Institut Tribune Socialiste

Lettre d'information ITS N°63
août-septembre 2023

ÉDITO

L’été a été chaud, caniculaire et même brûlant ! Au-delà des drames humains ainsi occasionnés, en Grèce ou ailleurs, tous les commentateurs ont insisté sur le fait que les dérèglements climatiques auxquels nous avons assisté ne sont que les signes avant-coureurs de la profonde dégradation des conditions de vie auxquelles doivent s’attendre les habitants de notre planète au cours des décennies à venir ; c’est pourquoi les préoccupations écologiques sont désormais présentes partout, sauf justement nous dira-t-on ….dans ce numéro de la Lettre ITS ! Mais outre le fait que beaucoup de revues traitent très bien de ces questions, nous n’avons pas pu faire autrement, après l’interruption de parution du mois d’août, que de revenir en partie sur les évènements du début de l’été avec deux articles d’analyse qui vont au-delà de l’actualité immédiate ; et aussi, nous nous intéressons à l’analyse de la fameuse dette, qui va encore nourrir les velléités gouvernementales de réduction des dépenses, donc de ponction sur le pouvoir d’achat, qui se dessinent en cette rentrée.

Cette Lettre de début septembre est consacrée en grande partie à l’annonce des divers évènements que nous organisons au Maltais rouge en fin de mois et début octobre ; il est inutile de les détailler ici, mais n’hésitez pas à vous inscrire à l’avance, car vous savez que les capacités d’accueil ne sont pas infinies dans nos locaux ; et pour soutenir toutes nos initiatives, n’oubliez pas non plus que nous avons besoin de votre soutien financier (voir comment faire à la fin de la Lettre).

Malheureusement, nous devons déplorer ce mois-ci encore nombre de disparitions de camarades de lutte, connu-e-s ou moins connu-e-s,  mais toutes et tous ont marqué leurs proches et leurs camarades de combat de leur forte présence et de leurs convictions ; c’est tout naturellement que nous les unissons dans nos souvenirs et dans l’hommage  que nous leur rendons !

C O L L O Q U E

COLLOQUE
"Le PSU en 1963"

Vendredi 29 septembre 2023 ( 9h à 18h30 )

Le PSU en 1963
l’année  des 2 congrès et des 7 tendances

Le vendredi 29 septembre 2023, l’Institut Tribune Socialiste et l’Institut Edouard-Depreux organiseront au Maltais rouge un colloque sur le PSU dans l’année 1963, celle de la crise qui a suivi la fin de la guerre d’Algérie, avec ses deux Congrès, d’Alfortville (25-27 janvier) et de la Grange-aux-belles à Paris (9-11 novembre). Nous essaierons en particulier de déterminer pourquoi et comment le PSU a pu surmonter cette crise et su rebondir les années suivantes malgré la perte drastique d’adhérents qu’il a subie en 1963. 

En cette année du soixantième anniversaire, ce colloque devrait permettre d’apporter de nouveaux éclairages sur l’année au cours de laquelle le PSU a tenté de redéfinir son rôle après la guerre d’Algérie, qui avait constitué le ciment de sa fondation. 

Lire la présentation du colloque

PROGRAMME

Accueil à partir de 8h30

9h15 : Ouverture du colloque 

  • Jean-François Merle, président de l’IED

9h20 : Introduction :

  • Gilles Richard, professeur émérite d’histoire contemporaine (Université Rennes II), président de la Société française d’histoire politique.  
    L'année 1963 : fin de la guerre d'Algérie et retour de la question sociale
    Les prémices d'une re-bipolarisation de la vie politique

9h45 : Séquence N°1 

Janvier 1963 le congrès d’Alfortville
et ses « 7 tendances » ; le PSU entre en crise 

Modératrice
Monique Dental, présidente du Réseau féministe « Ruptures »
 

  • Bernard Ravenel  et Michel Rocard (extraits vidéos)
     
  • Georges Gontcharoff (grand témoin) : la tendance B (Martinet)
     
  • Jean Hentzgen,
    Les trotskystes du PSU en 1963 : de l’entrisme au « sortisme » ?
    Cette intervention ne traite pas de tous les ex-trotskystes du PSU mais de ceux qui ont pratiqué « l’entrisme » en militant aussi au PCI-Frank ou au groupe Lambert. La conclusion portera sur leur situation dans le PSU à la fin de 1963 : la grande majorité d’entre eux l’ont quitté ou vont le faire bientôt.

