Logo ITS

Lettre d'information de
l'Institut Tribune Socialiste

Lettre d'information N°30, 26 novembre 2020

Jean-Claude GILLET n'est plus

Jean-Claude GILLET

Jean-Claude Gillet est décédé à l’hôpital de Bayonne le 20 novembre à l’âge de 79 ans.

Notre ami, notre camarade Jean-Claude Gillet n’est plus ; il est décédé à l’hôpital de Bayonne le 20 novembre à l’âge de 79 ans.

Adhérent à 17 ans au Parti socialiste autonome (PSA) il fut membre du PSU à sa fondation ; militant étudiant, il fit partie du Bureau national de l’UNEF en 1963/64, puis devint secrétaire national des étudiants du PSU en 1965/66. 

Militant du PSU pendant 20 ans, il y exerça de nombreuses responsabilités, en section comme au niveau fédéral, dans les trois départements dans lesquels il résida successivement : Paris de 1966 à 1969 ; Pyrénées-orientales – rebaptisée fédération catalane – de 1969 à 1975 ; et Charente-maritime de 1975 à 1979). Elu à la Direction politique nationale en 1974, il démissionna du PSU en décembre 1979.

Il milita ensuite à Bordeaux où il entama en 1990 une carrière universitaire dans les sciences de l’éducation et devint professeur des universités en 2000 ; auteur de nombreux ouvrages sur l’animation et les animateurs, il créa en 2003 le réseau international de l’animation (RIA).

Retraité en 2003, il co-coordonna à partir de 2007 la réalisation d’un ouvrage collectif sur les étudiants du PSU, puis s’attacha à partir de 2010 à travailler sur l’histoire et la mémoire du PSU, écrivant de nombreux ouvrages dont plusieurs consacrés à l’action nationale du PSU, notamment en mai 68 et dans les années 70, mais aussi aux combats nationalitaires de trois fédérations départementales du PSU (Corse, Catalane et pays Basque). 

Co-fondateur de l’Institut Tribune Socialiste (ITS) en 2013, dont il a animé les débats au cours de la décennie, Jean-Claude alliait à la qualité de son travail de chercheur ses capacités reconnues de propagandiste actif et d’organisateur hors-pair. La passion militante qui l’animait n’avait de pair que son ouverture aux autres et son souci de solidarité humaine ; le souvenir nous en restera et ses nombreux livres en seront comme la trace permanente. 

Jean-Claude, tes camarades ne t’oublieront pas ! 

Sa biographie dans le dictionnaire Le Maitron

Jean-Claude Gillet en vidéo à l'ITS

Jean Claude Gillet présente son livre sur Le PSU et la question Basque

Jean Claude Gillet ouvre une réunion consacrée à l'indépendantisme

Jean-Claude Gillet travaille au Centre de Documentation Jacques Sauvageot

Événements de novembre

Vidéo de la réunion-débat
du Mercredi 18 novembre en Webinaire 

 

Avec

Anne EYDOUX, membre des « Economistes atterrés»; maîtresse de conférences au Cnam, elle est chercheuse au Centre d’études de l’emploi et du travail (CEET) et au Laboratoire interdisciplinaire de sociologie économique (Lise).

Nicole TEKE, doctorante en sociologie du travail au sein du laboratoire « Institutions et Dynamiques Historiques de l’Économie et de la Société, (IDHE.S-UMR 8533) » de l’université Paris Nanterre; co-autrice de l’ouvrage « Pour un revenu de base universel. Vers une société de choix » (éditions du Détour /Mouvement français pour un revenu de base, 2017) et co-fondatrice du « Collectif pour un droit au revenu ».

Événements à venir

Le Congrès de Tours

décembre 1920 - décembre 2020

ORGANISÉ PAR REAL 
(RENCONTRE DES ÉLUS ET DES ACTEURS LOCAUX)
LE SAMEDI 12 DÉCEMBRE
À TOURS, 
SALLE DES FÊTES DE L’HÔTEL DE VILLE, 
PLACE JEAN JAURÈS / 16H À 21H.

Il y a un siècle les délégués de Tours, au-delà de leurs divisions, voulaient changer le monde. Leurs rêves et leurs espoirs sont-ils toujours les nôtres ?

 DÉCEMBRE 1920 

À Tours, le 18ème congrès de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) est celui de la grande scission du mouvement ouvrier, entre socialistes et communistes. C’était il y a un siècle, la gauche française se séparait. Un schisme international. Impliquant nombre de familles politiques, et deux branches principales. Il fallait choisir : socialistes ou communistes. Dès lors la gauche s’est conjuguée au pluriel. Et l’histoire politique s’en est trouvée durablement changée.

