Bonne et heureuse année 2024 aux lecteurs de la Lettre de l’ITS !
En fait, l’année 2024 ne s’annonce pas plus heureuse que la précédente si on s’en tient aux « nouvelles du monde » : des « grandes guerres » en cours (Ukraine-Russie, Israël-Palestine) aux si nombreuses « petites » (mais sanglantes) sur tous les continents (qu’elles soient inter-étatiques, ou civiles ou les deux en même temps) sans parler des conflits dits « larvés » mais bien réels comme en Extrême-Orient, la planète ne cesse d’alimenter l’actualité belligérante.
Si l’on tourne les regards vers l’intérieur des nations, qu’elles soient « développées » ou « moins avancées », le spectacle des grandes pauvretés et de la faim y côtoie celui des richesses extrêmes sans que, la plupart du temps, on puisse discerner de véritables espoirs de luttes contre les inégalités ….
Et pourtant, il faut espérer en des temps meilleurs, et les raisons d’espérer existent partout, à si petite échelle que ce soit ; et l’avenir de l’humanité ne s’écrit pas forcément en noir, même en considération du choc climatique. Chacun le croit ou l’espère, et les progrès continus de la science offrent des perspectives à ces espérances.
A sa naissance en 1960, le PSU affirmait que le socialisme devait s’étendre à tous les pays du globe, afin d’organiser une répartition équitable des ressources entre les peuples riches et les peuples décolonisés ; il rappelait que le socialisme, ce n’était pas seulement une certaine forme d’organisation économique, mais qu’il tendait à modifier radicalement les rapports sociaux et à introduire la plus complète démocratie politique dans tous les rouages de la société ; il concluait, non sans optimisme, que l’exploitation de l’homme par l’homme (on écrirait aujourd’hui « êtres humains ») pourrait alors cesser. Soixante-quatre ans plus tard, tout – ou l’essentiel - reste à faire, dira-t-on ; certes, mais raison de plus pour continuer le combat !