ans, le premier centre d’archives et de documentation entièrement consacré à l’histoire et aux idées du PSU, ouvert aux étudiants et aux chercheurs, mais aussi aux militants, qui peuvent eux-mêmes l’approvisionner en documents originaux à partir de leur fonds personnel.

Dénommé Centre Jacques Sauvageot début 2018 pour rendre hommage à celui qui fut son animateur depuis l’origine, le centre d’archives, de recherche et de documentation de l’ITS vous propose de voir par vous-mêmes ce qui a été réalisé en nous rejoignant pour une soirée conviviale le mardi 27 novembre de 18h à 21h au 40 rue de Malte,Paris 11ème arrondissement 

L’ITS, c’est un Institut vivant, qui se fonde sur le riche passé du PSU pour le mettre en résonance avec les idées et les débats d’aujourd’hui : son site Internet, ses publications ainsi que ses initiatives et les débats qu’il organise, en font un acteur désormais connu, ce dont témoignent les liens tissés avec nombre d’autres organismes et fondations.

Hommage à Guy Philippon

Vous invitent le lundi 26 novembre 2018 à 18h30 au Maltais Rouge 40, rue de Malte, 75011 Paris à une soirée dédiée à notre camarade et ami GUY PHILIPPON décédé en mars dernier.

Guy, militant politique et syndical, s’est engagé très jeune, d’abord à la Nouvelle Gauche (1956) à l’Union de la Gauche Socialiste (1957) au PSU de 1960 à 1990, à l’AREV et enfin chez les Verts en 1998 devenus EUROPE ECOLOGIE LES VERTS
Toute une vie consacrée à un engagement politique fort, depuis son soutien à l’indépendance de l’Algérie et de fait à l’anticolonialisme, aux luttes : LIP, Le LARZAC, le soutien aux sans-papiers, la citoyenneté des résidents étrangers, à la vie de quartier, à l’égalité des droits, à l’ Ecologie politique ainsi qu’à l’animation du groupe local Paris 20è et du local « la Teinturerie « .Guy avait écrit un premier livre en 2013 sur son expérience au PSU : « Mon PSU ».

Professeur de mathématiques, il a enseigné + de 30 ans au lycée Chaptal à Paris. Syndicalement il avait d’abord été engagé au SNES, puis au SGEN.
Guy avait écrit de nombreux textes, dont récemment sur Mai 68 que Stéphane Sitbon -Gomez a mis en forme et que les amis des Petits Matins ont édité ; le livre « MAI 68 ET LE PSU – souvenirs d’un lycée rouge » est sorti le 4 Octobre en librairie ; Stéphane Sitbon- Gomez le présentera ce soir-là.

Nous aurons plusieurs autres intervenants au cours de cette soirée :
* Patrick Viveret
* Pierre Manouvrier sur le socle militant creusois de Guy
* Didier-Claude Rod du PSU à EELV
* Des militant.e.s du 20è qui pourront témoigner de son engagement local
* Des échanges suivront évidemment Guy Philippon a été un militant engagé toute sa vie, il était aussi pour celles et ceux qui le connaissaient un camarade et un ami chaleureux.

Nous terminerons cette soirée par un pot convivial auquel vous êtes toutes et tous invité.e.s .

L’euro : un carcan pour les peuples ?

Cycle de séminaires
L’Europe, obstacle ou opportunité ?
organisé par six Fondations :

L’euro : un carcan pour les peuples ?

avec
Pierre Khalfa et Denis Durand
sous la coordination de Chrystel Le Moins

La mise en place de l’Union économique et monétaire, avec une monnaie unique l’euro et une banque centrale déclarée indépendante, a contribué à instaurer la mainmise des marchés financiers mondialisés sur les gestions d’entreprises et sur les politiques économiques. En l’absence d’harmonisation sociale et fiscale, la mise en concurrence des systèmes sociaux des États membres sans aucun mécanisme de solidarité entre les pays a abouti à un éclatement des trajectoires économiques entre les États membres de l’Union et à une crise profonde de la construction européenne. Comment sortir de cette situation ? Quelle stratégie mettre en oeuvre pour briser ce carcan ?

