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Lettre d'information de
l'Institut Tribune Socialiste

Lettre d'information N°24, juin 2020

Avant comme depuis le 11 mai, les appels, déclarations et textes se sont multipliés sur ce qui est à faire « le Jour d’Après », pour éviter un « retour à la normale » qui ne serait, du point de vue des forces progressistes et populaires, qu’un « retour à l’anormal ». De ce point de vue, les promesses de nos dirigeants ne peuvent effectivement que susciter la méfiance, de même que leurs actes de contrition sur les politiques menées depuis des décennies (et accentuées dans les deux dernières) ne vaudront rien tant qu’ils ne seront pas suivis d’actes réels. D’autant que pendant ce temps, le patronat n’oublie pas d’appeler les français à « travailler plus pour redresser l’économie » !

Des appels proprement « politiques », nous ne parlons pas ce mois-ci dans la lettre ITS ; il leur faut d’ailleurs le temps de la décantation, avant que nous puissions discerner ce qui relève simplement d’une communication politique « prenant date », de ce qui engage réellement des pistes d’avenir libres de tout calcul politicien. C’est pourquoi ce mois-ci, nous limitons nos choix

               - d’une part au “plan de sortie de crise” en 34 mesures, écologiques, démocratiques et sociales présenté le 26 mai, qui associe une vingtaine de syndicats et associations, dont ATTAC, la CGT, la FSU, Solidaires,  la Confédération Paysanne, COPERNIC, Greenpeace France; etc . : on trouvera ce plan ici 

                - d’autre part à des textes ouvrant des perspectives de réflexion plus générales ; le seul portant directement sur des faits politiques actuels est consacré à l’avenir de la gauche américaine après le retrait de Bernie Sanders de la course à la présidence des Etats Unis.

Mais nous souhaitons aussi donner écho à des initiatives utiles (le blog « économie » de Benoît Borrits) ou distrayantes (la vidéo sur le « philantrocapitalisme ») outre nos rubriques habituelles et les indications sur les modalités de reprise des consultations au Centre Jacques Sauvageot.

Bonnes lectures !

Le dé-confinement,
une occasion de repenser notre modèle de société

Jean-Marie HARRIBEY, économiste atterré :
"L'épidémie du COVID-19 a mis sur la table ce qu'on croyait impossible : distinguer les besoins essentiels des futiles ou nocifs"

Entretien réalisé par Jérôme Skalsk 
dans l'Humanité  du 24 avril 2020

Le capitalisme se heurte
à des limites infranchissables

Dans le Trou noir du capitalisme, l'économiste se réclamant de Marx, Polanyi et Keynes dresse un tableau critique du capitalisme contemporain et de l'impasse où il se trouve. Il propose aussi trois voies de bifurcation possibles dans lesquelles l'humanité se trouve dans l'obligation de s'engager d'urgence face à la crise sociale, économique, environnementale actuelle.

Que signifie la qualification de « trou noir » pour analyser le capitalisme mondial aujourd'hui ?

Jean-Marie Harribey. Je procède à une analogie avec les trous noirs découverts par les astrophysiciens. Un trou noir est un corps astrophysique dont le noyau absorbe toute matière et tout rayonnement lumineux à cause de sa force gravitationnelle. On le dit noir parce qu'aucune lumière provenant de lui ne peut nous parvenir. En ce début de XXI e siècle, le capitalisme mondialisé a porté sa logique d'extension jusqu'à vouloir tout engloutir, de la moindre activité humaine jusqu'aux éléments naturels et tout le vivant, en passant par les connaissances. Engloutir, c'est-à-dire tout soumettre à la loi de la rentabilité, du profit et de l'accumulation du capital. Tout est promis à la marchandisation. Et pour cela, des droits de propriété doivent être instaurés sur toutes matières, naturelles ou produites, ou, sinon, sur leur usage, comme celui de l'air pour y envoyer sans retenue des gaz à effet de serre modifiant le climat.

Lisez le texte dans son intégralité

Monique CHEMILLIER-GENDREAU,
juriste internationale,
Texte écrit pendant le confinement.

Vers des jours heureux…..

« Quand croît le péril, croît aussi ce qui nous sauve ».

(Hölderlin)

Un virus inconnu circule autour de la planète depuis le début de l’année. Péril mortel et invisible, nous obligeant à nous écarter les uns des autres comme si nous étions dangereux les uns pour les autres, il a retourné les tréfonds des sociétés comme on retourne un gant et il a mis au grand jour ce que l’on tentait jusqu’ici de masquer. Sans doute provoque-t-il un nombre important de morts et met-il sous une lumière crue les limites des systèmes de santé des pays développés, y compris les plus riches d’entre eux. Sans doute, ailleurs, expose-t-il les populations de pays plus pauvres à un extrême danger, les contraignant pour se protéger à accomplir une obligation impossible, le confinement. Mais ceci n’est que la surface des choses.

