Deux mois après le début des affrontements armés au Proche-Orient, 22 mois après l’invasion de l’Ukraine, et alors que de nombreux autres conflits ensanglantent partout ailleurs la planète, celle-ci voit son avenir discuté à Dubaï aux Emirats arabes unis dans l’enceinte de la COP 28 sans que l’on puisse estimer que les résultats en seront bien meilleurs que ceux des précédentes COP…
L’actualité de cette fin d’année ne porte donc pas à l’optimisme, mais plutôt à la solidarité avec les opprimés, qu’ils le soient par faits de guerres, ou de par leur situation infériorisée dans les sociétés.
La lettre ITS ne peut parler de tout, ce n’est pas sa vocation ni sa possibilité ; mais ses lecteurs, dont nous connaissons les activités multiples, s’engagent au quotidien dans cette solidarité qui a toujours été celle du PSU durant sa courte existence ; il s’est déjà écoulé en effet plus d’années (33) depuis sa disparition définitive qu’il n’a compté d’années d’existence (30 ).
Depuis janvier 2013, l’ITS s’inscrit dans la continuité de l’action du PSU. Au seuil de sa onzième année d’existence il vient de lancer la réflexion sur sa transformation en fondation. Le chemin sera long avant une reconnaissance officielle de ce nouveau statut, et nos activités en 2024 se tourneront à la fois vers le passé et l’avenir :
- Le passé avec notamment le début d’un travail « au long cours » sur « le PSU, précurseur de l’écologie politique », ou la tenue en octobre d’un colloque sur le 60ème anniversaire du « Contre-plan » du PSU ;
- L’avenir avec la poursuite de notre travail sur les questions d’actualité, notamment dans le cadre des « sept fondations ».
Et nous ouvrirons l’année, le jeudi 25 janvier 2024 de 17h à 21h avec notre traditionnel évènement de rentrée de l’ITS qui sera notamment centré cette année sur le bilan du cinquantenaire de l’acmé de la lutte des LIP et l’évocation de la figure emblématique de Charles Piaget, récemment disparu.