Chrystel Le Moins
Pierre Khalfa
Denis Durand
Débat

Victor FAY le minoritaire : de la SFIO au PSU (1944/1960)

Réunion-débat

Mercredi 17 octobre à 19 h

au Maltais rouge  40 rue de Malte Paris 11è

Présentation par Marion LABEŸ

Après la guerre, Victor Fay reprit son activité à la SFIO, à laquelle il avait adhéré en 1938 après avoir rompu avec le PCF ; délégué au congrès de 1946, il contribua à l’élection d’une direction de gauche, avec Guy Mollet, nommé secrétaire général. Il milita à Paris dans un club où se réunissait la gauche du parti hostile à la politique de Guy Mollet*, et où il rencontra Michel Rocard. La capitulation du gouvernement de Guy Mollet* devant les colons d’Algérie et l’envoi du contingent contre le FLN aboutirent à la formation d’une minorité plus nombreuse. Le ralliement de Guy Mollet à de Gaulle amena cette minorité à quitter la SFIO et à créer, en automne 1958, le Parti socialiste autonome (PSA) qui engagea des pourparlers en vue de la fusion avec l’UGS et des opposants communistes. La fusion eut lieu en 1960 sous le nom du Parti socialiste unifié (PSU). Victor Fay participa activement à la création du PSU et à la rédaction de la Charte du nouveau parti.

1Auteure du mémoire biographique : Victor Fay, l’éternel minoritaire : acteur et mémoire critique du mouvement social français ; à lire sur le site de l’AAVPF : Victor Fay  La Flamme et la cendre https://victorfay.org/

L’association des Amis de Victor et Paule Fay a pour but de collecter, publier et diffuser la pensée et les écrits du militant communiste et socialiste Victor Fay (1903-1991), membre du PSU de 1960 à 1980

Le rocardisme devoir d’inventaire avec Jean-François Merle

Mercredi 10 octobre
A 19 heures au Maltais rouge,

 

L’Institut Edouard Depreux
Vous invite à une Réunion-débat

 Le rocardisme devoir d’inventaire 

avec Jean-François Merle

« On a beaucoup écrit sur Michel Rocard et sur l’empreinte profonde qu’il a laissée sur la vie politique française, mais sait-on pour autant ce qu’est le rocardisme ? Qu’y a-t-il de commun entre le leader du PSU de mai 68 et le Premier ministre de mai 1988 ? Où est la vérité du rocardisme entre la promotion de l’autogestion et la défense du sérieux économique ? Entre le porteur d’utopie et celui qui se voulait « briseur de rêves » ? Entre le chef de parti, au PSU puis au PS, et le pourfendeur des faux-semblants de la politique ? Entre l’enfant chéri des médias et des sondages et le critique impitoyable de la démocratie d’opinion ? C’est à ces questions et à quelques autres que ce livre s’attache à répondre en faisant l’inventaire des différentes générations du courant rocardien, des fondamentaux d’une pensée en action, de la réalité de l’action de Michel Rocard au gouvernement et de ce qui reste de son héritage. »

Tous deux membres de son cabinet à l’Hôtel Matignon, les auteurs ont travaillé de longues années auprès de Michel Rocard. Alain BERGOUNIOUX, historien et spécialiste de cette période, préside actuellement l’Office universitaire de recherches socialistes (OURS). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont, avec Gérard Grunberg : Les socialistes français et le pouvoir : l’ambition et le remords, Hachette Littératures, 2007.
Jean-François MERLE, conseiller d’Etat honoraire, auteur de plusieurs études sur l’outre-mer et l’Etat, est aussi maire honoraire de Châtenay-Malabry (92).

« Nouvelle-Calédonie, 4 novembre, les enjeux du référendum »

 La soirée a débuté par la projection du documentaire de Ben SALAMA :
“Michel Rocard, un artisan de la paix” (juin 2018, 52’)
diffusé avec l’aimable autorisation de France Télévisions.

Elle s’est poursuivie par un débat avec Jean-François Merle, ancien conseiller de Michel Rocard pour l’outre-mer, autour des enjeux de cette consultation pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. Initialement prévue pour 1998 par les Accords de Matignon, elle a été reportée – par l’accord de Nouméa de 1998 – à 2018.

Entre temps, la Nouvelle-Calédonie a profondément changé sur les plans politique, économique, social et culturel. Que représente-t-elle aujourd’hui pour un processus de décolonisation original et sans équivalent dans l’histoire?

Jean-François MERLE

Débat avec
Jean-François MERLE

Europe et immigration : quelles réponses ?

