A

Institut
Tribune Socialiste

Lettre d'Information N°54 -  Décembre 2022

EDITO

A l’approche des fêtes de fin d’année, nous adressons nos plus vifs remerciements à toutes celles et tous ceux d’entre vous qui nous ont manifesté leur soutien en répondant à l’appel que nous avons lancé le mois dernier ; notre objectif de 10 000 € est en passe d'être atteint et nous espérons bien y parvenir avant le 31 décembre si le mouvement de soutien enregistré en novembre se poursuit. 

La confiance de nos donateurs nous honore et nous engage et nous espérons rencontrer « en présentiel » - selon l’expression désormais consacrée - le maximum d’entre vous le 17 janvier prochain pour le « pot de nouvel an » de l’ITS ; pour celles et ceux de nos lecteurs qui ne sont pas en région francilienne, et qui n’auraient pas l’occasion de venir, nous restituerons au mieux possible l'événement, par l’image et le son, dans la lettre ITS de février 2023.

En cette fin d’année, les sujets d’anxiété et de préoccupations ne manquent pas dans le monde, et ils sont souvent, il faut bien le dire, plus nombreux que les sujets positifs, mais les mouvements de solidarité avec les peuples du monde en lutte sont actifs et nous évoquent tous les jours ce que nous pouvons faire en ce domaine. Ce numéro de la Lettre en rappelle quelques-uns et nous invite, notamment à travers plusieurs revues, à y réfléchir.

Notre rubrique « disparitions » nous rappelle ce mois-ci deux trajectoires de camarades disparus, et nous continuons à vous proposer des entretiens en vidéo d’autres camarades enregistrés lors du cinquantenaire du PSU en 2010.

Le cinquantenaire du PSU, c’était hier, et c’est déjà loin ! Depuis, nous avons créé l’Institut Tribune Socialiste, histoire et actualité du PSU, dont nous fêterons  le 17 janvier le dixième anniversaire, en même temps que les cinq ans de  notre centre d’archives, le « Centre Jacques Sauvageot » ; nous y mesurerons le chemin parcouru, et nous y évoquerons nos projets pour 2023 ; rendez-vous donc à nos lecteurs ce jour-là, en direct pour ceux qui pourront s’y rendre, en différé pour les autres !    

Venez fêter avec nous l'année 2023

Le mardi 17 janvier 2023 de 17 H à 20 H

Ami.es et soutiens de l’ITS, rendez-vous au 40 rue de Malte 75011 Paris
Pour démarrer convivialement la nouvelle année autour du pot de l'amitié,
débattons tous ensemble de l'actualité de
l'Institut Tribune Socialiste et du Centre Jacques-Sauvageot
et des projets pour 2023

SOUTENEZ L'ITS

SOUTENIR PUBLIQUEMENT

Si vous vous sentez solidaire de notre action, vous pouvez choisir de nous soutenir publiquement en nous envoyant un message.
Votre nom sera alors ajouté à la liste de soutiens publics.
Envoyez votre message de soutien

SOUTENIR FINANCIÈREMENT

Pour faire un don vous avez 3 formules

- Cliquer sur le bouton "Faites un DON" ci-contre
Un don – ponctuel ou récurrent - en ligne, sécurisé via Hello Asso

- Envoyer un chèque

Un don par chèque à l’ordre de « Institut Tribune Socialiste », 
adressé à : Institut Tribune Socialiste 40 rue de Malte 75011 Paris

- Faire un virement
Un don par virement bancaire au compte de l’Institut Tribune Socialiste

Banque : Crédit Coopératif IBAN : FR76 4255 9100 0008 0134 7686 108

Pour que nous puissions vous envoyer un reçu fiscal,
il faut absolument que vous nous fournissiez votre nom et votre adresse.

DONATIONS ET LEGS

Grâce à une donation, une assurance-vie désignant l'ITS comme bénéficiaire ou un legs, vous contribuerez à faire un geste important pour la réalisation de ses objectifs et la pérennisation de son Centre d'archives.

Pour tout renseignement, écrire à
ITS - Fonds de dotation, 40 rue de Malte 75011 PARIS

ÉVÉNEMENTS À VENIR

Cycle de séminaires organisés par sept Fondations

Mercredi 7 décembre  2022 à 18h30
Au Maltais rouge, 40 rue de Malte 75011 Paris 

Quelle place pour le travail aujourd’hui ?

Absent de la campagne électorale, le travail a récemment surgi dans le débat à gauche. Joue d'abord un contexte général marqué par la « grande démission » et les difficultés patronales de recrutement. Une part importante de ces tensions reflète le rejet de conditions de travail délétères, avec en particulier une perte de sens du travail et des interrogations grandissantes sur ses conséquences écologiques. Ce phénomène montait déjà avant la crise sanitaire, qui l'a accéléré. 

