Le calme et la tempête ….
Sommes-nous en train de commencer à vivre un bref « cœur d’été » faussement tranquille ? C’est ce que pourraient faire croire la relative régression des feux de forêt, la continuation apparente de la « pause opérationnelle » dans les combats en Ukraine (malgré les déclarations diplomatiques offensives de la Russie) ou l’aspect devenu récurrent, donc banal, de la canicule ….
Pourtant, nous savons bien qu’il n’en est rien : pas assez d’eau aujourd’hui (l’usage en est limité dans 91 département), ni de gaz demain, une électricité nucléaire de plus en plus encombrée par ses déchets, avec un EPR toujours en mal de démarrage qui augure mal du plan Macron de « petits EPR », bref des ressources énergétiques de plus en plus déficientes dans un environnement « plombé » par l’absence de véritable ambition pour faire vivre la « transition écologique » proclamée, mais non incarnée …
Avec cela le spectre envahissant de famines dans les pays pauvres en raison de la pénurie céréalière causée par la guerre en Ukraine, la prolongation de celle-ci, et les tensions internationales de tous ordres, en bref partout des braises qui couvent sous les cendres….
Dans la très ancienne vision binaire de l’être humain (au moins depuis la Révolution française) « l’homme – ou la femme - de droite » pourrait être tenté de dire, face à la catastrophe climatique annoncée : « ne perdez pas de temps à croire ou à espérer, le pire est le plus probable ! » ; et « l’homme – ou la femme - de gauche », de lui répondre par référence à cette même Révolution : « on peut renverser les choses, corriger les injustices, faire triompher les principes du bien » ! En somme, soyons optimistes ! Agissons !
Une bonne illustration du fait que cette vision binaire est toujours vivace nous est donnée par le spectacle des reculs sociaux qui sont votés en ce mois de juillet à l’assemblée nationale par l’union des macronistes et de la droite : pas de revalorisation du smic, pas de gel des loyers, des aumônes sous forme de primes, et …. pas de taxes sur les richesses excessives ! Il y a encore beaucoup de pain sur la planche avant de renouer avec « les jours heureux », mais point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer !