Institut Tribune Socialiste

Lettre d'information ITS N°61 - juin 2023

ÉDITO

Ce mois-ci, la Lettre de l’ITS annonce une actualité chargée en initiatives courant juin : nous l’inaugurerons le 7 juin par une séance des Sept Fondations consacrée à une analyse sociologique du mouvement social des derniers mois contre la réforme des retraites, avant de tenir le 13 juin, en commun notamment avec le CEDETIM et l’AFPS une soirée-débat autour du film « Hébron, Palestine, la fabrique de l’occupation. » Puis ce seront les 17 et 18 juin, notre participation à l’événement commémoratif des 50 ans de l’acmé de la lutte des LIP, avant de découvrir le 24 juin la deuxième session de "Militantes et militants anti-colonialistes dans l’Algérie indépendante" organisée par le groupe ITS Algérie.

L’actualité récente a donné lieu au rappel d’une réalité souvent méconnue du PSU : sa capacité à attirer, parfois passagèrement, nombre de personnalités  ultérieurement très connues, mais dont il apparait qu’elles ont quelquefois appartenu au PSU, sans que celui-ci en ait été marqué pour autant que cela soit su, la réciproque étant peut-être également vraie : c’est le cas, dans notre rubrique nécrologique de cette Lettre, de François Léotard, de manière avérée, et de Georges Kiejman, de manière vraisemblable mais non prouvée à ce stade faute d’archives correspondantes.  Il n’en va pas de même évidemment pour Tony Dreyfus, actif à l’UNEF comme au PSU et compagnon de Michel Rocard au PSU comme il le fut ensuite au PS, et pour Michel Fontès, qui a joué un rôle important sur le plan national au PSU, notamment de 1967 à 1971, qui laissent un souvenir fort à tous ceux qui les ont connus au PSU. Ce « carnet des disparus » est en effet l’une des « bornes-témoins » qui réunissent les anciens membres du PSU qui ont fondé l’Institut Tribune socialiste dans le prolongement des journées du Cinquantenaire de la création du parti, tenues en avril 2010 à Issy-les Moulineaux et à Paris.

Ce passé « cristalisateur » de nos références nous conduit à rester attentifs aux espoirs et aux luttes d’aujourd’hui ; c’est le sens de notre illustration d’en-tête de ce mois, à nouveau centrée sur le mouvement social des retraites, avec comme perspective une nouvelle journée d’action, de grèves et de manifestations le 6 juin prochain ; notre réunion publique déjà citée du 13 juin nous permettra d’y revenir.

ÉVÉNEMENT À VENIR

Cycle de séminaires organisés par les Sept Fondations

Qui sont les opposants
à la réforme des retraites ?

mercredi 7 juin à 18h30
Au Maltais rouge, 40 rue de de Malte, 75011

Alors que beaucoup croyaient le mouvement social définitivement inerte, et malgré des décennies de rabâchage idéologique sur l'allongement de la durée de vie, la France est traversée depuis six mois par un mouvement populaire d'une ampleur quasi inédite. 

Pourquoi autant de travailleuses, de travailleurs, de jeunes et de retraité(e)s, que l'on disait résignés, se sont-ils massivement mobilisés contre le projet d'un président qu'ils avaient pourtant réélu quelques mois auparavant ? Qui sont donc ces opposants à la réforme des retraites, et quelles sont leurs motivations ? 

Loin de se limiter aux foyers traditionnels de mobilisation, le mouvement a pris des formes nouvelles, et témoigné d'une capacité d'engagement de secteurs différents, notamment de la jeunesse ou du privé. Cela a conduit à des formes d'action différentes, complémentaires. 

Le collectif de chercheurs Quantité critique a conduit tout au long de cette mobilisation un travail d'enquête sur l'opinion des actifs sur la réforme et leur rapport à la mobilisation sociale. Ce travail montre notamment comment les rapports salariaux et les divisions idéologiques structurent les rejets de la réforme.

Les Sept Fondations vous proposent de profiter de résultats inédits issus de cette enquête

Avec

Yann LE LANN

maître de conférences en sociologie à l’Université de Lille et coordinateur du collectif « Quantité critique », spécialisé dans l’étude quantitative des mouvements sociaux actuels.