Contribution de Jean-Pierre Hardy sur la tendance socialiste révolutionnaire (TSR)

Débat avec la salle

11h15 : Séquence N°2

La crise déploie ses effets : printemps été 1963 ; l’aspect national ; les départs politiques et la chute du nombre d’adhérents 

Modératrice
Michèle Descolonges, sociologue

  • Octave Pernot, professeur agrégé de SES
    Militer au PSU en 1963 ?
     
  • Gilles Morin, historien
    Les départs d'ex PSA en 1963
     
  • Roger Barralis,
    Jeunes et étudiants du PSU en 1963
    l’année de l’entrisme lambertiste et de la quasi-disparition du secteur jeunes et étudiants, c’est aussi celle de la voie universitaire à l’UNEF, avec le rôle de Michel Mousel et du PSU à l’université 

Débat avec la salle

13h à 14h : pause déjeuner : buffet sur place 

14h00 : Séquence N°3

La crise du parti vue des fédérations :
la « révolte de la province » 

Modérateur
Roger Barralis, secrétaire de l'ITS

Table ronde

  • Georges Gontcharoff, Grand témoin, secrétaire fédéral de « Seine banlieue » en 1963
    La Fédération de Seine-banlieue dans l’année 1963
     
  • François Prigent, historien
    1963, des fédérations bretonnes en crise ?
     
  • Guy Montariol,
    Le PSU vu de Toulouse,
    à partir de la correspondance et des archives d’Alexandre Montariol

Contribution écrite de Jean Guichard, premier secrétaire fédéral du PSU à Lyon
 

Débat avec la salle

16h00 : Séquence N°4 (novembre-décembre 1963)

Le congrès de la Grange-aux-belles
et le nouveau départ du PSU 

Modérateur
Jean-François Merle, président de l’IED, vice-président de l’ITS
 

  • Baudouin de Rochebrune, 
    L’année PSU vue par son journal Tribune Socialiste et son bulletin intérieur Directives : panorama des réflexions et des activités politiques du PSU en 1963
    sous les décombres de « l’annus horribilis », la réalité maintenue d’un parti dont les militants ont continué à être hyperactifs toute l’année, tous secteurs confondus
     
  • Meixin Tambay, archiviste de l’ITS
    Le soutien du PSU à la grève des mineurs
     
  • Claude Roccati, historienne
    Les militant-e-s PSU dans les groupes « Reconstruction » : à l'origine de la déconfessionnalisation de la CFTC ?
     

Débat avec la salle

18h00 : Séquence 5

Conclusions du colloque
François Prigent, Université Rennes 2 – Tempura 7468


Clôture du colloque

Pascal Dorival, président de l'ITS

18h30 Apéritif convivial

@Pour participer au Colloque,

inscrivez-vous dès maintenant
auprès de

archives@institut-tribune-socialiste.fr

ÉVÉNEMENTS À VENIR

Lundi 2 octobre à 19 heures

Réunion-débat organisée par
l’association Victor-FAY (AAVPF)

sur le livre

Victor Fay (1903-1991)
Itinéraire d’un marxiste hétérodoxe
au sein du mouvement ouvrier français

avec son autrice, Marion Labeÿ

et  Jean-Numa Ducange
 professeur en histoire contemporaine
à l'université de Rouen

