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Lettre d'information de
l'Institut Tribune Socialiste

Lettre d'information N°23, mai 2020

L'annonce par le gouvernement d’un début de déconfinement à partir du 11 mai n’a fait que rendre plus actuelles encore les préoccupations relatives au “monde d’après” ; la lettre de l’ITS continue bien évidemment à s’en faire l’écho ce mois-ci.

Pour autant les rassemblements “événementiels” restent prohibés jusqu’à l’été et ce n’est donc qu’à partir du mois de septembre que l’ITS reprendra ses réunions publiques au Maltais rouge, si les prévisions actuelles se confirment. Mais d’ici là, les contacts électroniques avec l’ITS et le Centre Jacques Sauvageot se poursuivent et la lettre de l’ITS paraitra normalement.

Bon déconfinement à nos lecteurs !

Vive le 1er Mai   !

Événements reportés

Cycle de séminaires organisés par six Fondations

La Commune de Paris : regards d’aujourd’hui

Cette réunion est reportée après l'été.
Nous vous tiendrons informés dès que la date sera fixée.

Le colloque du 60ème anniversaire du PSU

Organisé par

Institut Edouard Depreux

Initialement prévu
le vendredi 3 avril 2020
au Maltais rouge 40 rue de Malte 75011

est reporté au
6 novembre 2020

Le confinement :
une occasion de repenser notre modèle de société

Nous vous proposons, avec son autorisation, l'éditorial de Serge Halimi dans le Monde Diplomatique du mois d'avril 2020.

Cet article fait un état des lieux de la France au temps du COVID et nous place devant nos responsabilités.

Dès maintenant !

Une fois cette tragédie surmontée, tout recommencera-t-il comme avant? Depuis trente ans, chaque crise a nourri l’espérance déraisonnable d’un retour à la raison, d’une prise de conscience, d’un coup d’arrêt. On a cru au confinement puis à l’inversion d’une dynamique sociopolitique dont chacun aurait enfin mesuré les impasses et les menaces (1). La débandade boursière de 1987 allait contenir la flambée des privatisations; les crises financières de 1997 et de 2007-2008, faire tituber la mondialisation heureuse. Ce ne fut pas le cas.
 

Les attentats du 11 septembre 2001 ont à leur tour suscité des réflexions critiques sur l’hubris américaine et des interrogations désolées du type : «Pourquoi nous détestent-ils?» Cela n’a pas duré non plus. Car, même quand il chemine dans le bon sens, le mouvement des idées ne suffit jamais à dégoupiller les machines infernales. Il faut toujours que des mains s’en mêlent. Et mieux vaut alors ne pas dépendre de celles des gouvernants responsables de la catastrophe, même si ces pyromanes savent minauder, faire la part du feu, prétendre qu’ils ont changé. Surtout quand — comme la nôtre — leur vie est en danger.

La plupart d’entre nous n’avons connu directement ni guerre, ni coup d’État militaire, ni couvre-feu. Or, fin mars, près de trois milliards d’habitants étaient déjà confinés, souvent dans des conditions éprouvantes; la plupart n’étaient pas des écrivains observant le camélia en fleur autour de leur maison de campagne. Quoi qu’il advienne dans les prochaines semaines, la crise du coronavirus aura constitué la première angoisse planétaire de nos existences : cela ne s’oublie pas. Les responsables politiques sont contraints d’en tenir compte, au moins partiellement (lire «Jusqu’à la prochaine fin du monde…»).

 

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Quelques remarques sur la situation économique

Texte de Pierre KHALFA

La crise sanitaire a produit un choc sur l’économie mondiale. De nombreuses incertitudes demeurent tant sur la durée de cette crise qui peut passer par des rebonds successifs en l’absence de vaccin ou de médicament efficace que sur les leçons qu’en tireront les classes dirigeantes et leur division éventuelle. Enfin, il est aujourd’hui impossible de prévoir quel sera l’état des opinions publiques quand cette crise commencera à s’atténuer et donc de savoir quel sera le centre de gravité politique, ce qui aura aussi une importance sur la situation économique, l’économie n’étant jamais simplement de l’économie.

Plan du texte.

  • - Une situation déjà dégradée avant la crise sanitaire
  • - Les ressorts de la récession
  • - Les réponses des classes dirigeantes
  • - Où en est la mondialisation néolibérale ?