Un événement co-organisé par l'ITS, le CEDETIM, l'AFPS et "Temps noir"

PROJECTION-DÉBAT

Le mardi 13 juin à 18h30

Au Maltais rouge

40, rue de Malte 75011 Paris

Un film de Idit AVRAHAMI et Noam SHEIZAF

Seul le débat sera retransmis en visio
Pour y participer cliquer sur le lien: Débat

IL Y A 50 ANS, LIP

« On fabrique, on vend, on se paye ! » C’est ce qu’ont fait les grévistes de Lip en 1973, il y a cinquante ans. Ouvrières et ouvriers de l’horlogerie à Besançon ont défié l’ordre et la légalité capitaliste des mois durant.

Parce qu’elle a incarné l’insubordination ouvrière des années 68 et la convergence des combats de cette période, notamment avec celui du Larzac ; parce qu’elle a rendu vivante, en pratique, l’idée d’autogestion avec la remise en route de la production de montres et le versement de « payes sauvages » pour financer la grève ; parce qu’elle a été traversée, percutée, par l’affirmation féministe ; parce qu’elle a été une importante lutte contre les licenciements en ces premiers temps de montée du chômage de masse : la grève des Lip porte en elle les aspirations d’égalité et d’émancipation qui nous animent, elle nous parle, elle nous inspire, elle est notre patrimoine commun.

Nous souhaitons faire vivre la mémoire de cette grève et l’interroger au présent, au travers de nos résistances, de nos luttes et de nos espoirs d’aujourd’hui. Et nous n’en manquons pas à l’heure des imposantes et décisives mobilisations pour la défense du droit à la retraite.

Nous proposons que des initiatives soient prises nationalement, en lien avec celles existant à Besançon.

Nous invitons à un temps fort à Paris les samedi 17 et dimanche 18 juin 2023 : parce que la date du 18 juin 1973 est celle de l’AG des grévistes de Lip qui décida de la relance de la production.

Hier comme aujourd’hui :
Lip, Lip, Lip, hourra !

LES PREMIERS SIGNATAIRES DE L’APPEL 

Alternative ESS - Amis de Tribune socialiste - Association Autogestion - Ateliers Travail et Démocratie - Attac - Cerises, la coopérative - Confédération paysanne - Contretemps, revue de critique communiste - Éditions Syllepse - FSU - Institut Tribune socialiste - Politis - Réseau AAAEF - Réseau féministe « Ruptures » - La Révolution prolétarienne - Syndicollectif - Union syndicale Solidaires - Les Utopiques

RENCONTRES

Militantes et militants anticolonialistes
dans l'Algérie indépendante

samedi 24 Juin à 14h30
Au Maltais rouge, 40 rue de Malte, 75011

L’Institut Tribune Socialiste organise un cycle de conférences intitulé « Militants anticolonialistes dans l’Algérie indépendante ».
La première rencontre a réuni des personnes ayant travaillé en Algérie dans les premières années de l’indépendance. Période de l’espoir de voir s’établir petit à petit une société démocratique, réduisant les inégalités. Période inaugurée par un coup d’État, suivi d’un second le 19 juin 1965. Le bilan est plus que mitigé. Loin de l’enthousiasme postindépendance, sans solliciter d’aucune façon la population, la sécurité militaire veillant à ce qu’aucune autre voix ne s’exprime, l’Algérie s’est ensuite engagée dans un processus de développement accéléré dont la base est l’industrialisation.

Photo issue de l’article « L’armée a abattu Ben Bella au moment où il pouvait se passer d’elle », Tribune Socialiste n°246 du 26 juin 1965.

Quatre personnes engagées dans cette période pour apporter leurs savoirs et savoir-faire à l’Algérie nouvelle, parleront de leurs activités, des relations qu’elles ont entretenues avec la population, au travail et dans la vie quotidienne :

  • Alain GRIVEL, médecin, 1962-66, témoignage enregistré
  • Christian PHÉLINE, juriste au Ministère de l’Agriculture et de la réforme agraire, 1966-67
  • Michel CAPRON, économiste, Ministère de l’Agriculture puis Faculté, 1969-71
  • Jean-Bernard GONZALEZ, économiste, Ministère de l’Agriculture, 1969-70
  • Fadila MEHAL, journaliste et productrice (Radiodiffusion-télévision algérienne), 1972-76

Débat modéré par Akram BELKAÏD, rédacteur en chef du Monde diplomatique


Interventions de la salle après les témoignages.
Participation en présentiel et en visioconférence.
Inscription à contact@institut-tribune-socialiste.fr

LA VIDÉO DU MOIS

LES MASSACRES DE MAI-JUIN 1945 EN ALGÉRIE : DIRE LA VÉRITÉ

PROJECTION-DÉBAT

du film

"Les Massacres de Sétif, un certain 8 mai 1945"

Le mardi 9 mai au Maltais rouge 40, rue de Malte 75011

La projection a été suivie d'un débat en présence de :

Mehdi LALLAOUI, réalisateur du film
Kamel BENIAICHE, auteur de "Massacres de mai 1945 en Algérie. La vérité mystifiée"

Le débat fut animé par Gilles MANCERON, historien
et Monique DENTAL, animatrice du Réseau Féministe “Ruptures”.