Cycle de séminaires

L’Europe, obstacle ou opportunité ?

organisé par six Fondations :

Europe et immigration : quelles réponses ?

avec
Danièle Lochak et Catherine Wihtol de Wenden
sous la coordination de Louis Weber

Soumise à la pression de l’extrême droite xénophobe en progression et qui gouverne un certain nombre de pays, ayant étranglé financièrement le gouvernement Syriza et persistant dans un fédéralisme autoritaire pour imposer un néolibéralisme destructeur, l’Union européenne est en crise profonde. Les marchés financiers restent tout-puissants et profitent des liquidités dont la BCE les a abreuvés pour relancer des opérations spéculatives mortifères tandis que les populations subissent jour après jour les méfaits des politiques d’austérité décidées au niveau européen par les gouvernements et les institutions de l’Union. Face au comportement hégémonique des Etats-Unis et à la politique expansionniste de la Russie, l’Union européenne semble paralysée. Quel rôle peut-elle encore jouer ?

Une autre Europe peut-elle être un point d’appui face à la mondialisation néolibérale et ne plus être ainsi condamnée à être un carcan pour les peuples ? Quelle stratégie alors pour une gauche de transformation sociale et écologique ?

Les vidéos

DÉBAT

Communistes en 1968, le grand malentendu

Le 25 septembre 2018
au Maltais rouge

Rencontre ITS
avec Roger Martelli

La place, le rôle, le comportement  du PCF pendant Mai 68 ont fait l’objet de multiplies analyses et surtout d’interprétations plus ou moins sérieuses et fantaisistes.

Pourquoi le PCF s’est-il dans l’ensemble systématiquement opposé au « processus révolutionnaire » du Mouvement de Mai quitte à la fin de tenter de le canaliser dans le cadre de sa stratégie d’union de la gauche, c’est-à-dire de la voie parlementaire-électorale qu’il a toujours préconisée ?

Quelle tactique, quelles relations avec la CGT, avec le pouvoir gaulliste, avec Mitterrand, avec Moscou ? Cet ensemble de questions n’a jamais été clarifié.

Historien confirmé du communisme français , Roger Martelli a étudié tous ces aspects à partir des archives du PCF. Il a aussi analysé les relations – très conflictuelles – avec le PSU qui a posé au PCF des problèmes tout au long de cette période…

C’est sur l’ensemble de ces sujets que Roger Martelli apportera des éléments souvent inédits qui seront autant de sujets de réflexion pour aujourd’hui…

Discussion

La dette, arme de dissuasion sociale massive

 Avec Jacques Rigaudiat

Economiste et conseiller-maître honoraire à la Cour des comptes a été directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, directeur des études et de la statistique de l’ANPE et conseiller social de deux Premiers ministres, Michel Rocard et Lionel Jospin.

La dette publique est, avec le taux de chômage, l’une des données dont l’évolution est suivie avec le plus d’attention. A cela une raison : le ratio dette publique/PIB est le principal «critère de Maastricht». Ainsi, alors que la dette publique est supposée ne pas devoir être supérieure au chiffre fatidique de 60% du PIB, il est aujourd’hui largement dépassé. La dette française est désormais proche de 100%. Rapport après rapport, le pire est prédit si les déficits budgétaires, ou de la sécurité sociale, ne sont pas réduits. Faut-il s’en inquiéter ? Que coûte réellement la dette ? Que se passera-t-il si les taux d’intérêts, aujourd’hui historiquement bas, se mettent à remonter ? L’auteur répond à ces questions et met en évidence les données cachées des rapports. Il en va de ceux-ci comme des contrats d’assurance, l’important est dans les notes de bas de page ou dans les annexes ! La dette de la sécurité sociale sera bientôt remboursée et les taux d’intérêts actuels sont l’occasion pour l’Etat de mettre plusieurs dizaines de milliards de côté. La dette n’est donc pas ce que l’on en dit. Elle sert d’arme de dissuasion sociale massive.

https://vimeo.com/847417024
Jacques RIGAUDIAT

La dette, arme de dissuasion sociale massive

Jeudi 20 septembre à 18 h 30 au Maltais rouge

 Avec Jacques Rigaudiat

Economiste et conseiller-maître honoraire à la Cour des comptes a été directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, directeur des études et de la statistique de l’ANPE et conseiller social de deux Premiers ministres, Michel Rocard et Lionel Jospin.

