L’histoire, et donc les leçons du passé, est présente dans cette lettre ITS d’avril au travers de la restitution filmée de l’après-midi du 26 mars consacrée au PSU face à la dernière phase de la guerre d’Algérie – et notamment la lutte contre l’OAS- et aux accords d’Evian qui ont organisé le cessez-le-feu du 19 mars 1962 : évocation en images et en témoignages qui ont permis aux acteurs de l’époque de transmettre leurs expériences aux générations d’aujourd’hui. Venant après les sessions consacrées au 27 octobre 1961 et au 8 février 1962, cette séance s’inscrivait dans le cycle mémoriel du soixantième anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie organisé par l’ITS à partir des luttes du PSU alors naissant ; ce cycle illustre bien l’un des objectifs de l’ITS : l’histoire des idées et actions du PSU, en ce qu’elles font encore sens aujourd’hui.
L’actualité dans cette lettre c’est en particulier la Guerre en Ukraine, avec la vidéo de la soirée « la Gauche et l’Ukraine » tenue le 31 mars au Maltais rouge par les Six Fondations à l’initiative de l’ITS ; parmi toutes les manifestations organisées contre l’invasion russe et en soutien aux Ukrainiens, il s’agissait en particulier d’évoquer les réponses de la solidarité internationaliste, ce qui fut fait, y compris au niveau syndical.
L'actualité de ce mois de mars, cela a été aussi le décès d'Alain Krivine, dont les 30 premières années militantes ont côtoyé l'existence du PSU ; nous évoquerons sa figure le mois prochain dans la lettre ITS.
Les « futurs », ce sont évidemment, s’agissant de l’Ukraine, le retour espéré le plus rapidement possible à la paix et à la reconstruction, afin que les populations déplacées puissent rentrer au pays mais ce sont aussi :
- dans l’immédiat l’élection présidentielle en France, qui va déterminer les contours politiques des cinq années à venir ; au-delà du choix personnel de chacun, les idéaux qui ont été ceux du PSU constituent ici les éléments de nos choix ; la Lettre du mois de mai essaiera de tirer quelques éléments d’appréciation des résultats intervenus ;
- à plus long terme le devenir de notre « compagnon de route » depuis maintenant plus de deux années, ce covid 19 qui n’en finit pas d’évoluer – d’alpha en delta, d’omicron en BA2 – et que nous avions prévu d’ « ausculter » le 11 avril ; ce n’est que partie remise, en l’attente de la fin de la vague actuelle de contaminations !