L'enregistrement vidéo a été assuré par Othmane Benzaghou de DIMA TV c'est pourquoi vous pouvez le voir sur You Tube à l'adresse :
https://www.youtube.com/watch?v=mwoSRo1ErQQ

TÉMOIGNAGE

André LAUDE
"LA CONFESSION D’UN FRANÇAIS DE GAUCHE
EN ALGÉRIE"

 (Journal Combat des 8, 9 et 10 juin 1965)

André Laude a passé plus d’un an dans l’Algérie de Ben Bella. Il a connu comme rédacteur à l’agence Algérie-Presse-Service les débuts du nouvel état. Partisan, depuis l’origine, de l’indépendance algérienne, il a, en métropole, durant les années de guerre, apporté son soutien aux militants du Front de Libération Nationale. Il explique avec sincérité les cheminements passionnels et intellectuels qui l’ont amené à cette attitude, et il décrit les espoirs qui l’habitaient lorsqu’il s’envola en 1962 vers l’Algérie révolutionnaire de ses rêves. De l’Algérie qu’il découvrit, des hommes qu’il rencontra, il dresse un portrait où frémissent et alternent l’espoir et l’amertume.

ACTUALITÉ

Lure,
tremplin pour la reconquête des services publics

3 000 personnes défilent dans les rues de Lure, Haute-Saône, à l'appel de 260 organisations syndicales, associatives et politiques « pour donner un nouvel élan à nos services publics »

Résolution des journées de Lure
Lire l’article de l'Humanité

Montée au Mur des Fédérés

samedi 3 juin

Le contexte social et politique rend plus que jamais nécessaire de défendre les valeurs et les idéaux de La Commune de 1871 : nous devons réaffirmer notre attachement aux valeurs de démocratie, de justice sociale et de laïcité que la Commune avait mis en œuvre pendant sa trop brève existence.

La journée débutera Place des Fêtes, Paris 19e à 11h ; départ en cortège à 14h30 jusqu’au Père-Lachaise pour arriver à l’entrée rue des Rondeaux vers 15h30. Accueil sur place dès 14h30. 

Vive la Commune !

MÉMOIRES VIVES DU PSU

Pierre BRANA
entre dans la collection des Mémoires Vives du PSU
Il s'entretient avec Jean-François Merle

LES VIDÉOS DU CINQUANTENAIRE
DU PSU ( 2010 )

Lors de la commémoration des 50 ans de la création du PSU, deux équipes ont interrogé quelques camarades sous forme de "microtrottoir".

Chaque mois, nous vous en proposerons deux sur les 53 qui existent.

Aujourd'hui Xavier CARNIAUX et Anne BUCAS-FRANÇAIS

NOUVELLES PARUTIONS

L’Étranger
en trois questions restées obscures
Christian Phéline

Pourquoi faut-il que la plage où survient le meurtre de « l’Arabe » ne corresponde à aucun lieu identifiable de la côte algéroise ? Quel mouvement inavoué porte Meursault à y faire, seul, ce dernier retour qui sera fatal à sa victime ? À quoi concourt l’invraisemblance finale de sa condamnation à une exécution publique ? Lieu du crime, mobile, verdict... Pour tenter d’éclairer ces trois points d’incertitude de L’Étranger, sont ici questionnées l’histoire judiciaire ou la géographie de l’Algérie d’alors, aussi bien que les traductions visuelles proposées du roman par le cinéma ou la bande dessinée... Mais l’on devra démêler dans la texture même de ce récit sans pareil, ce qui, hors de l’exactitude vériste, relève des seules nécessités littéraires de la symbolisation ou de cette « part obscure » faite, selon Camus lui même, de tout ce que son oeuvre gardait « d’aveugle et d’instinctif ». 

Éditions Domens

Car il fallait cette conjonction pour que la chronique d’un fait divers algérois comme il en était d’autres s’érige en parabole du non-sens de toute destinée humaine. Pour que, dans le même temps, le ressort émotif le plus intime de la relation à autrui y soit décelable sous le préjugé racialisé de cette époque. Et qu’à l’avoir si bien figuré, le roman de 1942 livre la métaphore la plus lucide de l’aliénation destructrice dans laquelle le principe colonial enfermait toute relation humaine.

