Lettre d'information
de l'Institut Tribune Socialiste

Lettre N°18, Janvier 2020

En ce début de sa huitième année d’existence,
l’ITS présente ses meilleurs vœux à ses lecteurs

L’année 2019 se termine en France par un mouvement social de grande envergure contre le projet gouvernemental de réforme des retraites ; ailleurs dans le monde, cette année a vu aussi de très nombreux mouvements de révolte populaire se dresser contre des régimes corrompus et dictatoriaux ; et il est fort probable que nombre de ces mouvements déboucheront à plus ou moins long terme sur des avancées démocratiques et sociales même si le passé récent a montré que cette évolution peut être ici ou là stoppée ou bloquée. Mais pour celles et ceux qui luttent pour un monde meilleur, l’espoir demeure partout, et fonde les vœux pour une année meilleure.

A l’ITS, les tâches en cours et les projets ne manquent pas pour développer et valoriser les fonds du Centre Jacques Sauvageot et les confronter au présent dans le cadre des Rencontres ITS organisées au Maltais rouge ; pour financer nos actions de 2020, nous sollicitons l’appui de toutes celles et tous ceux qui nous lisent ; l’ITS vit et se développe exclusivement grâce au soutien financier de ses donateurs, n’hésitez donc pas à répondre à l’appel enregistré ci-après :

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ÉVÉNEMENTS À VENIR

Mercredi 15 janvier à 19h au Maltais rouge

Cycle de séminaires organisés par six Fondations

LISTES CITOYENNES ET PARTIS
Réunion-débat des six fondations dans le cadre du cycle 2019/2020

« La démocratie locale et les nouvelles formes d'intervention citoyenne »

Le débat sur la démocratie locale est revenu dans l’actualité avec les prochaines élections municipales. On assiste à une floraison de listes citoyennes. Elles semblent devenues un passage obligé pour les candidats. Même les partis les plus fortement structurés ont recours à ce concept, au risque de le vider de son sens.

Ces tentatives pourraient indiquer la volonté d’associer plus directement les citoyens à la prise en charge des institutions locales. Elles résultent aussi d’une défiance des citoyens à l'égard des responsables politiques et plus largement de la sphère politique dans son ensemble.

Certes, cette défiance interpelle d’abord les partis politiques. Mais elle remet aussi en cause le modèle institutionnel actuel, qui combine démocratie représentative et gestion techno-bureaucratique. C’est le défi principal de la démocratie à inventer. La démocratie locale est une étape dans cette réinvention.

RENCONTRES

Jeudi 16 janvier à 17h à 19h au Maltais rouge

Rencontre avec
Pierre COURS-SALIES

autour de son dernier livre paru aux Editions SYLLEPSE

<< A la prochaine ! de mai 68 aux gilets jaunes >>

avec Abraham BEHAR

Que peut-il bien y avoir de commun entre Mai 68 et le mouvement des Gilets jaunes ? Cinquante ans après, les objectifs mis en avant par les mouvements de contestation trouvent un écho dans le soulèvement des Gilets jaunes. Le mouvement des Gilets jaunes s'inscrit dans la chaîne de mouvements populaires porteurs d'aspirations démocratiques radicales qui se sont manifestés à l’échelle internationale depuis les années 1960. Pour renouer ce fil avec 68, l’auteur étudie avec précision ce qui s’est passé, dans les entreprises, les services, les villes et les universités, ce qu’ont fait les divers partis et organisations afin de tenter d’élucider pourquoi il s’agissait alors d’une « révolution sans révolution ». De longue date, la protestation sociale est porteuse de préoccupations écologiques, de la demande de transformation radicale du travail, d'une volonté d'organisation collective des entreprises, des services publics et de la société, une autogestion généralisée, une démocratie démocratisée. Les mouvements populaires et les contestations radicales composent une sorte de projet, un espoir autant qu'un programme qui reste à écrire : Mai 68 est un arbre de la liberté comme le furent ceux plantés en 1793 en France.

Un livre qui permet de comprendre comment nous en sommes arrivés à la situation actuelle : un espoir est à reconstruire en confrontant ces réflexions aux questions posées par les Gilets jaunes. https://www.syllepse.net/A-la-prochaine-_r_76…

Pierre COURS-SALIES, sociologue, a été professeur à l’Université Paris 8-Saint-Denis. Il a publié La Liberté du travail (Syllepse, 1995) ; Les Mobilisations collectives (avec Michel Vakaloulis, PUF, 2003) ; Le Bas de l’échelle (Érès, 2006) ; il a également présenté Pierre Naville, Vers l’automatisme social : machines, informatique, autonomie et liberté (Syllepse, 2016).

