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Lettre d'information de
l'Institut Tribune Socialiste

Lettre d'information N°28, octobre 2020

Les événements de septembre

Vendredi 18 septembre

Présentation par
Bernard Ravenel
de son dernier livre.

Cette présentation s'est déroulée dans le cadre de la 23ème réunion
de l’association ESU, PSU et UNEF années soixante

Mardi 22 septembre 


Présentation de 
la biographie de 
Michel Rocard 
et débat avec l’auteur
Pierre-Emmanuel GUIGO
maître de conférences
en histoire contemporaine
à l’université Paris-Est Créteil.

L'enregistrement de la soirée n'a malheureusement pas pu avoir lieu (c'est la faute à la COVID).
Nous vous proposons l'interview de Pierre-Emmanuel Guigo avec l'aimable autorisation de la Fondation Jean Jaurès.

Événements à venir

Cycle de séminaires organisés par six Fondations

La Commune de Paris : regards d’aujourd’hui

Cette réunion aura lieu le
14 octobre à 18h30
au Maltais rouge - 40 rue de Malte 75011 Paris

La Commune de Paris a été plurielle. Républicains, jacobins, blanquistes, internationaux, émules de Proudhon ou de Bakounine ou proches de Marx ont agi et combattu ensemble, mais différents.

Les clivages qui les distinguent sont anciens et ils ont travaillé la mémoire de la Commune par la suite. D’une certaine façon, ils sont toujours là.

Comment les assumer, sans les nier, mais sans reproduire les clivages qui ont fragilisé le combat démocratique et ouvrier ?

Comment regarder aujourd’hui la Commune, dans son unité et sa diversité ?"

Avec :

- Roger MARTELLI, historien, co-président de l’association des Amies et Amis de la Commune de Paris – 1871, qui présentera le thème général de la soirée,

- et Mathilde LARRERE, enseignante-chercheure à l'université Paris-Est-Marne-la-Vallée, spécialiste des mouvements révolutionnaires au XIXe siècle, qui évoquera les graffitis politiques en hommage à la Commune.

Le débat sera animé par Laurence DE COCK, professeure agrégée d’histoire-géographie en lycée à Paris, Docteure en Sciences de l'éducation.

En raison des contraintes sanitaires, le nombre de places est limité 
et l’inscription est obligatoire.
La séance sera retransmise en direct.
Le lien pour vous connecter est : 
https://youtu.be/nWEpW8M-5sE

Inscriptions auprès de la Fondation Gabriel Péri
inscription@gabrielperi.fr

Un témoignage de Bernard Ravenel,
sur Rossana Rossanda, qui vient de décéder à 96 ans 

Rossana Rossanda est une journaliste et une femme politique italienne, née le 23 avril 1924 à Pola (Royaume d'Italie, aujourd'hui en Croatie) et morte le 20 septembre 2020 à Rome.

Résistante puis membre des instances du Parti communiste italien dans les années 1950 et députée dans les années 1960, elle s'écarte de la ligne du parti après avoir fondé la revue mensuelle, devenue quotidien, Il Manifesto.

A propos de Rossana  ROSSANDA par Bernard Ravenel, président de l'ITS.

Après celle de Michel Mousel la disparition de Rossana Rossanda clôt le cycle le plus important de ma vie politique : celui des années 1970 où nous  avons tenté à la fois de penser et de construire une stratégie alternative complexe de sortie du système capitaliste avec comme objectif d’enclencher un processus de transition nécessairement de longue durée « parce que ce n’est qu’au travers « d’une longue période que peuvent se modifier les rapports de production et un Etat et non pas en quelques semaines ou en quelques mois, ni par des actes purement « politiques », de « pouvoir ».Une stratégie tirant les leçons du Chili et du Portugal,  prenant sérieusement en compte les problèmes de politique économique, les équilibres politiques, les alliances, etc…

Je reprends ici volontairement les formulations de Rossana Rossanda telles qu’elle les a exprimées dans son intervention au Congrès du « frère » italien du PSU, le PDUP (parti démocratique d’unité prolétarienne), qui s’est tenu à Bologne fin janvier 1976, auquel le PSU était invité. Victor Leduc qui avait une grande estime pour Rossana, s’est alors empressé de publier l’intégralité de son intervention dans Critique socialiste (n° 24).

De fait, à partir de sa réflexion approfondie sur les limites du communisme italien mais aussi sur l’échec du communisme stalinien après l’intervention soviétique en Tchécoslovaquie en 1969 –elle avait écrit avec .Lucio Magri un article intitulé « Prague est seule »qui avait secoué la direction du PCI...-- Rossana voulait prendre de front les problèmes de la révolution en Occident.. A l’instar de Gramsci elle pensait alors l’idée de la révolution en Occident non seulement comme révolution sociale mais aussi comme le produit d’une évolution rapide de la gauche de classe liée à l’affirmation de la poussée ouvrière qui se manifestait en Italie comme en France depuis 1968.

C’est ainsi que s’opposant au « gradualisme » de la social-démocratie et au jacobinisme des uns et au néo-léninisme des autres, Rossana est entrée en force dans la réflexion du PSU post-Rocard...Plusieurs rencontres entre militants ouvriers des deux organisations furent organisées, et les échanges et rencontres personnelles  à Rome ou à Paris furent fréquents.

Pour lire la suite de la lettre, cliquer ici

Nouvelles parutions

Vers de nouvelles formes de mobilisation

Après la pause de l’été, la colère est toujours là, elle est alimentée par une politique gouvernementale qui conjugue trois inacceptables : un plan de relance qui accorde tout aux entreprises, rien aux salariés, ni à l’hôpital, ni aux premiers de corvée ; des mensonges répétés et une gestion incohérente des mesures sanitaires, que ce soit à l’école, dans l’entreprise ou dans la rue. Mais la stratégie de la peur constitue un puissant outil de contention en exagérant systématiquement les dangers réels du COVID (voir plus loin) et en servant de justification à la violence instituée.

Lettre N°17 14 septembre 2020

Dans ce contexte liberticide et anxiogène, la mobilisation des gilets jaunes le 12 septembre a montré le retour d’un fort contingent de manifestants déterminés (sans doute 12 à 15 000, contre 6000 selon la police), avec l’approbation par la population de ceux qui était dans la rue, sur les ronds-points ou sur le bord du Tour de France les jours précédents. Cependant, ce ne sont pas les grandes foules de 2018. 

Pour lire la suite de la lettre, cliquer ici

Dans un monde en bouleversements rapides et complexes le champ du mondial devient décisif posant en des termes renouvelés la question de l'articulation du national à l'international. Le mondial, loin d'être un facteur extérieur secondaire, ne faisant qu'apporter  des corrections négligeables aux problèmes locaux, apparaît comme une réalité intérieure omniprésente façonnant la vie des Etats, des sociétés et des individus. Les nations et les peuples sont pris dans la tourmente de la mondialisation et y résistent sous des formes  singulières. Un besoin apparaît, visant à prolonger ces résistances par la recherche et la promotion de nouvelles alternatives internationales solidaires et démocratiques.

Servir de repère dans la confrontation plurielle des idées, mieux éclairer les grandes tendances, les enjeux de la scène internationale et les forces qui la structurent, ainsi que les luttes et les solidarités qui s'y nouent, révéler les antagonismes sociaux sous-jacents, telle est l'ambition de Recherches internationales.

D'inspiration marxiste, d'un marxisme dégagé de toute école et ouvert au débat et à la controverse, la revue accompagne les activités de l'association "Espace(s) Marx" et de la Fondation Gabriel Péri dont elle est partenaire.

Lire l'éditorial de Michel Rogalski
"Surarmement à l'horizon"

Après la publication d’Avec Rocard, Gérard Lindeperg nous offre le second volet de ses mémoires. Avec la Loire relate son expérience de responsable socialiste et de député. Sans langue de bois ni faux-semblant, il nous révèle les arcanes de la vie politique à Saint-Étienne et les coulisses de l’Assemblée nationale. Le récit commence au début des années 1990, à une époque où la droite était hégémonique dans la Loire. Il déroule sur une décennie l’histoire de la gauche dans ce département industriel sinistré ; il dévoile au plus près la vie d’une fédération socialiste, longtemps déchirée, qui parvint à se reconstruire et à retrouver sa place parmi les grands partis du département. L’auteur dessine d’un trait vif les portraits de nombreux acteurs de la période et témoigne de son attachement à une ville qui lui rappelle le Creusot de son enfance. Ce livre comble opportunément un vide dans l’histoire sociale et politique du département de la Loire dont il souligne les singularités.
Gérard Lindeperg homme politique français, fut un proche collaborateur de Michel Rocard. Il est viceprésident de la Fondation Jean-Jaurès.

Actualité

Par Romaric GODIN

Europe Solidaire Sans Frontières

Un an après la publication de Capital et idéologie, les propositions contenues dans le dernier ouvrage de l’économiste ne constituent pas, loin de là, un programme commun à la gauche. Explications avec des députés PS, EELV et LFI.

C’est un paradoxe assez surprenant. Thomas Piketty est un des rares économistes français de réputation mondiale « de gauche » – ou qui, du moins, se définit comme tel –, et ses deux derniers ouvrages ont connu un succès planétaire. Dans le dernier, publié au Seuil voici un an, Capital et idéologie, il revendique clairement une ambition politique, avec un chapitre qui contient plusieurs propositions et envisage le « dépassement du capitalisme » par l’avènement d’un « socialisme participatif ». Et pour autant, la gauche française, elle, semble regarder ailleurs et ne pas prendre en compte l’aspect propositionnel de l’économiste.