"Mémoires d'outre-politique : 1937-1985"
Alain BADIOU s'entretient avec Pierre Coutelle

Alain Badiou est essentiellement connu comme philosophe et propagateur des idées maoïstes mais son passé militant dans les rangs d'abord de la SFIO puis du PSA et du PSU - à l'instar de son père, dirigeant toulousain du PSU dans les années 60 - est largement ignoré. Dans son dernier livre à caractère autobiographique, il revient sur son cheminement politique jusqu'en 1985, et y évoque naturellement ses années PSU, non sans parfois quelques petites erreurs évitables s'agissant du PSU. Mais l'évocation de son éveil au maoïsme et de son départ du PSU intéressera nombre de nos lecteurs qui ont vécu la période tumultueuse de l'après-mai 68.

***

Alain Badiou raconte sa traversée des années 1937 à 1985 en s’attachant à l’inscrire dans l’histoire politique de ce demi-siècle. Dans un théâtre mondial marqué par les bouleversements que l’on connaît se déroulent les péripéties d’une existence commencée au Maroc, passée par Toulouse, Reims et Paris. Enfance, adolescence et jeunesse de ce fils de professeurs résistants sont marquées par la Seconde Guerre mondiale puis la guerre d’Algérie, et forgent les convictions de celui qui se fera socialiste réformateur , notamment au PSU dans les années soixante,  avant d’adhérer à l’expérience toute nouvelle du maoïsme.

Ce XXᵉ siècle revisité éclaire d’un jour nouveau l’œuvre de ce penseur phare du communisme et les origines du « gauchisme » à la française : c’est toute une époque et une génération pour laquelle l’engagement était le maître mot qui reprennent vie au fil des pages et nous donnent à réfléchir à notre propre rapport à la chose politique.

Éditions Flammarion

QUIZ DE L'ITS

Question :
A quel congrès national le PSU a-t-il commencé à passer des lettres aux chiffres pour dénommer les textes présentés par les différentes tendances ?

  1. Au 3ème congrès (La Grange aux Belles, 1963)
  2. au 4ème congrès (Gennevilliers, 1965)
  3. au 5ème congrès (« Les métallos », rue JP Timbaud à Paris, 1967)

La réponse est à envoyer à
contact@institut-tribune-socialiste.fr 

La réponse au Quizz précédent de la Lettre ITS n°60 de mai 2023 :

Lequel de ces membres du PSU n'a jamais été ministre ?

  1. Edouard Depreux
  2. François Tanguy-Prigent
  3. Claude Bourdet

Il s’agissait de Claude BOURDET, Edouard Depreux et François Tanguy-Prigent ayant été tous deux ministres de la IVème République, par conséquent avant la création du PSU :

  • TANGUY-PRIGENT à l’Agriculture 
  • DEPREUX à l’Intérieur et à l’Éducation nationale

DISPARITIONS

Tony DREYFUS
(1939-2023)

Avant d'être secrétaire d'état dans le gouvernement de Michel Rocard (1988-1991), député de Paris (1997-2012) et maire du 10ème arrondissement au titre du parti Socialiste, Tony Dreyfus, décédé le 26 avril 2023, avait été membre du PSU ; il en fut candidat aux législatives de 1968 dans le 18ème arrondissement de Paris et membre de la Direction Politique Nationale (DPN) de 1972 à 1974.

Formé à l'UNEF et membre de son Bureau national à la fin de la guerre d'Algérie, il en a été l'avocat plusieurs années ; il poursuivit cet appui juridique au PSU, qu'il quitta en 1974 avec Michel Rocard, dont il resta toujours très proche.

Texte d'hommage de Dominique Wallon

Michel FONTÈS
1936 - 2023

Michel Fontès, décédé le 3 mai 2023, a été membre du PSU de sa création en 1960 jusqu'en 1974, et y a joué un rôle dirigeant national important ; élu au Comité politique national sans interruption de 1965 à 1974, proche de Marc Heurgon, il fut membre du Bureau national de 1967 à 1969, responsable à la formation. Il quitta le PSU pour le PSUM en 1974, puis pour l'OCT, mais il cessa les appartenances partisanes à la fin de la décennie, tout en restant profondément engagé politiquement, comme en témoignent les hommages sur sa vie ultérieure à la Culture que l'on pourra lire ci-après.

Hommages

Lire aussi l’entretien de Michel Fontès p. 33-38 dans "Des militants du PSU présentés par Michel Rocard" Michel Rocard, Epi Éditeurs, collection Carte blanche dirigée par André Rollin, Paris, 1971, 223 p - avec l'aimable autorisation de l'association michelrocard.org qui en a assuré la numérisation.