Une situation déjà bien dégradée avant la crise sanitaire

La crise financière de 2007-2008 n’a jamais été réellement épurée. Si les plans de relance ont permis d’éviter que la récession de 2009 - moins 4,4 % du PIB dans la zone euro - ne se transforme en dépression longue, à partir de 2011 les politiques d’austérité plus ou moins massives suivant les pays les ont replongés dans la récession. Ainsi la zone euro n’est sortie de la récession qu’en 2014 sans jamais retrouver une dynamique importante de l’activité économique. Avant même la crise sanitaire, le spectre de la stagnation économique menaçait dès 2019, la France connaissant même un quatrième trimestre négatif et l’Allemagne un deuxième trimestre négatif avec un modèle basé sur les exportations qui s’essouffle au vu à la fois de la faiblesse de la demande dans les pays européens et du recentrage progressif de la Chine vers son marché intérieur.  Cette situation s’inscrit dans une tendance de long terme de ralentissement général de la hausse de la productivité du travail qui obère les conditions de rentabilité du capital et favorise ainsi la financiarisation, ce qui a pu faire dire à certains économistes que nous étions entrés dans une « stagnation séculaire ».

 

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Témoignage

En pleine crise de l’hôpital public en janvier 2020, le professeur Agnès Hartemann, chef de service diabétologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, avait ému les Français par son témoignage : faute de moyens, elle prenait des décisions qui ne lui semblaient pas éthiques. Elle et des centaines d'autres médecins du Collectif inter-hôpitaux (CIH) ont alors démissionné de leurs fonctions administratives. Le jour d’après, il faut un hôpital où les médecins “ont les rênes”, selon elle.
Réalisation : Adeline Percept et Thomas Chantepie, STORY W. Pour nous soutenir : ABONNEZ-VOUS À LA CHAÎNE "LE JOUR D'APRÈS"

A la veille du 1er mai, le dessinateur Dugudus épaulé par des militants CGT a déployé une banderole devant l’ancienne entrée de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour défendre les revendications des soignants.

Nouvelles parutions

Les Possibles — Numéro 23 - Printemps 2020
Il n’y aura pas de plan B
par Isabelle Bourboulon, Jean Tosti, Jean-Marie Harribey

Surtout, ne croyons pas que le Covid-19 nous soit tombé dessus sans crier gare. Les conditions de sa prolifération et de sa propagation mondiale étaient réunies. Et nous le savions. La mondialisation capitaliste avait fait son œuvre. La circulation sans entraves du capital à la recherche du meilleur profit et le plus rapide avait aboli les frontières pour les marchandises et fait exploser les transports. La division du travail exacerbée avait fragmenté les « chaînes de valeur » au point de faire perdre toute autonomie aux économies locales et nationales. Il n’est donc pas étonnant que les nouvelles « routes de la soie » pas seulement chinoises, qui sillonnent dans tous les sens les mers et les territoires, soient devenues les canaux de transmission de toutes les merdes du monde : non seulement des virus mais aussi de la camelote dont une bonne partie ne répond à aucun besoin vital et seulement à l’exigence de valorisation du capital.

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« On » recherche activement le patient zéro du covid19. Ce n’est pas un participant au rassemblement évangéliste en Alsace. Pas non plus un militaire de la base aérienne de Creil. Et si le patient zéro se nichait dans le désordre du capitalisme mondialisé ?