Le gant retourné donne à voir la voie périlleuse dans laquelle le monde se trouve engagé depuis des décennies. En mettant les services hospitaliers sous contrainte budgétaire, là où ils étaient développés, et en les négligeant là où ils sont insuffisants, les responsables politiques affolés se sont trouvés pris de court devant l’arrivée de la pandémie. En France, l’impréparation criante à ce type d’évènements, la liquidation coupable de la réserve de masques, la délocalisation de l’industrie pharmaceutique avec pour seule raison la recherche de profits plus grands, la faiblesse des moyens de la recherche scientifique, mettent le gouvernement en situation d’improvisation. En prenant le chemin du confinement dont il ne sait comment sortir, il s’est engagé dans la voie d’une mise en cause radicale des libertés publiques. S’étant privé des autres moyens de protection de la population, il bénéficie d’un acquiescement forcé de cette dernière. Pour le cas où cet acquiescement manquerait, un discours moralisateur et culpabilisant se déploie. Et pourtant, partout, d’innombrables initiatives contredisent l’individualisme entretenu par le modèle économique et social et témoignent de la permanence de la fraternité entre les humains.

Lisez le texte dans son intégralité

Ailleurs dans le monde

Le jeune historien Patrick Iber, qui a participé activement à la campagne de Bernie Sanders, offre dans cet article un bilan de la mobilisation des primaires et décrit les leçons contrastées que peuvent en tirer la gauche et le mouvement social aux États-Unis pour les années qui viennent.

* * *

Après Sanders,
quelles perspectives pour la gauche étatsunienne ?
 

Pendant près de cinq ans, Bernie Sanders a été le porte-drapeau de la gauche aux États-Unis. Lorsqu’il a annoncé sa candidature à la présidence en 2015, peu de gens pensaient que sa campagne serait autre chose qu’un simple geste protestataire. « Bernie » se décrivait comme un « socialiste démocratique » et invoquait une « révolution politique », ce qui le situait tout à fait au-delà des limites de la politique américaine traditionnelle. Il n’était même pas officiellement membre du parti démocrate, dont il aspirait à la nomination. Cinq ans plus tard, au début de l’année 2020, il a été, pendant un certain temps, le candidat démocrate le mieux placé.

Lors des primaires démocrates de 2020, il a d’abord obtenu de bons résultats dans les premiers États à entrer en lice. Après avoir fait match nul dans l’Iowa, il a remporté les primaires du New Hampshire et a de nouveau triomphé dans le Nevada, où il a démontré l’ampleur de son soutien auprès de l’électorat populaire hispanique. À ce stade, les pronostiqueurs politiques le considéraient comme le vainqueur le plus probable des primaires. Mais, fin février, Joe Biden, l’ex vice-président de Barack Obama, généralement considéré comme un démocrate modéré, a gagné en Caroline du Sud, premier scrutin à impliquer un électorat afro-américain substantiel. En quelques jours, la plupart des autres candidats démocrates encore en lice ont renoncé et, le 3 mars, une journée connue aux États-Unis sous le nom de « Super Tuesday » (Super Mardi) parce que de nombreux États organisent ce jour-là des primaires simultanées, Biden l’a emporté. Les perspectives d’investiture de Sanders se sont évanouies. Pendant toute la durée de sa candidature, Bernie a démontré que le nombre des électeurs étatsuniens favorables à un programme politique de type social-démocrate[1] était bien plus élevé que ce presque tout le monde croyait, mais aussi qu’il n’était pas suffisamment élevé pour garantir la conquête du parti démocrate. Même si Sanders est trop âgé pour envisager une nouvelle candidature, son demi-succès aura des conséquences durables. Dans une large mesure, il a remporté la « bataille des idées » au sein du parti, déplaçant ainsi ce dernier sensiblement vers la gauche. Reste à savoir comment les organisations de la gauche étatsunienne doivent aujourd’hui poursuivre leur combat, une question amplement sujette à débat.

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Pédagogie du philantrocapitalisme

A la suite de la rencontre ITS du 18 février "A quoi sert la philantropie ?", nous vous proposons une vidéo relayée par Collectif-cedetim@reseau-ipam.org

Ah les belles fortunes de ce monde et leur immense générosité ! L’éducation, l’art, la faim dans le monde : rien n’est trop beau, rien n’est trop grand. À condition d’y gagner en visibilité… Et de pouvoir faire une belle opération fiscale au passage. Et si parfois, ces opérations sentent bon le conflit d’intérêt, il ne faudrait tout de même pas cracher dans la soupe. La générosité ça ne se discute pas. Mais au fait, elle vient d’où cette richesse ? Retrouvez toutes les sources de l'épisode sur : https://wiki.datagueule.tv/Philanthro...