A gauche plus spécifiquement, le débat a été nourri par le constat d'une désaffection électorale des catégories populaires. Les salarié·es peu qualifié·es, précarisé.es, travaillant dans des PME et/ou soumis à un travail répétitif, tendent à s'abstenir ou à voter RN. La colère sociale provient pour une part de la dégradation du travail sous l'effet du « lean ou new public management ». Or si la gauche sait parler salaires et emploi, elle ne dit rien ou presque sur le travail. Que propose-t-elle par exemple aux soignant·es ou travailleuses du « care » qui démissionnent en masse, accablées par le mal-travail et les conflits éthiques ? Ou aux ouvrier·es dépossédé·es de leurs savoir-faire par les algorithmes ?

Au-delà des petites phrases et des tweets, comment sortir de ce déni ? Comment s'appuyer sur l'aspiration générale des salarié·es à mieux travailler ? Comment lier la lutte pour les salaires avec la défense du travail vivant ? Comment mieux associer la défense des retraites avec la reprise en main de leur travail par les premier·es concerné·es ? Comment faire de la réduction du temps de travail un instrument de la reconquête du travail ?

Les Sept Fondations vous proposent de venir en débattre.

Avec

Thomas COUTROT

Statisticien, économiste et militant associatif, chercheur associé à l’IRES, co-animateur des « Ateliers Travail et Démocratie »

débat animé par

Louise GAXIE

Fondation Gabriel Péri

Pour assister à la réunion en visio
Inscrivez-vous à la visio zoom

ACTUALITÉ

Le travail et la valeur : ignorance et mystification

Jean-Marie HARRIBEY

Jean-Marie HARRIBEY a signé le 8 octobre 2022 un article dans Alternatives Economiques et dans Médiapart un texte que nous portons à votre connaissance si vous ne l'avez pas lu.

"Au moment où le gouvernement s’apprêtait à soumettre son projet de loi réformant une nouvelle fois l’assurance chômage, un débat complètement surréaliste a gagné les rangs de la gauche politique."

ou

Soutien aux femmes et aux peuples d'IRAN

Le 26 novembre avait lieu au CICP, rue Voltaire, une soirée de soutien aux Femmes et aux peuples d’IRAN en lutte, soirée organisée par la Ligue des Femmes Iraniennes pour la démocratie (courriel : liguefemmesiraniennes.lfid@gmail.com) avec le soutien du CEDETIM. Un film y a été projeté portant sur la solidarité apportée aux femmes iraniennes depuis le début des années 80 par le MLF, après l’arrivée de Khomeiny au pouvoir, au moment où il a imposé le port du tchador aux iraniennes et après la manifestation très importante qu’elles avaient organisée et qui valut à ses responsables de passer 5 ans en prison. A leur sortie, la plupart d’entre elles sont parties à l’étranger et ont demandé le statut de réfugiée politique.

Nos camarades Monique Dental et Mijo Thomas y ont participé et Monique y est intervenue au titre du Réseau féministe « Ruptures » qui soutient depuis longtemps les luttes des femmes Iraniennes.

NOUVELLES PARUTIONS

De Mai 68 au Mouvement de Libération des Femmes (MLF)
sous la direction de Monique Dental et Marie-Josée Salmon aux Editions du Croquant.

Ce livre est issu des trois tables rondes organisées en mai 2008 par le Réseau Féministe « Ruptures » :

  • 1968 : La prise de conscience : des féministes à l’œuvre

  • 1970-1980 : La révolution féministe et ses conquêtes

  • 2008 : 40 ans après. Quel héritage ? Quelles transmissions générationnelles ? Pour quels engagements féministes ?


Le prix est de 12€ ou 16€ avec frais d'envoi payable par chèque à l’ordre du
Réseau Féministe « Ruptures »
et à adresser 38 rue Polonceau 75018 Paris.

A travers des témoignages et des analyses, ce livre nous fait vivre – ou revivre – l’avènement et l’essor du Mouvement de Libération des Femmes (MLF). Mai 68, en effet, a été la brèche par laquelle le mouvement féministe a ressurgi, contestataire, joyeux, mais aussi constructif. Pour autant, cette brèche ne s’est pas refermée : en irriguant la société, il a contraint les partis politiques et les syndicats à le prendre en compte. Une histoire souvent houleuse faite d’avancées et de reculs.