N°15 - Vendredi 1 mai 2020

En quête d'alternative

Plus jamais ça ! Construisons ensemble le jour d’après . 15 organisations appellent à un débat large pour construire le monde d’après. Quel est l’enjeu ? Emmanuel Macron et toute sa clique, le président du Medef, et le gouverneur de la Banque de France préparent aussi le jour d’après. Ils sont prêts à tout. Après avoir envisagé la stratégie de l’immunité de groupe comme politique sanitaire pour ne pas contredire les marchés, ils ont été obligés de renoncer devant l’ampleur du désastre annoncé. La sortie du confinement annoncée le 11 mai, répond aux mêmes impératifs économiques. Maintenant ils veulent nous faire payer la note : à nous de faire des efforts pour réduire la dette, renoncer aux congés payés, augmenter le temps de travail, renoncer à notre part de salaire qui alimente les caisses de la sécurité sociale. Ils en profitent pour faire avancer leur projet de société ultralibérale. Ils tentent de museler la démocratie, remettent en cause nos libertés publiques. Pas d’unité nationale avec les responsables de la crise ! Ils ont failli, qu’ils répondent de leurs actes et qu’ils dégagent ! Que faire ? Tant de lieux de décisions nous paraissent hors de portée. Pourtant l’exécutif a bien été obligé de reporter sine die la réforme des retraites comme celle de l’assurance chômage. Il a bien été obligé de doubler le nombre de lits de réanimation sous la pression des médecins et d’adapter la capacité des hôpitaux aux besoins. Il a bien été obligé de prendre en compte la fronde des travailleurs·ses qui ont fait valoir leur droit de retrait et financer le chômage partiel. Il a bien été obligé de prendre en compte l’exigence de tests massifs et de distribution de masques. Le président du Medef fait lui aussi du rétropédalage après ses propos sur le temps de travail. L’exécutif permet aux patrons de ne pas payer les cotisations sociales et les impôts alors qu’il s’agit de la source de financement des hôpitaux et des services publics. Il demande gentiment aux dirigeants des grandes entreprises de ne pas verser les dividendes, et aux banques de ne pas mettre les petites entreprises en difficulté. Darmanin doit quand même expliquer qu’en cas de versement des dividendes, il sucre les aides pour le chômage partiel. Et on ressort les mêmes recettes qu’en 2008, création de dette publique, financement sur les marchés financiers et cure d’austérité pendant plusieurs années. Mais est-on certain que cela fonctionnera ? A l’heure où nous sommes nombreux.ses à nous interroger sur le monde de demain, à être prêt.e.s à en découdre avec les responsables qui nous mènent à la catastrophe, nous pouvons imposer ensemble de travailler pour la vie et non pour les profits, de décider des productions indispensables, de relocaliser l’économie et transformer radicalement notre rapport à la nature. A condition de ne pas enfermer les débats sur le jour d’après dans la fenêtre étroite des institutions existantes et des dogmes d’avant. 

Lire tout le numéro

COVID-19 Un virus très politique

Avec la crise sanitaire, devenue crise sociale, économique et ­politique mondiale, Covid-19, un virus très politique (voir lettre ITS N°21) est un livre en réédition permanente.

En voici donc la cinquième édition.

A télécharger gratuitement

Laval, un résistant - Le siècle de Maurice Laval

De BRUNO SALAUN - Parution février 2020

Cette biographie récente, parue en février 2020 après le décès de Maurice Laval le 31 octobre 2019 à Quimper (voir lettre ITS du mois de janvier 2020) s'appuie sur des entretiens et des archives. 

Notes de lecture

PAR ROMAIN MASSON

17 avril 2020 sur le site

Après plus de quarante ans de recherche à souligner le rôle des systèmes familiaux dans la définition des idéologies religieuses et politiques — mettant en évidence les limites d’un certain économisme marxiste —, l’historien et démographe Emmanuel Todd opère dans son dernier livre, « Les luttes de classes en France au XXIe siècle » (Seuil, 2020), un retour partiel à Marx. Le chercheur, qui avait déclaré en décembre 2018 que les Gilets jaunes lui avaient rendu sa fierté d’être français, voit dans ce mouvement social l’amorce d’un nouveau cycle de lutte de classes, dans une société réunifiée par la baisse du niveau de vie des 99% de la population.

Écrit en collaboration avec le journaliste Baptiste Touverey du magazine Books, le livre explore les évolutions économiques, politiques, sociales et culturelles des trente dernières années, du traité de Maastricht en 1992 à la crise des Gilets jaunes de 2018. Emmanuel Todd s’appuie sur la dernière somme de l’économiste indien Ashoka Mody, EuroTragedy: A Drama in Nine Acts pour rappeler le rôle essentiel joué par l’euro dans la désindustrialisation du pays, la disparition de la démocratie et la baisse du niveau de vie afin de tenter de répondre à une double question : pourquoi, alors que l’échec de l’euro n’a jamais été autant avéré, celui-ci est-il de moins en moins remis en cause politiquement ? Et, dans ces conditions, comment comprendre que la monnaie unique n’ait pas produit une société pacifiée mais un retour des luttes de classe ?