 DÉCEMBRE 2020 

Quels regards porter sur cet évènement inaugural et les conséquences qui en ont résulté ? ✓ Un siècle après, où en sont les gauches, les différents courants de gauche et de l'écologie qui combattent pour une société libérée de l’exploitaion et de toutes les dominations ? Réflexions et débats d’historiens, de militantes et militants politiques ! En 2020, il s’agit moins de « commémorer » que de s’interroger sur l’avenir : La gauche, toujours ? Un peu, beaucoup, passionnément ?

PROGRAMME

° Allocution de Emmanuel Denis, maire de Tours.

DEUX TABLES RONDES :

La « vieille maison », disputée entre divers copropriétaires... Avec leurs conflits, parfois leurs réconciliations.
Regards d’historiens : Gilles Candar, Jean-François Claudon, Eloïse Dreure, Jean-Numa Ducange, Roger Martelli, Bernard Ravenel*

Une « nouvelle maison » à construire ? Sur quelles fondations ? Avec qui ? Pour quels combats ? Débat avec des responsables politiques...
Débat pluraliste animé par Denis Sieffert, éditorialiste de Politis, avec Clémentine Autain (Ensemble !), Alexis Corbiere (LFI), Alain Coulombel (EELV), Gérard Filoche (GDS), Benjamin Lucas (Génération.s), Christine Poupin (NPA), Guillaume Roubaud-Quashie (PCF), Boris Vallaud (PS).

Inscription à l'adresse ci-dessous :
rencontreelusacteurslocaux@gmail.com

Nouvelles parutions

Une réforme discrète et hop !
la France est revenue à l’Ancien Régime

Article paru le dimanche 15 novembre 2020
Par Jean Claude Boual

Un décret, pris au cœur de l’été, a modifié radicalement la façon d’administrer le pays. Désormais, tout ce qui organise la vie sociale locale (urbanisme, biodiversité, éducation…) est devenu le fait du ministère du « maintien de l’ordre ». La mise en œuvre de l’état d’urgence l’illustre déjà, explique l’auteur de cette tribune (tribune initialement publiée sur le site d’information Reporterre).

Jean-Claude Boual, syndicaliste et militant associatif, a été président du Collectif des associations citoyennes pendant cinq ans (2014-2019). Il a aussi travaillé près de quarante-cinq ans sur la question des services publics, en tant que fonctionnaire, dans plusieurs ministères.

***

Dans une discrétion totale, au cœur de l’été, le gouvernement a modifié l’organisation des services déconcentrés de l’État dans les départements. Par un décret du 14 août 2020, les Directions départementales interministérielles (DDI), sous la responsabilité du Premier ministre depuis leur création, en décembre 2009, deviennent « des services déconcentrés de l’État relevant du ministre de l’Intérieur. Elles sont placées sous l’autorité du préfet de département ».

Ce texte change fondamentalement la façon d’administrer le pays, subrepticement.

Lire le texte en entier

La peur recule, développons la solidarité, la résistance et l’autonomie

Note de lecture

Thomas Piketty et Michel Husson ont eu un débat sur France culture le 23 octobre... (podcast à écouter).

Jean-Michel Kay nous livre sa propre note de lecture de "Capital et idéologie "

Pensées politiques de Thomas Piketty

Alain Bihr et Michel Husson, deux universitaires retraités, militants de longue date de la « gauche de la gauche », ont publié une critique des thèses de Thomas Piketty sous le titre Thomas Piketty, une critique illusoire du capital1. Ils confrontent naturellement Piketty à Marx, et reprochent à Piketty de placer les sources des inégalités dans les idéologies, et non dans la structure sociale. Pour eux, le livre aurait dû s’appeler Inégalités et idéologie.

C’est évidemment un faux procès. Dans l’introduction à son Capital au XXIe siècle, Piketty annonce parfaitement la couleur : ce sont les patrimoines qui l’intéressent. Capital n’est pas une marque déposée. Son sens le plus ancien, aux origines de l’économie politique, est celui de « qui peut produire un revenu ». C’est Adam Smith, dans le lent cheminement de sa Richesse des nations, qui va lui donner une signification plus précise, celle de « ce qui permet de mettre des gens au travail ». Et il finira par cette trouvaille fondamentale : « L’industrie [c'est-à-dire la production, au sens large] de la société ne peut augmenter qu’autant que son capital augmente. » On verra que ce n’est pas du tout le sujet de Piketty. La passion – éminemment platonique – de Thomas Piketty, c’est la redistribution ; et le domaine où ses connaissances sont difficilement contestables, c’est la fiscalité2. D’où l’envie de mettre la deuxième au service de la première.