Un site à découvrir

Une proposition politique pour un nouveau régime de sécurité sociale obligatoire auquel toutes les entreprises participeront. Il vise à réaliser une péréquation des flux de trésorerie en fonction du nombre de personnes présentes dans chaque entreprise. Il facilite l'embauche et la création d'entreprises et en retour, il pénalise les sociétés qui licencient. Un dispositif indispensable pour garantir un emploi à toutes et à tous.

Un dispositif pour contrer les licenciements à venir
par Benoît Borrits | 4 Mai 2020 | A la une, Blog

Alors que le chômage n’a jamais disparu en 40 ans, la vague de licenciements qui s’annonce va être source de nouveaux drames humains. Il est urgent de mettre un terme à cette situation. Une seule solution : imposer que l’ensemble des entreprises emploie toutes les personnes qui le souhaitent à des niveaux de salaires convenables. Et pour ce faire, un seul moyen : l’argent !

« Plus rien ne sera jamais comme avant » dit-on régulièrement avec cette crise du Covid-19. Mais il y a une chose dont on est déjà certain, c’est que les licenciements ont commencé et vont se poursuivre. Nous allons avoir un niveau de chômage sans commune mesure avec ce que nous avions préalablement à cette crise. Alors si plus rien ne doit être comme avant, ne pourrions nous pas imaginer une société débarrassée du chômage, une société dans laquelle les individus auraient le choix entre plusieurs emplois et où les entreprises seraient à la recherche de travailleur.ses ? Eh bien cette société est possible et il faut nous y engager au plus vite pour ne pas avoir à subir une relance à grand coup de remise en cause des acquis sociaux sans aucune prise en compte de l’écologie.

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Diviser le salariat :
l’État employeur en dernier ressort
par Benoît Borrits | 14 Mai 2020 | A la une, Blog

Avec l’irruption de la crise économique du covid-19, le thème de l’emploi va revenir en force dans le débat politique et avec lui, la proposition d’État employeur en dernier ressort. Une proposition a priori séduisante mais qui dédouane les entreprises de toute politique de l’emploi et qui consacre la division du salariat entre les « employables » et les autres.

Suite au confinement nécessité par la pandémie du Covid-19, de nombreuses PME vont faire faillite et certaines grandes entreprises préparent déjà de futurs plans de licenciements. Immédiatement, de nombreux contrats d’intérim ont été rompus, des CDD ne sont pas renouvelés et le chômage vient de connaître un première hausse.

Cette situation n’est pas nouvelle. Cela fait quarante ans que le chômage de masse frappe nos économies, chômage souvent arbitré par la précarité des contrats de travail courts, de l’intérim, de l’auto-entrepreneuriat et autres mini-jobs. C’est dans ce contexte que la proposition de l’État employeur en dernier ressort émerge régulièrement dans le débat politique. Il s’agit d’un concept qui a été théorisé par Hyman Minsky, économiste post-keynésien, et remis au goût du jour à la gauche du parti démocrate avec la Modern Monetary Theory. En deux mots, l’État s’engage à embaucher toute personne qui le souhaite au salaire minimum pour réaliser des tâches que les collectivités locales vont déterminer en fonction des besoins. À une échelle microéconomique, cela correspond à l’expérimentation française des territoires zéro-chômeur.

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Nouvelle parution

Editions Gallimard - 576 pages

Extrait du sommaire

LEURS VIOLENCES

LA RÉPRESSION À LA POSTE, UNE ARME AU SERVICE DES CONTRE-RÉFORMES / Gaëlle Differ, Eddy Talbot

L’OBSERVATOIRE DE LA RÉPRESSION ET DE LA DISCRIMINATION SYNDICALES / Didier Gelot

GILETS JAUNES, ON NOUS APPELAIT LES PRISONNIERS POLITIQUES / Pierre Bonneau

LAISSEZ-NOUS RESPIRER / Appel collectif

 ANATOMIE D’UNE RÉPRESSION SYNDICALE AU COLLÈGE RÉPUBLIQUE, À BOBIGNY/ Jules Siran

RIPOSTONS À L’AUTORITARISME ! / Des membres à l’initiative du collectif

2019, MULTIPLICATION DES ATTEINTES GRAVES À LA LIBERTÉ DE LA PRESSE EN FRANCE / Dominique Pradalié

ANTIFASCISME CONTRE BARBARIE : L’AUTODÉFENSE POPULAIRE AU COEUR DES LUTTES / Geneviève Bernanos

QUAND LE MINISTÈRE DU TRAVAIL S’ATTAQUE AU SYNDICALISME INTERPROFESSIONNEL / Gérald Le Corre

 

Les lectures de Blandine

Editions Gallimard - 576 pages

2010, Rome. Ilaria, la quarantaine, trouve sur le seuil de sa porte un jeune Éthiopien qui dit être à la recherche de son grand-père, Attilio Profeti. Or cet homme, aujourd'hui âgé de quatre-vingt-quinze ans, n'est autre que le père d'Ilaria. Celle-ci habite un appartement qui fait face à celui de son frère, Attilio Profeti car il porte le même prénom que son père.
Troublée par sa rencontre avec ce migrant qui déclare être son neveu, Ilaria commence à creuser dans le passé de son père. À travers l’enquête d’Ilaria qui découvre un à un des secrets sur la jeunesse de son père, Francesca Melandri met en lumière tout un pan occulté de l’histoire italienne : la conquête et la colonisation de l’Éthiopie par les chemises noires de Mussolini, de 1936 à 1941 — la violence, les massacres, le sort tragique des populations et, parfois, les liens qu’elles tissent avec certains colons italiens, comme le fut Attilio Profeti.

Dans ce roman historique où l’intime se mêle au collectif, Francesca Melandri apporte un éclairage nouveau sur l’Italie actuelle et celle des années Berlusconi, dans ses rapports complexes avec la période fasciste ( par exemple la présence et les interventions économiques des chefs d'entreprise italiens dans les années 70 en Ethiopie, au plus fort du régime du DERG de Mengistu par l'intermédiaire de ces anciens "coloniaux", dont fait partie Attilio Profeti).

Naviguant habilement d’une époque à l’autre, l’auteur nous fait partager l’épopée d’une famille sur trois générations et révèle de façon bouleversante les traces laissées par la colonisation dans nos sociétés contemporaines.

Au-délà de cette trame essentielle le roman nous donne aussi à voir le terrible périple de ce jeune migrant d'Ethiopie en Italie, les raisons  dramatiques qui l'ont obligé à partir et son errance de centres de détention notamment en Libye en centres de rétention en Italie.

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Événements reportés

Cycle de séminaires organisés par six Fondations

La Commune de Paris : regards d’aujourd’hui

Cette réunion est reportée après l'été.
Nous vous tiendrons informés dès que la date sera fixée.

Le colloque du 60ème anniversaire du PSU

Organisé par

Institut Edouard Depreux

Initialement prévu
le vendredi 3 avril 2020
au Maltais rouge 40 rue de Malte 75011

est reporté au
6 novembre 2020

Réouverture du Centre Jacques Sauvageot
modalités

A partir du 2 juin,
Le Centre Jacques Sauvageot est à nouveau ouvert
chaque lundi sur RV, selon les modalités suivantes :

  • Ouverture de 11 heures à 16 heures seulement ;
  • Deux visiteurs possibles seulement : à 11 heures et à 14 heures
  • Demande préalable de RV à présenter la semaine précédente par courriel à : archives@institut-tribune-socialiste.fr

En ce qui concerne les précautions sanitaires,

  1. Eau, savon et gel hydro-alcoolique sont  disponibles sur place ;
  2. Les visiteurs devront désinfecter leur poste de travail après utilisation
  3. Ils devront respecter les gestes-barrières et porter un masque
  4. Pour la consultation de documents, prière si possible de se munir de gants
  5. Prière également d’apporter votre propre stylo ou crayon papier par mesure d’hygiène

A la rentrée le Centre Jacques Sauvageot
aura besoin de vous

Depuis sa création, le centre d'archives de l'ITS - le centre Jacques Sauvageot - a accueilli d'importants dons d'archives, et d'autres arrivent. Pour être accessibles et utiles, ces archives demandent bien sûr qu'on y travaille, et le Centre lui-même doit sans cesse améliorer les outils dont il dispose pour les faire connaître. C'est pourquoi il en appelle à tous ceux, qui pour quelques heures de temps en temps ou pour un travail plus systématique, seraient prêts à s'associer à ces travaux. Son programme de travail est suffisamment riche et varié pour satisfaire toutes les disponibilités et tous les intérêts.  Travailler sur ou autour des archives, c'est non seulement faire œuvre utile, mais aussi l'occasion de découvertes et d'apprentissage. Les volontaires bénéficieront des conseils d’une archiviste professionnelle.

Pour plus de détails, prenez contact à l’adresse

archives@institut-tribune-socialiste.fr

ITS, 40 rue de Malte, 11ème arrondissement de Paris

Métro : République ou Oberkampf

Contacts

Horaires du Maltais rouge et du Centre de documentation de l’ITS

Centre Jacques Sauvageot - Meixin Tambay - archives@institut-tribune-socialiste.fr

Le Maltais rouge - Ali Dabaj (06 36 11 84 35)

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Lettre d'information réalisée par Roger BARRALIS et Patrice DELABRE

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