Abraham BEHAR a été membre du bureau national du PSU et secrétaire général-adjoint du SNESup en mai 68

Samedi 18 janvier de 10h à 17h au Maltais rouge

"Ordre et désordre des territoires"

Réunion / Débat organisé
par le réseau
"SE FÉDÉRER POUR L'ÉMANCIPATION"

co-organisé par l’Association Autogestion (AA),
l’Association des communistes unitaires (ACU),
les Amis de Tribune socialiste (ATS), Cerises, la coopérative, l’Observatoire des mouvements de la société (OMOS),
le Réseau pour l’autogestion, les alternatives, l’altermondialisme, l’écologie et le féminisme (AAAEF),
le Temps des lilas, l’Union syndicale Solidaires

Problématique

L'organisation de nos territoires crée des inégalités et des ségrégations sociales (logement, emploi, niveau de vie, transports, services publics…), détruit la nature, les espaces naturels et agricoles (routes, urbanisation en tache d’huile, circulation...) et pourrit notre cadre de vie. Elle rend la démocratie impossible (conception monarchique, élections indirectes, complexité des organisations et manque de transparence).

Des réflexions, des mobilisations contre ce désordre ont lieu : luttes contre des projets écologiquement et socialement désastreux (des sans-terre brésiliens aux ZAD…), expériences locales (villes en transition, communes en autogestion).

En nous référant à ces mouvements, nous nous interrogerons : comment « refaire » territoire? Quelles coopérations égalitaires et solidaires dans les territoires? Comment préserver le vivant, protéger et réenchanter notre environnement ? Comment réinventer la démocratie à toutes les échelles?

L'organisation territoriale est le produit d'un ordre social et politique à l'échelle de la planète. Face à une conception néolibérale organisée autour d’une hiérarchie de métropoles, où le Sud est laissé à son sort (paupérisation des campagnes, entassement urbain prélude à migration vers le nord…), nous nous interrogerons à partir des luttes, des mobilisations et des réflexions qu’elles suscitent sur • une nouvelle articulation entre le local et les coopérations nécessaires aux échelles supérieures permettant l’autonomie et la solidarité des territoires, garantissant une démocratie active, préservant le rural, la nature et notre environnement • les spécificités et similitudes des villes du Nord et du Sud, les solidarités à mettre en oeuvre.

Nous nous appuierons entre autres sur les débats régionaux où des habitant.es auront échangé cet automne sur ce qu’ils/elles vivent, les expériences et luttes qu’ils/elles mènent, et les alternatives envisagées, ainsi que sur les dossiers des revues « Cerises, la coopérative » et « Contretemps ».

RENCONTRES

Mardi 18 février à 18h30 au Maltais rouge

Débat autour du livre

"A quoi sert la philantropie"

de Didier MINOT

Editions Charles Leopold Mayer

Quelle place occupe la philanthropie dans la stratégie du capitalisme ? Quelle alternative ?

Résumé

Ce livre a pour but de faire connaître la réalité de la philanthropie, mal connue en France, et de questionner sur son rôle réel. Alors que l’irresponsable course au profit conduit à la montée du chaos climatique, à la destruction de la démocratie et au risque de dictatures et d’apartheids instaurés au nom de l’urgence écologique, les tenants du système présentent ces évolutions comme inéluctables, mais affirment que la responsabilité des riches, à travers la philanthropie, va permettre de résoudre les problèmes.

Partant d’une perspective historique, le livre souligne que la place de la philanthropie est inversement proportionnelle à celle de l’action publique. La philanthropie dominante, directement liée aux entreprises et aux banques, en constitue l’instrument politique et la justification et parfois l’avant-garde. Les grandes fondations liées aux capitalistes du net et de la finance contribuent activement à la promotion de l’idéologie managériale et à la fuite en avant vers le « meilleur des mondes » qui tend à constituer un nouveau totalitarisme.

Fort de ce constat, le livre réaffirme la nécessité d’une action publique de grande envergure, et la nécessité des mobilisations citoyennes sociales et écologiques pour construire un monde plus solidaire.

Pour voir la présentation du livre http://www.eclm.fr/ouvrage-406.html

NOUVELLES PARUTIONS

Cet ouvrage présente le récit à deux voix d’une aventure de prospective du présent, conduite de 2012 à 2017 pour France Volontaires. Son objectif : renouveler le volontariat à l’international pour qu’il puisse relever les défis contemporains. En effet, les écarts se creusent entre un contexte mondial en mutation profonde et une abondance d’initiatives solidaires proposant des voies citoyennes alternatives qui montrent que la société civile est prête à se mobiliser (avec sa jeunesse) sur des enjeux planétaires.

Dans le cadre d’un volontariat au monde et d’une mobilité solidaire, les engagements citoyens de la société civile, les coopérations au sein des territoires et la formation de nouvelles alliances, nous semblent de nature à faire advenir des devenirs souhaitables.