Comme l’explique Piketty, pour situer Capital et idéologie, il faut revenir au Capitalisme au XXIe siècle. Le sujet de celui-ci est simple : au cours des 40 dernières années, les inégalités de patrimoine dans nos sociétés sont revenues au niveau de ce qu’elles étaient avant la Première Guerre mondiale. Les deux guerres mondiales, l’inflation qui les a suivies et la crise de 1929 les avaient réduites. Piketty explique cette remontée de la façon suivante : le taux de rendement des patrimoines (immobiliers, financiers) est supérieur au taux de croissance de la production (celle-ci mesurée par le produit intérieur brut, PIB). Les détenteurs des plus gros patrimoines n’en perçoivent en général que les revenus qu’ils veulent consommer, donc une partie minime de ceux-ci. Deux conséquences : la première, c’est que ces revenus ainsi capitalisés échappent à l’impôt sur le revenu ; la seconde est que, ainsi réinvestis, ils accroissent la concentration du capital. En outre, la concurrence fiscale internationale a tiré fortement vers le bas l’impôt sur les bénéfices et sur les revenus financiers

Lire le texte en entier

Archives

Archives en mouvement :

les vingt ans du

Collectif des centres de Documentation en 
Histoire Ouvrière et Sociale

Journées d’études, 10-11 juin 2021,
Campus Condorcet, Aubervilliers

À l'occasion de son vingtième anniversaire, le Collectif des centres de documentation en histoire ouvrière et sociale (CODHOS), dont les membres vivent et accompagnent au quotidien ces bouleversements, organise deux journées d’études pluridisciplinaires autour des sources de l’histoire sociale. Elles seront l’occasion de poursuivre les missions qu'il s'est fixées lors de sa création : organiser et favoriser les rencontres et les échanges entre chercheur·e·s en sciences sociales et archivistes, bibliothécaires, documentalistes et autres professionnel·le·s de la conservation, sur cette relation entre l’événement social et historique, l’archive produite et l’utilisation qui en est faite.

L'appel à communication pour ces journées de juin 2021 est sur Calenda : https://calenda.org/811996

Les propositions de communication, rédigées en français ou en anglais, devaient être envoyées au plus tard le 1er décembre 2020

Contacts :

Rossana Vaccaro, coordinatrice des référents,
Service Soutien à la recherche et à l'innovation, GED-Campus Condorcet/CHS : rossana.vaccaro@campus-condorcet.fr

Aurélie Mazet, responsable des archives confédérales IHS CGT : 
a.mazet@ihs.cgt.fr

 

Devoir de mémoire

Nous avons reçu le message suivant de Bachir Ben Barka,
fils de Mehdi Ben Barka

50 ans après le décès du général de Gaulle et de la mère de Mehdi Ben Barka

Il y a cinquante ans, décédait le général de Gaulle.
Au même moment, à quelques semaines d’intervalle, s’éteignait ma grand-mère, Fattouma Bouanane, la mère de Mehdi Ben Barka. Hémiplégique depuis l’annonce de l’enlèvement de son fils, elle a vécu dans l’espoir de connaître la vérité sur son sort. Pourtant, le 5 novembre 1965, la lettre suivante lui était transmise par l’ambassade de France à Rabat, par l’intermédiaire de son avocat Maurice Buttin :
« Veuillez faire savoir à la mère de Mehdi Ben Barka que le général de Gaulle a bien reçu la lettre qu’elle lui a adressée et qu’il tient à l’assurer que la justice exercera son action avec la plus grande rigueur et la plus grande diligence »

Ma grand-mère mourut triste et désespérée sans avoir su ce qui était arrivé à son fils. La promesse du Général ne fut jamais tenue, ni par lui ni par aucun de ses successeurs. Cinquante-cinq ans après l’enlèvement et la disparition de Mehdi Ben Barka, sa veuve, ses enfants, ses proches, ses amis et ses camarades en sont toujours à poser les mêmes questions : Qui sont ses assassins ? Où est sa sépulture ? Toutes les responsabilités ont-elles été établies ? Les réponses se trouvent des deux côtés de la Méditerranée. Seule une volonté politique commune de dépasser la raison d’Etat(s) est capable de faire en sorte que la promesse du général de Gaulle à ma grand-mère soit tenue. C’est seulement alors que, avec ma mère et ma famille, nous pourrons entamer notre deuil et connaître un début d’apaisement. Belfort.

le 9 novembre 2020
Bachir Ben Barka

Disparitions

Marie-Claude VAYSSADE

Marie-Claude Vayssade est décédée le 11 novembre 2020 ; membre du PSU de 1967 à 1974, elle avait participé à la commémoration du cinquantenaire de la création du PSU les 10 et 11 avril 2010, et y avait évoqué à la tribune ses souvenirs du PSU de Lorraine.

