Merci, chère Françoise, d’avoir pu nous permettre de participer au nom de l’Institut Tribune Socialiste (ITS) à l’adieu à Michel en compagnie de ses proches, de sa famille et de ses amis, de nous tous ici qui avons aimé sa personnalité, ses qualités, conjuguant intelligence, humour, bienveillance et courage.
Pour nous, pour moi, Michel, pratiquement pendant toute l’histoire du PSU, a été un camarade de combat pour un socialisme émancipateur, loin des impasses de la social-démocratie et du communisme soviétique. Pas seulement un camarade mais un ami politique avec qui on a partagé en particulier en ces inoubliables années 1970, idées, orientations et actions, combats multiformes...
Et puis, plus profondément encore, 50 ans après la création du PSU, en 2010, nous nous sommes retrouvés et Michel est alors devenu pour beaucoup d’entre nous, pour moi en particulier, un ami personnel que nous estimions et que nous admirions beaucoup. Sa détermination affirmée de contribuer aux débats en surmontant sa fragilité physique, nous a beaucoup touché.
Ce n’est pas le lieu ni le moment de rappeler son itinéraire, une histoire faite de luttes souvent difficiles, de débats, de passion, d’enthousiasmes, de victoires mais aussi de défaites, de déceptions, mais toujours avec l’espérance chevillée au cœur... Tout cet ensemble d’émotions que l’on appelle la politique...