Ce qu’on appelle les acquis du féminisme sont le résultat de luttes opiniâtres et c’est pourquoi il importait de mettre en valeur les actrices souvent oubliées ou effacées de l’histoire. En Mai 68, en opérant une « révolution » dans la révolution, elles se constituent comme sujets en partant de leur vécu. Plus tard, les féminismes diront dans les manifestations : le féminisme a changé ma vie. Il apparait clairement que le mouvement féministe n’a rien de monolithique, qu’il se caractérise par la diversité des parcours de ses militantes et par la pluralité des courants.

Nous avons aussi souhaité marquer l’évolution du mouvement féministe : ses avancées, ses reculs, ses stagnations. Parfois on le croit mort et il ressurgit quand on ne s’y attend pas, comme aujourd’hui où il revit avec MeToo.

Connaître le passé éclaire le présent pour mieux penser l’avenir.

Monique Dental, Marie-Josée Salmon.

Nous avions prévu de consacrer le dossier de ce numéro de l’hiver 2022 à l’impérialisme ; en mettant en discussion les impérialismes ; en liant syndicalisme et luttes anti-impérialistes. L’entrée des troupes russes en Ukraine et la guerre, décidées par le régime de Poutine, ont percuté nos projets. Nara Cladera, Hortensia Inés, Julien Troccaz, Baptiste Larvol-Simon et Verveine Angeli racontent les deux convois vers l’Ukraine du Réseau syndical international de solidarité et de luttes, les intenses rencontres avec les syndicalistes de ce pays en guerre, leurs besoins et comment nous avons tenté d’y répondre.

L'extrême droite
dans le monde

Coordination du dossier
Michel Rogalski

L’ÉCONOMIE DE GUERRE NE PEUT QUE TUER LA MONDIALISATION

Le président Emmanuel Macron n’a pas mâché ses mots et a d’emblée lancé à propos de la guerre russo-ukrainienne « Nous sommes entrés en économie de guerre ». Parole certainement pesée et généralement utilisée pour faire accepter des sacrifices en invoquant de grandes valeurs comme le prix de la liberté. C’est vrai que la période hivernale s’annonce périlleuse entre menaces sur le pouvoir d’achat, pénuries d’énergies et ralentissement de la croissance, et pas seulement chez nous en Europe mais largement au-delà.
Certes, nous étions habitués à l’usage réitéré et opportuniste de la formule – François Hollande nous avait également informés que nous étions en guerre contre la Syrie – mais cette fois-ci l’auteur de ces propos veut nous signifier quelque chose de bien plus profond. C’est la logique sur laquelle l’économie mondiale fonctionnait depuis bientôt cinquante ans qui vient de basculer sur autre chose dont il peine ou n’ose d’ailleurs à définir les contours. …

Lire la suite du texte de  Michel Rogalski …

L’EXTRÊME DROITE S’ENRACINE DANS LE MONDE
de Michel Rogalski

RECENSION

PARDINE
UN LIVRE DE ROGER MATHIEU
Une vie ouvrière, trépidante et engagée
Une chronique des luttes et des mobilisations des soixante dernières années

Article de Gustave MASSIAH

Ce livre, Pardine , Solidarité internationale, conte une belle histoire. Celle d’une vie ouvrière trépidante et engagée dans la solidarité internationale. C’est une vie pleine et entière habitée par la passion de l’internationalisme. C’est une magnifique chronique des luttes et des mobilisations des soixante dernières années. 
Roger est l’ainé d’une famille de huit enfants. C’est dès son plus jeune âge un révolté permanent avec un goût très prononcé pour les bêtises ; un enfant insupportable. Il risque d’être amputé à seize ans et passe beaucoup de temps dans les hôpitaux avec un chouia d’école. Après son certificat, il enchaîne les petits boulots dans la ZUP Nord de Nîmes. Il adhère au PSU (Parti Socialiste Unifié) à 19 ans, milite dans un comité de quartier et c’est là sa première rencontre, avec les immigrés, qui l’accompagnera toute sa vie.

lire la suite du texte de G.Massiah …

BRÈVES : EXPOSITIONS

PARISIENNES CITOYENNES !

Engagements pour l’émancipation des femmes (1789-2000)

Exposition du 28.09.2022 au 29.01.2023

L’exposition « Parisiennes citoyennes ! » nous entraîne dans une ambitieuse traversée historique, de la Révolution française jusqu’à la loi sur la parité, sur les traces des luttes que les femmes ont menées à Paris pour leur émancipation.

