Lettre d'information
de l'Institut tribune socialiste

Lettre N°15, octobre 2019

NOUVELLES VIDÉOS

Cycle de séminaires organisés par six Fondations

G7, contre-G7, la fin d'un cycle ?

le 24 septembre au Maltais rouge

Retour sur le contre-G7 : de la contestation à l’alternativeUn contre-G7 avec ses richesses et ses polémiques, à comprendre et décrypter.

En tant qu’opération de « com », la prestation d’Emmanuel Macron au G7 de Biarritz était assez réussie. Mais de ce sommet des « sept puissances économiques » et de leurs invités il n’est pas sorti grand-chose, sinon une occupation militaro-policière sans précédent de la région.

Et le « contre G7 » organisé par des plateformes nationale et basque ? Il voulait avec ses rencontres et manifestations construire des alternatives et protester contre des puissances de plus en plus autoritaires et bellicistes, au service des multinationales.

La mobilisation est demeurée inégale, la qualité des débats variable, la contestation frontale avec le G7 jugée par certains insuffisante.

Introduction

Bernard Dreano

Thomas Sommer-Houdeville

Débat

Vous pouvez retrouver ces vidéos sur le site de l'ITS

ÉVÉNEMENTS À VENIR

Mardi 15 octobre à 19h

au Maltais rouge

L'Institut Edouard Depreux organise

Réunion-débat

avec Gérard LINDEPERG

sur son parcours au PSU

à travers son livre : « Avec ROCARD »

De l’UGS au PSU, jusqu’à son départ de celui-ci avec Michel Rocard en 1974, Gérard Lindeperg fait revivre dans son livre « Avec Rocard » son entrée en politique au moment de la guerre d’Algérie et ses années de militantisme dans une section PSU de la région lyonnaise, comme son activité syndicale en milieu enseignant.

Mercredi 16 octobre à 18h30
au Maltais rouge, 40 rue de Malte, Paris 11èm (métro Oberkampf ou République)

Cycle de séminaires organisés par six Fondations

La démocratie locale à l’épreuve

des évolutions institutionnelles

Réunion-débat des six fondations
dans le cadre du cycle 2019/2020

« La démocratie locale
et les nouvelles formes d'interventions citoyennes »

Dans la situation actuelle de crise profonde de la représentation politique, le retour au local, aux territoires et aux citoyens peut-il être un moyen de réinventer la démocratie ?

Mais les évolutions institutionnelles de la dernière décennie, allant toujours vers le « plus grand » (métropoles, « grandes régions », territoires regroupant les communautés de communes, ces dernières elle-mêmes regroupées, regroupements cantonaux, ….), ne vont-elles pas à l’encontre de cette exigence par l’éloignement toujours plus grand du citoyen par rapport aux centres de pouvoirs ? Le cas des métropoles n’en est-il pas l’un des plus représentatifs ?

Georges GONTCHAROFF, responsable politique et associatif (ADELS, UNADEL…), acteur des politiques de décentralisation, et ancien membre du Bureau National du PSU contribuera le 16 octobre à la présentation de cette problématique.

ÉVÉNEMENTS MARQUANTS

Revenons un instant sur un événement de l'été pour lequel Michel Mousel nous a écrit le texte ci-dessous.

Message d’une cité du centre de la France

En juillet dernier, la valse des festivals estivaux s’est augmentée d’une nouvelle partition, le Festival des Idées, à La Charité sur Loire. Le joyau de l’architecture clunisienne a ouvert ses espaces à « la vitalité des idées et des expériences qui réussissent, pour refuser la fatalité d’une société qui court à la catastrophe écologique, sociale et démocratique ». Et aussi « faire tomber les murs, faire naître un horizon commun ».A l’initiative de Guillaume Duval, d’Alternatives Economiques, et de Christian Paul , ancien député de la Nièvre, avec le soutien d’un large rassemblement de personnalités « de gauche » et la coopération de plusieurs médias comme Politis, l’Obs, Mediapart ou Libération, des revues (Basta !, Regards…) et certaines organisations de la société civile internationale comme la Fondation Heinrich Böll.

A l’occasion, deux débats (parmi une quarantaine) ont permis de voir les représentants des formations d’opposition s’entendre pour exiger que le débat politique en France ne s’enferme pas dans un affrontement Macron/Le Pen, mais guère sur les moyens d’y parvenir. Les participants (2000 environ), dont la présence révélait déjà bien la priorité qu’ils accordaient aux questions de fond en souffrance plutôt qu’aux aux compétitions pré-électorales voire même intra-organisationnelles, n’en parurent pas surpris. Mais ils l’ont sûrement été de découvrir un court entrefilet sur l’évènement dans un grand quotidien du soir, comme on dit, inséré dans une double page intitulée « Le PS à la recherche d’une nouvelle ligne », sans crainte du hors sujet total. Conception traditionnelle de la politique, quand tu nous tiens…

Lundi 23 septembre

de 10h30 à 12h au Maltais Rouge

Présentation de la note commentée

Interdire les armes nucléaires

Le jeudi 26 septembre a marqué la célébration par l’ONU de la « Journée Internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires ».

