Lettre d'information de l'Institut Tribune Socialiste

Lettre d'information N°31, 14 décembre 2020

En cette fin d’année 2020, les fêtes habituelles …ne le seront pas ! La persistance de la seconde vague de l’épidémie de covid s’accompagne du maintien de restrictions sanitaires importantes même si les interdictions de déplacement sont levées ; et hors la veillée de Noêl, le couvre-feu s’appliquera de manière renforcée. C’est le prix à payer pour limiter les effets du coronavirus, alors que les estimations pessimistes situent à janvier-février l’apogée d’une « 3ème vague » qui ne dit pas son nom !

Dans ce contexte, la vie sociale en général restera donc tronquée ; mais il n’est pas nécessaire d’en rajouter en portant atteinte aux libertés individuelles comme le fait le gouvernement dans sa dérive autoritaire : propositions de lois et mesures administratives conjuguent leurs effets  aux violences policières pour entretenir un climat malsain qui porte atteinte aux libertés publiques. En témoignent encore les trois décrets qu’il a pris le 2 décembre, par lesquels trois fichiers de « sécurité publique » (PASP, GIPASP et EASP) ont été largement étendus : ils permettront le fichage massif de militantes et militants politiques, de leur entourage (notamment de leurs enfants mineurs), de leur santé ou de leurs activités sur les réseaux sociaux. Ces décrets sont d’ores et déjà contestés non seulement dans la rue, mais aussi en justice, devant le Conseil d’État.

L’année 2020 ne nous laissera pas un bon souvenir ! mais sans attendre d’espérer en des temps meilleurs, il n’est pas interdit de se détendre avec le groupe « les Goguettes » créateur de chansons qui nous aident à lutter et à vivre. Comme celle-ci : « 2020 dans l’Hexagone » sur l’air d’Hexagone de Renaud !

  1. Décret n° 2020-1511 du 2 décembre 2020 modifiant les dispositions du code de la sécurité intérieure relatives au traitement de données à caractère personnel dénommé « Prévention des atteintes à la sécurité publique »
  2. Décret n° 2020-1512 du 2 décembre 2020 modifiant les dispositions du code de la sécurité intérieure relatives au traitement de données à caractère personnel dénommé « Gestion de l'information et prévention des atteintes à la sécurité publique »
  3. Décret n° 2020-1510 du 2 décembre 2020 modifiant les dispositions du code de la sécurité intérieure relatives au traitement de données à caractère personnel dénommé « Enquêtes administratives liées à la sécurité publique »

A propos du centenaire du Congrès de Tours

Le centenaire du Congrès de Tours et le PSU

Il va y avoir cent ans dans quelques jours, à Tours, du 25 au 30 décembre 1920, se tenait le 18ème congrès du Parti Socialiste Unifié – Section française de l’Internationale Ouvrière (SFIO) ; dans la nuit du 29 au 30 décembre ce congrès votait majoritairement la transformation du parti en Parti communiste, Section Française de l’internationale Communiste ; dans la journée du 30 décembre, le congrès achevait ses travaux sous cette appellation, pendant que les minoritaires, ayant quitté le congrès, proclamaient séparément la poursuite du « Parti socialiste (SFIO) ». 

Dès lors, et jusqu’à aujourd’hui, le PSU de 1905, celui de Jaurès de Guesde et de bien d’autres, est mort, cédant la place aux « frères ennemis » communiste et socialiste.

Dès 1960, le nouveau PSU, celui dont l’ITS fait vivre la mémoire, proclamait dans sa « Charte pour l’unification socialiste » la nécessité du dépassement de cette division qui avait réduit à l’impuissance les forces luttant pour le socialisme, et le choix même de l’appellation du nouveau parti, le PSU, en témoignait.

C’est dire à quel point l’ITS est intéressé par les différentes manifestations qui commémorent ce centenaire. 


Bibliographie : on ne rappellera ici pour mémoire que deux ouvrages :

  • « le Congrès de Tours (1920) – Naissance du parti communiste français », présenté par Annie Kriegel – Collection Archives – Julliard – 1964
  • et l’indispensable somme constituée par le texte intégral du Congrès publié en 1980 par les Editions Sociales. 

A noter : 
Le colloque initialement prévu le 12 décembre 2020 à Tours
a été reporté à mars 2021

Organisé par REAL
(Rencontre des Elus et des Acteurs Locaux),
ce colloque est soutenu par des revues (dont Les Débats de l’ITS) et sera organisé en deux tables rondes

Deux tables rondes

La « vieille maison », disputée entre divers copropriétaires... Avec leurs conflits, parfois leurs réconciliations.
Regards d’historiens : Gilles Candar, Eloïse Dreure, Jean-Numa Ducange, Roger Martelli, Jean-François Claudon

Une « nouvelle maison » à construire ? Sur quelles fondations ? Avec qui ? Pour quels combats ? Propositions de responsables politiques dans un débat pluraliste avec des membres des différents appels de 2020 des sensibilités de la gauche et de l'écologie...

Bernard Ravenel, président de l’ITS, participera à ce colloque.

Jusqu’au 31 janvier 2021, le Musée de l’histoire vivante de Montreuil présente une exposition « Aux alentours du Congrès de Tours » 

PUBLICATION "AUX ALENTOURS DU CONGRÈS DE TOURS 1914-1924"

ll y a maintenant cent ans, le 25 décembre 1920 s’ouvrait à Tours, le XVIIIe congrès de la section Française de l’internationale ouvrière. La majorité des délégué.e.s décidait que leur parti devait adhérer à l’internationale communiste. Mais cette décision très majoritaire ne fondait pas seulement un parti communiste, elle divisait en deux le socialisme en France car se maintenait aussi un parti socialiste. Cette scission irrémédiable et définitive de la gauche politique et du mouvement ouvrier marqua l’histoire du XXe siècle. Pour retracer l’histoire des dix années qui conduisirent de la première guerre mondiale aux premières conséquences de ce congrès historique, une trentaine de chercheur.e.s a été réunie. Par des textes courts et incisifs, elles et ils narrent ce processus. Habitué.e.s des archives, leurs articles sont accompagnés d’une riche iconographie. Documents connus et méconnus, d’autres inédits donnent toute sa force au récit et à sa compréhension. Ils rendent vivants femmes et hommes aux prises avec l’Histoire et avec sa mémoire.

Avec les contributions de

Éric Aunoble, Alain Bergounioux, Adeline Blaszkiewicz-Maison Annie Burger-Roussennac, Gilles Candar, Frédéric Cépède, Vincent Chambarlhac, Christian Chevandier, Julien Chuzeville, Alexandre Courban, Guillaume Davranche, Denis Denisov, Eloïse Dreure, Michel Dreyfus Jean-Numa Ducange, Romain Ducoulombier, Bernard Frédérick, Thierry Hohl, Benoît Kermoal, Nicolas Kssis-Martov, Marion Labeÿ, Elisa Marcobelli, Roger Martelli, Claire Marynower, Jean-Louis Panné, Claude Pennetier, , Morgan Poggioli, Guillaume Roubaud-Quashie, Alain Ruscio, Stéphane Sirot, Gilles Vergnon, Jean Vigreux, Serge Wolikow. Avec le soutien de la Fondation Jean Jaurès et de la Fondation Gabriel Peri

Nouvelles parutions

De Paris à Téhéran, d’Alger à Santiago ou de Bagdad à Port-au-Prince : tout au long de l’année 2019, ces villes ont été le théâtre de manifestations populaires qui ont toutes replacé le social au centre du jeu international, laissant la politique dans l’impuissance. En 2020, la circulation d’un virus mortifère, transmis par des millions d’interactions sociales, défiait tous les gouvernements de la planète. Alors que le social semblait naguère régi par le politique, les deux instances semblent avoir aujourd’hui échangé leurs attributs. Les relations internationales sont devenues inter-sociales. L’arène internationale ne se limite plus à une simple juxtaposition d’États mais est sous l’emprise d’un tissu social qui conditionne de plus en plus l’action des dirigeants. 