Mercredi 4 octobre à 19 heures

Réunion-débat organisée par
l’Institut Edouard-Depreux (IED)

avec

Roland CAYROL

sur son livre

« Mon voyage au cœur de la Vème République »

Jeudi 5 octobre à 19 heures

Ciné-Débat ITS

projection du film

« Il fare  politica »
Chronique de la Toscane rouge (1982-2004)

Débat sur le film
et sur la situation politique actuelle en ITALIE
avec son réalisateur
Hugues LE PAIGE

Samedi 7 octobre 14h30-18h30

Militantes et militants anticolonialistes
dans l'Algérie indépendante

L’Institut Tribune Socialiste organise un cycle intitulé « Militants anticolonialistes dans l’Algérie indépendante ». Les premières rencontres ( 8 avril et 24 juin 2023) ont réuni des personnes ayant travaillé en Algérie dans les premières années de l’indépendance. Période de l’espoir de voir s’établir petit à petit une société démocratique, réduisant les inégalités. 

La période suivante, marquée par « l’ère Boumédiène » est celle de la consolidation d’un pouvoir a-démocratique. L’indépendance économique, centrée autour d’une politique d’industrialisation accélérée, s’appuie sur la rente pétrolière et gazière et s’organise à l’abri du système bureaucratique, policier et militaire. Mais l’Algérie demeure une plaque tournante pour les mouvements de libération à travers le monde.

Quatre personnes engagées dans cette période pour apporter leurs savoirs et savoir-faire à l’Algérie nouvelle diront quelles ont été, dans ce contexte, leurs activités et leurs relations avec la population, au travail et dans la vie quotidienne. 

  • Marc Mangenot, économiste, ITPEA, 1972-1979. 
  • Alain Viguier
  • Stanislas Mackiewicz
  • Nicole Mackiewicz
  • Anne Couteau, enseignante

Débat modéré par Michel Capron

Vente de livres et documents, dédicaces
Discussions libres autour d’un verre

ACTUALITÉ

Quel est le sens du débat
sur la dette publique?

« La France vit au-dessus de ses moyens ». Qui n’a jamais entendu cette formule aussi célèbre que trompeuse ? De Raymond Barre en 1976 à Pierre Moscovici (premier président de la Cour des comptes) en 2023, en passant par Pierre Gattaz (alors patron du Medef) et Manuel Valls en 2014, la formule ne cesse d’être martelée par les tenants des politiques néolibérales. Sa vocation ? Culpabiliser la population pour qu’elle accepte l’austérité budgétaire, ou, à défaut, qu’elle s’y soumette. De la même manière, les mesures consistant à « baisser les impôts » se succèdent, sans résultat probant en termes d’investissement et d’emplois. Pire, ces mesures contribuent à affaiblir le financement des politiques publiques tout en accroissant les injustices fiscales et sociales.

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La répétition et la rage, au cœur des émeutes françaises

Six jours après la mort de Nahel M., tué par un tir policier à Nanterre, les violences urbaines qui ont suivi semblent avoir marqué un peu le pas. Mais quelles sont les raisons profondes de ces émeutes ? A-t-on vraiment tiré les enseignements des événements de 2005, qui avaient duré 21 jours ? Pour le sociologue François Dubet (Université de Bordeaux), il reste de nombreux défis à relever. La Gazette reproduit une tribune parue initialement dans The Conversation.

Tribune libre 
Après les émeutes, la protection de l'enfance interpellée

par Jean Claude SOMMAIRE*

Pour gérer notre « hétérogénéité », nous devons actualiser le modèle français d’intégration. Le travail social communautaire est souvent ignoré en France quand il n’est pas soupçonné, à tort, d’encourager le communautarisme. Pour Jean-Claude Sommaire (1), c’est pourtant une ressource que le secteur de la protection de l’enfance devra s’approprier. La prévention spécialisée – qui a su par le passé construire des réponses originales pour répondre aux problèmes des jeunes en voie de marginalisation – dispose de tous les atouts pour œuvrer dès maintenant à la promotion d’un « empowerment à la française ».