Nous saluons en elle la militante de toujours et son action au parlement européen  notamment à la Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes, dont elle a été présidente pendant quatre ans.

MC Vayssade au cinquantenaire du PSU

Marie C Vayssade
au cinquantenaire du PSU

Marie-Claude Vayssade est née le 8 août 1936 à Pierrepont (Meurthe-et-Moselle). Pendant ses études de droit public et de science politique, MarieClaude Vayssade est élue présidente de la Fédération française des étudiants catholiques (1958-1959). Ensuite, elle devient assistante à l'université de Nancy (1959-1967) avant de prendre la responsabilité d'un centre de formation ouvrière (1968-1979). Elle milite au sein du SNES puis de la CFDT (depuis 1964). Elle adhère au PSU en 1967, puis au PS en 1974 où elle devient la responsable « femmes » au sein du courant Rocard. Elle présente sa candidature à plusieurs élections locales, sans succès. En 1979, lors de la première élection au suffrage universel du Parlement européen, elle figure en 9ème position sur la liste socialiste, les femmes du PS ayant obtenu un quota de 30% de candidates. Marie-Claude Vayssade, élue, devient députée européenne dans une assemblée qui compte 16% de femmes. Comme d'autres élues, elle s'investit pleinement dans son mandat et exerce des responsabilités importantes: notamment présidente de la Commission juridique et des droits des citoyens (1984-1987). Avec Simone Veil (présidente du Parlement de 1979 à 1982), Yvette Roudy et d'autres, elle agit dès 1979 pour la prise en compte des situations des femmes en Europe et la reconnaissance de leurs droits en obtenant la création d'une Commission ad hoc (1979-1982). Celle-ci est transformée en commission d'enquête sur la situation de la femme en Europe, dont elle sera vice-présidente (1982-1984), et enfin une Commission des droits de la femme, où elle siègera de 1987 à 1994. Elle quitte le Parlement européen à cette date après trois mandats de 5 ans successifs. Marie-Claude Vayssade conjugue son engagement féministe avec le militantisme européen car elle est persuadée que l'Europe communautaire est une bonne échelle pour faire avancer les droits des femmes. Elle succède à Janine Lansier à la présidence de la commission Femmes pour l'Europe du Mouvement européen-France (créée en 1961 par Marcelle Lazard), elle préside la Coordination (française) pour le lobby européen des femmes (CLEF) de 1994 à 2000; elle milite pour le développement des centres d'information pour les droits des femmes (elle préside celui de Nancy). À Nairobi en 1985, puis à Pékin en 1995, elle participe aux conférences mondiales pour les femmes.
Marie-Claude Vayssade a reçu le prix Femmes d'Europe (France) en 2000.
• "L'Union européenne et l'égalité des chances entre les femmes et les hommes ", dans F. Gaspard (dir.), Les Femmes dans la prise de décision en France et en Europe, Paris, L'Harmattan, 1997, p. 57·62.

Gilbert STENFORT

Gilbert Stenfort, ancien membre du PSU à Dreux, s’est éteint le 2 novembre dernier dans sa 79ème année des suites de cancers. Signataire de l’appel du cinquantenaire du PSU en avril 2010, il avait participé en février 2015 avec l’Institut Edouard Depreux à l’inauguration de la résidence étudiante Edouard Depreux à Sceaux.
 Nous garderons de lui le souvenir d’un militant engagé, dévoué et infatigable, ainsi que d’un camarade et d’un ami fidèle

MC Vayssade au cinquantenaire du PSU

Une belle figure de la vie sociale et culturelle drouaise vient de s'éteindre. Ancien professeur de mathématiques au collège Pierre et Marie Curie, puis principal adjoint de cet établissement avant de terminer sa carrière comme directeur de collège dans le Beaujolais et les Yvelines, Gilbert Stenfort s'est éteint ce lundi 2 novembre dans sa 79ème année. Il était père de quatre enfants.
Ancien officier dans l'armée de l'air, il a quitté l'uniforme durant la guerre d'Algérie, opposé à la conduite des opérations, il s'est alors dirigé vers l'enseignement.
Attaché a ses racines bretonnes, il a participé a la renaissance du mouvement régionaliste et culturel breton, dans les années 1970.
Il s'est également engagé au sein du Parti Socialiste Unifié puis au parti socialiste à partir de 1974. Il entretenait des relations amicales avec plusieurs leaders de gauche. Sa haute silhouette altière, sa pipe et son verbe puissant définissaient, en Gilbert Stenfort, un chef naturel.