Avant-propos de Jean-Daniel Balme / Préface de Sylvain Allemand / Postface de Charles-Benoît Heidsieck / Épilogue de Jean-Baptiste de Foucauld

Édith HEURGON, docteur en mathématiques appliquées, dirige depuis plusieurs décennies le Centre culturel international de Cerisy. Parallèlement, elle est conseillère en prospective du présent pour divers organismes parmi lesquels la plateforme France Volontaires.

Alain Raymond est ingénieur en agro-développement international (ISTOM-Angers), a diverses expériences de volontariat en Afrique et en Haïti avec les Volontaires du progrès, est fondateur et dirigeant des Ateliers de coopération (ACID), vacataire d'enseignement à l'Université Bordeaux Montaigne, ainsi que délégué à la prospective et à l'innovation chez France Volontaires.

Paru le 25/09/2019 Dimensions : 14 x21 cm Pages : 288 Prix : 19,00 €

Tribune libre

ETUDIANTS ET PRÉCARITÉ

Un article de Robi Morder

L’immolation de Lyon a bouleversé le monde étudiant au point de voir toutes ses organisations intervenir ensemble vis à vis des pouvoirs publics. Robi morder nous autorise à reproduire l'article qu'il a fait paraitre sur son blog de Médiapart.
Vous pouvez le retrouver également sur le site de l'ITS.

Le suicide récent d’un étudiant a mis sur la place publique ce que dans une grande discrétion, les organisations étudiantes et les associations ont décrit en tirant la sonnette d’alarme. On a aujourd’hui oublié la violence sociale de masse que subissent les jeunes. Il est temps de ne pas réduire la précarité étudiante à des chiffres. L’étudiant pauvre est un thème récurent depuis fort longtemps mais ce qui change c’est la possibilité donnée à un étudiant de travailler en respectant son besoin d’étudier. La politique d’insertion professionnelle en contrats précaires des moins qualifiés fait disparaître un bon nombre de postes en contrat de travail pour étudiants. En outre l’incertitude de l’avenir pèse sur l’étudiant « pauvre » et « méritant ». La précarité devient un horizon difficilement dépassable. La précarité est tout autant matérielle que morale. Il est temps de relire la Chartre de Grenoble de 1946 : ni charité, ni assistance : la dignité comme un droit !

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ALGÉRIE
Mémoires filmés de Mohamed HARBI

Depuis 2011, le documentariste et réalisateur Bernard Richard avec Robi Morder, sur une idée de Claude Kowal et avec la collaboration des éditions Syllepse, enregistrent les Mémoires filmés de Mohammed Harbi. À la fois archives, souvenirs personnels et leçon d’histoire en 37 heures.

Mohammed Harbi nous amène, à partir de l’histoire du mouvement de libération de l’Algérie et de son indépendance, à appréhender le présent. Rejoignant le mouvement nationaliste à 14 ans, membre de la direction de la fédération de France du FLN, Mohammed Harbi fut l’un des principaux promoteurs de l’autogestion après l’indépendance, emprisonné après le coup d’État de Boumedienne, il s’évade et est devenu un historien reconnu de l’Algérie contemporaine.
Comme ses ouvrages, son témoignage filmé constitue un apport essentiel à la compréhension de la révolution algérienne, de ses échecs et des possibilités ouvertes. Ne bénéficiant d’aucun soutien matériel institutionnel, les heures de tournage, les relectures et visionnages, le montage ont été assurés gracieusement par les initiateurs qui ont fourni le matériel (caméras, micros, etc.). Cette première étape a consisté, outre les rencontres préparatoires (6 séances enregistrées sur audio) en 30 séances d’entretiens filmés, relues et corrigées ou complétées par une deuxième série de 30 séances. Les deux séries d’entretiens ont été ensuite montées.
Parallèlement, une collecte auprès d’ami·es proches a permis de réunir 6 045 euros. Ceci était nécessaire et investi pour l’étape indispensable du montage par une professionnelle et du matériel supplémentaire. Dans le détail, 33 jours de montage à ce jour, disques durs de sauvegarde, DVD et clés USB de travail pour les différents membres de l’équipe.

Pour la troisième étape – finale –, il manque environ 4 000 euros.
Il s’agit :

* de l’étape finale du montage, soit 1 000 euros ;
* du toilettage du son, évalué à 2000 euros (nous ne pouvons faire effectuer un mixage qui, pour 37 heures, serait hors de prix) ;
* de la sauvegarde des masters (fichiers originaux de bonne qualité) sur plusieurs disques durs de sauvegarde et du matériel accessoire, soit environ 1 000 euros.

Début 2020, les archives filmées pourraient ainsi être disponibles et accessibles au public. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de votre contribution.

Bernard Richard, Robi Morder, Claude Kowal, Patrick Silberstein,
Éditions Syllepse, Association pour l’autogestion.