Jean-Claude Sommaire a été militant actif du PSU de 1960 à 1967 à Suresnes, puis jusqu'en 1974 à La Celle StCloud ; il a signé l'appel du Cinquantenaire du PSU en 2010

Hommage, le 13 juillet 2023,
place de la Nation, aux victimes de la répression policière du 14 juillet 1953

Silouhettes des victimes place Félix-Eboué

Impossible d’empêcher que les épisodes du passé qu’une mémoire officielle a voulu refouler fassent retour. En marge du défilé des Champs-Elysées, où le président de la République a affiché une amitié choquante avec le premier ministre indien, Narendra Modi, qui mène une politique intégriste à l’opposé des fondateurs de l’Union indienne, plusieurs rassemblements ont eu lieu. 

Le 13 juillet, un hommage aux victimes du 14 juillet 1953, six Algériens et un syndicaliste français, place de la Nation, et, le 14 juillet au matin, place de la Bastille, de nombreuses associations ont proclamé lors d’un rassemblement leur intention de reprendre en 2024 les défilés populaires pour la fête nationale. Elles se sont jointes l’après-midi au défilé de la Marche des solidarités auquel plusieurs milliers de personnes ont participé entre la place Félix Eboué (Daumesnil) et la Bastille.

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 (attention la page contient beaucoup de photos : elle est longue à charger)

NOUVELLES PARUTIONS

Editorial par Michel ROGALSKI

En une vingtaine d’années les cartes ont été bouleversées au Moyen-Orient. À bien y regarder on y retrouve l’impact régionalisé des grandes mutations du monde telles qu’elles se sont révélées à l’occasion de la guerre entre la Russie et l’Ukraine dont la dimension s’est mondialisée. Celui-ci a énormément été bousculé et a reconfiguré cette région qui avait toujours fait l’objet, notamment à cause des immenses ressources énergétiques qu’elle possédait, de l’intérêt des grandes puissances qui ne pouvaient s’en désintéresser.

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NON-VIOLENCE EN FRANCE par Raphaël Porteilla

Alors que la guerre et ses cohortes de désastres humains et environnementaux semblent renforcer la militarisation des esprits et des cœurs déjà bien ancrée dans nombre de sociétés, la guerre en Ukraine offrant de ce point de vue une confirmation manifeste de cette pente guerrière présentée comme unique viatique à tout conflit, il est pourtant d’autres courants de pensées et de pratiques qui peuvent proposer des réflexions stimulantes relatives à la guerre et à la violence armée, mais qui sont totalement inaudibles, voire négligés sinon dépréciés; le courant de la non-violence en constitue le paradigme exemplaire. Lire la suite …

EXPOSITION

Marx en France

Exposition au Musée de l'Histoire vivante de Montreuil

Le Musée de l'Histoire vivante de Montreuil présente une exposition intitulée "Marx en France", du 25 mars au 31 décembre 2023

Cette exposition vous conduira sur les traces de Marx dans le Paris des années 1840 jusqu'à ses rencontres avec les mondes ouvriers et intellectuels, socialistes et anarchistes, mais aussi avec d'autres émigrés allemands en exil comme lui. Sa famille et ses amis ne sont pas oubliés et vous pourrez (re)découvrir son écriture, ses textes, ses idées, sa pensée.

CINÉ - VIDÉO

Pour ceux qui trouvent leur bonheur dans le visionnement d'images pertinentes ou impertinentes, pour ceux qui trouvent les programmations cinéma et télévision peu satisfaisantes nous vous proposons de prendre connaissance du catalogue des "Mutins de Pangée" ainsi que de "Ciné-mutins". Vous pourrez, pour le prix d'une place de cinéma, voire moins, vous offrir des documentaires extraordinaires qui feront vibrer votre corde militante et des films souvent passés inaperçus ou des rediffusions.