La dette publique est, avec le taux de chômage, l’une des données dont l’évolution est suivie avec le plus d’attention. A cela une raison : le ratio dette publique/PIB est le principal «critère de Maastricht». Ainsi, alors que la dette publique est supposée ne pas devoir être supérieure au chiffre fatidique de 60% du PIB, il est aujourd’hui largement dépassé. La dette française est désormais proche de 100%. Rapport après rapport, le pire est prédit si les déficits budgétaires, ou de la sécurité sociale, ne sont pas réduits. Faut-il s’en inquiéter ? Que coûte réellement la dette ? Que se passera-t-il si les taux d’intérêts, aujourd’hui historiquement bas, se mettent à remonter ? L’auteur répond à ces questions et met en évidence les données cachées des rapports. Il en va de ceux-ci comme des contrats d’assurance, l’important est dans les notes de bas de page ou dans les annexes ! La dette de la sécurité sociale sera bientôt remboursée et les taux d’intérêts actuels sont l’occasion pour l’Etat de mettre plusieurs dizaines de milliards de côté. La dette n’est donc pas ce que l’on en dit. Elle sert d’arme de dissuasion sociale massive.

Sans actionnaires… Quels financements ? Quelles formes de propriété ?

Mercredi 19 septembre à 19h
Au Maltais rouge,


Avec Emmanuel Dockès et Benoît Borrits

Co-organisé par
Le réseau (AAAEF), l’Association Autogestion, ATS, l’OMOS et le Temps des Lilas

Nous contestons le pouvoir donné aux actionnaires de diriger une entreprise dans laquelle ils ne travaillent pas, pouvoir qu’ils justifient par l’investissement qu’ils ont réalisé.

Dans le cadre d’une économie sans actionnaires, quels seraient les outils de financement qui pourraient être à la disposition des unités de production ? Quelles seraient les formes juridiques possibles pour une unité de production ? Comment favoriser la liberté d’entreprendre ?

Cette soirée d’échanges et de débats sera organisée à partir d’une double introduction d’Emmanuel Dockès (auteur de Voyage en Misarchie, Essai pour tout reconstruire,Éditions du Détour, 2017) et de Benoît Borrits (auteur d’Au-delà de la propriété, pour une économie des communs,La Découverte, 2018).

Le CHS prend la parole !

Le Centre d’histoire sociale du XXe siècle a déjà une longue histoire avec Mai 68 tant en matière d’archives que de recherche.
Le Centre possède un fonds de 49 m linéaires, produit de la collecte réalisée dans la Sorbonne occupée par Jean Maitron, Madeleine Rebérioux, Michelle Perrot et quelques autres. Le Centre s’appelait alors Centre d’histoire du syndicalisme, avant de devenir Centre de Recherche et d’Histoire sur les Mouvements Sociaux et le Syndicalisme (CRHMSS) et aujourd’hui Centre d’histoire sociale (CHS). Ces documents ont été à l’origine du numéro du Mouvement social « La Sorbonne par elle-même », paru dès juillet-septembre 1968, avant le Journal de la Commune étudiante d’Alain Schnapp et Pierre Vidal-Naquet, publication de plus grande envergure. Au premier fonds recueilli par le CHS, vinrent cependant s’en ajouter d’autres, fruits de récoltes diverses dans les facultés de Dauphine, Nanterre, Orsay mais aussi en province, comme par exemple à l’université de Strasbourg. Le premier dépôt a ainsi fait boule de neige en suscitant d’autres dons. Le Fonds Mai 68 est désormais inventorié dans Calames (www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-2337). En cours de numérisation, il doit devenir la première « brique » de la bibliothèque numérique du campus Condorcet.

Le CHS a organisé, avec le Cevipof, un des tout premiers colloques scientifiques tenus sur Mai 68 et publié chez L’Harmattan en 1988 sous le titre 1968 : exploration du mai français, qui redonnait toute sa place au mouvement ouvrier. Grâce aux sujets de recherche donnés à leurs étudiants par les enseignants-chercheurs rattachés au Centre, le CHS possède une collection de mémoires de maîtrise et de masters réalisés sur ou autour du mouvement de mai.