C’est l’analyse de cette conquête sociale de l’international qui est au centre de ce livre. Car les conflits actuels ne sont plus dominés par le choc des armées, mais alimentés par des phénomènes de souffrance sociale comme la pauvreté, l’insécurité alimentaire, les rivalités communautaires. Et derrière ces mouvements populaires, les entrepreneurs d’opinion, médias, réseaux sociaux, lanceurs d’alertes, acteurs privés en tous genres remodèlent les relations internationales à leur gré… Les relations inter-sociales conduisent à une nouvelle lecture du monde et de ses enjeux, elles inspirent l’urgence de nouvelles politiques étrangères et de nouvelles diplomaties. Professeur de Relations internationales à Sciences Po, Bertrand Badie est l’auteur, entre autres, de La fin des territoires (1995, réed. 2014), L’impuissance de la puissance (2004, réed. 2013), et plus récemment de Le temps des humiliés. Pathologie des relations internationales (2014), Nous ne sommes plus seuls au monde (2016), Quand le Sud réinvente le monde (2018) et L’hégémonie contestée (2019).

Lire l'introduction de Bertrand Badie

Note de lecture

"Steack barbare,
hold-up végan sur l'assiette"

par Jean-François Merle 

Début décembre, Singapour aura été le premier État au monde à autoriser la consommation par le grand public de viande artificielle issue de la transformation cellulaire, en l’occurrence des nuggets de poulet. Il y a déjà une dizaine d’années que des chercheurs ont cherché à produire de la viande à partir de cellules souches qui se reproduisent en laboratoire, un peu comme elles le font dans le cycle animal ou dans le corps humain. Mais ce qui est moins connu, c’est l’intérêt que de grandes multinationales portent à ces expérimentations pour développer des stratégies en direction des assez nombreuses start-ups qui surgissent dans ce domaine, qui elles-mêmes tissent des liens d’intérêts réciproques avec des fondations ou des ONG qui soutiennent le mouvement vegan.

Dans un ouvrage publié au début de l’année 2020 par les éditions de l’Aube et la Fondation Jean-Jaurès : « Steak barbare », le journaliste Gilles Luneau raconte dans une enquête passionnante les cheminements qui consistent à surfer sur les excès de l’élevage industriel pour dévaloriser toute forme d’élevage, y compris issu de l’agriculture biologique, à s’appuyer sur l’empathie en faveur du bien-être animal pour condamner toute modalité d’abattage et, au bout du compte, à promouvoir un extraordinaire renversement des concepts consistant à qualifier de « viande propre » ou de « viande saine » les produits de l’industrie de la transformation cellulaire, que ce soient des cellules animales ou végétales, puisque ces start-ups parviennent aussi à produire des aliments ayant le goût de la viande ou du poisson à partir de protéines végétales transformées. 

Archives

1ère rencontre ITS
sur les archives PSU 

Vendredi 2 octobre a eu lieu au Maltais rouge, à l'initiative de l'ITS, la 1ère rencontre de neuf centres de documentation possédant des archives du PSU.

Cette rencontre a permis à chaque centre de faire connaître son fond documentaire.
Chaque présentation a été enregistrée en vidéo et leur lien d'accès privé est disponible sur demande auprès de Manon Dognin

Mel : institut.tribune.socialiste@gmail.com

Hommage à Jean-Claude GILLET

par Bernard Ravenel

       Avec Jean-Claude Gillet s’en va un homme, un militant du PSU qui aura accompli et pensé de manière exemplaire une rupture forte avec toutes les formes d’engagements politiques jusque-là vécus et pratiqués dans les traditions communiste et social-démocrates. Il appartient de fait à la génération du baby-boom qui va bouleverser les mouvements traditionnels de jeunesse communistes, socialistes ou chrétiens.

       Chaque génération politique connaît son moment initiatique à partir duquel elle vit et lit son propre temps. Ce moment aura été la guerre d’Algérie alors soutenue par le parti socialiste et modérément combattue par le parti communiste. A 17 ans, lycéen, en 1958, Jean-Claude adhère au Parti socialiste autonome, le PSA, qui vient de quitter la SFIO pour mener sans entrave la lutte contre cette « sale guerre ». Etudiant, à 19 ans, en 1960, il entre à l’UNEF et au PSU, qui vient de se constituer en intégrant le PSA, Ces deux organisations se coordonnent pour amplifier la difficile mobilisation contre la guerre et contre un régime installé par l’armée.