LES VIDÉOS DU CINQUANTENAIRE
DU PSU ( 2010 )

Lors de la commémoration des 50 ans de la création du PSU, deux équipes ont interrogé quelques camarades sous forme de "microtrottoir".

Chaque mois, nous vous en proposerons deux sur les 53 qui existent.

Aujourd'hui André BARTHÉLÉMY et Catherine BLOCH LONDON

QUIZ DE L'ITS

Question :
En une trentaine d’années d’existence, combien le PSU a-t-il tenu de Congrès nationaux à partir du premier, à Clichy, en 1961 (donc sans compter le congrès de fondation de 1960 ; n'entre pas non plus en ligne de compte celui de sa dissolution administrative en 1990) ?

  1. 16
  2. 17
  3. 18
    La réponse est à envoyer à
    contact@institut-tribune-socialiste.fr 

La réponse au Quizz précédent de la Lettre ITS n°62 de juillet 2023 :

En 1969, Michel Rocard bat l'ancien Premier ministre Maurice Couve de Murville et est élu député des Yvelines. Il avait alors pour suppléant(e) :

  1. Irène Ferlus
  2. Martine Frachon
  3. René Crozet
    La bonne réponse était : René CROZET

DISPARITIONS

Colette ISABEY
(1934-2023)

Colette Isabey, née en 1934 en Haute-Saône, a adhéré au PSU dès les années 60 et y restera jusqu’en 1985. Elle rejoindra un peu plus tard le PS. Elle n’imaginait pas être « nulle part » et participer à la vie politique bisontine de tous les jours l’intéressait. Quelques jours avant son décès, elle déroulait devant moi, semi-consciente, les noms de militants PSU qu’elle avait côtoyés et appréciés, comme une dernière revue avant de partir.

Colette vécut sa jeunesse à Pontarlier (25), où elle travailla au garage automobile de son père, puis chez un quincailler. Elle s’installa ensuite à Besançon où elle co-dirigea durant les années 60 un centre d’accueil pour jeunes filles en difficulté. Au début des années 70, elle est vendeuse dans une librairie de Besançon. C’est là que, avec Paulette Guinchard, elle-même vendeuse dans une autre librairie, elle créera une section CFDT Commerce. Son patron la nommait « Madame-c’est-pas-normal » tant elle pestait contre tout ce qui lui semblait injuste. A cette époque elle est aussi trésorière de la section de Besançon du PSU.

Puis elle s’engagea professionnellement – de la fin des années 70 jusqu’à sa retraite - dans organisme de formation initialement créée pour l’alphabétisation des travailleurs étrangers, qui élargit ensuite son domaine d’activités à un large spectre, depuis la bureautique à l’accompagnement de chômeurs de longue durée. Roland Vittot, ancien de Lip et du PSU, travailla avec elle à cet accompagnement en fin de carrière. Dans l’ombre, elle contribuera à faire de cet organisme une réussite locale.

A la retraite, elle présida l’association bisontine Croq’Livre, promouvant la littérature pour la jeunesse, la lutte contre l’illettrisme, la pratique de la lecture et les échanges interculturels chez les enfants et tous les publics éloignés de la pratique de la lecture.

Dans l’ombre. Ainsi vécu Colette, jamais sur le devant de la scène mais toujours présente. Une militante de terrain, toujours au service de causes à défendre, et qui vécut seule toute sa vie. Elle est décédée le 22 juin 2023.

Geneviève GRAPPE
(1941-2023)

Geneviève est née à Besançon le 9 février 1941. Elle grandit à Emagny (25), suit sa scolarité au village puis en pension et obtient son bac. Elle devient professeure de mathématiques à Gray (70) puis, très tôt militante, permanente à la Jeunesse étudiante chrétienne (JEC) à Paris. Elle passe des concours et prend un poste de secrétaire d’intendance en lycée, puis au Crous jusqu’à sa retraite en 2004. 