La chute du niveau de vie pour tous

Si le néolibéralisme a généré aux États-Unis une explosion des inégalités avec un décrochage des 10% du reste de la population, la France se caractérise davantage par un clivage entre les 99% et les 1% voire les 0,1% — une personne en France seule vivant avec 8 850 euros par mois faisant déjà partie des 1%.

Le démographe reprend les critiques de Philippe Herlin contre l’INSEE et la manière dont le calcul de son indice des prix masque la baisse du pouvoir d’achat, à travers des prix de l’immobilier estimés à 6% du budget d’un ménage — alors que le prix du logement a augmenté entre 1996 et 2016 de 152% — ou encore « l’effet qualité » qui revient à ne pas tenir compte de l’augmentation de certains produits au motif qu’ils sont de meilleure qualité et que « le consommateur en a donc pour son argent »… En ajoutant à la baisse réelle du pouvoir d’achat la dégradation des services publics financés par l’impôt, à l’image du système hospitalier, Todd conclut qu’après une augmentation du niveau de vie générale depuis l’après-guerre, celui-ci est entré en stagnation en 1999, avant de baisser au moins depuis la crise de 2008.

Lire l'article dans son intégralité sur le site

A la rentrée le Centre Jacques Sauvageot aura besoin de vous

Depuis sa création, le centre d'archives de l'ITS - le centre Jacques Sauvageot - a accueilli d'importants dons d'archives, et d'autres arrivent. Pour être accessibles et utiles, ces archives demandent bien sûr qu'on y travaille, et le Centre lui-même doit sans cesse améliorer les outils dont il dispose pour les faire connaître. C'est pourquoi il en appelle à tous ceux, qui pour quelques heures de temps en temps ou pour un travail plus systématique, seraient prêts à s'associer à ces travaux. Son programme de travail est suffisamment riche et varié pour satisfaire toutes les disponibilités et tous les intérêts.  Travailler sur ou autour des archives, c'est non seulement faire œuvre utile, mais aussi l'occasion de découvertes et d'apprentissage. Les volontaires bénéficieront des conseils d’une archiviste professionnelle.

Pour plus de détails, prenez contact à l’adresse

         archives@institut-tribune-socialiste.fr

ITS, 40 rue de Malte, 11ème arrondissement de Paris

Métro : République ou Oberkampf

Disparitions

François LE HUÉROU
et la Guerre d'Algérie

A l'annonce du décès de François le Huerou dans notre lettre de janvier, plusieurs lecteurs nous ont demandé de rappeler le témoignage qu'il avait livré à Gérard Tronel, secrétaire de l'association Maurice Audin, en juin 2013 sur son expérience durant la guerre d'Algérie.

Denis CHAMONIN

Est décédé début mars 2020 d’un cancer du poumon.

Membre du PSU (Union locale Robinson puis section de Châtenay-Malabry) depuis les années 70, il en fut responsable de la commission énergie de 1977 à 1984

Après avoir travaillé de 1972 à 1979, comme ingénieur électronicien à Technicatome où il se consacre à l’étude et à l’installation du système de contrôle commande du réacteur nucléaire expérimental CAP pour la propulsion maritime implanté sur le site du CEA à Cadarache.
Il devient, au début des années 80, responsable technique d’une PME spécialisée dans le solaire thermique.
En 1983, il entre à la délégation régionale Ile de France de l’AFME (Agence Française de la Maîtrise de l’Énergie) en tant que responsable des secteurs habitat/tertiaire et collectivités locales. Il rejoint en 1988, comme chargé d’études, l'INESTENE (Institut d'Evaluation des Stratégies Energétiques et Environnementales en Europe), où il réalisera, entre autres, une analyse comparative des impacts économiques du site nucléaire de Fessenheim et des actions de maîtrise de l’énergie en Alsace entre 1976 et 1988 .
En 1991, il devient directeur technique d’un bureau d’études spécialisé dans la programmation de travaux de maîtrise de l’énergie dans le secteur tertiaire, avant de s’établir, à partir de 1995, comme ingénieur-conseil indépendant dans le domaine de la maîtrise de la demande de l’énergie et de l’environnement pour des collectivités territoriales tout en assurant des activités d'enseignant (fondation école polytechnique féminine de Sceaux) et pour les agents des espaces info énergie de l'ADEME (Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie).
À l'échelle internationale, il a été missionné par l’ADEME, EDF Internationale, la Banque Mondiale, la Direction de l’énergie de l’Union européenne et de nombreuses ONG pour des missions d’applications de programmes de maîtrise de l'énergie et de développement de système d'énergie solaire (Bulgarie, République Tchèque, Maroc, Tunisie, Palestine, Mauritanie, Mali...).
Dans le cadre de ces activités, Denis Chamonin participait à l'animation de réunions publiques et conférences sur les problématiques énergétiques, principalement pour le monde associatif et les établissements d'enseignement.