Pierre Michaud, 6 oct 1979 Marche des femmes, Groupe de femmes assises faisant le signe « féministe », 1979

Vivre avec
la grève du Joint français

Exposition du 17 SEP 2022 au 23 AVR 2023

Les années 68 en Bretagne ont été, comme partout en France et dans le monde, une période de profondes transformations culturelles et sociales. Ces années de contestation ont été jalonnées de conflits dans les usines qui mettent en évidence de nouvelles aspirations, tant individuelles que collectives. Cette grève du Joint français s’est rapidement caractérisée par une double dimension : à la fois nationale, par l’ampleur des mouvements de soutien et des retentissements politiques, et régionale par la solidarité forte du monde ouvrier et paysan ainsi que des mouvements culturels.

LE QUIZ DU MOIS

Question :
En 1972, le PSU a-t-il 

  1. Co-signé le « programme commun de gouvernement » (PCG) ?
  2. Soutenu ce programme sans y participer ?
  3. Pas signé et critiqué ce programme ?

La réponse est à envoyer à
contact@institut-tribune-socialiste.fr

La réponse au Quizz précédent de la Lettre ITS n°52 d'octobre 2022 :

Lorsque le PSU tient en 1963 son congrès à Alfortville, Raoul Bleuse, le maire de cette commune, était 

  1. SFIO 
  2. PSU 
  3. UNR 

La bonne réponse était : PSU   (il en démissionna le 19 avril 1963, alors que le Congrès s’était tenu fin janvier 1963)

Les interviews du cinquantenaire

Lors de la commémoration des 50 ans de la création du PSU, deux équipes ont interrogé quelques camarades sous forme de "microtrottoir".

Chaque mois nous vous en proposerons deux sur les 53 qui existent.
Aucun ordre de passage n'est établi mais nous commençons tout de même par les camarades disparus.

Jacques SAUVAGEOT

Jean-Pierre DELAVILLE

DISPARITIONS

Madeleine ESTRYN
(1947-2022)

C'est avec émotion que nous avons appris le décès, le 6 novembre, de notre camarade Madeleine ESTRYN-BEHAR.

Elle avait adhéré au PSU en 1970 et fut la première présidente de la Commission Nationale Femmes (CNF) élue au Congrès de Lille en 1971.
Médecin du travail, épidémiologiste, ergonome. - Diplômée de santé publique, ingénieur en ergonomie (CNAM, 1990) elle fut une grande spécialiste de la santé publique et de la médecine du travail.

On trouvera ci-dessous la vidéo de son intervention à la réunion « Femmes du PSU » organisée par l’ITS au Maltais rouge le 2 otobre 2021 à l’occasion de la présentation du livre de jean-Claude Gillet et Josette Boisgibault « Des droits des femmes au féminisme » avec Michelle Perrot, dans lequel elle avait livré son témoignage.

Des droits des femmes au féminisme
Intervention de Madeleine Estryn

Jean GONDONNEAU
(1939-2022)

Militant de "Peuple et Culture" depuis 1962, secrétaire national du Mouvement du Planning Familial de 1968 à 1974, il fonde à Rouen le premier centre d'orthogénie géré par le planning familial.

Membre du PSU dès sa création, il partit au PS avec Michel Rocard en 1974. Instituteur, puis universitaire, il forma des générations de militants d'action culturelle et de syndicalistes de comités d'entreprise.

François PERONNET
(1946-2022)

François Péronnet, Président de l'association des ESU, est décédé samedi 5 novembre des suites d'une longue maladie.

Ingénieur de formation (Ecole centrale de Lyon 1966-1969), François avait également effectué un doctorat d'économie appliquée à l'Université Paris-Dauphine en 1970-72, parallèlement à ses activités syndicales et politiques au PSU et à l'AGE UNEF de Lyon (AGEL, qu’il présida de 1969 à 1971), puis au Bureau national de l'UNEF (1969 -71) ; il avait écrit sur cette période plusieurs articles dans le livre "Au coeur des années soixante, les étudiants du PSU" paru en 2010.

Il a été élu au 9ème congrès du PSU (Amiens 14-16 décembre 1974) membre de la DPN et du BN du PSU et réélu au 10ème Congrès (Strasbourg ; 28-30 janvier 1977) chaque fois sous le pseudonyme de François Desmoulins. 

Il avait travaillé au Ministère des Finances (Direction de la Prévision) de 1976 à 1989, puis à "Aéroports de Paris" (ADP) de 1989 à 2004.

Il a accompagné longtemps en tant que chef de projet l'association générale des intervenants retraités (actions de bénévoles pour la coopération et le développement) - AGIRabcd 

Il avait appelé au cinquantenaire du PSU en 2010, et contribué à la création de l'ITS, au conseil d'administration duquel il a participé dans ses premières années ; il a particulièrement travaillé avec Michel Mousel dans le groupe « Transition » créé par ce dernier.