En 2018, le CHS prend la parole au cours d’une journée lors de laquelle des membres du Centre – qui ne sont pas forcément des spécialistes de mai 68 – interrogent leurs objets et leurs terrains de recherche à la lumière du mouvement de Mai. Une série de débats historiographiques animée par des membres du centre autour de parutions récentes est organisée à la bibliothèque du CHS. Enfin une exposition virtuelle sur les comités d’étudiants étrangers dans les universités parisiennes en mai 68 est en cours de réalisation.

Mai 1968 – Mai 2018, d’une jeunesse à l’autre

Mai 1968 – Mai 2018 :  d’une jeunesse à l’autre – Débats, Micro-Forums, Atelier Affiches du 22 au 30 mai 2018 de 14H30 à 21H au Maltais Rouge, 40 Rue de Malte 75011 Paris

Dans ce cadre des rencontres, le Réseau Féministe « Ruptures » vous invite à participer  aux projections-débats les :

Vendredi 25 et samedi 26 mai 2018 de 18 H 30 à 21 H.

  • Vendredi 25 mai 3018 de 18h30 à 21 h :
    Projection de la partie 1 de documentaire « Olympe, Louise, Simone et les autres » de Mathilde Damoisel, suivi d’un débat en présence de la réalisatrice et de Caroline Fayolle,  historienne (Université Montpellier). Animée par Monique Dental, Réseau Féministe « Ruptures ».
  • Samedi 26 mai 2018 de 18h30 à 21 h. :
    Projection de la partie 2 du documentaire suivie d’une table-ronde  sur le thème : Mémoire et transmissions générationnelles » avec Raphaëlle Remy-Leleu OLF ; Fatema Ezzahra Benomar, Les EffronteES ; Amiba Shabou, Femmes Migrantes Debout ; Delphine Montéra, MeToo. Animée par Monique Dental, Réseau Féministe « Ruptures »

Territoires et démocratie de proximité

SÉMINAIRE ORGANISÉ PAR SIX FONDATIONS

Rencontre à L’espace « Le Maltais Rouge » à 18h30 le mercredi 16 mai 2018

La question du territoire est éminemment politique. Le territoire est en effet le lieu où se lient au quotidien l’écologique, le social et le démocratique. La démocratie de proximité, outil de l’administration des territoires, est une des formes prometteuses de la citoyenneté. Elle donne une importance nouvelle aux pratiques alternatives et à l’émergence de rapports nouveaux dans la société.

La discussion sur la démocratie à ce niveau est donc centrale. Comment la définir et la construire pour la rendre réelle ? Comment concevoir ses formes et leurs articulations ? Comment conjuguer démocratie représentative, directe, délibérative, participative ?

Alors que des tendances fortes existent à une recentralisation technocratique au service de la compétitivité, le municipalisme peut constituer une démarche stratégique. Dans l’urgence, les municipalités peuvent être les points d’appui des résistances à partir des services publics, des marchés publics et de l’emploi, de la citoyenneté de résidence, de l’égalité, du développement local. A plus long terme, elles peuvent constituer le fer de lance d’un projet alternatif. Celui-ci doit impliquer les mouvements sociaux et citoyens. Il se cherche à travers de nouveaux concepts, de nouvelles notions : le bien commun, la propriété sociale et collective,  le « buen vivir », la démocratisation de la démocratie …


Dans le cadre du cycle de séminaires « Nouvelles donnes, nouveaux débats » organisé par la Fondation Gabriel Péri, la Fondation Copernic, L’Espace Marx, la Fondation Institut Tribune Socialiste, la PAM, la Fondation de l’Ecologie Politique.

Le débat est animé par Alain Obadia, Président de la Fondation Gabriel Péri. 

Avec Alice Mazeaud, politiste à l’Université de la Rochelle

et Catherine Tricot, architecte-urbaniste,

Débat

mai 68 en livres

Vente et signatures de livres autour de Mai 68 en présence des auteur-e-s  avec le soutien des
Editions Quilombo,
Le Croquant,
Libertalia,
Spartacus
,
Syllepse
,
au Maltais Rouge le Vendredi 4 Mai de 14h à 21h.

avec
Isabelle Sommier,
Lola Miesseroff,
Catherine Beaunez,
Ludivine Bantigny,
Bernard Ravenel,

Pierre Cours-Salies

Isabelle Sommier
Lola Miesseroff
Ludivigne Bantigny
Bernard Ravenel et Pierre Cours-Salies

La construction progressive de la stratégie du PSU entre 1960 et 1968

Le 2 mai 2018, la Fondation Gabriel Péri a organisé à la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord une journée d’études intitulée : revisiter la période et penser l’événement à la lumière des sciences humaines et sociales

A cette occasion Bernard Ravenel invité pour l’Institut Tribune Socialiste a présenté la stratégie du PSU entre 1960 et 1968 comme une stratégie de transition pour le socialisme en France, aux côtés des syndicats et des partis politiques, en soutenant le mouvement étudiant et en tentant de dépasser le conflit politique avec le PCF.

Au-delà des marchés et de l’Etat, les communs ?

SÉMINAIRE ORGANISÉ PAR SIX FONDATIONS

Mercredi 11 avril 2018 à 18h30
 Espace Le Maltais rouge – 40 rue de Malte – 75011 Paris

Au-delà des marchés et de l’Etat, les communs ?

avec

Hervé LE CROSNIER, ancien enseignant-chercheur à l’université de Caen, éditeur C&F éditions, membre du conseil scientifique de la Fondation de l’Ecologie Politique.

Le débat est animé par Pierre KHALFA, membre de la Fondation Copernic


La thématique des communs est, depuis quelques années, au cœur des débats. En France comme à travers le monde, elle sous-tend des milliers de mobilisations et d’initiatives innovantes.

En permettant de dépasser concrètement le face à face traditionnel du marché et de l’Etat, elle peut être riche de potentialités transformatrices pour répondre aux défis majeurs de notre temps comme à la volonté de changer la vie quotidienne.

Comme tout processus travaillant le réel, elle fait l’objet d’approches différentes, de débats, voire de controverses quant à sa nature, son périmètre ou encore sa portée. Afin d’aller plus loin dans les questionnements et les échanges, six fondations vous invitent à la conférence-débat du mercredi 11 avril au Maltais rouge.

Pierre Khalfa

Hervé Le Crosnier

Le Débat

« Le Mai des Suds » Séance de clôture

Animée par Gustave Massiah,une séance de clôture autour du « Mai des Suds » abordera deux grandes thématiques :  Synthèse des ateliers régionaux par leurs coordinateurs/coordinatrices – Les effets actuels des événements mondiaux de la période 1965-1973 dans la société française.

Intervenant.e.s préssenti.e.s : Bernard Dréano : « Le “campisme”, une vision idéologique des questions internationales. » Martine Billard : « La naissance de l’ écologie politique. » Ahmed Boubeker : « Les mythes fondateurs des mouvements issus de l’immigration des années 1970 et leur prégnance actuelle. » Danièle Linhart : « La place du travail et le nouveau mouvement ouvrier. » François Jarrige : « La critique des dégâts du progrès et de l’ illusion technicienne. » Kristin Ross : « Les représentations de Mai 68 dans le monde. »

Cette Séance de clôture se déroulera au Centre International de Culture Populaire CICP, le 14 Avril 2018 à 14h30

Mai 68 vu des Suds, L’Amérique latine – Les vidéos

Atelier du 29 mars 2018

L’AMÉRIQUE LATINE

coordinatrice et intervenante  Jeannette Habel

L’ARGENTINE

coordinatrice Jeannette Habel,  avec Miguel Benasayag

Le débat


 

Le CÔNE SUD

coordinatrice Jeannette Habel,  avec Jean-Baptiste Thomas

Le MEXIQUE

coordinatriceJeannette Habel,  avec Raúl Orneras

Le débat

Mai 68 vu des Suds, les territoires toujours colonisés par la France

Atelier du 30 mars 2018

LA NOUVELLE CALÉDONIE

coordinatrice  Michelle Zancarini-Fournel, avec  Isabelle Merle

La GUYANE, Les ANTILLES, La RÉUNION

avec Edenz Maurice  et Michelle Zancarini-Fournel

Le débat

Mai 68 vu des Suds, Le Monde Arabe

Atelier du 29 mars 2018

L’ALGÉRIE

coordinateur  François Gèze,  avec Malika Rahal

La TUNISIE

coordinateur François Gèze,  avec Sophie Bessis

L’EGYPTE

coordinateur François Gèze,  avec Didier Manciaux

Le débat


PALESTINE et MOYEN ORIENT

coordinateur François Gèze,  avec Bernard Dréano

La PÉNINSULE ARABIQUE

coordinateur François Gèze,  avec Marc Pellas

Le débat