NOS LECTURES

Histoire de la FSU

Tome 1 :
« Une percée flamboyante (1993-1997)

Raphaël Szajnfeld
Préface de René Mouriaux

Tome 2 :
« Dans la cour des grands » (1997-2010)
Alain Dalançon, Josiane Dragoni, Jean-Michel Drevon (ccord.)
Préface de Sophie Béroud

Ecrite par un protagoniste des évènements (tome 1) puis par un collectif de militants (tome 2) et nourrie de nombreux documents d’archives de la FSU - dont beaucoup sont consultables sur le site de l’Institut de recherches de la FSU http://institut.fsu.fr/ - cette histoire de la FSU raconte la création de ce nouvel outil syndical né de l’implosion de la Fédération de l’éducation nationale – la FEN – qui avait marqué l’histoire syndicale des cinquante années suivant la seconde guerre mondiale. Cette vision quasiment « de l’intérieur » englobe tous les aspects des mouvements sociaux dans lesquels s’et déployée l’action de la FSU, qui veut résolument s’inscrire dans la recherche d’alternatives aux politiques néo-libérales ; mais elle en examine aussi ses éléments constitutifs, que ce soit en termes de structures ou de plateforme revendicative de la fédération.

Un livre à ne pas manquer pour qui s’intéresse à l’évolution du syndicalisme en France.

Si vous avez des coups de cœur dont vous voudriez faire bénéficier les lecteurs de cette lettre, vous pouvez nous les faire parvenir et nous les inscrirons dans les prochaines éditions.

DISPARITIONS

Maurice LAVAL

Maurice LAVAL est décédé le 31 octobre 2019 à Quimper à l'âge de 99 ans.

Maurice Laval avait été membre du Comité Politique National (CPN) du PSU de la fondation de ce dernier jusqu’en janvier 1963.
Né le 8 septembre 1920 à Saint-Symphorien (Indre-et-Loire) ; dessinateur d’imprimerie, serrurier, journaliste ; militant trotskyste de la IVe Internationale, membre du Parti socialiste, du Parti socialiste autonome, du Parti socialiste unifié ; résistant ; déporté ; adjoint au maire de Montrouge (Seine, Hauts-de-Seine).

Notice biographique de Maurice LAVAL dans le dictionnaire MAITRON

Alain DESJARDIN

Une soirée d’hommage à Alain Desjardin (voir lettre de décembre) aura lieu à l’initiative du CEDETIM et de plusieurs autres organisations en avril 2020.
La date précise en sera communiquée à nos lecteurs dans une prochaine Lettre ITS.

François-Noël MERCURY

“à propos du décès de François-Noël Mercury (cf lettre ITS de décembre)
nos lecteurs corses ont souhaité que soit publiée la version corse de sa notice biographique ; la voici ci-après ”

A morti di Francescu MERCURY hè ghjunta à l’impruvisu l’ottu d’aostu di u 2019.
Feci pari di u PSU da u 1968 à u 1988. In u 1969/70 era Prisidenti di u sindicatu di i vignaghjoli d’Aiacciu. À a mità di l’anni 70, u PSU di Corsica s’hè ritruvatu pettu à parechji urientazioni (incù sfarenti testi, di i quali quillu d’Antone MURATI è l’altru di Francescu MERCURY). Pocu à pocu sarà a pusizioni d’Antone MURATI chì s’hè imposta. Pà Francescu MERCURY, u PSU è a CFDT lucali erani andati versu l’autunomia. St’urientazioni fù inspirata assai, invuluntariamenti pò dassi com’ellu a dicia, da Michel ROCARD, chì incù u so rapportu « Décoloniser la province » (1987), hà datu a pratesa intillittuali è pulitica à i sfarenti currenti pulitichi, sindicali o associi, chì dinunziavani u culunialisimu in Corsica.

In u 1981, fù co Prisidenti di u Cumitatu di sustegnu à François MITTERRAND in Aiacciu.

In u 1988, mentri chì Michel ROCARD era Primu Ministru, l’anziani membri di u PSU, chì campavanu sempri comu un gruppu di riflessioni, ani apartu un dibattitu nant’à i cundizioni d’un veru sviluppu di a Corsica. Francescu MERCURY incalcava ind’è a so cuntribuzioni scritta ch’è u sviluppu, appughjendusi nant’à a riflessioni di u gruppu, duvia essa regulatu intorn’à :

i valori culturali
u rispettu di l’ambienti
a prumuzioni di a sucietà corsa.

CONTACTS

Horaires du Maltais rouge et du Centre de documentation de l’ITS

Centre Jacques Sauvageot Avec Meixin Tambay
lundi 9h30 /12h et 14h/17h

Maltais rouge Avec Ali Dabaj (06 36 11 84 35)
du lundi au vendredi de 16h à 19h

Lettre d'information réalisée par Roger BARRALIS et Patrice DELABRE

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