François avait pris la suite de Jacques Sauvageot à la présidence de l'association des anciens ESU, présidence à laquelle il avait été réélu le 13 octobre dernier dans le cadre nouveau du Club des amis du Centre Jacques Sauvageot.

Adieu, François, tes amis et camarades t'accompagnent par la pensée.

Interview réalisée lors du 50ème anniversaire de la création du PSU

In memoriam : Marc KRAVETZ
(1942-2022)

Notre édition de novembre de la Lettre de l’ITS était déjà « bouclée » lorsqu’a été connu le décès le 28 octobre dernier de Marc Kravetz, grand reporter à Libération de 1974 à 1995, bien connu des générations d’étudiants PSU des années 60 comme l’un des principaux dirigeants de l’UNEF et de la FGEL (fédération des groupes d’études de lettres, la grande structure de l’UNEF à la Sorbonne avant 1968).Théoricien de la « gauche syndicale », son article « naissance d’un syndicalisme étudiant », paru dans Les Temps modernes en 1964, fait date dans l’histoire de l’UNEF. Durant ses années de journalisme il obtint en 1980 le prix Albert Londres. 

Des notices biographiques lui ont été consacrées par plusieurs journaux, dont Le Monde, lequel a reproduit l’erreur figurant dans Wikipedia selon laquelle il aurait été adhérent des étudiants socialistes unifiés, ce qui est tout à fait inexact.

Un très bon résumé de la vie militante étudiante de Marc Kravetz figure, sous la plume de Jean-Philippe LEGOIS, dans les pages 7/8 du n°34 (année 2022) des Cahiers du GERME (groupe d’études et de recherche sur les mouvements étudiants).

CENTRE JACQUES-SAUVAGEOT

Actualité des archives au CJS en novembre 2022
Par Meixin Tambay et Manon Dognin

En novembre 2022, le Centre Jacques-Sauvageot :

  • A réceptionné la seconde partie du don d’archives apporté par Viviane Cartairade (pour les archives de Gérard Jamme) ;
  • A accueilli un don d’archives de Gérard Fretellière ;
  • A continué le classement du fonds Pierre Hadjamar ;
  • A terminé le classement du fonds Jacques Jenny ;
  • A poursuivi son travail sur la refonte du site Internet de l’ITS et plus précisément sur la vérification de tous les noms d’auteur.e.s répertorié.e.s et sur la validation du futur outil de recherche ;
  • A participé au Forum du CODHOS au Campus Condorcet, le 9 novembre 2022, aux côtés des autres centres de documentation en histoire ouvrière et sociale. Cette journée était dédiée à la découverte de nouvelles opportunités de recherche pour les étudiant.e.s. ;
  • A participé au premier atelier du projet MATOS organisé par le CODHOS, le 30 novembre 2022. Cet atelier "Connaissance des objets" a permis d’amorcer un travail de réflexion sur la collecte d'objets d'archives militants (collecte entamée de son côté par l’ITS) ;
  • A terminé la numérisation de l’année 1964 des numéros de "Tribune Socialiste" et a débuté celle de l’année 1965 ;
  • A été contacté via Twitter par un ancien militant PSU de Caen, Thierry Fresnay, pour un potentiel nouveau don d’objets militants (carte de militant, tracts, affiches) ; 
  • A été sollicité par un doctorant qui travaille sur la grève ouvrière à l’entreprise Cosserat d’Amiens en décembre 1976.

Pour suivre l’actualité du centre sur Twitter, rendez-vous sur :  https://twitter.com/ITS_PSU

Le Centre Jacques-Sauvageot 

est ouvert les Lundi, Mardi et Jeudi

Demande préalable de RdV
à présenter la semaine précédente par courriel à :

 archives@institut-tribune-socialiste.fr

ou par téléphone au 07 49 64 97 85

Offre de stage

Offre de stage : Institut Tribune Socialiste (75)

Poste : stagiaire archives.

Offre : stage conventionné de 3 à 6 mois.

Stage à effectuer au premier semestre 2023.

Lieu du stage : 40 rue de Malte 75011 Paris

Lire la définition du poste

Envoyer toute proposition à contact@institut-tribune-socialiste.fr 
en précisant : « à l’attention de ITS – Archives  ».

Le Maltais rouge

Jours d'ouverture

Lundi, Mercredi & Vendredi de 13h à 18h

lemaltaisrouge@gmail.com

ou tel: 06 36 11 84 35

Cet email a été envoyé à @, cliquez ici pour vous désabonner.