Très commodément placé en fin d’ouvrage, le chapitre « Éléments pour un socialisme participatif au XXIe siècle » ne comptait que 78 pages. C’était une sorte de livre dans le livre permettant de piocher quelques propositions concrètes sans se donner la peine de lire les 1 110 pages précédentes. Bref, c’était un chapitre fait pour les hommes politiques de gauche et un appel du pied clair à intégrer ces propositions dans les futurs programmes de la gauche. …

Pour lire la suite du texte, cliquer ici

Histoire du PSU

Le colloque du 60ème anniversaire du PSU

Organisé par
l'Institut Edouard Depreux

Vendredi 6 novembre 2020

au Maltais rouge

« Derrière l’affiche : être militant du PSU (1960-62) »

« La dimension internationale du PSU en 1960 »

Dans le cadre des contraintes sanitaires liées à la covid,
plus aucune inscription n’est possible

Archives, documentation

1ère rencontre ITS sur les archives PSU

Vendredi 2 octobre 9h

Présentation des fonds d’archives sur le PSU détenues par l’ITS et d’autres centres d’archives ; création d’un réseau sur les archives PSU 

Dans le cadre des contraintes sanitaires liées à la covid,
plus aucune inscription n'est possible.

Disparitions

Paul MEFANO

Paul MEFANO, né en mars 1937 est décédé le mardi 15 septembre à l'âge de 83 ans

Paul Méfano, compositeur et fondateur de l'Ensemble 2e2m, est décédé le mardi 15 septembre à l'âge de 83 ans. Créateur de plusieurs centaines d’œuvres, sans exclusive esthétique, cet homme toujours enclin au débat d’idées (il a été membre des ESU/PSU) est apparu aux yeux d’Olivier Messiaen, l’un de ses principaux maîtres, comme « un révolté bouillant et puissant, une sorte de Berlioz du XXe siècle ».

Né en mars 1937, à Bassorah, en Irak, Paul Méfano a étudié la musique à l'Ecole Normale de Musique avant d'intégrer le Conservatoire de Paris avec Darius Milhaud. Il se rend ensuite à Bâle pour suivre les cours de Pierre Boulez dont il est un admirateur inconditionnel. Il compose des Estampes Japonaises en 1959, des « haïkaï » plus courts que ceux que Messiaen composa en 1962. 

Créateur de l'ensemble 2e2m (Etudes Expressions des Modes Musicaux) à Champigny sur Marne, en 1972, il tourne partout sur la planète avec cet ensemble qu'il dirige et avec lequel il enregistre une quarantaine de disques. Dans les années 70, Paul Méfano s'est consacré à l'art lyrique. Il a notamment composé une de ses plus grandes œuvres, Micromégas, "une action lyrique", selon son compositeur, en 7 tableaux (d’après Voltaire).

(Notice établie par Claude Picart)

Jacques RAYNAUD

Jacques RAYNAUD est décédé le 22 août 2020 dans sa quatre-vingt-onzième année.
Ancien adhérent de la 20ème section de Paris du PSU dans les années soixante, il présida le 10 mars 1965 un meeting PSU de soutien à la liste d’union démocratique aux élections municipales parisiennes, auquel participèrent Serge Mallet, Gilles Martinet et Robert Verdier (archives ITS/Centre Jacques Sauvageot).
Il avait apporté son soutien à l’ITS en 2015.

Son épitaphe parue dans Le Monde le décrit comme « fidèle militant dans la mouvance de Rosa Luxemburg, Victor Serge et Victor Fay, sans oublier un sentiment reconnaissant pour le vieux maître de sa jeunesse David Bronstein ».

Journaliste parlementaire, il publia en 2011 aux éditions L’Harmattan un livre sur les six présidents (d’alors) de la Vème République.

Ouverture du Centre Jacques Sauvageot

A partir de septembre le Centre Jacques Sauvageot
est ouvert chaque lundi sur RdV, 
selon les modalités suivantes :

  • Ouverture de 11 heures à 16 heures seulement ;
  • Deux visiteurs possibles seulement : à 11 heures et à 14 heures
  • Demande préalable de RdV à présenter la semaine précédente par courriel à : archives@institut-tribune-socialiste.fr

En ce qui concerne les précautions sanitaires,

  1. Eau, savon et gel hydro-alcoolique sont  disponibles sur place ;
  2. Les visiteurs devront désinfecter leur poste de travail après utilisation
  3. Ils devront respecter les gestes-barrières et porter un masque
  4. Pour la consultation de documents, prière si possible de se munir de gants
  5. Prière également d’apporter votre propre stylo ou crayon papier par mesure d’hygiène

 

Accès aux locaux du Maltais rouge

En raison des contraintes sanitaires
la capacité d’accueil du Maltais rouge est réduite à

  • 25 personnes maximum en aménagement  “salle de travail”
  • 40 personnes maximum en aménagement  “conférences”

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Lettre d'information réalisée par Roger BARRALIS et Patrice DELABRE

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