Elle se marie avec Jacques et ensemble, ils ont trois enfants : Thomas, Benoît, Boris puis cinq petits-enfants. 
Elle s’engage à la Ligue des droits de l’Homme de Besançon. 
Elle milite au PSU depuis les années 60 et durant une vingtaine d’années. Durant les années 70 elle est trésorière de la section de Besançon.
Elle aura toujours exprimé ses indignations avec beaucoup de force. Elle était de tous les combats.
Ces 15 dernières années, elle a partagé de nombreux combats pour le respect des droits humains. Et c’est à la Palestine qu’elle consacrera principalement son attention : voyages, ventes de produits palestiniens, évènements et manifestations.

Elle est décédée le 22 juin 2023, à l’âge de 82 ans, des suites d’une chute domestique alors qu’elle était en bonne forme.

Madeleine GUYOT
(1927-2023)

Notre camarade Madeleine GUYOT, militante de la première heure du PSU vient de décéder à près de 96 ans, après une vie tout entière consacrée à l’engagement pour les autres.
Engagée syndicalement et politiquement, militante de toujours contre l’armement nucléaire et pour la solidarité internationale, Madeleine Guyot fut élue municipale PSU à Montpellier en 1977.

L’ITS présente ses condoléances attristées à son époux et compagnon de luttes, notre camarade Guy Guyot 

François GÈZE
(1948-2023)

Militant, humaniste, François Gèze vient de disparaître le 29 août à 75 ans.
Militant anti-impérialiste dès sa jeunesse, il s’est engagé dès 1970 au CEDETIM dont il a rapidement été l'un des principaux animateurs aux côtés de son ami Gus Massiah ; il a été le premier président du CICP (Centre International de Culture Populaire) de 1976 à 1980.
Membre du PSU de 1969 à 1973, dans la 6ème section de Paris, puis à la GOP et à l'OCT, il avait en 2010 signé l'appel du cinquantenaire du PSU.
Directeur des Editions La Découverte de 1983 à 2014, il a marqué le monde de l’édition ; engagé aux côtés du peuple algérien, il a été l’un des fondateurs d’Algeria Watch.

Intellectuel engagé, il laisse un souvenir très fort à tous ceux qui l'ont approché.

François Gèze était un habitué de l'ITS.
Le 17 janvier dernier il était à notre pot de nouvelle année.
On le voit ici en compagnie de Louis Weber, éditeur lui aussi.

Claude NEUSCHWANDER
(1933-2023)

Claude Neuschwander vient de disparaître dans sa 90ème année ; ingénieur de formation, formé par la JEC, il fit partie de la génération des « minos » de l’UNEF de la guerre d’Algérie, avec Michel de la Fournière.
Il fut l’un des fondateurs de l’ADELS, qu’il présida de 1971 à 1973, et s’impliqua avec le groupe « Reconstruction » dans la déconfessionnalisation de la CFTC. Membre du Club Jean-Moulin au début des années 60, il adhéra ensuite au PSU, de 1966 à 1969.

Proche de Michel Rocard, il quitta PUBLICIS, où il travaillait depuis 1961, pour être nommé début 1974 PDG de la Compagnie européenne d’horlogerie qui reprit LIP, mais fut contraint à la démission en février 1976. L’année suivante, il créa son propre cabinet de conseil (TEN) et adhéra au PS. Retraité en 1993, il s’impliqua au début des années 2010 dans l’association des Anciens de l’UNEF.

Claude Neuschwander avait signé l’appel du Cinquantenaire du PSU en 2010, et soutenu la création de l’Institut Tribune Socialiste.

HOMMAGE

Jean-François GAVOURY

Président de l'Association nationale pour la protection de la mémoire des victimes de l'OAS (ANPROMEVO), membre du Conseil d’administration du Comité Vérité et Justice pour Charonne et de l’association « Les Amis de Max Marchand de Mouloud Feraoun et de leurs compagnons", Jean-François GAVOURY était le fils du Commissaire central d’Alger Roger GAVOURY lâchement assassiné par l’OAS le 31 mai 1961. Il a constamment milité contre l’oubli, participant avec conviction à tout ce qui permettait de promouvoir amitié et solidarité entre l’Algérie et la France.