Photo Pierre Collombert

JC Gillet dans la cour de la Sorbonne à propos de laquelle il a écrit "un Épisode méconnu de la vie de la Sorbonne en mai/juin 1968"
Vous pouvez également vous procurez à l'ITS : "Au coeur des luttes des années soixante - Les étudiants du PSU"

À l’UNEF comme au PSU l’engagement de Jean-Claude, et son ardeur militante le portent vite à des responsabilités d’abord locales et puis nationales dans ces deux organisations.

      La guerre enfin finie, Jean-Claude va jouer un rôle important dans la construction des ESU dont il va devenir le secrétaire national en 1965. Devenu permanent du PSU - il se disait ironiquement alors un « révolutionnaire professionnel » - il fait alors une vaste tournée dans les villes universitaires pour reconstituer les ESU en fort déclin après la guerre et, par un intense travail de conviction et d’organisation, il réussit à faire des ESU une force politique incontournable dans le monde étudiant. A l’époque, secrétaire d’une section étudiante à la résidence universitaire d’Antony, j’avais été très impressionné par cette réussite pour moi inattendue...

     Jean-Claude avait su intercepter, capter les idées, les comportements, les humeurs et les aspirations des jeunes étudiants des « sixties ». Et ce seront ces nouveaux militants qui joueront un rôle déterminant dans l’UNEF de 1968... Et Jean-Claude se retrouve en Mai en plein centre du centre du Mouvement en tenant le très visible stand dans la cour de la Sorbonne sous le regard attendri et certainement approbateur de Victor Hugo dont la statue est ornée d’un grand macaron PSU...

     En 1969, Jean-Claude se retrouve en province, dans les Pyrénées Orientales où il devient secrétaire fédéral du PSU. Il s’implique bientôt complètement dans la préparation du congrès de Lille en 1971 qui doit décider de l’avenir du PSU en pleine période de mobilisations sociales et où l’on pense plus ou moins clairement que Mai 68 n’aura été qu’une « répétition » de la révolution à venir. La compétition pour la direction politique du futur mouvement populaire est à la fois en dehors et à l’intérieur du PSU, elle est rude, presque violente. C’est la conception du parti révolutionnaire qui est en jeu. 

     Au cours de ce congrès mémorable, Jean-Claude est choisi comme porte-parole de son courant. Disposant d’une solide connaissance de la révolution soviétique qu’il considère comme fondamentalement anti-démocratique et s’inspirant d’une riche réflexion menée par une partie dissidente de la gauche communiste italienne (le groupe du « Manifesto »), réflexion déjà entamée par la gauche du PSU, Jean-Claude va défendre ardemment et brillamment la thèse du « mouvement politique de masse ». La question posée est le rapport entre mouvement de masse et organisation politique : celle-ci ne doit plus être comprise comme conscience externe au mouvement, mais comme une synthèse continue entre le mouvement et le patrimoine politique du mouvement ouvrier. Face aux partisans, d’ailleurs divisés, du parti révolutionnaire d’avant-garde, Jean-Claude, craignant à juste titre la logique fractionniste aboutissant inévitablement à des ruptures, défend dans un climat surchauffé et parfois hostile, la nécessité et la possibilité de maintenir l’unité du parti et de le faire évoluer vers une conception du Parti comme instrument de coordination des luttes. Ce que sera le PSU au moment de la lutte des Lip... 

    On peut alors dire que Jean-Claude a dynamisé une réflexion fondamentale qui remet en question le rôle du parti politique et de l’Etat politique au-dessus de la société. Et ce processus ne peut être combattu que par un mouvement venant de la base, c’est-à-dire sous la forme d’un mouvement autogestionnaire... Un apport théorique fondamental pour l’évolution du PSU.

     Dans sa fédération des Pyrénées orientales Jean-Claude a aussi pris conscience de la problématique de la « colonisation intérieure » déjà dénoncée par l’occitaniste Robert Lafont. Soucieux de resituer cette question dans la pensée marxiste, une question d’ailleurs complètement négligée ou ignorée par toute la gauche politique française restée farouchement jacobine, Jean-Claude entend démontrer l’importance et la complexité de la « question nationale » en interaction avec la lutte des classes. Il apporte ainsi les bases théoriques solides pour le positionnement et l’action du PSU sur la question des « minorités nationales » ou des « nationalités » opprimées en France qui sera l’objet d’une conférence organisée à Perpignan en 1972. Celle-ci élaborera le programme du PSU sur une question devenue très sensible, en Bretagne, en Corse, en Occitanie, en Catalogne et en « Euskadi ». 