C'est ainsi qu'il a longtemps été le responsable de l'Auberge de la Jeunesse, avant sa fermeture. Fondateur en 1969 et leader de la chorale des Troubadours Modernes qui a diffusé la chanson populaire française de qualité dans la plupart des pays européens à partir des années 70, il avait fêté le cinquantenaire du groupe en 2019. Il a également fondé la chorale de l'Université du Temps Libre. Il a été longtemps le responsable du groupe de randonneurs des Semelles de corde, au sein du Cercle laïque.

(Sources : messages de J. Thenaisy et B. Grinfeld ; article de presse )

Simone FAY

Jeanne-Simone FAY-PEYRIN, fille unique de Victor Fay, est décédée le 1er octobre 2020 à l’âge de 86 ans.
Elle est née le 11 mars 1934 dans le 12ème arrondissement de Paris, fille de Victor FAY et de Basia Perla (dite Paula) Kagan, son épouse tous deux nés en Pologne au début du siècle dernier. C’est en Pologne d’ailleurs, que Simone (son prénom usuel), habita auprès de ses grand-parents jusqu’en 1938.

Sa vie s’est toujours passée dans l’ombre de celle de Victor et Paula Fay, fortes personnalités dont les activités politiques et sociales ont été prédominantes durant toute leur existence. Elle s’impliqua d’ailleurs dès l’origine dans le fonctionnement de l’association des amis de Victor Fay créée par sa mère après la mort de Victor Fay en 1991 ; elle en a été la présidente jusqu’à sa mort. Généreuse de tempérament, ayant hérité de ses parents le goût du militantisme, citoyenne engagée dans la cité, elle s’est occupée longtemps de la section locale d’une union de consommateurs.

Elle avait apporté dès l’origine le soutien de l’association Victor Fay (aujourd’hui AAVPF) au cinquantenaire de la création du PSU en 2010, et s’était fortement engagée ensuite dans la création de l’ITS, avec Jean-Marie Demaldent, récemment décédé, qu’elle considérait comme le « fils spirituel » de Victor Fay.

Elle repose depuis le 27 octobre auprès de ses parents, au columbarium du Père Lachaise.

Centre Jacques Sauvageot

Dans le cadre du confinement
le Centre Jacques Sauvageot n'est ouvert que sur demande

Demande préalable de RdV
à présenter la semaine précédente par courriel à :
 archives@institut-tribune-socialiste.fr

Rappel des précautions sanitaires,

  • Eau, savon et gel hydro-alcoolique sont  disponibles sur place ;
  • Les visiteurs devront désinfecter leur poste de travail après utilisation
  • Ils devront respecter les gestes-barrières et porter un masque
  • Pour la consultation de documents, prière si possible de se munir de gants
  • Prière également d’apporter votre propre stylo ou crayon papier par mesure d’hygiène

Le Maltais rouge

En raison du confinement
le Maltais rouge est fermé au public
au moins jusqu'au 15 décembre

SOUTENEZ  L’ITS

SOUTENIR PUBLIQUEMENT
Si vous vous sentez solidaire de notre action, vous pouvez choisir de nous soutenir publiquement en nous envoyant un message.
Votre nom sera alors ajouté à la liste de soutien public.
Envoyez votre message de soutien

SOUTENIR FINANCIÈREMENT
Pour faire un don vous avez 3 formules

- Cliquer sur le bouton "Faites un DON" ci-contre
Un don – ponctuel ou récurrent - en ligne, sécurisé via Hello Asso

- Envoyer un chèque
Un don par chèque à l’ordre de « Institut Tribune Socialiste », 
adressé à : Institut Tribune Socialiste 40 rue de Malte 75011 Paris

- Faire un virement
Un don par virement bancaire au compte de l’Institut Tribune Socialiste
Banque : Crédit Coopératif IBAN : FR76 4255 9100 0008 0134 7686 108

Lettre d'information réalisée par Roger BARRALIS et Patrice DELABRE

Cet email a été envoyé à @, cliquez ici pour vous désabonner.