Jean-François Gavoury a souhaité avec enthousiasme participer aux travaux du Groupe Algérie de l’ITS. Affaibli par la maladie, il n’a pu se déplacer, ce qu’il souhaitait vivement, lors de la session du 8 avril 2022 consacrée au 60e anniversaire des Accords d’Évian et au rôle néfaste joué par l’OAS. Il est intervenu à distance. Il a ensuite exprimé le désir de participer à nos activités autant que cela lui était possible. 

De Jean-François Gavoury, nous gardons le souvenir d’une personne généreuse, clairvoyante, chaleureuse, engagée.
À sa famille, à ses proches, à ses amis, endeuillés, l’Institut Tribune Socialiste présente ses sincères condoléances.

Marc Mangenot

CENTRE JACQUES-SAUVAGEOT

Jours d'ouverture

Lundi, Mardi et Jeudi

Réouverture le 28 août 2023

Demande préalable de RdV par courriel à :

 archives@institut-tribune-socialiste.fr

ou par téléphone au 07 49 64 97 85

Offre de stage

 

Poste : stagiaire archives.

Employeur : Fonds de dotation Institut Tribune Socialiste.

Offre : stage conventionné de 3 à 6 mois.

Stage à effectuer au premier semestre 2024.

 

Fiche de poste du stagiaire archives

Avis de recherche
cassettes audio du Centre populaire de formation socialiste

 

En juin 1975, Tribune Socialiste annonçait ainsi la naissance du Centre populaire de formation socialiste : "Ouvert aux travailleurs, aux étudiants, aux intellectuels, aux militants syndicalistes et politiques, le Centre populaire de formation socialiste se propose d'aborder à travers quatre cycles d'études (marxisme et philosophie, analyse marxiste de l'économie, histoire du mouvement ouvrier, critique des pratiques sociales) les principaux thèmes de la réflexion marxiste autogestionnaire d'aujourd'hui. Enrichir la formation politique et théorique, étendre les connaissances, pour permettre une meilleure intervention consciente dans la lutte des classes, telle est la fonction que le Centre populaire de formation socialiste voudrait jouer."


Et trois mois plus tard, en septembre 1975, l'ouverture du Centre était décrite comme suit : "Déjà 300 adhérents...   Vendredi 19 septembre, devant plus de 300 personnes, s'est tenue la séance inaugurale du Centre populaire de formation socialiste. Victor Leduc a introduit la discussion autour du thème « le marxisme dans le combat pour l'autogestion socialiste » et Gilbert Estève, Victor Fay et Maurice Najman ont successivement présenté les différents cycles d'études."

Au cours des années suivantes les très nombreuses conférences réalisées ont fait l’objet d’enregistrement en cassettes audio, dont une partie seulement figure dans les archives de l’ITS : le Centre Jacques-Sauvageot lance un appel aux lecteurs de la « Lettre » pour leur demander de lui remettre les cassettes qu’ils pourraient encore détenir dans leurs archives personnelles, et plus généralement pour lui faire don de tout document relatif au CPFS dont ils disposeraient,
Écrire pour cela à :  archives@institut-tribune-socialiste.fr 
en précisant pour ce qui est des cassettes, les titres proposés, de manière à ce que nous puissions vérifier si nous en disposons déjà.

Le Maltais rouge

Jours d'ouverture

Lundi, Mercredi & Vendredi de 13h à 18h

Réouverture le 1er septembre 2023

lemaltaisrouge@gmail.com

ou tel: 06  36 11 84 35

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Lettre d'information réalisée par Roger BARRALIS et Patrice DELABRE
Relecture : Pierre DROIN, Gérard PRINGOT et Mijo THOMAS.

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