     Jean-Claude fera par la suite un travail historique sur les luttes menées dans ces régions, en interrogeant les acteurs PSU et sympathisants qui les avaient menées, une contribution exemplaire à l’histoire du PSU mais aussi des populations concernées. Eternel militant, Jean-Claude a continué le combat en s’engageant dans la lutte toujours recommencée « pour l’émancipation nationale et sociale du peuple basque » comme l’indique le titre de son récent livre consacré au PSU et la question basque.

    Jean-Claude quittera le PSU en 1979 à la fin du mandat de Michel Mousel qui avait succédé à Michel Rocard à la direction du PSU et pour qui il avait une solide et affectueuse estime. L’élection présidentielle se profile à l’horizon et on s’interroge sur la meilleure candidature possible pour le PSU. Michel Mousel et moi rencontrons alors Jean-Claude pour lui poser la question. Il décline la proposition car ne croit plus à un avenir intéressant pour le PSU. 

Michel Mousel et Jean-Claude Gillet
le 13 mars 2018 au CJS
Photo Patrice Delabre

     Mais les rapports resteront étroits entre nous et nous nous retrouverons après la fin du PSU pour réfléchir ensemble sur la portée de notre « aventure politique » à un moment où tout reste incertain et nébuleux mais où se maintient une volonté de comprendre en profondeur un monde menacé de mort, un besoin de solidarité et de sens et d’une certaine continuité entre passé et futur. Jean-Claude nous quitte au moment où sa capacité d’analyse, de penser globalement et d’agir localement nous est plus nécessaire que jamais. 

   Bernard Ravenel, président de l’Institut Tribune Socialiste (ITS)

Disparitions

Jacques KARILA

Jacques KARILA est décédé le 24 novembre 2020 à l’âge de 94 ans. Il était membre du PSU à sa fondation en 1960.

Sa notice Maitron indique qu’il fut secrétaire de la fédération des Etudiants socialistes SFIO du Rhône, avant de contribuer à la création du PSA puis du PSU. Il avait rejoint le parti socialiste en 1972. Il était ingénieur.

Georges DANTON

Ancien Président de l’UNEF, Georges Danton est décédé le 1er décembre 2020 dans sa 86ème année.

Georges Danton fut président de l’UNEF en 1958-59 (cf son témoignage). Il était militant des Étudiants socialistes SFIO, puis  du PSA et du PSU, où il fut membre du courant Rocard. Il rejoignit ensuite le Parti socialiste et fut adjoint au maire PS de Riom de 1995 à 2005. Il était cadre dans l’industrie (Idéal Standard, Renault véhicules industriels, Jacob Delafon).

L’Association des Anciens de l’UNEF a salué sa mémoire par le communiqué suivant : « Au début de la Ve République, il a donné une dimension supplémentaire au syndicat étudiant en associant mouvements de jeunesse, syndicats d’enseignants et centrales ouvrières dans des actions communes en vue de la défense des libertés publiques et universitaires menacées par la poursuite de la guerre d’Algérie, avec le souci de maintenir l’unité du mouvement étudiant. Sa simplicité, son dynamisme et sa force de caractère resteront dans la mémoire de tous ceux qui ont milité à ses côtés. »

photo de Michel Langrognet

Centre Jacques Sauvageot

Le Maltais rouge

Dans le cadre du confinement
le Centre Jacques Sauvageot n'est ouvert que sur demande

Demande préalable de RdV
à présenter la semaine précédente par courriel à :
 archives@institut-tribune-socialiste.fr

Rappel des précautions sanitaires,

  • Eau, savon et gel hydro-alcoolique sont  disponibles sur place ;
  • Les visiteurs devront désinfecter leur poste de travail après utilisation
  • Ils devront respecter les gestes-barrières et porter un masque
  • Pour la consultation de documents, prière si possible de se munir de gants
  • Prière également d’apporter votre propre stylo ou crayon papier par mesure d’hygiène

En raison des contraintes sanitaires
l'accès au Maltais rouge reste limité

Pour tous renseignements

lemaltaisrouge@gmail.com
ou
tel: 06 36 11 84 35

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Lettre d'information réalisée par Roger BARRALIS et Patrice DELABRE

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