Yves CHARREYRE

Décédé le  07/04/2020  à 78 ans VERTRIEU (38)
Ses funérailles se sont déroulées à Lyon le 16 avril.

Sociologue à Lyon, ancien membre du PSU en Ardèche,
il fut de l’équipe des “Cahiers de Mai” avec Bernard Fromentin

(extrait d’un message de Marianne Charreyre le 14/04)

“Engagé, il l’était, il a toujours su se battre et combattre pour ses idées, dans de multiples projets dans les actions qui lui semblaient justes et humaines, dans les Cévennes puis à Vertrieu, une journée sans discussion ou action était impossible. Après les combats de mai 68 et une riche carrière d’urbaniste, il n’a jamais cessé d’explorer les idées et les savoirs, que ce soit dans l’archéologie, l’histoire, le cyrillique pour aller en Grèce, en Russie …ou encore les modes d’emploi en langue étrangère pour l’outillage du jardin. Chaque jour, Il découvrait les autres avec joie, nos amis, nos voisins, les familles syriennes accueillies dans notre village. Yves c’était tout cela et plus encore”

Daniel JACOBY
 

Est décédé le 2 avril 2020 à 87 ans
des suites du Covid-19

Daniel Jacoby, Président de la Fédération Internationale des droits de l’Homme (FIDH) de 1986 à 1995, vient de décéder à 87 ans des suites du Covid-19. Ex-membre de la Nouvelle gauche, puis de l’UGS, il avait appartenu au PSU. Comme Yves Dechézelles, Yves Jouffa, Gisèle Halimi, il avait lutté notamment contre le recours à la guillotine et à la torture pendant la guerre d'Algérie. Aux congrès de la LDH de 1972 et de 1974, il avait rapporté sur les atteintes aux libertés individuelles et sur les écoutes téléphoniques. Mais ce vice-président de la LDH avait suivi beaucoup d'autres questions comme l'expulsion d'étudiants étrangers. Il avait travaillé à la tête de la FIDH dans l'esprit de Daniel Mayer, qui avait relancé la FIDH pour en faire une ONG politique….

Disparition d’Henri Weber : de la JCR au PS

Henri Weber, ancien sénateur socialiste, est décédé du coronavirus à l'âge de 75 ans le dimanche 26 avril (Notice Maitron).
Il avait été l'une des figures de la JCR en mai 68. Pour les étudiants du PSU de l’époque, il reste l’un des principaux dirigeants de l’orientation majoritaire de cette organisation qui l’a conduite à sortir de l’UNEF en 1968/69, orientation théorisée par la brochure “le 2ème souffle” parue en 1969 (date de la création de la Ligue Communiste devenue LCR en 1974).

En mai 1998, pour les trente ans de mai 68, Daniel Bensaîd publiait une tribune dans Le Monde contre les positions d’Henri Weber passé au PS en 1986 ; on la retrouvera ci-dessous, publiée par le NPA (qui a pris la suite de la LCR en février 2009)
Daniel Bensaïd sur Henri Weber : l’art d’accommoder les restes (de Mai)

De son côté, le parti socialiste a publié un communiqué officiel

Contacts

Horaires du Maltais rouge et du Centre de documentation de l’ITS

Centre Jacques Sauvageot Avec Meixin Tambay
lundi 9h30 /12h et 14h/17h

Le Maltais rouge Avec Ali Dabaj (06 36 11 84 35)
du lundi au vendredi de 16h à 19h

 

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Lettre d'information réalisée par Roger BARRALIS et Patrice DELABRE

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