A cette occasion, la Fondation de l’Ecologie Politique a publié une note sur l’interdiction des armes nucléaires rédigée par deux porte-paroles d’ICAN France, la branche française de la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires (Prix Nobel de la paix 2017).

en présence des auteurs et d’expert-e-s de la question du désarmement

• Patrice BOUVERET
  auteur de la note de la FEP « Interdire les armes nucléaires », co-porte-parole de ICAN France et responsable de la publication La Lettre de Damoclès de l’Observatoire des armements,
• Aurélie BUYTAERT, membre de la délégation d’Abolir les armes nucléaires et d’ICAN France
• Alice CANABATE, Vice-présidente de la Fondation de l’Ecologie Politique
• Jean-Marie COLLIN, auteur de la note de la FEP « Interdire les armes nucléaires », co-porte-parole de ICAN France
• Bernard RAVENEL, Président de l’Institut Tribune Socialiste et ancien Président du Mouvement pour le désarmement, la paix et la liberté
• Mounir SATOURI, eurodéputé EELV, membre de la sous-commission « Sécurité et défense » du Parlement Européen

François Bonnet de Mediapart était présent dans la salle
et a écrit le 24 septembre un article accessible aux seuls abonnés
La campagne pour l’interdiction des armes nucléaires marque quelques points

• "Une dizaine d’États devraient ratifier le traité sur l’interdiction des armes nucléaires à l’occasion de l’assemblée générale de l’ONU. Ce traité, farouchement combattu par les puissances nucléaires, dont la France, a longtemps été dénoncé comme irréaliste, démagogique et dangereux. Il a au moins l’avantage de porter un débat étouffé ou interdit en France."

LECTURES

Brigitte Pascall a fait paraitre le 5 août 2019 sur son blog "LE BLOG DE BRIGITTE" (Blogs de Mediapart) un article sur le livre de Bernard Ravenel QUAND LA GAUCHE SE REINVENTAIT, LE PSU, HISTOIRE D'UN PARTI VISIONNAIRE (1960-1989)
( Edition La Découverte, 2016)

QUAND LA GAUCHE SE REINVENTAIT,
LE PSU, HISTOIRE D'UN PARTI VISIONNAIRE (1960-1989)
Bernard RAVENEL Edition La Découverte, 2016)

Ce livre comble un manque. On ne possédait pas d'histoire exhaustive de la stratégie nationale du PSU, année par année. Rien que des études partielles : "les idées du PSU", "Le PSU et les femmes", "Le PSU et le nucléaire", etc. Le travail de moine de Bernard Ravenel, nous racontant, année par année, le pilotage plus ou moins maladroit du PSU, est donc particulièrement précieux, irremplaçable. Qui plus est, raconté par un acteur de premier plan du PSU, puisque Ravenel fut tout à la fois Responsable des questions internationales et membre du BN du PSU, théâtre on va le voir de nombreux psychodrames, comme le départ précipité de Rocard en 1974.

Ravenel n'était ni Rocardien, ni gauchiste : on ne peut donc pas le soupçonner d'idolâtrie pour le député de Conflans-Sainte-Honorine. En ce sens, son livre permet de mettre utilement les points sur les i sur la véritable personnalité de Rocard, son immense part d'ombre, alors qu'il était véritablement porté au pinacle par les médias, au cours des années 70.

Ce livre est très copieux. Nous proposons de relater la période 1967-1974, qui est certainement l'âge d'or du PSU. C'est l'époque où il pèse le plus dans le champ politique français en général, -la Direction centrale des renseignements généraux n'hésitant pas à écrire en 1968 que le PSU est "le chef d'orchestre des évènements de Mai 68"(sic)-, dans la gauche en particulier.

Nous présentons d'abord le livre de Ravenel, puis nos commentaires personnels.

PETITES ANNONCES

Horaires du Maltais rouge et du Centre de documentation de l’ITS

Centre Jacques Sauvageot
Avec Meixin Tambay

Maltais rouge
Avec Ali Dabaj

lundi 9h30 /12h et 14h/17h

du lundi au vendredi
de 16h à 19h

RÉÉDITION D'AFFICHES DU PSU
Vente au profit de l’Institut Tribune Socialiste

Tirage limité / technique jet d’encre

Format : 40 x 50 cm affiche : 20,00 € affiches : 35,00 €

A retirer au 40, rue de Malte - 75011 Paris.

DISPARITIONS

Louis JOINET

Louis Joinet, cofondateur du syndicat de la magistrature, premier directeur de la CNIL et expert des droits de l’homme est décédé dimanche 22 septembre à l’âge de 85 ans.
Il fait partie de ces hommes dont on ignore le nom, mais dont l’ouvrage fut essentiel.

C’est à Paris, en 1955, que son impressionnante carrière professionnelle a débuté : il était alors éducateur spécialisé. Reçu six ans plus tard major aux concours du Centre national d’études judiciaires, future École Nationale de la Magistrature, sa carrière de magistrat est lancée. Aux quatre coins du monde, Louis Joinet a combattu avec ardeur toutes les violations des droits humains, notamment les disparitions forcées. Il fut d’ailleurs l’un des artisans de la convention internationale contre les disparitions forcées.

Mais Louis Joinet fut aussi, tout au long de sa vie, un joueur passionné d’accordéon. Une passion qui l’amena à s’intéresser au cirque et aux arts de la rue. Il assura ainsi, au moment de sa retraite, les fonctions de président du Conseil national des arts de la piste, puis de président du Festival international de théâtre de rue d’Aurillac.

Au nom des Anciens du PSU, des Amis de Tribune Socialiste et de l’Institut Tribune Socialiste, Bernard Ravenel, Président de l’(ITS) a tenu à saluer la mémoire de Louis Joinet qui, avec détermination, constance et courage, a su mener contre toutes les raisons d’Etat la grande bataille de la deuxième moitié du 20 è siècle, celle du respect et de la protection des droits de l’homme partout dans le monde. Se situant dans le sillage de la Révolution de 1789 il a donné au mot justice tout son sens profondément révolutionnaire pour toute l’humanité.

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