Georges KIEJMAN
(1932-2023)

Le célèbre avocat Georges Kiejman, décédé le 9 mai 2023, a peut-être appartenu un temps au PSU, comme pourrait le suggérer l'article du Monde consacré à sa disparition, qui écrit notamment à propos des années soixante : "Sa gauche est celle de Mendès, moderne, sociale-démocrate, méfiante à l’égard des communistes. Il participe aux différentes campagnes électorales de l’ancien président du conseil. Après le retrait de la vie politique de Mendès en 1968, Georges Kiejman lui restera fidèle jusqu’à sa mort, en 1982, lui servant de secrétaire particulier." Nous ne disposons pas à ce stade d'élément de preuve d'une adhésion de Georges Kiejman au PSU ces années-là, mais cela paraît probable au regard de sa proximité avec Pierre Mendès France durant la décennie 60, jusqu'en mai 68 (il accompagnait Mendès au stade Charléty) ; auquel cas, il aurait alors quitté le PSU avec ce dernier.

François LÉOTARD
(1942-2023)

François LEOTARD, ancien ministre, est décédé le 25 avril 2023.
A cette occasion les lecteurs du Monde auront appris avec surprise qu'il fut dans sa jeunesse membre du PSU .

Il a été en effet membre de la section de Vincennes-Saint-Mandé du PSU en 1961-62, et on le voit d'ailleurs défiler contre la guerre d'Algérie sous une banderole "PSU-Vincennes" dans un documentaire sur son frère, l'acteur Philippe Léotard ; il avait lui-même indiqué plus tard qu'il était "proche du PSU" à cette époque, mais il n'y a joué aucun rôle particulier. Il était ainsi représentatif de la jeunesse qui se sentait concernée par la guerre, et se mobilisait contre elle dans ce nouveau parti dont c'était le ciment.

L'ITS rend hommage à Bernard PIGNEROL

Bernard Pignerol est décédé d'un cancer le 21 mai 2023.
Il avait jeté les bases de l'Institut La Boétie et il avait été notre premier interlocuteur au cours des conversations qui allaient conduire La Boétie à rejoindre les 6 fondations en 2022. Malgré la maladie, il avait tenu à assister à la première réunion du COPIL de ce qui était devenu les 7 fondations.

L'Institut La Boétie, dont il a été le premier président,  lui a rendu hommage.

Biographie succincte de Bernard Pignerol

CENTRE JACQUES-SAUVAGEOT

Actualité des archives au CJS en avril et mai 2023
Par Meixin Tambay, archiviste de l’ITS

Au mois d’avril et de mai 2023, le Centre Jacques Sauvageot :

  • A classé des affiches, en particulier celles provenant du fonds Jacques Jenny.
  • A participé à une journée de formation sur le maniement de l’interface du futur site Internet de l’Institut tribune socialiste.
  • A effectué une opération de rangement de la bibliothèque et des fonds d’archives dans les locaux du rez-de-chaussée du CJS.
  • A accueilli Théo Roumier dans le cadre de préparation du colloque pour les 50 ans de la grève des LIP.
  • A débuté une série de fils sur Twitter consacrée à la grève de LIP débutée il y a 50 ans.
  • A participé aux réunions de préparation du colloque sur l’année 1963 au PSU ; Baudouin de Rochebrune, bénévole, a également commencé des recherches bibliographiques pour ce colloque.
  • A travaillé sur l’édition du mémoire de Marion Labeÿ consacré à Victor Fay.
  • A finalisé la maquette des actes de la soirée d’hommage à Michel Mousel.

Jours d'ouverture

Lundi, Mardi et Jeudi

Demande préalable de RdV
à présenter la semaine précédente par courriel à :

 archives@institut-tribune-socialiste.fr

ou par téléphone au 07 49 64 97 85

Offre de stage

 

Poste : stagiaire archives.

Employeur : Fonds de dotation Institut Tribune Socialiste.

Offre : stage conventionné de 3 à 6 mois.

Stage à effectuer au premier semestre 2024.

 

Fiche de poste du stagiaire archives

Le Maltais rouge

Jours d'ouverture

Lundi, Mercredi & Vendredi de 13h à 18h

lemaltaisrouge@gmail.com

ou tel: 06 36 11 84 35

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Lettre d'information réalisée par Roger BARRALIS et Patrice DELABRE
Relecture : Pierre DROIN, Gérard PRINGOT et Mijo THOMAS.

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